La crainte de l'Eternel
Posté : 29 nov.06, 04:24
La crainte de l'Eternel - partie 1
Proverbes 1:7
La crainte de l’Eternel est le commencement de la science ; les insensés méprisent la sagesse et l’instruction
Ici le mot « crainte » vient du mot hébreu « yir’ah » qui signifie « qui inspire le respect et la terreur ». La crainte de l’Eternel c’est le respect. Il est effectivement question de respect, mais aussi de terreur. Dieu est présenté tout au long de la Bible comme un Dieu redoutable, c’est-à-dire un Dieu grand et puissant, on ne se moque pas de Dieu. Souvent on entend des gens dirent : « Je m’arrangerai avec le bon Dieu quand je le verrai, vos affaires de religion ça m’intéresse pas » ils feraient mieux d’avoir peur de ce qu’il pourrait leur arriver de l’autre côté. Jésus a dit :
Jean 3 :36
Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.
Si vous faites partie de ceux qui ne croient pas en Jésus Christ, il y a raison d’avoir peur parce que la colère de Dieu demeure sur vous et on aimerait pas être à la place de ceux dont la colère de l’Eternel demeure sur eux. On aimerait pas être à la place de celui qui va se retrouver dans l’au-delà et qui va devoir faire face à la colère de Dieu. Dieu a en horreur le péché et il demandera des comptes, mais la bonne nouvelle c’est qu’il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ. Si nous croyons en Jésus Christ, la colère de Dieu n’est plus sur nous. Parce que la colère de Dieu est tombée sur Jésus, c’est Jésus qui a pris sur Lui cette colère et Il a payé à notre place, afin qu’il n’y ait plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ. C’est cela la bonne nouvelle, de savoir qu’on peut aller en paix vers Dieu, dans Jésus il y a la paix. On peut aller en paix rencontrer Dieu parce qu’on sait qu’Il n’a plus de colère contre nous. Quelqu’un pourrait dire « J’en ai rien à faire de la colère de Dieu », mais c’est parce qu’il ne connaît pas Dieu. Mais quand on connaît la grandeur de Dieu, on sait qu’Il est redoutable et qu’il est préférable de faire la paix avec Lui avant, pendant qu’il est encore temps, plutôt que d’avoir à faire face à sa colère quand il sera trop tard.
Romains 8 :15
Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père.
Il y a donc cette relation maintenant que nous sommes des enfants de Dieu. Mais tant qu’un individu ne croit pas en Jésus Christ, tant qu’il n’est pas passé par la nouvelle naissance, tant qu’il ne s’est pas réconcilié avec Dieu, c’est un temps grave de colère, il a de quoi être dans la crainte. On comprend pourquoi l’apôtre Paul va dire avec autant de force :
2 Corinthiens 5 :20
… Nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu !
Faire la paix avec Dieu, ne pas rester dans cet état de colère contre nous. Une fois qu’on a fait la paix avec Dieu, il devient notre Père. Il y a cette relation d’amour entre un père et son enfant et il y a aussi cette notion de respect que l’on doit à son père. « Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte » Il n’y a plus cette crainte de la colère de Dieu parce qu’on a fait la paix avec Lui, il n’y a plus la crainte du jugement et de l’enfer, parce que nous avons la paix en Jésus Christ. La crainte de l’Eternel pour ceux qui ne sont pas sauvés c’est la peur du jugement. Mais la crainte de l’Eternel pour ceux qui sont sauvés c’est quoi ? Blaise Pascal disait : « La bonne crainte vient de la foi, la fausse crainte vient du doute, les uns craignent de le [Dieu] perdre, les autres de le trouver». Celui qui n’est pas réconcilié avec Dieu va craindre de se retrouver face à face avec Dieu, parce qu’il devra lui rendre des comptes. Mais pour celui qui est sauvé, la crainte de l’Eternel c’est la crainte de le perdre, d’être abandonné, de perdre cette communion avec Dieu, de perdre sa bénédiction, tout cela va dépendre de ce qu’on fait. La crainte de l’Eternel c’est craindre de le perdre, de l’offenser, de lui être désagréable.
Philippiens 2 :12
Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent.
Lorsqu’on est sauvé, lorsqu’on reçoit ce salut en Jésus Christ, il n’y a plus de condamnation, il n’y a plus cette peur du jugement, on sait que nous avons en Lui la vie éternelle. Mais une fois le salut acquis nous devons le faire prospérer, nous devons travailler à notre salut avec crainte et tremblement. On peut trembler à l’idée de ne pas être ce que Dieu voudrait qu’on soit, à l’idée d’être désagréable à Dieu, de craindre que sa propre volonté prenne le dessus sur celle de Dieu. La crainte de l’Eternel c’est ce respect envers Dieu, c’est réaliser toute la puissance et la grandeur de Dieu. Qui sommes-nous devant Dieu ? Est-ce que le vase peut demander des comptes au potier ? Le vase est entre les mains du potier et c’est le potier qui le façonne, Dieu est le créateur. Autant les cieux sont éloignés de la terre, autant les pensées de Dieu sont éloignées des notres, et on est bien peu de chose pour venir dire à Dieu ce qu’il a à faire. Il y a des fois où on est pas fier, où on sait qu’on a pas été agréable à Dieu, mais la crainte de l’Eternel c’est cette sensibilité à ce qui est saint, juste, droit, ne pas tolérer dans sa vie des choses qui seraient désagréables à Dieu par respect pour Lui. On peut comparer deux attitudes :
- Le fils du roi qui se croit tout permis
« Moi, comme je suis fils du roi, j’ai le droit de tout faire, comme mon père c’est Dieu, je peux tout me permettre, j’ai tous les droits, Dieu mon père de toute façon prendra toujours soin de moi, si j’ai besoin de Lui Il sera toujours là, si je me mets dans un mauvais coup Il sera toujours là, etc.»
- Le fils du roi qui dira
« Mon père c’est le roi, un roi qui est aimé dans ce pays, qui est respecté, qui est craint, et je peux pas faire n’importe quoi. Parce que si je fais n’importe quoi ça va porter préjudice à mon père, ça va nuire à sa réputation, ça va lui faire du tort, et je veux qu’il soit honoré. Alors en tant que fils du roi, je veux avoir une attitude qui va honorer mon père »
Il ne s’agit pas d’obligations à la manière de pratiques de religion, mais c’est simplement du respect, on veut rendre à Dieu l’honneur qui lui est dû. Un chrétien doit avoir une attitude qui honore Dieu. Que la grandeur de Dieu se remarque chez les autres au travers de lui. Mais quand certains individus qui se disent chrétiens ont toutes sortes de comportements indignes, qui se permettent de faire des choses que même les païens ne font pas, et qui disent que Dieu leur pardonne tout et qu’Il leur laisse tout faire, ils sont à côté de la plaque. Parce que Dieu attend de nous du respect et qu’on puisse l’honorer, le glorifier, on ne fait pas n’importe quoi avec Dieu. La crainte de l’Eternel c’est la peur de l’offenser.
Psaumes 25 :12
Quel est l’homme qui craint l’Eternel ? L’Eternel lui montre la voie qu’il doit choisir
La crainte de l’Eternel permet de rester en communion avec Lui. Quand on ne craint pas Dieu on a tendance à être insouciant, à minimiser ses fautes, à vouloir faire ce qu’on veut. Mais la crainte de l’Eternel c’est désirer ne pas lui être désagréable, ne pas vouloir lui déplaire, ne pas avoir envie de faire quelque chose qui n’est pas convenable ni correct. La crainte de l’Eternel nous amène à chercher la volonté de Dieu et Dieu nous montre la voie que l’on doit choisir. Parfois les hommes ont plus la crainte des autres hommes que de Dieu. Quelqu’un par exemple quand il se retrouve tout seul peut avoir tendance à vouloir faire des choses immorales en se croyant à l’abri parce que les autres hommes ne le voient pas, mais Dieu Lui, le voit. On peut jouer les hypocrites, on peut cacher des choses aux hommes, mais pas à Dieu. La crainte de l’Eternel c’est prendre conscience qu’on ne peut pas lui mentir, ni tricher, ni rien lui cacher.
Proverbes 14 :27
La crainte de l’Eternel est une source de vie, pour détourner des pièges de la mort.
Proverbes 1:7
La crainte de l’Eternel est le commencement de la science ; les insensés méprisent la sagesse et l’instruction
Ici le mot « crainte » vient du mot hébreu « yir’ah » qui signifie « qui inspire le respect et la terreur ». La crainte de l’Eternel c’est le respect. Il est effectivement question de respect, mais aussi de terreur. Dieu est présenté tout au long de la Bible comme un Dieu redoutable, c’est-à-dire un Dieu grand et puissant, on ne se moque pas de Dieu. Souvent on entend des gens dirent : « Je m’arrangerai avec le bon Dieu quand je le verrai, vos affaires de religion ça m’intéresse pas » ils feraient mieux d’avoir peur de ce qu’il pourrait leur arriver de l’autre côté. Jésus a dit :
Jean 3 :36
Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.
Si vous faites partie de ceux qui ne croient pas en Jésus Christ, il y a raison d’avoir peur parce que la colère de Dieu demeure sur vous et on aimerait pas être à la place de ceux dont la colère de l’Eternel demeure sur eux. On aimerait pas être à la place de celui qui va se retrouver dans l’au-delà et qui va devoir faire face à la colère de Dieu. Dieu a en horreur le péché et il demandera des comptes, mais la bonne nouvelle c’est qu’il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ. Si nous croyons en Jésus Christ, la colère de Dieu n’est plus sur nous. Parce que la colère de Dieu est tombée sur Jésus, c’est Jésus qui a pris sur Lui cette colère et Il a payé à notre place, afin qu’il n’y ait plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ. C’est cela la bonne nouvelle, de savoir qu’on peut aller en paix vers Dieu, dans Jésus il y a la paix. On peut aller en paix rencontrer Dieu parce qu’on sait qu’Il n’a plus de colère contre nous. Quelqu’un pourrait dire « J’en ai rien à faire de la colère de Dieu », mais c’est parce qu’il ne connaît pas Dieu. Mais quand on connaît la grandeur de Dieu, on sait qu’Il est redoutable et qu’il est préférable de faire la paix avec Lui avant, pendant qu’il est encore temps, plutôt que d’avoir à faire face à sa colère quand il sera trop tard.
Romains 8 :15
Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père.
Il y a donc cette relation maintenant que nous sommes des enfants de Dieu. Mais tant qu’un individu ne croit pas en Jésus Christ, tant qu’il n’est pas passé par la nouvelle naissance, tant qu’il ne s’est pas réconcilié avec Dieu, c’est un temps grave de colère, il a de quoi être dans la crainte. On comprend pourquoi l’apôtre Paul va dire avec autant de force :
2 Corinthiens 5 :20
… Nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu !
Faire la paix avec Dieu, ne pas rester dans cet état de colère contre nous. Une fois qu’on a fait la paix avec Dieu, il devient notre Père. Il y a cette relation d’amour entre un père et son enfant et il y a aussi cette notion de respect que l’on doit à son père. « Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte » Il n’y a plus cette crainte de la colère de Dieu parce qu’on a fait la paix avec Lui, il n’y a plus la crainte du jugement et de l’enfer, parce que nous avons la paix en Jésus Christ. La crainte de l’Eternel pour ceux qui ne sont pas sauvés c’est la peur du jugement. Mais la crainte de l’Eternel pour ceux qui sont sauvés c’est quoi ? Blaise Pascal disait : « La bonne crainte vient de la foi, la fausse crainte vient du doute, les uns craignent de le [Dieu] perdre, les autres de le trouver». Celui qui n’est pas réconcilié avec Dieu va craindre de se retrouver face à face avec Dieu, parce qu’il devra lui rendre des comptes. Mais pour celui qui est sauvé, la crainte de l’Eternel c’est la crainte de le perdre, d’être abandonné, de perdre cette communion avec Dieu, de perdre sa bénédiction, tout cela va dépendre de ce qu’on fait. La crainte de l’Eternel c’est craindre de le perdre, de l’offenser, de lui être désagréable.
Philippiens 2 :12
Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent.
Lorsqu’on est sauvé, lorsqu’on reçoit ce salut en Jésus Christ, il n’y a plus de condamnation, il n’y a plus cette peur du jugement, on sait que nous avons en Lui la vie éternelle. Mais une fois le salut acquis nous devons le faire prospérer, nous devons travailler à notre salut avec crainte et tremblement. On peut trembler à l’idée de ne pas être ce que Dieu voudrait qu’on soit, à l’idée d’être désagréable à Dieu, de craindre que sa propre volonté prenne le dessus sur celle de Dieu. La crainte de l’Eternel c’est ce respect envers Dieu, c’est réaliser toute la puissance et la grandeur de Dieu. Qui sommes-nous devant Dieu ? Est-ce que le vase peut demander des comptes au potier ? Le vase est entre les mains du potier et c’est le potier qui le façonne, Dieu est le créateur. Autant les cieux sont éloignés de la terre, autant les pensées de Dieu sont éloignées des notres, et on est bien peu de chose pour venir dire à Dieu ce qu’il a à faire. Il y a des fois où on est pas fier, où on sait qu’on a pas été agréable à Dieu, mais la crainte de l’Eternel c’est cette sensibilité à ce qui est saint, juste, droit, ne pas tolérer dans sa vie des choses qui seraient désagréables à Dieu par respect pour Lui. On peut comparer deux attitudes :
- Le fils du roi qui se croit tout permis
« Moi, comme je suis fils du roi, j’ai le droit de tout faire, comme mon père c’est Dieu, je peux tout me permettre, j’ai tous les droits, Dieu mon père de toute façon prendra toujours soin de moi, si j’ai besoin de Lui Il sera toujours là, si je me mets dans un mauvais coup Il sera toujours là, etc.»
- Le fils du roi qui dira
« Mon père c’est le roi, un roi qui est aimé dans ce pays, qui est respecté, qui est craint, et je peux pas faire n’importe quoi. Parce que si je fais n’importe quoi ça va porter préjudice à mon père, ça va nuire à sa réputation, ça va lui faire du tort, et je veux qu’il soit honoré. Alors en tant que fils du roi, je veux avoir une attitude qui va honorer mon père »
Il ne s’agit pas d’obligations à la manière de pratiques de religion, mais c’est simplement du respect, on veut rendre à Dieu l’honneur qui lui est dû. Un chrétien doit avoir une attitude qui honore Dieu. Que la grandeur de Dieu se remarque chez les autres au travers de lui. Mais quand certains individus qui se disent chrétiens ont toutes sortes de comportements indignes, qui se permettent de faire des choses que même les païens ne font pas, et qui disent que Dieu leur pardonne tout et qu’Il leur laisse tout faire, ils sont à côté de la plaque. Parce que Dieu attend de nous du respect et qu’on puisse l’honorer, le glorifier, on ne fait pas n’importe quoi avec Dieu. La crainte de l’Eternel c’est la peur de l’offenser.
Psaumes 25 :12
Quel est l’homme qui craint l’Eternel ? L’Eternel lui montre la voie qu’il doit choisir
La crainte de l’Eternel permet de rester en communion avec Lui. Quand on ne craint pas Dieu on a tendance à être insouciant, à minimiser ses fautes, à vouloir faire ce qu’on veut. Mais la crainte de l’Eternel c’est désirer ne pas lui être désagréable, ne pas vouloir lui déplaire, ne pas avoir envie de faire quelque chose qui n’est pas convenable ni correct. La crainte de l’Eternel nous amène à chercher la volonté de Dieu et Dieu nous montre la voie que l’on doit choisir. Parfois les hommes ont plus la crainte des autres hommes que de Dieu. Quelqu’un par exemple quand il se retrouve tout seul peut avoir tendance à vouloir faire des choses immorales en se croyant à l’abri parce que les autres hommes ne le voient pas, mais Dieu Lui, le voit. On peut jouer les hypocrites, on peut cacher des choses aux hommes, mais pas à Dieu. La crainte de l’Eternel c’est prendre conscience qu’on ne peut pas lui mentir, ni tricher, ni rien lui cacher.
Proverbes 14 :27
La crainte de l’Eternel est une source de vie, pour détourner des pièges de la mort.