* Mohammed sceau des prophètes
Posté : 16 nov.06, 05:43
Rétablissez le fil "Mohammed sceau des prophètes". Pourquoi l'avez-vous supprimé ? En attendant que le premier fil soit rétabli, je veux écrire ceci :
Salman al-Farisi était l’un de ces «chercheurs». D’origine parsie (un adorateur du feu), il quitta la Perse dont il était natif afin d’assouvir sa soif de vérité éternelle. Avant d’embrasser l’islam, il travailla pour plusieurs moines chrétiens, le dernier lui ayant donné ces derniers conseils sur son lit de mort:
Mon garçon, il ne reste personne à qui je puisse te recommander. Mais selon ce que nous avons lu dans nos livres, le dernier Prophète est sur le point d’apparaître. Il viendra avec le credo pur d’Abraham et apparaîtra à l’endroit vers lequel Abraham émigra. Néanmoins, il émigrera vers un autre lieu où il s’installera. Il y a des signes explicites de Prophétie. Par exemple, il ne se nourrira pas de la charité mais acceptera les présents, et le sceau de la Prophétie sera situé entre ses épaules.
Maintenant, laissons Salman raconter le reste de l’histoire:
Je rejoignis une caravane qui se rendait au lieu mentionné par le défunt moine. Quand j’arrivai à Wadi al-Qura’, ils me vendirent comme esclave à un juif. Quand je vis des jardins de palmiers-dattiers, je crus que le Prophète émigrerait à cet endroit-là. Alors que je travaillais là-bas, un autre juif de la tribu des Banou Qouraïdha m’acheta et m’emmena à Médine. Je commençai à travailler pour lui dans sa palmeraie. Il n’y avait toujours pas de nouvelle du Messager de Dieu. Mais un jour, tandis que je récoltais des dattes, un cousin de mon maître juif arriva en toute hâte. Il dit dans un éclat de colère: «Bon sang! Les gens se ruent vers Qouba. Un homme de La Mecque qui prétend être Prophète y est venu. Ils croient qu’il est vraiment Prophète.»
Je me mis à trembler d’émotion. Je descendis de l’arbre et je demandai: «De quoi parlez-vous?» Mon maître remarqua ma vive émotion et me gifla avec le revers de sa main en disant: «Ça ne te regarde pas, occupe-toi de tes affaires!»
Le même jour, quand le soleil se couchait, j’allai le voir à Qouba et je lui donnai en aumône la nourriture que j’avais apportée. Le Messager de Dieu n’y toucha pas, mais dit à ceux qui l’entouraient: «Servez-vous.» Je me dis alors: «C’est le premier signe.» Plus tard je décidai de lui offrir un cadeau. Il l’accepta et en mangea avec ses Compagnons. «Ceci est le deuxième signe», me dis-je.
Un jour, j’assistais aux funérailles d’un Compagnon qui venait de mourir. Je m’approchai du Messager de Dieu dans le cimetière. Après l’avoir salué, je me tins derrière lui dans l’espoir de voir le sceau de la Prophétie. Ses épaules étaient nues et le sceau était exactement là où le moine m’avait indiqué. Je ne pus m’empêcher de l’embrasser en pleurant, après quoi je lui racontai mon histoire. Il était très content et voulais que ses Compagnons l’écoutent aussi.(Ibn Hicham : Sira 1:228-34
Salman al-Farisi était l’un de ces «chercheurs». D’origine parsie (un adorateur du feu), il quitta la Perse dont il était natif afin d’assouvir sa soif de vérité éternelle. Avant d’embrasser l’islam, il travailla pour plusieurs moines chrétiens, le dernier lui ayant donné ces derniers conseils sur son lit de mort:
Mon garçon, il ne reste personne à qui je puisse te recommander. Mais selon ce que nous avons lu dans nos livres, le dernier Prophète est sur le point d’apparaître. Il viendra avec le credo pur d’Abraham et apparaîtra à l’endroit vers lequel Abraham émigra. Néanmoins, il émigrera vers un autre lieu où il s’installera. Il y a des signes explicites de Prophétie. Par exemple, il ne se nourrira pas de la charité mais acceptera les présents, et le sceau de la Prophétie sera situé entre ses épaules.
Maintenant, laissons Salman raconter le reste de l’histoire:
Je rejoignis une caravane qui se rendait au lieu mentionné par le défunt moine. Quand j’arrivai à Wadi al-Qura’, ils me vendirent comme esclave à un juif. Quand je vis des jardins de palmiers-dattiers, je crus que le Prophète émigrerait à cet endroit-là. Alors que je travaillais là-bas, un autre juif de la tribu des Banou Qouraïdha m’acheta et m’emmena à Médine. Je commençai à travailler pour lui dans sa palmeraie. Il n’y avait toujours pas de nouvelle du Messager de Dieu. Mais un jour, tandis que je récoltais des dattes, un cousin de mon maître juif arriva en toute hâte. Il dit dans un éclat de colère: «Bon sang! Les gens se ruent vers Qouba. Un homme de La Mecque qui prétend être Prophète y est venu. Ils croient qu’il est vraiment Prophète.»
Je me mis à trembler d’émotion. Je descendis de l’arbre et je demandai: «De quoi parlez-vous?» Mon maître remarqua ma vive émotion et me gifla avec le revers de sa main en disant: «Ça ne te regarde pas, occupe-toi de tes affaires!»
Le même jour, quand le soleil se couchait, j’allai le voir à Qouba et je lui donnai en aumône la nourriture que j’avais apportée. Le Messager de Dieu n’y toucha pas, mais dit à ceux qui l’entouraient: «Servez-vous.» Je me dis alors: «C’est le premier signe.» Plus tard je décidai de lui offrir un cadeau. Il l’accepta et en mangea avec ses Compagnons. «Ceci est le deuxième signe», me dis-je.
Un jour, j’assistais aux funérailles d’un Compagnon qui venait de mourir. Je m’approchai du Messager de Dieu dans le cimetière. Après l’avoir salué, je me tins derrière lui dans l’espoir de voir le sceau de la Prophétie. Ses épaules étaient nues et le sceau était exactement là où le moine m’avait indiqué. Je ne pus m’empêcher de l’embrasser en pleurant, après quoi je lui racontai mon histoire. Il était très content et voulais que ses Compagnons l’écoutent aussi.(Ibn Hicham : Sira 1:228-34