melchior a écrit :Dieu aime que nous osions.....Ce qui fait plaisir au Seigneur , c'est que nous osions!
Oser lui dire, oser faire, oser s'approcher de lui.....c'est de la foi!
Oser faire:Malgré les difficultés....
(Marc2:1à12 )
Rappelons nous de cet homme paralysé qui empêché d'entrer là où était Jésus, se fait descendre par le toit de la maison.....
Ce qui frappe Jésus, c'est la détermination du malade et de ses amis, qui ouvrent le toit, et osent le descendre au nez et à la barbe de tous ceux qui attendent dehors...
Cet homme à oser se faire descendre=Pour Jésus ils ont une vraie foi!
Jésus vit la foi de ces hommes dans cet incident.....
Fraternellement
Cette maison à Capernaüm était pleine, il n’y avait plus assez de place pour accueillir la foule. Quand Jésus entre dans une maison, il la remplie de sa présence. Qui peut se dire chrétien s’il invite Jésus dans sa maison mais qu’il le met dans un placard ? On ne peut pas cacher Jésus, s’il demeure dans notre cœur, tout son amour va se répandre et émaner. Ca doit briller dans nos yeux et s’entendre dans nos paroles. Quand Jésus est dans notre vie, ça ne peut pas reste caché.
Matthieu:15-16 On n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes.
Mais il y a aussi ceux qui veulent venir à Jésus et qui rencontrent des difficultés, comme ce paralytique. Il y avait une foule d’auditeurs autour de la porte, et ce qui est triste dans cette histoire c’est que les auditeurs barrent la route aux chercheurs, personne ne s’est écarté pour laisser passer le paralytique qui avait besoin de Jésus. Les quatre amis de ce paralytique, qui symbolisent ceux qui veulent amener les autres à Jésus, ne doivent pas avoir peur d’utiliser de nouvelles méthodes, ils vont faire preuve d’imagination et passer par le toit au lieu de la porte. Peu importe le moyen utilisé, par leur foi leur but était d’amener leur ami à Jésus, «
Jésus voyant leur foi », pas seulement la foi du paralytique, mais aussi celle de ceux qui l’ont amené. Ils ne se sont pas laissés découragés par les obstacles et les difficultés. «
Il faut que notre ami rencontre Jésus !» devaient-ils se dire et ça été une véritable bénédiction pour cet homme.
Ils sont passés par le toit, qu’importe le moyen pour amener quelqu’un jusqu’à Jésus, le plus important c’est qu’une âme soit sauvée, que des péchés soient pardonnés. Il y a eu une guérison physique pour cet homme parce que ses amis n’ont pas eu peur de passer par un autre chemin, de prendre des risques, qu’importe ce que pensent les autres. Sans pour autant non plus tout casser histoire d’utiliser la force, ils n’ont pas cassé les murs de la maison ni le toit. Ils ont respecté le propriétaire de la maison, mais ils sont passés par quelque chose de non conventionnel. Pas dans le but de se faire remarquer, mais parce qu’ils avaient un but, amener leur ami à Jésus. Ce n’est pas la méthode qui intéresse mais l’objectif c’est que des âmes soient sauvées, qu’un grand nombre passent de la mort à la vie.
Certains ne pourront jamais venir à Christ s’ils ne sont pas portés. Ce paralytique n’auraient pas pu aller jusqu’à Jésus si ses amis ne l’avaient pas amené jusqu’à lui. Sommes-nous prêts à porter ceux qui nous entourent ? Si nous sommes plus forts, plus vaillants, si nous avons plus de connaissance biblique, si nous avons plus de courage. Sommes-nous prêts à porter quelqu’un pour le conduire jusque dans la présence de Christ ? Ou alors allons-nous nous contenter de lui parler de Jésus, de lui présenter le plan du salut et de lui dire, maintenant tu te débrouilles c’est ta responsabilité ? Certains pensent qu’il suffit simplement de dire « Jésus t’aime il veut te sauver », « Voilà maintenant c’est plus mon problème, j’ai fait mon travail ». Non, c’est notre problème aussi, jusqu’au bout.
Les amis du paralytique ne lui ont pas dit «
Si tu veux guérir, tu dois aller voir Jésus qui est dans cette maison, voilà maintenant tu sais comment faire, allez au revoir on te l’a dit, maintenant on a autre chose à faire». Non, les amis du paralytique sont allés jusqu’au bout, ils l’ont amené jusqu’à Jésus, même en voyant toute cette foule ils ne se sont pas découragés, ils ont persévéré. Quand aime une âme, quand on connaît son prix, quand on a à cœur le salut de ceux qui nous entourent, que ce soit nos proches ou des gens qu’on connaît pas, sommes-nous prêts à les porter ? A ne pas nous laisser intimider, arrêter par les obstacles ? Ne nous sommes-nous pas souvent découragés parce qu’on a trouvé qu’une personne avait le cœur trop dur et qu’elle ne voulait pas croire ? Est-ce qu’on veut bouger pour eux, les porter ? Ou bien se dire après tout il veut pas, j’insiste pas. Imaginons une maison en feu avec quelqu’un à l’intérieur, « Je lui ai dit de sortir, il veut pas, bon tant pis c’est son problème » Est-ce qu’on va alors le laisser mourir dans la maison ? C’est quoi le salut d’une âme ? C’est quoi la vie éternelle ? Ce sont des choses importantes, graves. On ne peut pas s’en laver les mains comme Ponce Pilate. Ne pas se dire avoir fait sa part et après c’est leur problème, ça me concerne plus. Mais qu’on puisse être courageux et persévérants comme les quatre amis de ce paralytique. Quand quelqu’un est guéri, cela se voit dans sa vie. Pour ce paralytique il s’est passé quelque chose, avant sa rencontre avec Jésus il ne pouvait pas marcher et voilà qu’après il sort en portant son lit, quel changement radical ! Quelle puissance ! Il s’est passé quelque chose d’extraordinaire.
Christ est pleinement suffisant, il n’y a pas eu besoin d’autres choses, Il a pu à Lui seul répondre aux besoins de ce paralytique. Besoin de pardon, de salut, de guérison. Nous n’avons besoin de rien ni personne d’autre, ni de religion, ni de pèlerinage, ni de monter des marches à genoux, ni de donner de l’argent, ni de faire ceci ou cela, ni de je ne sais quelles autres traditions d’hommes, tout ce dont nous avons besoin c’est de venir dans la présence de Jésus et de réaliser qu’en Lui nous avons tout reçu, qu’il est notre Sauveur, qu’il a payé le prix pour nous à la croix du calvaire, afin qu’en Lui nous ne mourrions pas. Mais que nous soyons sauvés, délivrés. « Il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ » Il est SUFFISANT. «
Jésus voyant leur foi ». Jésus a été pleinement suffisant pour honorer la foi du paralytique et de ses amis.
