le royaume des cieux selon jesus
Posté : 09 oct.06, 06:54
" qui donc est le plus grand dans le Royaume des cieux ? " demandereent les disciples a jesus. il va leur renvoyer sa réponse quand même, à la fin de ce passage, il va leur répondre point par point. Que fait donc Jésus ? Jésus fait des choses scandaleuses : il appelle un petit enfant, ce qui ne se faisait pas. Les disciples, souvent, empêchaient les enfants de venir à Jésus. Jésus appelle un petit enfant. Les enfants étaient méprisés à cette époque, considérés comme des gens sans valeur, considérés comme étant absolument incapables de tenir debout, des gens en manque absolu, qui ont besoin de tuteurs, d'accompagnateurs, qui ne peuvent rien faire tout seul, ce qui était considéré comme l'état inférieur dans la civilisation gréco-latine, et donc sans valeur.
Jésus appelle un enfant, fait ce geste, et ils leur dit : " Si vous ne changez pas pour devenir comme des petits enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des cieux " : une parole assez brutale. Il ne s'agit pas d'un surplus. " Si vous ne devenez pas… vous n'entrerez pas… " : c'est une condition sine qua non, une condition absolue. Pour entrer dans le Royaume des cieux, il faut devenir pauvre comme un enfant, petit comme un enfant, être ouvert dans la foi à l'action de Dieu comme un enfant. Le secret de la foi, c'est d'être devant Dieu comme un enfant qui ne revendique rien, qui attend tout de lui, qui a les mains ouvertes, et qui compte absolument, dans la confiance, sur la puissance de Dieu. C'est ainsi que nous sommes sauvés. " C'est par grâce que nous sommes sauvés, à condition que nous l'acceptions, dit saint Paul. Nous n'y sommes pour rien, c'est un don de Dieu. "
Jésus invite tous ses disciples à devenir vraiment, intérieurement, et dans leurs comportements extérieurs, comme des enfants - c'est-à-dire sans pouvoir, sans revendication, sans affirmation de soi face aux autres, sans revendication face à Dieu - devenir comme un enfant. Parole assez brutale. donc, ce n'est pas réservé aux élites, c'est pas réservé à ceux qui sont appelés à une vie prophétique dans l'Eglise. C'est la condition de tout chrétien, la condition de vie de tout chrétien qui est proclamée ici. La foi justifie, écrivait saint Paul. Nous sommes justes par la foi. Celui qui se confie à Dieu par Jésus de cette façon-là, il accueille dans sa vie le salut de Dieu comme un don gratuit qui suppose qu'on ait un cœur d'enfant, pour faire la place, se laisser conduire par un Autre. C'est ce que dira saint Paul : " Ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi. Ma vie dans la chair, je la vis dans la foi au Christ qui m'a aimé et s'est livré pour moi. "
Et puis la réponse à la question " qui est le plus grand dans le Royaume des cieux ? " : " Celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux. " : si on regarde bien cette phrase, on s'aperçoit que c'est une critique de la question qui était posée ; car si nous devenons comme des enfants, nous serons tous les plus grands, donc il n'y aura plus de classement ; on est tous appelés à être les plus grands ; il n'y aura pas des premiers, et des seconds, et des troisièmes, et des quatrièmes et des cinquièmes… Dès qu'on est petit comme cet enfant, on est tous le plus grand ! Donc, la question qui était posée était fausse : il n'y a pas de plus grand dans le Royaume des cieux au sens des hommes, mais il y a tous ceux qui sont les plus grands dans le Royaume des cieux, parce que c'est Dieu qui fait leur grandeur et qui leur donne, dans la foi, d'être à son image, l'image du Christ.
Ce que Jésus proclame ici, il l'a vécu. Il a dit dans une autre parole : " Celui qui accueille un enfant comme celui-là, c'est moi qu'il accueille. " Donc, Jésus s'est identifié lui-même à cette attitude de foi qui se remet totalement entre les mains du Père. Et il dit à plusieurs reprises dans l'Evangile de Jean qui nous le rapporte : " Je ne suis pas venu pour faire ma volonté, mais la volonté du Père… mes œuvres, ce n'est pas moi qui les fais, je les fais comme le Père a dit de les faire… mes paroles ne sont pas de moi, je les dis comme le Père m'a dit de les dire… " Jésus vit cette obéissance absolue, Jésus est l'enfant parfait, le croyant parfait, le chef de notre foi, comme dit également la Lettre aux Hébreux. Donc, Jésus a vécu cela. Et saint Paul, qui a médité le mystère de la mort de Jésus, son obéissance, écrit : " Il n'a pas conservé comme une proie à saisir le fait d'être égal à Dieu - comme Parole de Dieu, comme Verbe de Dieu, créateur du ciel et de la terre - mais il s'est anéanti, a pris la condition des hommes - est devenu encore plus petit - obéissant jusqu'à la mort et la mort de la croix. "
Jésus a vécu ce qu'il nous demande de vivre. Donc, nous sommes appelés à une imitation de Jésus
Jésus appelle un enfant, fait ce geste, et ils leur dit : " Si vous ne changez pas pour devenir comme des petits enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des cieux " : une parole assez brutale. Il ne s'agit pas d'un surplus. " Si vous ne devenez pas… vous n'entrerez pas… " : c'est une condition sine qua non, une condition absolue. Pour entrer dans le Royaume des cieux, il faut devenir pauvre comme un enfant, petit comme un enfant, être ouvert dans la foi à l'action de Dieu comme un enfant. Le secret de la foi, c'est d'être devant Dieu comme un enfant qui ne revendique rien, qui attend tout de lui, qui a les mains ouvertes, et qui compte absolument, dans la confiance, sur la puissance de Dieu. C'est ainsi que nous sommes sauvés. " C'est par grâce que nous sommes sauvés, à condition que nous l'acceptions, dit saint Paul. Nous n'y sommes pour rien, c'est un don de Dieu. "
Jésus invite tous ses disciples à devenir vraiment, intérieurement, et dans leurs comportements extérieurs, comme des enfants - c'est-à-dire sans pouvoir, sans revendication, sans affirmation de soi face aux autres, sans revendication face à Dieu - devenir comme un enfant. Parole assez brutale. donc, ce n'est pas réservé aux élites, c'est pas réservé à ceux qui sont appelés à une vie prophétique dans l'Eglise. C'est la condition de tout chrétien, la condition de vie de tout chrétien qui est proclamée ici. La foi justifie, écrivait saint Paul. Nous sommes justes par la foi. Celui qui se confie à Dieu par Jésus de cette façon-là, il accueille dans sa vie le salut de Dieu comme un don gratuit qui suppose qu'on ait un cœur d'enfant, pour faire la place, se laisser conduire par un Autre. C'est ce que dira saint Paul : " Ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi. Ma vie dans la chair, je la vis dans la foi au Christ qui m'a aimé et s'est livré pour moi. "
Et puis la réponse à la question " qui est le plus grand dans le Royaume des cieux ? " : " Celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux. " : si on regarde bien cette phrase, on s'aperçoit que c'est une critique de la question qui était posée ; car si nous devenons comme des enfants, nous serons tous les plus grands, donc il n'y aura plus de classement ; on est tous appelés à être les plus grands ; il n'y aura pas des premiers, et des seconds, et des troisièmes, et des quatrièmes et des cinquièmes… Dès qu'on est petit comme cet enfant, on est tous le plus grand ! Donc, la question qui était posée était fausse : il n'y a pas de plus grand dans le Royaume des cieux au sens des hommes, mais il y a tous ceux qui sont les plus grands dans le Royaume des cieux, parce que c'est Dieu qui fait leur grandeur et qui leur donne, dans la foi, d'être à son image, l'image du Christ.
Ce que Jésus proclame ici, il l'a vécu. Il a dit dans une autre parole : " Celui qui accueille un enfant comme celui-là, c'est moi qu'il accueille. " Donc, Jésus s'est identifié lui-même à cette attitude de foi qui se remet totalement entre les mains du Père. Et il dit à plusieurs reprises dans l'Evangile de Jean qui nous le rapporte : " Je ne suis pas venu pour faire ma volonté, mais la volonté du Père… mes œuvres, ce n'est pas moi qui les fais, je les fais comme le Père a dit de les faire… mes paroles ne sont pas de moi, je les dis comme le Père m'a dit de les dire… " Jésus vit cette obéissance absolue, Jésus est l'enfant parfait, le croyant parfait, le chef de notre foi, comme dit également la Lettre aux Hébreux. Donc, Jésus a vécu cela. Et saint Paul, qui a médité le mystère de la mort de Jésus, son obéissance, écrit : " Il n'a pas conservé comme une proie à saisir le fait d'être égal à Dieu - comme Parole de Dieu, comme Verbe de Dieu, créateur du ciel et de la terre - mais il s'est anéanti, a pris la condition des hommes - est devenu encore plus petit - obéissant jusqu'à la mort et la mort de la croix. "
Jésus a vécu ce qu'il nous demande de vivre. Donc, nous sommes appelés à une imitation de Jésus