Quand Al Qaradawi perd sa crédibilité...islamique
Posté : 26 sept.06, 02:37
http://www.aujourdhui.ma/bonjour-details49287.htmlPetit bonjour
Quand on mélange, à ce point, la télé de mauvaise qualité et une foi racoleuse dans une société travaillée par l’intégrisme, on crée un sous-savoir religieux démagogique, populiste et intégriste.
Al Qaradawi, mufti du Maroc ? Les gens qui prennent au sérieux les affaires de religion se posent cette question depuis que ce grand prêtre cathodique devant l’Eternel vient d’autoriser des Marocains, en général pauvres, à contracter des crédits pour acquérir des logements sociaux.
De quoi se mêle-t-il ? Notre mufti satellitaire relayé par une presse islamiste fervente a rendu licites ces prêts malgré le fait qu’ils reposent sur le principe du taux d’intérêt.
Il est vrai qu’avant Al Qaradawi, les Marocains boudaient massivement les crédits bancaires qui heurtaient leur foi. Cette fatwa marque, donc, de fait l’an 1 du système bancaire marocain. Soyons sérieux ! La légitimité de ce mufti est strictement télévisuelle. Elle obéit plus au principe du «star-system» oriental et de l’audimat de la rue arabe déboussolée qu’au canon de l’exégèse coranique et de ses sciences connexes. Quand on mélange, à ce point, la télé de mauvaise qualité et une foi racoleuse dans une société travaillée par l’intégrisme, on crée un sous-savoir religieux démagogique, populiste et intégriste. Que cela vienne d’Al Qaradawi, un champion en la matière, ne nous étonne guère. C’est le même imam «satanique» qui, au pire des pics du terrorisme, ratiocinait en direct, pendant des heures, sur le bien-fondé du Jihad et du Benladenisme.
Le 25-9-2006
Par : Khalil HACHIMI IDRISSI
et celle ci... la meilleure d'ailleurs
je vous conseille de lire la suite ici... cela vaut son pesant... de sexeDossier Spécial: Al-Jazira, phénomène médiatique arabe
'Une orgie de fatwas érotiques'
Dr Khaled Mountasser El Aph (Londres)
dans Courrier International, 25/09/2003, N° 673
Evoquer la sexualité dans les médias arabes est souvent interdit aux psys et autres thérapeutes. Seuls les religieux sont habilités à en parler, parfois même de manière pornographique, s'indigne un médecin égyptien.
Il n'y a rien à redire à ce que les oulémas s'expriment sur la sexualité, à condition qu'ils n'en aient pas le monopole et n'empêchent pas d'autres d'en parler. C'est quand même incroyable que certains religieux musulmans soient devenus les seuls "concessionnaires" habilités à écouler les derniers modèles du discours sexuel dans les médias! Et comment se fait-il qu'ils soient exemptés des lourdes contraintes habituelles de la censure et des poursuites qui frappent ordinairement ceux - médecins ou spécialistes - qui osent s'aventurer dans ce domaine tabou. Car, quand même, ces cheikhs se permettent d'aborder à tort et à travers toutes les questions sur la sexualité, avec force détails, sans que cela soulève la moindre objection, ni de la part des responsables, ni même du public d'habitude si prompt à "sortir ses griffes" lorsque ces sujets sont traités par des spécialistes. Là, au contraire, quand ces religieux parlent de sexe, non seulement personne ne crie au scandale, mais le public en redemande, en avançant l'adage qui excuse tout: "pas de fausse pudeur en matière de religion" !
http://www.medea.be/index.html?doc=1519
PS : les pudibonds et autres frustrés... ne lisez pas... vous risquez d'avoir des sueurs.....chaudes ( froides )Le second paragraphe de la fatwa, lui, est bien plus "chaud" et autrement plus excitant ; notre cher Al Qaradawi s'est surpassé