Gay Pride a Jérusalem
Posté : 08 nov.06, 13:07
La police israélienne a évoqué mercredi soir un possible report de la Gay Pride prévue vendredi à Jérusalem en raison de l'état d'alerte décrété au sein de ses forces de crainte d'attentats palestiniens en riposte à la tuerie de l'armée israélienne à Beit Hanoun.
"Nous avons fait savoir qu'il y aura sans doute lieu de reporter cet évènement qui nécessiterait le déploiement de milliers de policiers pour assurer sa sécurité", a déclaré le chef de la police de Jérusalem, Ilan Franco, à la deuxième chaîne de télévision israélienne.
L'état major de la police doit prendre une décision définitive quant au report de ce défilé d'homosexuels dans la ville sainte qui génère de violentes réactions notamment au sein de la communauté juive ultra-orthodoxe de la ville qui considère cette marche comme une "profanation" de Jérusalem.
Il serait question d'un report d'une semaine de la marche.
"Nous sommes prêts à attendre une semaine si la situation sécuritaire ne devait pas permettre la tenue du défilé cette semaine", a déclaré à la télévision Noa Satat, l'une des responsables de la communauté homosexuelle de la ville.
La police avait prévu de mobiliser pas moins de 12.000 policiers pour assurer la sécurité de la marche en raison des menaces de violences à l'encontre des participants.
Dix-huit Palestiniens ont été tués mercredi par des obus de l'artillerie israélienne dans la bande de Gaza, provoquant des appels à la reprise des attentats suicide en Israël et l'ire du président Mahmoud Abbas qui a dénoncé un "terrible massacre".
Des centaines de juifs ultra-orthodoxes ont bloqué brièvement mercredi soir une avenue centrale de Jérusalem pour exiger l'interdiction de la Gay Pride, apprend-on de source policière.
Les manifestants, venus du quartier ultra-orthodoxe de Méa Shearim, ont renversé des poubelles, brûlé des ordures et jeté des pierres en direction des forces de l'ordre avant d'être dispersés par des policiers à cheval.
"Nous avons fait savoir qu'il y aura sans doute lieu de reporter cet évènement qui nécessiterait le déploiement de milliers de policiers pour assurer sa sécurité", a déclaré le chef de la police de Jérusalem, Ilan Franco, à la deuxième chaîne de télévision israélienne.
L'état major de la police doit prendre une décision définitive quant au report de ce défilé d'homosexuels dans la ville sainte qui génère de violentes réactions notamment au sein de la communauté juive ultra-orthodoxe de la ville qui considère cette marche comme une "profanation" de Jérusalem.
Il serait question d'un report d'une semaine de la marche.
"Nous sommes prêts à attendre une semaine si la situation sécuritaire ne devait pas permettre la tenue du défilé cette semaine", a déclaré à la télévision Noa Satat, l'une des responsables de la communauté homosexuelle de la ville.
La police avait prévu de mobiliser pas moins de 12.000 policiers pour assurer la sécurité de la marche en raison des menaces de violences à l'encontre des participants.
Dix-huit Palestiniens ont été tués mercredi par des obus de l'artillerie israélienne dans la bande de Gaza, provoquant des appels à la reprise des attentats suicide en Israël et l'ire du président Mahmoud Abbas qui a dénoncé un "terrible massacre".
Des centaines de juifs ultra-orthodoxes ont bloqué brièvement mercredi soir une avenue centrale de Jérusalem pour exiger l'interdiction de la Gay Pride, apprend-on de source policière.
Les manifestants, venus du quartier ultra-orthodoxe de Méa Shearim, ont renversé des poubelles, brûlé des ordures et jeté des pierres en direction des forces de l'ordre avant d'être dispersés par des policiers à cheval.