Hitler Adolf, Fürher, croyant et... catholique !

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Aurel

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Hitler Adolf, Fürher, croyant et... catholique !

Ecrit le 03 oct.06, 15:07

Message par Aurel »

Hitler Adolf, Führer croyant et... Catholique !
L'Église Catholique embrasse le Nazisme



- Hitler athée ?!? « Aujourd'hui s'éveille une foi nouvelle: le mythe du sang, la croyance selon laquelle on peut, avec le sang, défendre aussi l'essence divine de l'homme (...). Le sang nordique représente ce mystère qui a remplacé et surmonté les anciens sacrements (...). Le peuple allemand n'est pas atteint par le péché originel, il possède au contraire une noblesse originelle. » (Extraits de Mein Kampf, d'Adolf Hitler).
Si Hitler était athée, il ne parlait pas comme un athée, n'a rien écrit qui ressemblât, même de loin, à des pensées niant Dieu. N'a rien commis qui s'éloignât des méthodes historiques de la grande église dominante...
Hitler athée ?!? « Je suis catholique. La Providence l'a voulu. En effet, seul un catholique connaît les points faibles de l'Eglise. Je sais de quelle manière on peut attaquer ces gens-là . » dixit A. Hitler, (Eric Lebec, Histoire secrète de la diplomatie Vaticane, Albin Michel, Paris, 1997) ... Si ce monstre d'Hitler était athée, moi je m'appelle Atchoum, je suis le nain qui prépare le p'tit-déj à Blanche-neige. Et si l'Église catholique a désavoué le nazisme, alors moi je m'appelle Mme Pou-Yi, impératrice de 10'000 ans.

Janvier 1933, le Zentrum, parti catholique, dont le leader est un prélat catholique (Prälat Kaas), vote les pleins pouvoirs à Hitler: Ce dernier peut ainsi atteindre la majorité des 2/3 au Reichstag pour suspendre les droits garantis par la constitution. Avec une charité toute chrétienne, le bon prélat et ses ouailles du Zentrum accepte aussi de fermer un oeil sur les détails procéduriers discutables des nazis, comme l'arrestation des députés communistes avant le vote. Puis l'église commence à négocier un nouveau concordat avec l'Allemagne: dans ce cadre, elle "sacrifie" le Zentrum, alors seul parti significatif que les nazis n'ont pas interdit : en effet, il les a aidés à arriver au pouvoir. Le 5 juillet 1933, le Zentrum s'autodissoud sur demande de la hiérarchie catholique, laissant le champ libre au NSDAP de Hitler, désormais parti unique. Le prélat Kaas laisse les compatriotes se débrouiller avec la dictature qu'il a aidé à installer, et déménage au Vatican, où il entame une nouvelle carrière: alors que le monde s'embrase, Monseigneur Kaas, désormais évêque, dirigera des fouilles sous la Basilique de Saint Pierre qui aboutiront à la découverte du 2è crâne de Saint Pierre.
(Enrico Riboni - Les pages Noires du Christianisme, 2000 ans de crime, terreur, répression )


Hitler se proclame catholique dans Mein Kampf, l'ouvrage où il annonce son programme politique. Il y affirme aussi qu'il est convaincu qu'il est un "instrument de Dieu". L'Eglise catholique ne mettra jamais "Mein Kampf" à l'Index, même avant l'accession de Hitler au pouvoir. Il faut croire que le programme antisémite du futur chancelier ne déplaisait pas à l'église. Hitler montrera sa reconnaissance en rendant obligatoire la prière à Jésus dans l'école publique allemande, et en réintroduisant la phrase "Gott mit uns" (Dieu est avec Nous) sur les uniformes de l'armée allemande.
<< Aujourd'hui s'éveille une foi nouvelle: le mythe du sang, la croyance selon laquelle on peut, avec le sang, défendre aussi l'essence divine de l'homme (...). Le sang nordique représente ce mystère qui a remplacé et surmonté les anciens sacrements (...). Le peuple allemand n'est pas atteint par le péché originel, il possède au contraire une noblesse originelle.>>
(Enrico Riboni - Les pages Noires du Christianisme, 2000 ans de crime, terreur, répression )

1938, les SS et SA organisent la Nuit de Cristal : déguisés en civils, les miliciens nazis attaquent synagogues et magasins appartenant à des juifs. La population allemande est à la fois horrifiée et terrifiée. L'évêque de Freiburg, Monseigneur Gröber, déclare alors, en réponse à des questions sur les lois raciales et les pogroms de la nuit de cristal: " On ne peut refuser à quiconque le droit de sauvegarder la pureté de sa race et d'élaborer les mesures nécessaires à cette fin."
(Enrico Riboni - Les pages Noires du Christianisme, 2000 ans de crime, terreur, répression )


« Hitler n'a jamais quitté l'Église catholique » rappelle d'ailleurs le Dr Otto Dietrich qui vécut dans l'entourage immédiat du Führer. Et ce précieux témoin ajoute :
« Il avait interdit d'appeler Charlemagne le « boucher des Saxons », dans la presse ou ailleurs ; Charlemagne avait christianisé les Allemands par la force de l'épée et on lui donnait ce surnom à cause des luttes sanglantes qu'il avait menées contre le duc de Saxe.
« Hitler considérait Charlemagne comme l'un des plus grands hommes de l'histoire d'Allemagne, car il voyait d'abord en lui l'unificateur des Allemands et le créateur de l'Empire ; il l'approuvait d'avoir, en vue de ce « but national suprême », aussi bien introduit la religion chrétienne dans les pays germaniques que d'avoir agi avec une rigueur impitoyable contre tous ceux qui ne voulaient pas coopérer à l'unification sous l'égide du christianisme. C'était pour cela qu'il ne tolérait pas que l'on pût critiquer les massacres du grand empereur Charles… »
(Dr Otto Dietrich, Hitler démasqué - Grasset, Paris 1955)

« Après que le ministre des Affaires étrangères du Reich lui eut transmis les hommages du Führer, le pape ouvrit l'entretien en rappelant ses dix-sept années d'activité en Allemagne. Il dit que ces années passées dans l'orbite de la culture allemande correspondaient certainement à la période la plus agréable de sa vie, et que le gouvernement du Reich pouvait être assuré que son cœur battait, et battrait toujours, pour l'Allemagne ».
(11 mars 1940, extrait du rapport sur la conversation entre von Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères du Reich nazi, et Pie XII. - Archives secrètes de la Wilhelmstrasse, RAM. 10 A).

Le « Basler Nachrichten » de Bâle (27 mars 1942) n'a pas hésité à écrire : « Une des questions que pose l'action allemande en Russie et qui intéresse au suprême degré le Vatican, c'est celle de l'évangélisation de la Russie ».
Le R.P. Duclos, lui-même, confirme la chose dans un ouvrage revêtu de l'imprimatur : « Au cours de l'été 1941, Hitler fait appel à toutes les forces chrétiennes… (il) autorise les missionnaires catholiques à se rendre dans les nouveaux territoires de l'Est… Selon C. Cianfarra, l'ambassadeur Attolico, au nom de Mussolini, aurait suggéré au cardinal Maglione, que le pape écrivît à tous les évêques de la chrétienté, pour leur recommander d'exhorter à la levée de volontaires contre les Soviets… » - (R.P. Duclos : Le Vatican et la seconde guerre mondiale) Imprimatur, 4 octobre 1955. Éditions A. Padone, Paris 1955.).
On n'a pas oublié, non plus, que le cardinal Baudrillart et Mgr Mayol de Luppé se firent en France les recruteurs des L.V.F. pour la croisade contre la Russie.
Et il faut encore citer Hans Kerll, ministre des Affaires ecclésiastiques du IIIe Reich, s'écriant dans une belle envolée mystique : « De même que le Christ a rassemblé ses douze disciples en une cohorte fidèle jusqu'au martyre, de même sommes-nous témoins d'un spectacle identique, Adolf Hitler est, en vérité, le Saint-Esprit ».
(André Guerber, Himmler et ses crimes - Les documents Nuit et Jour, Paris 1946)


Au cours de la deuxième guerre mondiale le Vatican est au courant des exterminations de juifs par les nazis. On saura après la guerre que le pape a hésité à lancer un appel public, à plusieurs reprises, mais s'est finalement abstenu de le faire, essentiellement car il est communistophobe, et pense qu'une victoire russe serait "pire". En 1942, il pleure par contre parmi les ruines de Rome bombardée et condamne les bombardements alliés. Hélas, il oublie de mentionner que son allié politique Mussolini avait sollicité auprès d'Hitler « l'honneur de participer aux bombardements sur Londres » - il est vrai que le pape n'habite pas à Londres ...
(Enrico Riboni - Les pages Noires du Christianisme, 2000 ans de crime, terreur, répression )

Aurel

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Ecrit le 03 oct.06, 15:10

Message par Aurel »

Ce sont ces Juifs qui ont fait mourir le Seigneur Jésus et les prophètes, qui nous ont persécutés, qui ne plaisent point à Dieu, et qui sont ennemis de tous les hommes
La 'sainte' Bilbe, Thessaloniciens 1, 2, 15

Le tout en images, croyez-moi, ça vaut le coup !

http://www.jesus-is-savior.com/False Religions/Roman Catholicism/hitler-gott_mit_uns.gif

http://www.jesus-is-savior.com/False Religions/Roman Catholicism/hitler-catholic-monster.gif

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Gilles

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Ecrit le 03 oct.06, 17:06

Message par Gilles »

Peut-etre devrais-tu d'interroger sérieusement ce que faissait sur la place Sant-Pierre + de 50,000milles JUIFS pour remerciez PieXII après la fin de la guerre :idea:
Quand tu auras trouvez la réponse ,tu pourras nous la soulignés :wink:

jusmon de M. & K.

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Re: Hitler Adolf, Fürher, croyant et... catholique !

Ecrit le 03 oct.06, 19:06

Message par jusmon de M. & K. »

En plus, ce sujet devrait être dans le forum catholique.
"Ils étaient frappés de sa doctrine ; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes." (Marc 1:22).

Le christianisme enfin expliqué:
http://www.forum-religion.org/post641487.html#p641487

Aurel

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Ecrit le 04 oct.06, 03:57

Message par Aurel »

Gilles a écrit :Peut-etre devrais-tu d'interroger sérieusement ce que faissait sur la place Sant-Pierre + de 50,000milles JUIFS pour remerciez PieXII après la fin de la guerre :idea:
Quand tu auras trouvez la réponse ,tu pourras nous la soulignés :wink:
Comme tu le dis, c'est la fin de la guerre, et que savaient véritablement les juifs des liens entre le Vatican et les nazis. Certains ont été sauvé par des curés, à titre individuel, alors ils ont certainement cru bon devoir en rendre grâce au Vatican. Erreur. Le Vatican a toujours été complice des nazis. Janvier 1933, le Zentrum, parti catholique, dont le leader est un prélat catholique (Prälat Kaas), vote les pleins pouvoirs à Hitler: Ce dernier peut ainsi atteindre la majorité des 2/3 au Reichstag pour suspendre les droits garantis par la constitution. Ca c'est des cours d'histoire...

En avril 1941, les allemands envahissent la Yougoslavie. Un fanatique catholique, Ante Pavelic, proclame l'indépendance de la Croatie, avec le but avoué d'en faire un état catholique modèle, selon l'enseignement de l'Eglise. Il reçoit immédiatement la bénédiction de l'Archevêque de Zagreb, Monseigneur Stepinac. Pendant toute la guerre, Ante Palevic, que Hitler et Mussolini méprisaient car ils le trouvaient trop violent à leur goût, enverra des rapports réguliers au Pape Pie XII sur la progression de la catholicisation de la Croatie. Les chiffres sur les conversions (plus de 300'000 au cours de la guerre!) obtenues de gré ou de force que l'on trouve dans ces rapports au Saint Siège sont fournis par l'Archvèque Stepinac, qui sera béatifié par Jean-Paul II à la fin des guerres de Yougoslavie des années 1990. Dans les semaines qui suivent son arrivée au pouvoir, Palevic fait ouvrir des camps de concentration pour les orthodoxes. Beaucoup des gardiens et des bourreaux des camps de concentrations seront des frères franciscains. L'un d'eux, Frère Mirosav Filipovic, sera même le commandant du camp de Jasenovac où plus de 40'000 hommes, femmes et enfants trouvent la mort. Dans toute la Croatie, des conversions forcées de masse ont lieu. Quelquefois, les prélats et les Oustachis célèbrent ces "conversions" avec le sang au lieu de l'eau, pour reprendre un bon mot Oustachi. Le clergé participe activement aussi à ces tueries. Par exemple, le père Ivan Raguz lance un appel public demandant de tuer tous les Serbes (Orthodoxes), y compris les enfants, "afin que même la semence de ces bêtes ne reste"... Le génocides d'orthodoxes par le régime théocratique des Oustachis tue environ 400'000 personnes.
En été 1941, lorsque les armées de l'Axe progressent dans les steppes russes, le Vatican demande officiellement au commandement de la Wehrmacht de pouvoir envoyer des missionnaires dans le sillage des troupes allemandes pour convertir au catholicisme les paysans russes orthodoxes. Hitler refusera, non pour des motifs idéologiques, mais pour des motifs purement logistiques et pratiques: avec l'humour parfois caustique propre aux dictateurs, il dira à ses conseillers qui le pressent d'accepter "Si on laisse les catholiques y aller, il faudra le permettre aussi aux autres églises, et bientôt nous aurons dans nos arrières des missionnaires des différentes sectes chrétiennes qui se battent à coups de crucifix".
Il faut préciser que le pape persiste dans son parti-pris pour les nazis très longtemps pendant la guerre. En septembre 1943, suite à la capitulation de l'Italie face aux alliés, les allemands occupent Rome, et les rafles de juifs romains commencent. Le gouvernement allemand est inquiet des réactions possibles du Pape, et envoie à Rome le secrétaire d'état von Weitzsäcker pour examiner la situation.. Le 28 octobre 1943, il communique au ministère des affaires étrangères: "Malgré les pressions exercées sur lui de plusieurs côtés, le Pape ne s'est laissé pousser à faire aucune déclaration de protestation contre la déportation des juifs de Rome". Ensuite, le Pape prend ouvertement parti pour l'occupant contre les résistants: le 12 mars 1944, pendant la fête de son ascension sur le trône, il lance un appel contre l'insurrection populaire contre l'occupant. Le 23 mars 1944, alors que l'on entend, la nuit, dans le lointain, les artilleries alliées qui pilonnent les lignes allemandes, des résistants tuent 32 soldats allemands. Le lendemain, 335 italiens sont exécutés: des prisonniers politiques, de droit commun et aussi des civils. L'exécution a lieu dans le plus grand secret, dans une grotte dont on dynamite ensuite l'entrée. Lorsque, le lendemain, le massacre est connu et les cadavres sont découverts, les allemands répandent le bruit qu'ils avaient offert aux résistants de se livrer pour éviter le massacre. Cela est faux, bien sûr (l'exécution des 335 civils a eu lieu le lendemain de l'attentat, entourée du plus grand secret), mais cela n'empêche pas le journal officiel du Saint Siège, l'Osservatore Romano, de publier un éditorial (non signé), intitulé Carità civile ("charité civile"), qui attribue textuellement la responsabilité des 335 personnes assassinées par les SS allemands aux résistants. L'article en appelle ensuite aux "irresponsables" dirigeants de la résistance, leur demandant de ne plus sacrifier de vies humaines, et lance un vague appel de modération aux "responsables de l'ordre public" (les autorités fascistes et national-socialistes).
Les églises protestantes européennes ne se comportent guère mieux que l'église catholique face à la persécution des juifs par les nazis. Seules de rares voix s'élèvent, pas pour défendre les juifs, mais seulement les juifs convertis au christianisme. En 1942, l'église protestante néerlandaise menace les nazis de protester plus bruyamment si les juifs convertis au protestantisme continuent à être inquiétés. Les nazis proposent alors aux prélats néerlandais un pacte véritablement diabolique: en échange de son silence, l'église protestante néerlandaise obtient des nazis qu'ils renoncent à déporter les juifs qui se sont convertis au protestantisme avant 1941. Il va sans dire que ceux qui se sont convertis après 1941, ou qui ont commis l'erreur de se convertir au catholicisme, ne sont pas épargnés.
(Enrico Riboni - Les pages Noires du Christianisme, 2000 ans de crime, terreur, répression )


Le 28 octobre 1943 l'ambassadeur von Weiszaecker adressait à von Ribbentrop le message suivant : « Ambassade allemande auprès du Saint-Siège Rome, le 28 octobre 1943.
« Bien que pressé de toutes parts, le Pape ne s'est laissé entraîner à aucune réprobation démonstrative de la déportation des Juifs de Rome. Encore qu'il doive s'attendre à ce que cette attitude lui soit reprochée par nos ennemis et qu'elle soit exploitée par les milieux protestants des pays anglo-saxons dans leur propagande contre le catholicisme, il a également tout fait dans cette question délicate pour ne pas mettre à l'épreuve les relations avec le gouvernement allemand… ». Signé : Ernst von Weiszaecker.
(Document retrouvé dans les Archives secrètes de la Wilhelmstrasse - Cité par Léon Poliakov).


« En acquittant Franz von Papen, le tribunal de Nuremberg a acquitté un des premiers responsables du nazisme. Immense responsabilité, en vérité, que celle qui pèse sur les épaules de cet énigmatique personnage… Il est toujours placé par ses maîtres aux jointures essentielles, aux points cruciaux, partout où il y a quelque chose à faire ou à défaire… Hitler lui devait le pouvoir… Relisons les promesses de Papen : « Le IIIe Reich est la première puissance du monde, non seulement à reconnaître, mais à traduire dans la pratique les hauts principes de la papauté ».
(Robert d'Harcourt de l'Académie Française, Franz von Papen l'homme à tout faire…, L'Aube, 3 octobre 1946)

« Le Saint-Père, dans son amour paternel, adresse à Oswald Pohl la bénédiction apostolique comme garantie de la plus haute consolation céleste ».
« Pohl a été condamné à mort au procès de Nuremberg, mais jusqu'ici la « justice » n'a pas appliqué la sentence. Pohl, qui a reçu la plus haute bénédiction de Pie XII, est l'homme qui a ordonné la suppression de millions de Juifs, de Polonais et d'autres qui ont été assassinés dans les camps de la mort nazis… Il est l'homme qui porte la responsabilité des crimes les plus atroces. C'est sur son ordre que les camps de concentration ont été dotés de chambres à gaz… ».
(Parallèles, 19 avril 1951)



Les criminels de guerre en fuite, promus « réfugiés politiques », secourus par la Commission Pontificale d'Assistance.



Les conspirateurs en soutane : traîtres et criminels cachés dans les couvents, faux-papiers, relais et chaînes d'évasion.



Martin Bormann, condamné à mort, devient le Père Martini.



Marcel Déat se camoufle en frère franciscain. Déat au « Russicum ». Il reçoit une bénédiction spéciale de Pie XII qui le cache à Castel Gandolfo.



Darnand, protégé du Saint-Père, utilise les services de change du Vatican.



Pie XII intervient en faveur des criminels de guerre japonais.



Un revenant : Ante Pavelitch, l'homme « aux vingt kilos d'yeux humains », goûte un repos bien gagné en Argentine.



L'Assistance Pontificale ne se borne pas aux vivants : le corps de Mussolini caché dans le couvent de l'Angelicum, à Milan. Le Saint-Père sait « reconnaître les siens ».



« Je connais le parti clérical. Je sais à quel point il manque de cœur et d'honneur… J'ai répondu dans un langage d'homme et non par des phrases honteuses qui renvoient dos à dos, avec une douceur exécrable, le juste et l'injuste, la victime et le bourreau ».
(Scandale de la vérité, p. 71 - Georges Bernanos)



« Cinq supérieurs de divers ordres sont arrêtés, ainsi que le président de la Jeunesse catholique. Des perquisitions dans de nombreux couvents, où se cachaient des traîtres, amènent la découverte d'un vaste réseau dont les fils remontent jusqu'au Vatican… Et voilà que l'Église s'en mêle. Voilà qu'elle a, elle aussi, son complot, ses conspirateurs en soutane ; ses organisations clandestines, ses entreprises de faux papiers, ses relais et ses chaînes pour l'évasion et la mise hors d'atteinte au-delà de nos frontières de ceux que les cours de justice recherchent. C'est la main tendue aux collaborateurs et aux traîtres. Il était déjà de notoriété publique que les couvents pratiquaient avec persévérance le droit d'asile le plus large et le plus attentif en faveur de tout ce qui avait appartenu à la Milice, à la LV.F., à la Gestapo, pour peu que les ressortissants sachent frapper à la bonne porte et selon le signe convenu… Le départ de la chaîne, le premier maillon vient d'Italie ».
(Franc-Tireur, 18 mars 1947)

Le dimanche 23 décembre 1945, Son Éminence le cardinal Faulhaber a inauguré solennellement, au camp des SS de Dachau, l'église érigée pour et par les anciens SS… Son Éminence fit son entrée au camp, où elle se rendit aussitôt, en compagnie de ses coadjuteurs, à l'église. Aux accents sonores d'un chœur viril et puissant, Son Éminence se mit aussitôt à bénir les murs extérieurs, après quoi les portails s'ouvrirent laissant entrevoir le sanctuaire dans toute sa splendeur… Le cortège, conduit par le cardinal et les autorités ecclésiastiques, s'avança jusqu'au presbytère, tandis que des SS remplissaient la vaste nef jusqu'à la dernière place. Une fois de plus, Son Éminence donna sa bénédiction aux installations intérieures de l'église et gravit ensuite les marches de la chaire afin de prononcer, de ce ton à la fois magistral et paternel qu'on lui connaît, un sermon émouvant à l'adresse des SS sur la Sainte-Croix, la fidélité à la Croix et la bénédiction de la Croix…


« Le R.P. Pfanzelt, curé de la paroisse de Dachau, gagna l'autel pour célébrer la première Sainte Messe dans la nouvelle église de la Sainte-Croix ; celle-ci fut rehaussée par les harmonies merveilleuses de l'excellent chœur des SS, ainsi que par l'orchestre des internés, sous la direction d'Émile Forst. Après la messe, le R.P. Pfanzelt prit à son tour la parole pour remercier chaleureusement Son Éminence du moment inoubliable que l'assistance venait de passer… Son Éminence elle-même a été profondément impressionnée par la consécration de l'église, ce dont fait foi sa proclamation à son diocèse lors de la Saint-Sylvestre dans laquelle elle précise « que la haute tenue religieuse des SS n'a pas manqué de produire sur elle le plus profond effet ».
- Dachauer Amstblatt, 30 janvier 1946 -




Autriche : En 1942, au cours d'une conférence d'évêques autrichiens, les convois en direction des camps furent rapidement passés sous silence.

Autriche : Le jésuite Mario von Galli qualifiait les juifs de "meurtriers de Dieu" et disait qu'ils méritaient les persécutions qui leur étaient infligées.

Autriche : Les tsiganes n'ont pas, eux non plus, échappé à la vindicte du clergé qui appelait à leur dénonciation auprès de la police.

Autriche : Le journal paroissial Erdberger Pfarrblatt encourageait les catholiques à clamer "Un peuple, un Reich, un Fuehrer, un Dieu".

Des religieux, dont l'évêque Alois Hudal, ont aidé près de 50000 criminels de guerre à s'échapper ou à se cacher à l'issue de la guerre, avec pour certains d'entre eux l'émigration vers l'Amérique du Sud organisée par le Vatican. Parmi eux, Franz Stangl, commandant du camp de Treblinka en Pologne (800000 juifs massacrés) reçut cette aide du clergé et fut arrêté vingt ans après au Brésil.



« Des statistiques fournies par l'O.N.U. il résulte que 32 millions d'hommes ont été tués sur les champs de bataille, 25 millions de personnes sont mortes dans les camps de concentration, 29 millions de personnes ont été blessées ou mutilées, 21.245.000 personnes ont perdu tous leurs biens… Ainsi, en cinq années de batailles, l'humanité a perdu la population de la France et de l'Italie réunies… »
Mais que faisait donc le pape, le Très Saint-Père de la chrétienté, durant tant d'années où se déchaîna la sauvagerie des nazis ?
Le 15 novembre 1945, le docteur Nerin F. Gun, collaborateur de la « Gazette de Lausanne » – qui connut les horreurs des camps allemands – fut reçu par Pie XII. Voici quelques passages de l'interview : « J'ai exprimé franchement au pape l'incompréhension de nous, déportés, à l'égard du fait que le Vatican n'a pas organisé de secours pendant la période de notre emprisonnement – ce qui eût été son devoir – et qu'il n'a pas condamné sans équivoque les criminels nazis responsables des atrocités commises, ni le peuple allemand qui fut leur complice par son attitude passive».
Le pape répond : « Nous savions que, pour des raisons politiques, de violentes persécutions avaient lieu en Allemagne, mais nous ne fûmes jamais informé sur le caractère inhumain de la répression nazie. Jamais on ne nous permit la moindre intervention ni le moindre envoi de secours ».
« – Comment, disons-nous, vos représentants en Allemagne ont-ils pu tenir Votre Sainteté dans l'ignorance ?
« – Les informations qu'ils avaient ne devaient pas être complètes et il leur a été difficile de nous les faire parvenir… » - (Gazette de Lausanne, 15 novembre 1945.).
Et pourtant, voici ce que dit à ce sujet, Avro Manhattan, dans son dernier livre, publié en Allemagne : « Du fait que tous les prêtres sont de facto ses agents et que ses nonces possèdent des moyens d'information et de pression que n'ont pas les autres diplomates, le Vatican est certainement l'un des plus parfaits centres de renseignements du monde. Il est à même, en effet, de recevoir des rapports circonstanciés d'ordre religieux, économiques, sociaux et politiques sur la situation existant dans les moindres paroisses ou diocèses du monde entier ». - (Avro Manhattan, Der Vatikan und das XX. Jahrhundert.) (Berlin 1958).
Disons plutôt que la question posée par le docteur Nerin F. Gun était bien naïve… ou bien indiscrète. Elle appelait, comme réponse, cette puérile échappatoire. S'attendait-il – ce rescapé des camps nazis – que son saint interlocuteur lui avouât tout bonnement :
« – Je ne pouvais désavouer ma propre créature, celui que j'avais fait élever au pouvoir à des fins bien précises… Quant aux détails d'exécution (entendez : le détail des supplices), je n'allais pas aventurer la blancheur de ma robe sacrée dans cette boue sanglante ».

Documentation : René Thirifays


L'Eglise catholique face au fascisme et au nazisme
Editions Espace de Libertés, 1995
Henri Fabre


Henri Fabre

L'Eglise catholique face au
fascisme et au nazisme

Les outrages à la vérité



Trop d'outrages à la vérité, c'est ce qui a poussé un médecin mué en historien à lancer un nouveau J'accuse. Mais là où Zola ne défendait qu'un seul homme, Henri Fabre parle au nom de millions de victimes. Il arrache son masque d'hypocrisie à une Eglise qui s'affirme comme la plus haute autorité morale et qui se rendit sciemment coupable de non assistance à personnes en danger. Bien plus, cette "experte en humanité", a une part de responsabilité directe dans l'Holocauste : n a-t-elle pas, dès ses origines, justifié comme "châtiment du peuple déicide" ces crimes qui, des premiers pogromes à Auschwitz, ne furent que les fruits maudits de son antisémitisme. Sans doute, à cette accusation, les bien-pensants vont-ils se boucher les oreilles tout comme ils ont ferme les yeux sur les rafles, les déportations, l'extermination des Juifs. Et pourtant, honnête homme et scientifique rigoureux, Henri Fabre n'avance rien sans preuve. Il le fallait. Le Vatican, avec son génie de la désinformation, a trop camouflé les faits, il a, par des alibis commodes, trop anesthésié les "bonnes consciences" pour qu'on ne s'acharne pas à rétablir la vérité : l'Holocauste n'aurait pas eu lieu sans la complicité tacite d'un Pie XII avec ceux en qui il n'a voulu voir qu'un rempart efficace contre le bolchevisme et qu'alors, il a toujours ménagés.
Propos de Jean Mathieu-Rosay, prêtre historien

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xav

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Ecrit le 04 oct.06, 04:11

Message par xav »

Aurel, je devrais fermer ce sujet, mais je le laisse, car ce serait trop facile de couper court à un tel ramaci d'amalgamme et de racourci.

Le but d'Hitler était bien de supprimer les juifs puis ensuite les chrétiens. D'ailleurs l'Eglise une fois privée de ses racines juives aurait vite périclité.
Pou tout dire il avait même projeté de réécrire la Bible en gommant tout passage faisant mention au peuple élu. Entre parenthèse, je ne sais pas comment il aurait fait. Hitler a même dit, il ne peut y avoir deux pleuple élu, les juifs doivent disparaitre.

Hitler comme tu le dis, se proclamait apparement chrétien, et bien figure toi que pour être chrétien il ne suffit pas d'être baptisé et de le dire, mais aussi de l'être. Et ce troisième point il était loin de le remplir, c'est même le contraire.

Autre fait, Hitler voulait aussi qu'on enseigne partout qu'on avait prouvé que Jésus n'était pas juif dans le but évidement de dire que les juifs n'étaient pas le peuple élu.

Ton argumentation est tout simplement grossière et injurieuse pour toute les personnes qui ont donné leur vie pour sauver des milliers de juifs. Sache que presque toute les institutions catholiques ont cahé et sauvé des juifs.

Pie XII figure dans la liste des justes parmis les justes !!!! En général dans cette liste on écrit pas les noms à la légère.

moussa abd al nour

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Ecrit le 04 oct.06, 04:15

Message par moussa abd al nour »

Ce qu'Hitler pensait des Chrétiens en 40 points


1) "On peut être pleinement Allemand, et on peut être pleinement Chrétien, mais on ne peut être pleinement Allemand et Chrétien."

2) En tous cas, nous apprendrons à connaître les lois qui régissent la vie, et la connaissance des lois naturelles nous guidera dans la voie du progrès. Quant au pourquoi de ces lois, nous n'en saurons jamais rien. C'est ainsi, et notre entendement ne peut concevoir d'autres plans.

3) Au fond de chaque être il y a le sentiment de cette toute-puissance, que nous appelons Dieu (c'est-à-dire, la domination des lois naturelles dans tout l'univers). Les prêtres, qui ont toujours su exploiter ce sentiment, menacent de châtiments celui qui refuse d'accepter le credo qu'ils imposent.

4) On dit que tout homme a besoin d'un refuge où il puisse trouver consolation et aide dans le malheur. Je n'en crois rien! Si l'humanité suit cette voie, c'est uniquement une question de traditions et d'habitudes. C'est d'ailleurs là une leçon que l'on peut tirer du front bolchevique. Les Russes n'ont pas de Dieu, et cela ne les empêche pas de savoir mourir!

5) Le coup le plus dur qui ait jamais frappé l'humanité fut l'avènement du christianisme. Le bolchevisme est un enfant illégitime du christianisme. Tous deux sont des inventions du Juif. C'est par le christianisme que le mensonge délibéré en matière de religion a été introduit dans le monde. Le bolchevisme pratique un mensonge de même nature quand il prétend apporter la liberté aux hommes, alors qu'en réalité il ne veut faire d'eux que des esclaves. Dans le monde antique, les relations entre les hommes et les dieux étaient fondées sur un respect instinctif. C'était un monde éclairé par l'idée de tolérance. Le christianisme fut la première croyance dans le monde à exterminer ses adversaires au nom de l'amour. Sa marque est l'intolérance.

6) Le christianisme est une rébellion contre la loi naturelle, une protestation contre la nature. Poussé à sa logique extrême, le christianisme signifierait la culture systématique de l'échec humain.

7) Pour rendre aux hommes la mort plus facile, l'Eglise leur tend l'appât d'un monde meilleur. Nous nous bornons, pour notre part, à leur demander de façonner dignement leur vie. Il leur suffit pour cela de se conformer aux lois naturelles. Inspirons-nous de ces principes, et à la longue nous triompherons de la religion.

8 ) Mais il n'est pas question que le national-socialisme se mette un jour à singer la religion en établissant une forme de culte. Sa seule ambition doit être de construire scientifiquement une doctrine qui ne soit rien de plus qu'un hommage à la raison.

9) C'est pourquoi j'ai toujours tenu le Parti à l'écart des questions religieuses. J'ai ainsi évité que mes partisans catholiques et protestants se dressent les uns contre les autres et que par mégarde ils s'assomment mutuellement à coups de bible et de goupillon. Ainsi ne nous sommes-nous jamais mêlés du culte de ces Eglises. Et si cela a momentanément rendu ma tâche un peu plus difficile, du moins n'ai-je ainsi jamais couru le risque d'apporter de l'eau au moulin de mes adversaires. L'aide que nous aurions provisoirement retirée d'un concordat serait rapidement devenue une charge pour nous. De toute façon, le principal est d'être habile dans cette matière et de ne pas rechercher un conflit là où il peut être évité.

10) Il n'est donc pas opportun de nous lancer maintenant dans un combat avec les Eglises. Le mieux est de laisser le christianisme mourir de mort naturelle. Une mort lente a quelque chose d'apaisant. Le dogme du christianisme s'effrite devant les progrès de la science. La religion devra faire de plus en plus de concessions. Les mythes se délabrent peu à peu. Il ne reste plus qu'à prouver que dans la nature il n'existe aucune frontière entre l'organique et l'inorganique. Quand la connaissance de l'univers se sera largement répandue, quand la plupart des hommes sauront que les étoiles ne sont pas des sources de lumière mais des mondes, peut-être des mondes habités comme le nôtre, alors la doctrine chrétienne sera convaincue d'absurdité.

11) Le christianisme, bien sûr, a atteint le sommet de l'absurdité à cet égard. Et c'est pour cela qu'un jour sa structure s'effondrera. La science a déjà imprégné l'humanité. Ainsi, plus le christianisme s'accrochera à ses dogmes, plus vite il déclinera.

12) Personne n'a le droit de priver les gens simples de leurs certitudes enfantines avant qu'ils n'en aient acquis d'autres plus raisonnables. En fait, il est très important que la croyance supérieure soit bien installée en eux avant que la croyance inférieure soit effacée. Nous devrons finalement parvenir à cela. Mais cela ne servirait à rien de remplacer une vieille croyance par une nouvelle qui ne ferait que prendre la place laissée vide par la précédente.

13) Il me semble que rien ne serait plus insensé que de rétablir le culte de Wotan. Notre vieille mythologie avait cessé d'être viable lorsque le christianisme s'est implanté. Ne meurt que ce qui est prêt à mourir. A cette époque le monde antique était partagé entre les systèmes philosophiques et le culte des idoles. Or il n'est pas souhaitable que l'humanité entière s'abêtisse -- et le seul moyen de se débarrasser du christianisme est de le laisser mourir petit à petit.

14) On peut se demander si la disparition du christianisme entraînerait la disparition de la foi en Dieu. Cela n'est pas souhaitable. La notion de divinité donne à la plupart des hommes l'occasion de concrétiser le sentiment qu'ils ont des réalités surnaturelles. Pourquoi détruirions-nous ce merveilleux pouvoir qu'ils ont d'incarner le sentiment du divin qui est en eux?

15) L'homme qui vit en communion avec la nature entre nécessairement en conflit avec les Eglises. Et c'est pourquoi elles vont à leur perte -- car la science est destinée à remporter la victoire.

16) Je ne voudrais surtout pas que notre mouvement prenne un caractère religieux et institue un culte. Ce serait épouvantable pour moi, et je souhaiterais n'avoir jamais vécu, si je devais finir dans la peau d'un bouddha!

17) Si en ce moment nous éliminions les religions par la force, le peuple nous implorerait unanimement d'établir un nouveau culte. Vous pouvez imaginer nos gauleiters renoncer à leurs frasques pour jouer aux saints! Quant à notre Ministre des Cultes, d'après ses propres coreligionnaires, Dieu lui-même se détournerait de sa famille!

18 ) La superstition ne perdra pas ses droits. Le Parti est à l'abri du danger de concurrencer les religions. Ces dernières doivent simplement être empêchées d'interférer avec les questions temporelles à l'avenir. Depuis l'âge le plus tendre, l'éducation sera donnée de telle sorte que chaque enfant connaîtra tout ce qui est important pour le maintien de l'Etat. Quant aux hommes de mon entourage, qui comme moi ont échappé à l'emprise du dogme, je n'ai pas de raison de craindre que l'Eglise leur mette le grappin dessus.

19) Nous veillerons à ce que les Eglises ne puissent plus répandre des enseignements en contradiction avec les intérêts de l'Etat. Nous continuerons à prêcher la doctrine du national-socialisme, et la jeunesse ne recevra plus d'autre enseignement hormis la vérité.

20) Toutes ces manifestations sont cycliques. La religion est en perpétuel conflit avec l'esprit de libre recherche. L'opposition de l'Eglise à la science fut parfois si violente que cela fit des étincelles. L'Eglise, avec une conscience lucide de ses intérêts, a effectué une retraite stratégique, de sorte que la science a perdu un peu de son agressivité.

21) Le présent système d'enseignement scolaire permet cette absurdité: à 10 heures du matin les élèves assistent à un cours de catéchisme où la création du monde leur est présentée selon les enseignements de la Bible; et à 11 heures, ils assistent à un cours de sciences naturelles où on leur enseigne la théorie de l'évolution. Pourtant les deux doctrines sont en complète contradiction! Enfant, j'ai souffert de cette contradiction et j'ai tapé ma tête contre un mur. Souvent je me suis plaint à l'un ou l'autre de mes maîtres de ce qu'on m'avait enseigné l'heure d'avant -- et je me rappelle que je les mettais au désespoir.

22) La religion chrétienne essaye de s'en tirer en expliquant qu'il faut donner une valeur symbolique aux images des Saintes Ecritures. Tout homme qui aurait prétendu cela il y a quatre cent ans aurait terminé sa carrière sur le bûcher, avec accompagnements d'hosannas. En entrant dans le jeu de la tolérance, la religion a regagné du terrain par rapport aux siècles passés.

23) La religion tire tout le profit qu'elle peut du fait que la science postule la recherche et non la connaissance certaine de la vérité. Comparons la science à une échelle. A chaque échelon que l'on monte, on contemple un paysage plus vaste. Mais la science ne prétend pas connaître l'essence des choses. Quand la science découvre qu'elle doit réviser telle ou telle notion qu'elle avait cru être définitive, aussitôt la religion triomphe et déclare: «Nous vous l'avions bien dit!». C'est oublier qu'il est dans la nature de la science de se comporter ainsi. Car si elle s'avisait de prendre une allure dogmatique, elle deviendrait elle-même une Eglise.

24) Quand on dit que Dieu provoque l'éclair, c'est vrai en un sens; mais ce qui est certain c'est que Dieu ne dirige pas la foudre, comme le prétend l'Eglise. L'explication par l'Eglise des phénomènes naturels constitue un abus, car l'Eglise n'a en vue que des fins intéressées. La vraie piété se trouve chez l'être qui prend conscience de sa faiblesse et de son ignorance. Celui qui ne voit Dieu que dans un chêne ou dans un tabernacle, au lieu de le voir partout, n'est pas vraiment pieux. Il reste attaché aux apparences -- et quand le ciel tonne et que la foudre frappe, il tremble de la seule peur d'être frappé en punition du péché qu'il vient de commettre.

25) Quand j'étais plus jeune, je pensais qu'il fallait tout traiter à la dynamite. J'ai compris depuis lors qu'un peu plus de subtilité est possible. La branche pourrie tombe d'elle-même. Il faut en arriver à ceci : dans la chaire de Saint Pierre, un officiant gâteux; en face de lui quelques sinistres vieilles femmes, radoteuses et pauvres d'esprit à souhait. La jeunesse saine est avec nous. Contre une Eglise qui s'identifie à l'Etat, comme en Angleterre, je n'ai rien à dire. Mais, même ainsi, il est impossible d'asservir éternellement l'humanité avec des mensonges. Après tout, ce n'est qu'entre les sixième et huitième siècles que le christianisme fut imposé à nos peuples par des princes qui avaient une alliance d'intérêts avec la prêtraille. Nos peuples jusqu'ici avaient bien réussi à vivre sans cette religion. J'ai six divisions de SS composées d'hommes absolument indifférents en matière de religion. Cela ne les empêche pas d'aller à la mort avec une âme sereine.

26) Quel est ce Dieu qui ne prend plaisir qu'à voir les hommes s'humilier devant lui? Essayez de vous représenter ce que signifie cette histoire toute simple: Dieu crée les conditions du péché. Il réussit ensuite, avec l'aide du Diable, à faire pécher l'homme. Ensuite il se sert d'une vierge pour mettre au monde un fils qui, en mourant, rachètera l'humanité!

27) Je commence à perdre tout respect pour l'humanité quand je pense que certains des nôtres, ministres ou généraux, sont capables de croire que nous ne pouvons pas triompher sans la bénédiction de l'Eglise. Une telle conception est excusable chez de petites gens qui n'ont rien appris d'autre.

28 ) Par quoi voudriez-vous que je remplace l'image que les chrétiens se font de l'Au-delà? Ce qui est naturel à l'humanité, c'est le sentiment de l'éternité, et ce sentiment est au fond de chaque homme. L'âme et l'esprit migrent, de même que le corps retourne à la nature. Ainsi la vie renaît éternellement de la vie. Quant au pourquoi de tout cela, je n'éprouve pas le besoin de me casser la tête à ce propos. L'âme est insondable.

29) Quelle heureuse inspiration d'avoir tenu le clergé en-dehors du Parti! Le 21 mars 1933, à Potsdam, la question s'est posée: avec l'Eglise, ou sans l'Eglise? J'ai conquis l'Etat en dépit de la malédiction jetée sur nous par les deux confessions. Ce jour-là, nous sommes allés directement aux tombeaux des rois alors que les autres se rendaient aux services religieux. Si à cette époque j'avais fait un pacte avec les Eglises, je partagerais aujourd'hui le sort du Duce. Par nature, le Duce est un libre penseur, mais il a cru bon de choisir la voie des concessions. Pour ma part, à sa place j'aurais pris la voie de la révolution. Je serais entré au Vatican et j'aurais mis tout le monde à la porte -- quitte à m'excuser ensuite: «Excusez-moi, c'était une erreur!». Mais le résultat, c'est qu'ils auraient été foutus dehors!

30) Tout bien considéré, nous n'avons aucune raison de souhaiter que les Italiens et les Espagnols se libèrent de la drogue du christianisme. Soyons les seuls à être immunisés contre cette maladie.

31) Kerrl [Ministre des Cultes], avec les plus nobles intentions, voulait tenter une synthèse entre le national-socialisme et le christianisme. Je ne crois pas que la chose soit possible, et je vois l'empêchement dans le christianisme lui-même.

32) Le christianisme pur -- le christianisme des catacombes -- se préoccupe de faire passer dans les faits la doctrine chrétienne. Cela conduit tout simplement à l'anéantissement de l'humanité. Ce n'est que du bolchevisme intégral, sous des oripeaux métaphysiques.

33) L'homme saisit par-ci par-là quelques bribes de vérité, mais il ne saurait dominer la nature. Il doit savoir, au contraire, qu'il est dépendant de la Création. Et cette attitude conduit plus loin que les superstitions entretenues par l'Eglise. Le christianisme est la pire des régressions que l'humanité ait jamais subie, et c'est le Juif qui, grâce à cette invention diabolique, l'a rejetée quinze siècles en arrière. La seule chose qui serait encore pire serait la victoire du Juif à travers le bolchevisme. Si le bolchevisme triomphait, l'humanité perdrait le don du rire et de la joie. Elle deviendrait une simple masse informe, vouée à la grisaille et au désespoir.

34) Les prêtres de l'antiquité étaient plus proches de la nature, et ils cherchaient modestement la signification des choses. Au lieu de cela, le christianisme promulgue ses dogmes incohérents et les impose par la force. Une telle religion porte en elle l'intolérance et la persécution. Il n'en est pas de plus sanglante.

35) Dans leur lutte contre l'Eglise, les Russes sont purement négatifs. Nous, au contraire, nous devons pratiquer le culte des héros qui ont permis à l'humanité de se sortir de l'ornière de l'erreur. Kepler a vécu à Linz, et c'est pourquoi j'ai choisi Linz pour installer notre observatoire. Sa mère fut accusée de sorcellerie et torturée plusieurs fois par l'Inquisition.

36) Il est très dommage que cette tendance à la pensée religieuse ne puisse trouver une meilleure _expression que la mesquinerie juive de l'Ancien Testament, car des gens religieux qui, dans la solitude de l'hiver, cherchent continuellement la lumière ultime concernant leurs problèmes religieux avec l'assistance de la Bible, doivent finalement devenir spirituellement déformés. Les malheureux cherchent à extraire des vérités à partir de ces chicaneries juives, où en fait aucune vérité n'existe. En conséquence ils s'enfoncent dans une ornière de la pensée ou une autre, et à moins qu'ils ne possèdent un sens commun exceptionnel, ils dégénèrent en maniaques religieux.

37) Il est déplorable que la Bible ait été traduite en allemand, et que le peuple allemand tout entier ait ainsi été livré à ce charabia juif. Tant que l'enseignement, particulièrement de l'Ancien Testament, restait exclusivement dans le latin de l'Eglise, il y avait peu de danger que les gens sensibles deviennent les victimes d'illusions en lisant la Bible. Mais quand la Bible devint une propriété commune, toute une masse de gens se virent ouvrir les lignes de la pensée religieuse qui -- particulièrement en conjonction avec la caractéristique allemande de la méditation obstinée et quelque peu mélancolique - trop souvent les transforma en maniaques religieux. Quand on se rappelle que l'Eglise catholique a élevé au statut de Saints toute une quantité de déments, on réalise pourquoi des mouvements comme celui des Flagellants apparurent inévitablement en Allemagne durant le Moyen-Age.

38 ) Y a-t-il une seule religion qui puisse exister sans un dogme? Non, car dans ce cas elle appartiendrait à l'ordre de la science. La science ne peut pas expliquer pourquoi les choses de la nature sont ce qu'elles sont. Et c'est là qu'intervient la religion, avec ses certitudes réconfortantes. Quand elle est incarnée dans les Eglises, la religion se met toujours en opposition avec la vie. (…) Ainsi les Eglises iraient à leur perte, et elles le savent, si elles ne s'accrochaient pas à une vérité rigide.



Et apothéose, cerise sur le gateau, feu d'artifice :

39) Je conçois que l'on puisse s'enthousiasmer pour le paradis de Mahomet, mais le fade paradis des chrétiens ! De votre vivant vous écoutiez la musique de Richard Wagner. Après votre mort, ce ne seront plus qu'alléluias, palmes agitées, enfants à l'âge du biberon et vieillards chenus. L'homme des îles rend hommage aux forces de la nature. Mais le christianisme est une invention de cerveaux malades: on ne saurait rien imaginer de plus insensé, ni une façon plus indécente de tourner en dérision l'idée de Divinité. Un nègre, avec ses tabous, écrase de sa supériorité l'être humain qui croit sérieusement à la transsubstantiation.

40) Les prescriptions d'ordre hygiénique que donnaient la plupart des religions ont contribué à la fondation des communautés organisées. Les préceptes ordonnant aux gens de se laver, d'éviter certaines boissons, de jeûner à certaines dates, de faire de l'exercice, de se lever avec le soleil, de monter au sommet du minaret -- tout cela était des obligations conçues par des gens intelligents. L'exhortation de lutter avec courage s'explique aussi d'elle-même. Remarquons à ce propos qu'en contrepartie on promettait au musulman un paradis peuplé de filles sensuelles, où le vin coulerait à flots, un véritable paradis terrestre. Les chrétiens, en revanche, se déclarent satisfaits si on leur permet de chanter des alléluias après leur mort! Tous ces éléments ont contribué à former les communautés humaines. C'est à ces particularités que les peuples doivent leur caractère actuel.

Ajoutons en guise de supplément gratuit cet admirable élan de Himmler:

41) Je n'ai rien contre l'Islam, parce que cette religion se charge elle-même d'instruire les hommes, en leur promettant le ciel s'ils combattent avec courage et se font tuer sur le champ de bataille: bref, c'est une )religion très pratique et séduisante pour un soldat.



Que personne ne revienne donc nous pomper l'air avec les crimes des "Nazis Chrétiens". Les Chrétiens, comme les Juifs, on les trouve surtout du côté des 60 millions de morts causés par cette doctrine mortifère !
Réponses à quelques questions sur la lutte de l'Eglise contre le nazisme:

http://www.centredeformation.net/actu/nazisme.htm

Dossiers d'actualité : la lutte de l'Eglise contre les nazis

Idées reçues sur le Pape Pie XII

http://www.centredeformation.net/actu/pie12.htm

Dossiers d'actualité : Pie XII

bsm15

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Ecrit le 04 oct.06, 05:49

Message par bsm15 »

Aurel, je crois que tu devrais penser aux prêtres et aux laïcs morts pour leur foi catholique dans les camps de concentration, que tu devrais réfléchir aux milliers de Juifs que Pie XII a sauvé de la mort, que tu devrais relire Mein Kampf pour bien comprendre ce qu'Hitler pense du christianisme. En tout cas, je ne sais pas si Hitler était catholique ou protestant (quelle importance d'ailleurs ?! mais ça n'aurait rien d'étonnant, puisqu'il est né en Autriche...) mais je sais qu'il ne portait pas dans son coeur le catholicisme. Pour lui, le véritable allemand est un protestant. Dans Mein Kampf, il écrit par exemple :

Le protestantisme par lui-même défend mieux les intérêts du germanisme, pour autant que cela correspond à son origine et à ses traditions : mais il devient impuissant au moment où cette défense des intérêts nationaux intéresse un domaine étranger au monde de ses idées et de son développement traditionnel, ou qui en est banni pour une raison quelconque.
Le protestantisme agit donc toujours au mieux des intérêts allemands tout autant qu'il est question de moralité ou de développement intellectuel nationaux, ou de la défense de l'esprit allemand, de la langue allemande et aussi de la liberté allemande ; tout cela se confond, en effet, avec les principes mêmes sur lesquels il s'appuie ; mais il combat aussitôt de la façon la plus hostile toute tentative de sauver la nation de l'étreinte de son ennemi le plus mortel, parce que son point de vue sur les Juifs est plus ou moins fixé d'avance dans ses dogmes. Et c'est juste le problème que l'on doit d'abord résoudre, sinon toutes les tentatives ultérieures de régénération ou de relèvement allemands sont et demeurent complètement impossibles et insensées.


Mais je ne vois pas très bien l'importance de cela. Il y a des catholiques qui ont commis des crimes sous le régime hitlérien, d'autres ont été des héros... Et alors ? En tout cas, concernant Pie XII, il ne fait pas de doute qu'il était absolument antinazi, qu'il s'est opposé publiquement à l'antisémitisme hitlérien, qu'il a contribué personnellement à sauver des milliers de Juifs. Après la Seconde Guerre mondiale, personne ne pensait à le contester, et plusieurs personnalités juives lui ont publiquement témoigné leur reconnaissance (entre autres, Golda Meir et le Grand Rabbin de Rome - qui s'est converti au catholicisme en prenant le nom d'Eugenio en l'honneur de Pie XII...). Les légendes sur la "complicité" de Pie XII avec le nazisme viennent 1) d'une pièce de théâtre, le Vicaire, écrite dans les annés 50 2) de plusieurs ouvrages écrits par des journalistes.

Il est très important de contextualiser. Si on compare l'attitude de l'Eglise avec celle de toutes les démocraties occidentales, il est évident que l'attitude la plus digne et la plus courageuse a été... celle de l'Eglise catholique. En 1937, les socialistes français serraient la main d'Hitler sans hésiter. L'encyclique condamnant le nazisme, signée par Pie XI mais rédigé en grande partie par le cardinal Pacelli, futur Pie XII, a été publiée la même année. Je crois que les choses sont claires...

D'une manière générale, quand on fait de l'histoire, 1) il ne faut jamais faire confiance aux sites internet 2) il faut se méfier - et même ne pas lire - les livres qui prétendent faire des révélations, qui s'intitulent "histoire secrète" ou toute cette sorte de chose.

On ne s'improvise pas historien...

Aurel

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Message par Aurel »

bsm15 a écrit :Aurel, je crois que tu devrais penser aux prêtres et aux laïcs morts pour leur foi catholique dans les camps de concentration
Je ne parle pas des prêtres, qui sont à prendre à titre individuel. Il y a bien des héros chez les prêtres, mais encore une fois, cela est à titre MARGINAL. Tu parles de conversion... et tu oses prétendre que l'Eglise à protégé les juifs ! Je vois bien le genre de protection dont tu parles : convertissez vous au catholicisme et il ne vous sera fait aucun mal. Cela dit, si vous restez juifs, que dieu vous vienne en aide... oui, je vois bien l'idée... pas gratuite, dis moi, l'aide de l'Eglise. Il faut d'ailleurs rappeller que beaucoup de juifs se convertir au christianisme PAR PEUR, et non par conviction, à la fin de la seconde guerre mondiale.

Hitler était catholique, dans Mein Kampf :Je suis catholique. La Providence l'a voulu. En effet, seul un catholique connaît les points faibles de l'Église.

Pourquoi ne pas reconnaitre Hitler comme un disciple de Saint Jean ?

Aurel

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Message par Aurel »

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Message par Aurel »

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incroâillant

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Message par incroâillant »

xav a écrit :Aurel, je devrais fermer ce sujet, mais je le laisse, car ce serait trop facile de couper court à un tel ramaci d'amalgamme et de racourci.
:roll: et bien , je vien d'arriver et on ferme les messages, c po bo !
il faut laisser la discution ouverte, si tu la fermes (pas la bouche, mais la discution),la contradiction éventuelle ne poura pas etre apportée
xav a écrit : Le but d'Hitler était bien de supprimer les juifs puis ensuite les chrétiens. D'ailleurs l'Eglise une fois privée de ses racines juives aurait vite périclité.
Pou tout dire il avait même projeté de réécrire la Bible en gommant tout passage faisant mention au peuple élu. Entre parenthèse, je ne sais pas comment il aurait fait. Hitler a même dit, il ne peut y avoir deux pleuple élu, les juifs doivent disparaitre.
oui c'est la fameuse théorie d'un pasteur qui disait on a pris les handicapés, j'ai rien dit, on a enfermé les homos , je me suis tu , puis juifs, les communistes ..... et quand ils sont venu m’arrêter il n'y avait plus personne pour s'y opposer !

Tu vois l'histoire est pleine d'exemples ou l'option prise se retourna contre leur auteurs
Ceux qui ont opté pour les plein pouvoir d'hitler n'ont fait que opter pour un pouvoir fort (voir ci-dessous le vote des plein pouvoir à Hitler)
xav a écrit : Hitler comme tu le dis, se proclamait apparement chrétien, et bien figure toi que pour être chrétien il ne suffit pas d'être baptisé et de le dire, mais aussi de l'être. Et ce troisième point il était loin de le remplir, c'est même le contraire.

Autre fait, Hitler voulait aussi qu'on enseigne partout qu'on avait prouvé que Jésus n'était pas juif dans le but évidement de dire que les juifs n'étaient pas le peuple élu.
oui mais là il n'y a pas d'éléments réfutant sa chrétienté, il avait une vue religieuse particulière comme il en existe tant (moins néfaste, certes!)
xav a écrit : Ton argumentation est tout simplement grossière et injurieuse pour toute les personnes qui ont donné leur vie pour sauver des milliers de juifs. Sache que presque toute les institutions catholiques ont caché et sauvé des juifs.
le fait d'analyser certaines positions du clergé, n'est pas forcément jeter l’opprobre sur tous les chrétiens
je peux très bien critiquer komeyni sans me mettre a dos tous les Chiites
Je considère cela comme étant un argument fallacieux ou l'attaque de certains chrétien reviendrait à discréditer toute une communauté qui n'est pas si homogène dans de nombreux sujets, conviens en
xav a écrit : Pie XII figure dans la liste des justes parmis les justes !!!! En général dans cette liste on écrit pas les noms à la légère.
il est des raisons diplomatiques que ma raison ignore


moi j'ai souvent été surpris entre la bonté bien naturelle des chrétiens, en particulier les catholiques, et cette constance qu'eut le Vatican à soutenir les régime fasciste

Ce trouble, tu avoueras qu'il est bien naturel de se poser des question

tu parle de Pie XII, il félicite Franco pour la «victoire catholique» remportée en Espagne, aussitot élu

bref, mais lorsqu'on consulte les critiques du vaticane on peu lire
En Allemagne, en janvier 1933, le Zentrum, parti catholique, dont le leader est un prélat catholique (Prälat Kaas), vote les pleins pouvoirs à Hitler : Ce dernier peut ainsi atteindre la majorité des 2/3 au Reichstag pour suspendre les droits garantis par la constitution. "Le Mercure de France du 15 janvier 1934 a montré - et personne ne l'a contredit - que c'était Pie XI qui "avait fait" Hitler.
les 94 députés SPD présents furent les seuls à voter contre

ce n'est ni toi ni l'ensemble des catholiques qui est en cause, tu ne peux nier qu'il existe des catholique intégrisme comme des plus cool qui soient, ne pas reconnaître certains faits pourrait être un signe ou on pourrait ensuite amalgamer les catholique à certaines prise de position du Vatican

cordialement

Aurel

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Ecrit le 04 oct.06, 06:55

Message par Aurel »

incroâillant a écrit : ce n'est ni toi ni l'ensemble des catholiques qui est en cause, tu ne peux nier qu'il existe des catholique intégrisme comme des plus cool qui soient, ne pas reconnaître certains faits pourrait être un signe ou on pourrait ensuite amalgamer les catholique à certaines prise de position du Vatican
Exactement ! Tout comme les prises de position dans l'islam orthodoxe sont diverses, il en va de même chez les chrétiens. J'ai un ami qui se dit chrétien et non catholique car le pape, pour lui, est un peu dérangé du citron... le fait est il a tendance à se radicaliser dans un vote à droite, trés à droite !

bsm15

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Message par bsm15 »

Aurel a écrit : Je ne parle pas des prêtres, qui sont à prendre à titre individuel. Il y a bien des héros chez les prêtres, mais encore une fois, cela est à titre MARGINAL. Tu parles de conversion... et tu oses prétendre que l'Eglise à protégé les juifs ! Je vois bien le genre de protection dont tu parles : convertissez vous au catholicisme et il ne vous sera fait aucun mal. Cela dit, si vous restez juifs, que dieu vous vienne en aide... oui, je vois bien l'idée... pas gratuite, dis moi, l'aide de l'Eglise. Il faut d'ailleurs rappeller que beaucoup de juifs se convertir au christianisme PAR PEUR, et non par conviction, à la fin de la seconde guerre mondiale.

Hitler était catholique, dans Mein Kampf :Je suis catholique. La Providence l'a voulu. En effet, seul un catholique connaît les points faibles de l'Église.

Pourquoi ne pas reconnaitre Hitler comme un disciple de Saint Jean ?
Non, non. L'Eglise a vraiment sauvé des dizaines de milliers de Juifs, sans leur demander le moins du monde de se convertir. Il faut se renseigner un peu, c'est tout. Et je ne vois toujours pas l'intérêt de savoir qu'Hitler était catholique. Le moins que l'on puisse dire et qu'il n'a pas précisément eu une attitude amicale à l'égard de l'Eglise catholique, et que sa politique n'a guère été conforme à la doctrine sociale de l'Eglise...

Et attention aux bêtises du genre "Hitler disciple de Saint Jean". C'est le genre de trucs qu'on retrouve chez un cinglé comme Onfray... Autant te dire que si tu souhaites produire une réflexion intéressante, tu ferais mieux de mettre Onfray, sa haine et son ignorance crasse de côté...

Aurel

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Ecrit le 04 oct.06, 13:25

Message par Aurel »

bsm15 a écrit :
Tu crois que je vais gober tout ça sans sources, sans rien ?
Enfin je veux dire, sans sources qui n'aient de partis prix !
C'est simple, si ce que tu dis est vrai, il devrait y avoir des milliers de preuve... mais toi tu crois qu'il suffit de me dire : " non, c'est pas vrai ! L'Eglise a sauvé des milliers de juifs... " pour que je gobe d'un trait ?
Oh ! JE SUIS ATHEE !!! Je crois que ça n'a pas de sens pour toi, alors je vais t'expliquer clairement... tu peux dire que d'une rêgle générale je ne me contente pas de gober ce qu'on me dit ou ce que je lis sans preuves, sans sources, sans traces, sans rien... et là dans le cas précis, vois-tu, ma grand-mère même a fait baptiser mon père, parce que, dit-elle : " A la fin de la guère ça se faisait beaucoup, les gens avaient peur du retour des nazis... "
Je crois que ça veut tout dire... être sur les registres paroissiaux sauvaient des camps... mais pour cela il fallait te faire baptiser !
Ca n'a rien de gratuit ou de généreux et ça revient à dire : Ou tu manges le christ, ou tu pars à Dachau !

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