Don de sperme : anonyme ou pas ?
Posté : 02 oct.06, 14:44
au info du soir
Un ptit reportage était consacrer à l'anonimat du don de sperm, le probleme est que de plus en plus d'enfant reclame le droit de connaitre leur origine des assosiation s'élevent relançant le debat en reclamant la levé de l'anonymat.
Ces enfants ne comprennent pas cette anonymat car contrairement l'accouchement sous X il ne s'agit pas d'abandont d'enfant
Un ptit reportage était consacrer à l'anonimat du don de sperm, le probleme est que de plus en plus d'enfant reclame le droit de connaitre leur origine des assosiation s'élevent relançant le debat en reclamant la levé de l'anonymat.
Ces enfants ne comprennent pas cette anonymat car contrairement l'accouchement sous X il ne s'agit pas d'abandont d'enfant
http://www.lavoixdunord.fr/dossiers/fam ... ART2.phtmlPAR DELPHINE D’HAENENS
Endireplus@lavoixdunord.fr
Au bout d’un couloir de la maternité Jeanne-de-Flandres à Lille, les bureaux du CECOS (Centre d’étude et de conservation des oeufs et du sperme humain). Jean-François Pernot, psychologue, y reçoit depuis trente ans des couples désireux de donner ou de recevoir des gamètes (spermatozoïdes ou ovocytes).
S’il en croit son expérience, « les donneurs ne souhaitent pas la levée de l’anonymat. Ils ne veulent pas être étiquetés en tant que tels toute leur vie et ne souhaitent pas qu’il y ait de relations avec l’enfant. » Du point de vue des receveurs : « Les couples nous disent souvent que l’anonymat permet au père de trouver toute sa place, c’est psychologiquement sécurisant. » Aux partisans de la suppression de l’anonymat, qui invoquent le besoin de connaître ses origines, le psychologue répond : « Il ne faut pas confondre accouchement sous X et insémination artificielle. Un enfant adopté qui recherche ses origines se demande pourquoi il a été abandonné. Le début de l’histoire des enfants du CECOS, c’est le désir du couple d’avoir un enfant. »
Retour à la génétique ?
Pascale Saint-Pol, médecin référent du centre ne dit pas autre chose : « Il n’y a pas ici un abandon d’enfants mais le dépôt de cellules biologiques d’un couple qui veut faire partager à un autre couple la joie d’être parent. » Discuter du principe de l’anonymat revient, pour Jean-François Pernot, à remettre sur le devant de la scène le débat de l’inné et de l’acquis : « Est-ce qu’on est par nos gênes de départ ou est-ce qu’on est par ce qu’on a appris ? Par ce qu’on a construit ? Ce qui fait l’homme, c’est ce qu’il va vivre quelle que soit sa biologie de départ. Placer la génétique au-dessus du reste, c’est un raisonnement médical. » Si on lève l’anonymat, continue le psychologue, « on donne au donneur une place dans l’histoire de l’enfant, je ne suis pas sûr que sur le plan psychologique, ce soit très structurant. »