Ultra-Orthodoxes
Posté : 04 janv.07, 12:57
Après s’être attirés les foudres de la majeure partie de la communauté juive mondiale pour avoir participé à la Conférence de négationnisme de la Shoah, tenue récemment en Iran, les représentants des Nétouré Karta demandent pardon aux rescapés des camps de concentration, et tentent une justification.
Les membres des Nétouré Karta ayant participé en Iran à la Conférence du négationnisme de la Shoah le mois dernier viennent de publier une lettre d’excuse dans laquelle ils regrettent d’avoir heurté la mémoire des disparus de la Shoah.
De plus ils y affirment que leur intention première, en se rendant à une telle manifestation, n’a pas été comprise comme il se doit. Cette lettre a été envoyée en fin de semaine dernière à un certain nombre de rabbins des Etats-Unis. Mais la réaction des destinataires à cette lettre ne s’est pas fait attendre : il n’était pas question d’accepter de telles excuses, jugées par trop partielles et agrémentées d’une justification difficilement recevable, celle d’avoir été « mal compris ».
« Notre intention, qui ne date pas d’aujourd’hui, a toujours été de mettre l’accent sur la distinction entre la notion de juif, et celle de sioniste. De réaffirmer que tout juif n’est pas forcément sioniste. » est-il écrit dans cette lettre. En outre, il y est affirmé : « les sionistes ne représentent pas l’ensemble du peuple juif et il est clair que notre initiative était de nature à réduire la haine d’Israël, sauver des vies, et amoindrir le Hiloul Achem (profanation du nom de D.ieu) effectué par les sionistes. Pour cela, notre décision de participer à ce colloque en Iran, chargé d’étudier le sujet de la Shoah perpétrée pendant la Seconde Guerre mondiale par les nazis, nous a permis de faire connaître notre opinion. Et cela a été, grâce à D.ieu, une grande réussite ».
Pour ce qui est de « l’incompréhension » dont ils seraient les victimes, ils ajoutent : « une grande partie du peuple juif n’a pas compris que les sionisteS mettent en danger tout les juifs et que nous nous efforçons de les préserver de cela. Mais nous avons abouti à l’inverse en manquant de respect à la mémoire des saintes victimes de la shoah. C’est pour cette raison que nous demandons sincèrement pardon, du profond de notre cœur, à toutes les personnes que nous avons pu heurter, pour toute la peine et la douleur que nous avons pu provoquer ».
Sur cette lettre figurent les signatures de Aharon Leib Cohen, Moshé Dov Beck, Israël Pinhas Halévy Feldman, Israël David Weiss et Davis Chlomo Halévy Feldman
Quand l'ambiguïté ultra-orthodoxe crée, sous une forme de naïveté juive, souvent mise à l'index de l'Histoire, un distinguo entre Judaïsme et Sionisme, on peut réellement douter que la peur pour leur propre peuple et les intérêts d'ISRAËL aient été les seules motivations d'une telle démarche.
Le fondamentalisme est négociable, et certains mouvements que tout semble opposer, peuvent y trouver matière à "commerce".
Je ne peux m'empêcher de faire le lien avec ces rapprochements, qui participent du même processus, entre certains membres de la communauté juive et le Front National. Et cela ne vaut pas, que pour la France !
Dans nôtre souci quotidien d'un monde meilleur, éclairant les ténèbres de nôtre civilisation, leur inconscient collectif s'est autorisé à trangresser la culpabilité, pour exhumer la haine de D. qui tarde à nous réveler l'instant décisif d'un messianisme qui nous autoriserait enfin à assumer nôtre judéïté, sans craindre comme à maintes reprises dans l'Histoire, d'avoir à affronter son abscence !
Sans s'en rendre compte, les Nétouré Karta s'inscrivent dans un processus de "répétition", en croyant que la reconaissance de D. leur sera enfin accordée dans cette provocation, alors qu'ils risquent fort de provoquer une fois de plus son "absence" devant la prochaine Shoah qui se prépare.
Les membres des Nétouré Karta ayant participé en Iran à la Conférence du négationnisme de la Shoah le mois dernier viennent de publier une lettre d’excuse dans laquelle ils regrettent d’avoir heurté la mémoire des disparus de la Shoah.
De plus ils y affirment que leur intention première, en se rendant à une telle manifestation, n’a pas été comprise comme il se doit. Cette lettre a été envoyée en fin de semaine dernière à un certain nombre de rabbins des Etats-Unis. Mais la réaction des destinataires à cette lettre ne s’est pas fait attendre : il n’était pas question d’accepter de telles excuses, jugées par trop partielles et agrémentées d’une justification difficilement recevable, celle d’avoir été « mal compris ».
« Notre intention, qui ne date pas d’aujourd’hui, a toujours été de mettre l’accent sur la distinction entre la notion de juif, et celle de sioniste. De réaffirmer que tout juif n’est pas forcément sioniste. » est-il écrit dans cette lettre. En outre, il y est affirmé : « les sionistes ne représentent pas l’ensemble du peuple juif et il est clair que notre initiative était de nature à réduire la haine d’Israël, sauver des vies, et amoindrir le Hiloul Achem (profanation du nom de D.ieu) effectué par les sionistes. Pour cela, notre décision de participer à ce colloque en Iran, chargé d’étudier le sujet de la Shoah perpétrée pendant la Seconde Guerre mondiale par les nazis, nous a permis de faire connaître notre opinion. Et cela a été, grâce à D.ieu, une grande réussite ».
Pour ce qui est de « l’incompréhension » dont ils seraient les victimes, ils ajoutent : « une grande partie du peuple juif n’a pas compris que les sionisteS mettent en danger tout les juifs et que nous nous efforçons de les préserver de cela. Mais nous avons abouti à l’inverse en manquant de respect à la mémoire des saintes victimes de la shoah. C’est pour cette raison que nous demandons sincèrement pardon, du profond de notre cœur, à toutes les personnes que nous avons pu heurter, pour toute la peine et la douleur que nous avons pu provoquer ».
Sur cette lettre figurent les signatures de Aharon Leib Cohen, Moshé Dov Beck, Israël Pinhas Halévy Feldman, Israël David Weiss et Davis Chlomo Halévy Feldman
Quand l'ambiguïté ultra-orthodoxe crée, sous une forme de naïveté juive, souvent mise à l'index de l'Histoire, un distinguo entre Judaïsme et Sionisme, on peut réellement douter que la peur pour leur propre peuple et les intérêts d'ISRAËL aient été les seules motivations d'une telle démarche.
Le fondamentalisme est négociable, et certains mouvements que tout semble opposer, peuvent y trouver matière à "commerce".
Je ne peux m'empêcher de faire le lien avec ces rapprochements, qui participent du même processus, entre certains membres de la communauté juive et le Front National. Et cela ne vaut pas, que pour la France !
Dans nôtre souci quotidien d'un monde meilleur, éclairant les ténèbres de nôtre civilisation, leur inconscient collectif s'est autorisé à trangresser la culpabilité, pour exhumer la haine de D. qui tarde à nous réveler l'instant décisif d'un messianisme qui nous autoriserait enfin à assumer nôtre judéïté, sans craindre comme à maintes reprises dans l'Histoire, d'avoir à affronter son abscence !
Sans s'en rendre compte, les Nétouré Karta s'inscrivent dans un processus de "répétition", en croyant que la reconaissance de D. leur sera enfin accordée dans cette provocation, alors qu'ils risquent fort de provoquer une fois de plus son "absence" devant la prochaine Shoah qui se prépare.