la ressurection??
Posté : 13 nov.06, 00:40
La résurrection
La résurrection a curieusement lieu devant un public limité alors qu'un grand nombre de témoins n'aurait pu que servir les intérêts de la secte encore à ses débuts. Néanmoins, là encore, les versions diffèrent: l'apparition devant les apôtres a lieu en Galilée selon Matthieu (28,7-20), Marc (16,6-18) et Jean (21,1-23) alors que Luc (24,13-49) et Jean (20,19) la situent à Jérusalem.
On peut s'étonner que le message biblique ait traversé 2000 ans d'histoire malgré ces innombrables incohérences. Il faut cependant reconnaître au clergé le mérite d'avoir, d'une part, su administrer au peuple SA version des évangiles et, d'autre part, répété depuis des siècles que l'examen critique, rationnel ne pouvait s'appliquer aux textes sacrés.
Jésus menaçant et autoritaire
JC, tel qu'il est décrit dans les évangiles, n'est pas uniquement l'être bon, généreux, humaniste que l'Eglise chrétienne nous dépeint. Les clercs ont prudemment oublié de montrer le perturbateur qui n'hésite pas à menacer des pires maux ses opposants ainsi que ceux qui n'adhèrent pas à sa foi, la liberté du culte lui étant inconnue.
Ainsi, Matthieu (10,34) précise clairement les motivations de JC quand celui-ci s'exclame:"Ce n'est pas la paix que je suis venu apporter mais le glaive". La notion de famille se trouve malmenée dans Matthieu (10,35-36): "Oui je suis venu séparer le fils de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère. On aura pour ennemis les gens de sa maison." Ou plus loin (Matthieu 10,37): "Qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi. Qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi". Voir aussi Luc (12,51-53). L'autoritarisme de JC est manifeste dans son injonction à un individu de laisser l'enterrement de son père pour le suivre (Luc 9,59-60).
La vision chrétienne de la tolérance est une notion très sélective: le pardon n'est accordé qu'aux pêcheurs qui acceptent de se soumettre à la nouvelle foi. Ainsi, un refus entraîne le courroux de JC, les blasphémateurs ont tout à craindre (Marc 3,29): "qui blasphème contre l'Esprit Saint n'aura jamais de pardon, car sa faute est éternelle". De même Jean (3,18): "Qui ne croit pas est déjà condamné parce qu'il n'a pas cru en la personne du Fils unique de Dieu". Hors de l'Eglise point de salut!.
Afin de rendre son propos plus persuasif, JC s'exprime par des paraboles, dont le sens échappe d'ailleurs souvent aux apôtres. Il peut alors déchaîner sa violence verbale comme dans la parabole de l'ivraie dans le champ (Matthieu 13,40): à la fin du monde "le Fils de l'homme enverra ses messagers qui enlèveront de son royaume tous les scandales et ceux qui font le mal. Ils les jetteront dans la fournaise ardente, hantée de pleurs et de gémissements." Ou encore dans la parabole du roi attendant son remboursement (Matthieu 18,34-35): "Dans sa colère, le maître le livre aux bourreaux jusqu'à ce qu'il ait tout remboursé. C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur." Autre exemple dans la parabole du festin (Matthieu 22,13): "Alors le roi (c'est à dire Dieu) dit aux servants: Liez-lui pieds et poings; puis jetez-le dans les ténèbres hantées de pleurs et de gémissements. Beaucoup sont appelés, peu sont élus." La colère de Dieu est omniprésente: Luc (17,28-30), Luc (19,27): "Quand à ces gens qui me haïssent et n'ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et massacrez-les en ma présence!", Jean (15,6) "Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment, il sèche, et les sarments secs, on les ramasse, on les jette dans le feu et ils brûlent." La liste est interminable et il n'en a pas fallu plus pour inspirer Torquemada et ses collègues inquisiteurs.
Le passage sur les marchands du temple révèle un JC qui ne se contente pas de proférer des menaces mais est aussi capable d'actes violents et qu'il est sujet à l'énervement. Ainsi, Matthieu (21,12) "Puis Jésus, entre dans le temple, en chasse les marchands et les acheteurs, renverse les comptoirs des changeurs et les étalages des marchands de colombes." et Jean (2,15) "S'étant fait un fouet avec des cordes, il les chasse tous hors du temple ainsi que les brebis et les bœufs, disperse la monnaie des changeurs et renverse les comptoirs.", voir aussi Marc (11,15).
Enfin, élément vital dans l'enseignement de JC, la fin du monde et l'avènement du règne de Dieu. Naturellement ceci ne se fera pas dans la douceur mais dans un cataclysme planétaire. Matthieu (24,15-25) en fait une prédication apocalyptique, morceau choisi: "il y aura alors une détresse telle qu'il n'y en a pas eu depuis le commencement du monde jusqu'à ce jour et comme il n'y en aura jamais plus."
La résurrection a curieusement lieu devant un public limité alors qu'un grand nombre de témoins n'aurait pu que servir les intérêts de la secte encore à ses débuts. Néanmoins, là encore, les versions diffèrent: l'apparition devant les apôtres a lieu en Galilée selon Matthieu (28,7-20), Marc (16,6-18) et Jean (21,1-23) alors que Luc (24,13-49) et Jean (20,19) la situent à Jérusalem.
On peut s'étonner que le message biblique ait traversé 2000 ans d'histoire malgré ces innombrables incohérences. Il faut cependant reconnaître au clergé le mérite d'avoir, d'une part, su administrer au peuple SA version des évangiles et, d'autre part, répété depuis des siècles que l'examen critique, rationnel ne pouvait s'appliquer aux textes sacrés.
Jésus menaçant et autoritaire
JC, tel qu'il est décrit dans les évangiles, n'est pas uniquement l'être bon, généreux, humaniste que l'Eglise chrétienne nous dépeint. Les clercs ont prudemment oublié de montrer le perturbateur qui n'hésite pas à menacer des pires maux ses opposants ainsi que ceux qui n'adhèrent pas à sa foi, la liberté du culte lui étant inconnue.
Ainsi, Matthieu (10,34) précise clairement les motivations de JC quand celui-ci s'exclame:"Ce n'est pas la paix que je suis venu apporter mais le glaive". La notion de famille se trouve malmenée dans Matthieu (10,35-36): "Oui je suis venu séparer le fils de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère. On aura pour ennemis les gens de sa maison." Ou plus loin (Matthieu 10,37): "Qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi. Qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi". Voir aussi Luc (12,51-53). L'autoritarisme de JC est manifeste dans son injonction à un individu de laisser l'enterrement de son père pour le suivre (Luc 9,59-60).
La vision chrétienne de la tolérance est une notion très sélective: le pardon n'est accordé qu'aux pêcheurs qui acceptent de se soumettre à la nouvelle foi. Ainsi, un refus entraîne le courroux de JC, les blasphémateurs ont tout à craindre (Marc 3,29): "qui blasphème contre l'Esprit Saint n'aura jamais de pardon, car sa faute est éternelle". De même Jean (3,18): "Qui ne croit pas est déjà condamné parce qu'il n'a pas cru en la personne du Fils unique de Dieu". Hors de l'Eglise point de salut!.
Afin de rendre son propos plus persuasif, JC s'exprime par des paraboles, dont le sens échappe d'ailleurs souvent aux apôtres. Il peut alors déchaîner sa violence verbale comme dans la parabole de l'ivraie dans le champ (Matthieu 13,40): à la fin du monde "le Fils de l'homme enverra ses messagers qui enlèveront de son royaume tous les scandales et ceux qui font le mal. Ils les jetteront dans la fournaise ardente, hantée de pleurs et de gémissements." Ou encore dans la parabole du roi attendant son remboursement (Matthieu 18,34-35): "Dans sa colère, le maître le livre aux bourreaux jusqu'à ce qu'il ait tout remboursé. C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur." Autre exemple dans la parabole du festin (Matthieu 22,13): "Alors le roi (c'est à dire Dieu) dit aux servants: Liez-lui pieds et poings; puis jetez-le dans les ténèbres hantées de pleurs et de gémissements. Beaucoup sont appelés, peu sont élus." La colère de Dieu est omniprésente: Luc (17,28-30), Luc (19,27): "Quand à ces gens qui me haïssent et n'ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et massacrez-les en ma présence!", Jean (15,6) "Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment, il sèche, et les sarments secs, on les ramasse, on les jette dans le feu et ils brûlent." La liste est interminable et il n'en a pas fallu plus pour inspirer Torquemada et ses collègues inquisiteurs.
Le passage sur les marchands du temple révèle un JC qui ne se contente pas de proférer des menaces mais est aussi capable d'actes violents et qu'il est sujet à l'énervement. Ainsi, Matthieu (21,12) "Puis Jésus, entre dans le temple, en chasse les marchands et les acheteurs, renverse les comptoirs des changeurs et les étalages des marchands de colombes." et Jean (2,15) "S'étant fait un fouet avec des cordes, il les chasse tous hors du temple ainsi que les brebis et les bœufs, disperse la monnaie des changeurs et renverse les comptoirs.", voir aussi Marc (11,15).
Enfin, élément vital dans l'enseignement de JC, la fin du monde et l'avènement du règne de Dieu. Naturellement ceci ne se fera pas dans la douceur mais dans un cataclysme planétaire. Matthieu (24,15-25) en fait une prédication apocalyptique, morceau choisi: "il y aura alors une détresse telle qu'il n'y en a pas eu depuis le commencement du monde jusqu'à ce jour et comme il n'y en aura jamais plus."