les religions répondent à tout les questions de base que l'on peux se poser pour agir correctement, elle repondent aussi à la nature du divin cependant notre esprit dualitaire la contient dans une forme.
C'est pour celà que l'on ne fait pas de Dieu à son image.
Par exemple,
Si Dieu est absolu, c'est qu'il existe, mais la nature de l'être sous entends le non-être et donc le néant duquels et issu dieu la création et tout le reste, ce qui mets dieu dans l'existence d'un être non-absolu puisque issu du néant et donc indépendant de lui.
Il faut attendre les premier gnosique, kabbalistique et soufis, pour que les
hommes du culte chercheur de vérité commence à intégrer le néant dans la dimension d'absolu.
L'ennemis n'est plus le néant, il deviends le frère que l'on ne connait pas.
Dieu n'est plus l'être qui chaties les incorrectes dans des courroux divins.
Mais le créateur de Satan qui lui régit les force du mal.
Ainsi les premiers gnosien, kabbaliste et soufis sont les précuseurs d'une pensée religieuse globalisante "un absolu relatifs Dieu crée tout le néant comme la vie", accés sur la connaissance de la nature de Dieu pendant que le reste du monde se contente de suivre sa voie "le chemin" pour gagner le paradis par le travail sur soi.
Notion dualitaire entre le travail et la sagesse que l'on retrouve à la base de la pensée kabbalistique. Notion globalisant que l'on retrouve dans l'étude des formes géometrique et symbolique de la gnose. Notion de néant que l'on trouve sous la forme du non-travail et donc de l'art
dans l'approche artistique du soufisme.
Tout cette idéologie rends Dieu moins dualitaire, dans le cadre des religions de base Dieu est l'unique de la dualités en d'autre termes
l'idéologie est polythésime et le Dieu symbolise et concrétise l'aspect monothéiste vers leques on doit tendre.
Dans la métaphysique, ou l'ésothérisme la dualité et un cycle donc un monobloc et Dieu "le verbe" est l'expression rayonnente de cette pensé,
le verbe est manifester et l'homme doit être la manifestation de ce père.
C'est l'expression de l'homme-dieu, enfants de dieu, ou de dévellopement spirituelle qui conduise à être l'égale de Dieu, qui parviends à son terme
de reflextions et qui plonge le spiritualiste à redéfinir la nature de Dieu.
C'est la découverte et l'expérience de la sagesse qui résume bien la tournure des évenements de l'histoire entre J-C et le moyen-âge.
l'homme et l'église cherchent la connaissance par la sagesse,
mais l'eglise plus étatique, plus lourds, plus conservatrices,
va tout faire pour conserver un Dieu parfait dans le bien,
plutôt qu'un nouveau dieu sage parfait dans le bien comme dans le mal.
Avant Dieu condananait, maintenant il punit, dans la punitions on est déjà plus proche d'un aspect éducatifs un Dieu qui corrige et donc qui ne les
classe plus dans une catégorie bien ou mal qui leur offre un destin ouvert,
des choix et donc la possibilité de ne pas aimer Dieu.
Un questions qui ne se possait pas à l'antiquité, mais qui à pris sont origine dans les grands ville et fini par questionner la population sur la nature de Dieu. si Dieu à planifier notre destin pourquoi devrais-je quand même cherchez à atteindre le paradis alors que les jeux sont déjà fait.
On retrouve tout cette raflections intérieur sur le non-être et l'être
dans la sagesse, une pensée phylosophique fessant partie de l'enseignement de base chez les grec et les romains.
ainsi celui qui n'est pas avec moi et contre moi
S'annule petit à petit dans
Le bonheurs des uns fait le malheurs des autres.
L'absolu divin n'est plus dualitaire, il est cycle et informelle.
C'est plus satan qui vous posséde, mais dieu qui vous punit.
le mal, n'est plus absolu et Dieu n'est plus la perfection absolu direct
mais un absolu dans le temps, Dieu ne fait pas un erreur sans une importance primordiale qui se révéle à longterme.
Ce qui donne naissant à l'interprétation non plus uniquement de la parabole, mais de tout la révélation en elle-même et demande à l'homme
de s'intéressez à des concepts beaucoup plus complexe, comme la nature de la prophétie ou du miracle.
Donc gentilement on dérive du Dieu qui est et donc incontester et inconstesable, vers un dieu qui était qui est et qui serras et qui amener à rechercher qui est Dieu.
Ce qui on suivi jusqu'îci comprennends la réalité dualitaire et sa complémentarité un politique religieuse qui dit "dieu est comme ça"
engendre un principe réationaire naturelle "notre dualité" de reflection et de jusgement qui dit et si "dieu n'était pas comme ça" et qui engendre
un nouvelle idée qui dit
"dieu n'est pas uniquement comme ça, il est aussi comme Ceci."
Conflit religieux qui engendre le shisme puis l'évolution de mentalité qui contribue au devellopement personnelle de sa spiritualité.
Dans l'antiquité l'arrivée de la métaphysique est de l'ésothérisme s'étends de manière sporadique elle démontre clairement qu'elle est le fruit d'homme de foi qui passait leur temps à méditer sur la nature de Dieu.
Donc elle se dévellopait ou les hommes de foi avait du temps pour celà
comme dans les colléges de prêtres et de mage, des communautés "baba-cool" ou dans les classe aisées des sociétés plus libérale comme la Grece ou la Rome.
Une situation de liberté qui ne va pas durer, puisqu'avec le retour de la romanisation, de la christanisation et l'islamisation des empires.
Tout pensée déviantes était assimilité à l'oeuvre du malin et kabbaliste,
gnostique, soufis et autre cultes non-révélé donc paienne, comme les rithe de bachus, qui tire son enseignement de la non-peur et du symbolisme sont irrémédiablement pourchasser ou dissoute.
Ce qui déclenche rapidement dans tout ses colléges un culture du secret
des codes de reconnaissances et toutes des mystères qui attirent encore plus sur eux l'idée de noirceur satanique et donc la suspiçion.
Il faudras attendre le moyen âge et l'arrivé d'un fraîcheur exotique de terre lointaine et leur croyance comme les chakras et l'alchimie,
la numérancie, la geomancie, etc...
Pour que les principes du Logos de l'antiquité ressort avec la kabbale, la gnose, le soufis et d'autre rithe mystérieux comme la franç-maçonerie,
les frère de Jésus etc... et premettent l'émergeance d'un renouveau spirituelle qui donnat naissance au chercheur de la penseé spirituelle
qui s'interrogait sur la nature de dieu ou la crédibilité de la religion.
Ainsi on remets en avant les outils de ses genres metaphysique ou esotérique, sans en connaitre la base qui les constituent.
Ainsi la kabbale est réduit à l'arbres de la connaissance et amputé de
la quête de l'homme Dieu hors de l'ain-saint-sophie hors du logos.
Le Francs-Maçon lui aussi s'en remets à un rite sans en connaitre
la nature profonde, il né en écosse alors qu'il est bien antérieur et
comtemporain des croisées, le logos n'est plus qu'un concept et
plus un clé et le monde se réduit à un damier de la dualité bien-mal
et un classe d'initié qui peux passer la porte conduisant au chemin.
Le Gnostique lui aussi est completment déconnecter de ses origines premiere, il utilise la symbolique du dragon, et d'autre image d'épinal
pour véhiculer ses croyances, mais il est trés loin d'utiliser le nombre d'or
dans ses constructions comme les grec ou des dimensions royals comem chez les Egyptiens.
Quand au sorcier, il copie d'ancienne recette sans en connaitres les principes allant même jusqu'à recopier les erreurs de l'inventeur
qui les avait commise pour en cacher l'usage au commun des mortels
et les rendre facilement repérable pour celui qui comprennait la symbolique de la métaphique sur le psyché des individus.
Ainsi le corbeau couler sur un porte ne devients plus le messager qui augure un auguste menace, mais le rituel à accomplir quand on as des problème avec son voisin.
L'incantation n'est plus la prière qui intercedent au près des anges de son ennemis ou qui agit sur les force de l'esprit, mais carrement un ordre commander à Dieu de maudir un tel.
Quand au invocateur qui apellait un ange ou un démon pour les aider à accomplir un tâche dans l'idées de commander au éléments sont carrement bloquer par l'idée que Dieu à fait des démon pour lui servir
et que l'homme est fait à son égal pour être son égal s'il veut être respecter et donc atteindre le dit paradis.
Pourtant si on reste dans la notion de verbe est d'absolu tout existe,
c'est à nous de le découvrir, c'est même un des principe de la religion
découvrir la vérité, la connaissance, la sagesse etc...
Mais, il nous est pas évident de comprendre que la réalités et tributaire de nos capacités et quels sont latente dans la vie.
Par exemple la lunette astronomique aujourd'hui on les couple ensemble pour avoir un plus grands mirrroir, mais il a fallut attendre le 20 siécles
pour avoir un réalité qui aurrais trés bien pu alors eu lieu plutot car rien n'empêchait l'astronome passée d'avoir l'idée de coupler plusieur lunette ensemble et de les relier par un astucieux jeux de mirroir.
Il en va de même de la connaissance des choses ou de Dieu, il est des hommes à tout époque qui vienent et révolution le monde par leur invention ou leur connaissance de la spiritualité.
Il est bien plus facile de se conforter dans l'idée qu'à la base il avait un don et qu'il nous ai impossible de les égaler, mais c'est oublier que même s'il avait des prédisposition, il ont quand même travailler, chercher refléchis et souffert pour obtenir une telle profondeur d'esprit.
C'est donc qu'une grandes partie des vérités que l'on recherche ne sont pas tributaire d'une révélations, mais sont là "latente" dans l'attente qu'on les cherche... Comem on dit celui qui cherche trouve.
on a le même principe avec la sagesse, nous connaissons toutes ses phrase que les gens rabache sans cesse, mais elle ne prennends qu'un sens de vérité uniquement quand elle prends un sens dans nos vies ainsi
on les assimilles elle deviends une partie de notre vérité et à notre tour on les rabaches sans cesse.
C'est en définitive la réflection primaire de la métaphysique.
Si le crée viends du non-crée donc le néant contient l'essence
non existentiels de tout chose.
Ce qui donne tout sa dimension à l'adage qu'il faut chercher à l'ouest ce qu'on ne trouve pas à l'est.
Le chercheur en metaphysique préche le faux pour connaitre le vrai afin que la notion du bien et du mal s'annule dans une idée de continuité comme dans l'idée d'un plan avec ses aléeas et plus une guerre entre le bien et le mal.
La Metaphysique religieuse.
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La Metaphysique religieuse.
Ecrit le 02 janv.07, 00:22Ecrit le 22 janv.07, 11:19
La métaphysique est effectivement une connaissance, mais qui est apparue bien plus tôt que vous ne le signalez. On la trouve en effet, dans les plus anciennes écritures des traditions religieuses. Elle consiste à évoquer des réalités qui sont universelles, réalités qui ne se laissent pas enfermer dans une forme d'expression particulière. C'est pourquoi, René Guénon dit que toute expression orale ou écrite dans un langage limité de ces vérités constitue une altération de la vérité, car ces vérités sont illimitées et qu'une forme d'expression est obligatoirement limitée.
Or la plus universelle des réalités est nécessairement la Cause de notre existence. Les hommes d'autrefois étaient capables de se poser bien des questions et d'avoir de longues conversations parfois très animées et ils étaient dépourvus de nos moyens modernes de pollution de l'esprit, comme la télévision, l'internet et la vie d'esclavage financier que nous connaissons aujourd'hui. Il s'étaient aperçu de l'existence de la loi de causalité, et pour eux TOUT devait s'expliquer par une succession de causes et d'effets. En remontant logiquement ce processus en sens inverse, ils ont alorsenvisagé la pré-existence d'une Cause première universelle, elle-même sans cause et qui soit unique, illimitée, infinie, intemporelle, indistinctive, immuable et par voie de conséquence néante. Cette Cause absolue se devait d'être SANS EXISTENCE, et l'EXISTENCE était alors un effet et non une cause première.
Aujourd'hui, avec la logique mathématique, on arrive à raisonner un peu différemment, mais le résultat est rigoureusement le même. Si toutes les possibilités d'Existence forment un TOUT unique, un ensemble infini et illimité, alors cet ensemble est un pur zéro, un pur néant, car dans lui-même, toutes les possibilités s'y annulent rigoureusement avec leur possibilité contraire. C'est pourquoi cet Infini (qui n'est pas l'infini des mathématiciens) est le véritable Infini, et c'est un NON-ETRE. Il correspond au Suprême Brahma en Inde, au Tao sans nom et à EL dans l'AT.
L'Existence ne peut alors provenir que par le résultat d'une négation de ce NON-ETRE qui, par la distinction du principe de négation, va permettre d'extraire de cet Univers infini des Possibles, une possibilité de nier le néant. Cette première négation conduit au principe de l'ETRE UN et celui-ci se présente comme d'un côté un principe de négation et de l'autre l'univers des possibles restants. On obtient dans l'AT ELOAH. En Eloah, l'univers des possibles continue de former un TOUT indistinctif et chaotique. C'est un Possible non encore ordonné.
La seconde négation va alors produire l'ordre, qui, par la mise en action du principe de négation, va alors "logiquement pré-organiser les possibles", ce qui permet de produire conceptuellement les principes spirituels, mentaux et substantiels, qui définiront les conditions, lieux, temps, règnes, ordres, espèces, hiérarchies et surtout les règles de venue à l'existence de la multiplicité des possibles contenues de façon infinie dans le Possible. C'est cette multiplicité agissante qui représente le terme Elohim dans l'AT ou Non Suprême Brahma des hindous. Dans le Tao il est considéré comme la Mère des 10000 êtres et on remarque qu'en hébreu Elohim est une forme féminine. Mais dans Elohim, tout est conceptuel, et on peut voir Elohim comme un néant existentiel qui répond quand même à une division entre ce qui agit dans le discernement et ce qui est l'objet du discernement. C'est une distinction entre le sujet et l'objet, entre l'actif et le passif, et Elohim est alors l'union des deux, à savoir le principe de négation d'un côté (celui qui agit, le verbe) et les possibles mais dans un état pré-ordonné (l'objet).
Il ne reste plus qu'à obtenir le moyen de contrôle de l'Existence. Or ce moyen ne peut être qu'une conscience capable de vérifier chaque résultat logique et d'orienter les choix des étapes suivantes, selon les possibilités aptes à exister après chacune des étapes. Cette Conscience universelle ne peut être qu'un point strictement intermédiaire entre le sujet et l'objet, point le plus équilibré pour y projeter une image moyenne globale du processus d'existenciation. C'est Adam dans l'AT, Vishnu dans l'Inde et le Roi dans le Taoïsme. Si le principe de négation est le principe lumineux qui assure l'intelligence du processus, il agit alors sur le Possible obscur par un éclairage de ces possibles, qui les rend existants en conscience et les fait donc passer à l'existence. La zone médiane entre Lumière et Obscur, entre Négation active et Possible est donc le Moyennement éclairé, qui sert d'écran afin d'y projeter les formes plus ou moins lumineuses des diverses possibilités des êtres.
Ces êtres devant être objectivés dans une forme ne sont donc pas universels, mais individuels, puisque la forme est la caractéristique de ce qui est limité. Dès lors, la Conscience universelle et informelle n'a réellement que le rôle d'un écran qui représente l'image intégrale de l'ETRE UN à travers la multiplicité des possibles qu'il contient. Chacun des êtres individuels, quel que soit son règne ou son espèce, est alors une conscience individuelle, reliée à la conscience universelle.
Sans aller plus loin, on voit déjà que se profile la notion de formes plus lumineuses, plus proches du pôle intellectuel (négation) et situées entre la Conscience universelle et ce principe. Il existe aussi des formes moins lumineuses qui se situent entre la Conscience universelle et le réservoir des possibles (pôle substantiel). Ainsi le champ de conscience se divise en deux à partir de la Conscience universelle, le champ qui est au-dessus (eaux supérieures) et le champ de conscience qui est au-dessous (eaux inférieures). L'un est la conscience spirituelle et intellectuelle des idées et des doctrines, l'autre est la conscience des formes corporelles et matérielles. Chaque être se déploie dans ces deux zones.
Si on résumait ce processus en mathématique, on dirait seulement que :
* le principe de négation fournit les opérateurs (la négation est la base de toutes les opérations logiques)
* l'univers des possibles fournit les opérandes
* La conscience universelle représente le signe égale (=) dans son rôle sensible et réceptif
* La conscience universelle représente le résultat dans son rôle d'intelligence active et de connaissance de l'Etre.
Les anciens savaient suffisamment de choses pour pouvoir raisonner logiquement (pour ceux qui en étaient aptes) et reconstituer le schéma simple d'un processus algébrique universel.
Or la plus universelle des réalités est nécessairement la Cause de notre existence. Les hommes d'autrefois étaient capables de se poser bien des questions et d'avoir de longues conversations parfois très animées et ils étaient dépourvus de nos moyens modernes de pollution de l'esprit, comme la télévision, l'internet et la vie d'esclavage financier que nous connaissons aujourd'hui. Il s'étaient aperçu de l'existence de la loi de causalité, et pour eux TOUT devait s'expliquer par une succession de causes et d'effets. En remontant logiquement ce processus en sens inverse, ils ont alorsenvisagé la pré-existence d'une Cause première universelle, elle-même sans cause et qui soit unique, illimitée, infinie, intemporelle, indistinctive, immuable et par voie de conséquence néante. Cette Cause absolue se devait d'être SANS EXISTENCE, et l'EXISTENCE était alors un effet et non une cause première.
Aujourd'hui, avec la logique mathématique, on arrive à raisonner un peu différemment, mais le résultat est rigoureusement le même. Si toutes les possibilités d'Existence forment un TOUT unique, un ensemble infini et illimité, alors cet ensemble est un pur zéro, un pur néant, car dans lui-même, toutes les possibilités s'y annulent rigoureusement avec leur possibilité contraire. C'est pourquoi cet Infini (qui n'est pas l'infini des mathématiciens) est le véritable Infini, et c'est un NON-ETRE. Il correspond au Suprême Brahma en Inde, au Tao sans nom et à EL dans l'AT.
L'Existence ne peut alors provenir que par le résultat d'une négation de ce NON-ETRE qui, par la distinction du principe de négation, va permettre d'extraire de cet Univers infini des Possibles, une possibilité de nier le néant. Cette première négation conduit au principe de l'ETRE UN et celui-ci se présente comme d'un côté un principe de négation et de l'autre l'univers des possibles restants. On obtient dans l'AT ELOAH. En Eloah, l'univers des possibles continue de former un TOUT indistinctif et chaotique. C'est un Possible non encore ordonné.
La seconde négation va alors produire l'ordre, qui, par la mise en action du principe de négation, va alors "logiquement pré-organiser les possibles", ce qui permet de produire conceptuellement les principes spirituels, mentaux et substantiels, qui définiront les conditions, lieux, temps, règnes, ordres, espèces, hiérarchies et surtout les règles de venue à l'existence de la multiplicité des possibles contenues de façon infinie dans le Possible. C'est cette multiplicité agissante qui représente le terme Elohim dans l'AT ou Non Suprême Brahma des hindous. Dans le Tao il est considéré comme la Mère des 10000 êtres et on remarque qu'en hébreu Elohim est une forme féminine. Mais dans Elohim, tout est conceptuel, et on peut voir Elohim comme un néant existentiel qui répond quand même à une division entre ce qui agit dans le discernement et ce qui est l'objet du discernement. C'est une distinction entre le sujet et l'objet, entre l'actif et le passif, et Elohim est alors l'union des deux, à savoir le principe de négation d'un côté (celui qui agit, le verbe) et les possibles mais dans un état pré-ordonné (l'objet).
Il ne reste plus qu'à obtenir le moyen de contrôle de l'Existence. Or ce moyen ne peut être qu'une conscience capable de vérifier chaque résultat logique et d'orienter les choix des étapes suivantes, selon les possibilités aptes à exister après chacune des étapes. Cette Conscience universelle ne peut être qu'un point strictement intermédiaire entre le sujet et l'objet, point le plus équilibré pour y projeter une image moyenne globale du processus d'existenciation. C'est Adam dans l'AT, Vishnu dans l'Inde et le Roi dans le Taoïsme. Si le principe de négation est le principe lumineux qui assure l'intelligence du processus, il agit alors sur le Possible obscur par un éclairage de ces possibles, qui les rend existants en conscience et les fait donc passer à l'existence. La zone médiane entre Lumière et Obscur, entre Négation active et Possible est donc le Moyennement éclairé, qui sert d'écran afin d'y projeter les formes plus ou moins lumineuses des diverses possibilités des êtres.
Ces êtres devant être objectivés dans une forme ne sont donc pas universels, mais individuels, puisque la forme est la caractéristique de ce qui est limité. Dès lors, la Conscience universelle et informelle n'a réellement que le rôle d'un écran qui représente l'image intégrale de l'ETRE UN à travers la multiplicité des possibles qu'il contient. Chacun des êtres individuels, quel que soit son règne ou son espèce, est alors une conscience individuelle, reliée à la conscience universelle.
Sans aller plus loin, on voit déjà que se profile la notion de formes plus lumineuses, plus proches du pôle intellectuel (négation) et situées entre la Conscience universelle et ce principe. Il existe aussi des formes moins lumineuses qui se situent entre la Conscience universelle et le réservoir des possibles (pôle substantiel). Ainsi le champ de conscience se divise en deux à partir de la Conscience universelle, le champ qui est au-dessus (eaux supérieures) et le champ de conscience qui est au-dessous (eaux inférieures). L'un est la conscience spirituelle et intellectuelle des idées et des doctrines, l'autre est la conscience des formes corporelles et matérielles. Chaque être se déploie dans ces deux zones.
Si on résumait ce processus en mathématique, on dirait seulement que :
* le principe de négation fournit les opérateurs (la négation est la base de toutes les opérations logiques)
* l'univers des possibles fournit les opérandes
* La conscience universelle représente le signe égale (=) dans son rôle sensible et réceptif
* La conscience universelle représente le résultat dans son rôle d'intelligence active et de connaissance de l'Etre.
Les anciens savaient suffisamment de choses pour pouvoir raisonner logiquement (pour ceux qui en étaient aptes) et reconstituer le schéma simple d'un processus algébrique universel.
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