La femme... la voiture.. et l'Irak
Posté : 08 avr.07, 22:56
Règlement de l’Etat islamique d’Irak à l'attention des femmes au volant
L’Etat islamique d’Irak (EII), qui regroupe différents groupes djihadistes sunnites irakiens et qui a été déclaré par Al-Qaïda le 15 octobre 2006, essaie de se présenter comme un véritable Etat souverain. Ainsi, ses déclarations officielles sont prononcées par un « ministère de l’Information ».
Le 13 février 2007, ce ministère s'est plaint du fait que certaines chaînes satellitaires avaient attribué à tort les revendications officielles des attentats [en Irak] à « Al-Qaïda en Mésopotamie », affirmant: « Nous, au ministère de l’Information, demandons que toutes les chaînes satellitaires adhèrent aux principes de déontologie des médias professionnels. Un [de ces principes] fondamentaux est de ne pas falsifier les faits et de ne pas changer les noms, mais de maintenir l’exactitude. »
Egalement dans le but de se présenter comme étant un Etat, l’EII a publié le 14 février des recommandations aux femmes au volant, soumis par le Conseil de Shura (consultation, dans l’islam) au bureau du Premier ministre [de l’EII]. A la différence de l’Arabie saoudite qui interdit complètement la conduite aux femmes, l’EII la permet mais avec certaines restrictions. Extraits:
« Un service de circulation routière des femmes sera créé…
« Pénalisations:
L’Etat islamique d’Irak (EII), qui regroupe différents groupes djihadistes sunnites irakiens et qui a été déclaré par Al-Qaïda le 15 octobre 2006, essaie de se présenter comme un véritable Etat souverain. Ainsi, ses déclarations officielles sont prononcées par un « ministère de l’Information ».
Le 13 février 2007, ce ministère s'est plaint du fait que certaines chaînes satellitaires avaient attribué à tort les revendications officielles des attentats [en Irak] à « Al-Qaïda en Mésopotamie », affirmant: « Nous, au ministère de l’Information, demandons que toutes les chaînes satellitaires adhèrent aux principes de déontologie des médias professionnels. Un [de ces principes] fondamentaux est de ne pas falsifier les faits et de ne pas changer les noms, mais de maintenir l’exactitude. »
Egalement dans le but de se présenter comme étant un Etat, l’EII a publié le 14 février des recommandations aux femmes au volant, soumis par le Conseil de Shura (consultation, dans l’islam) au bureau du Premier ministre [de l’EII]. A la différence de l’Arabie saoudite qui interdit complètement la conduite aux femmes, l’EII la permet mais avec certaines restrictions. Extraits:
« La conductrice n’aura pas moins de 30 ans.
« [Elle ne pourra conduire qu'] avec le consentement de son tuteur (père, mari, frère ou fils).
« Son permis devra lui avoir été remis par le Centre d’éducation des femmes au volant.
« Elle devra s’habiller pudiquement, éviter [bijoux et maquillage].
« Elle ne pourra conduire qu'en ville… non dans des banlieues ou des zones rurales.
« Les femmes pourront conduire seulement de 7h à 20h du samedi au mercredi, et de midi à 20h le jeudi et le vendredi.
« La conductrice devra disposer d’une téléphone [portable] en cas d’urgence.
« En cas de problème ou de panne de son véhicule, elle devra appeler le Centre de la circulation routière des femmes.
« Pour obtenir son permis, [la conductrice] paiera une somme prédéterminée… [qui lui donnera droit] aux [services] de réparation des automobiles…
« Un service de circulation routière des femmes sera créé…
« Il y aura des Centres de circulation des femmes dans tous les coins de la ville, supervisés par des instances religieuses…
« Le permis des femmes au volant devra être renouvelé tous les ans…
« [Si une femme commet une infraction routière], le représentant du service de la circulation contactera [le service de] la Circulation des femmes au volant…
« Quiconque enfreindra ces règles sera puni, sans exception, à partir du moment où cette violation bafouerait l’honneur [des femmes] ou menacerait la sécurité de l’Etat.
« Pénalisations:
« Quiconque s’adresse à une femme au volant sera puni d’au moins un mois de prison et sera pénalisé. Quiconque jugé coupable d’harcèlement, de taquinerie ou de poursuite d’une femme au volant sera puni d’au moins huit mois de prison et sera sanctionné…
SOURCE« Si une femme au volant est accusée d’immoralité ou de conduite illégale, elle recevra les pénalités suivantes: à la première infraction, son permis lui sera retiré pour au moins six mois, elle sera pénalisée de 500 à 1 000 rials et devra apporter une garantie au [service de] la circulation des femmes par laquelle elle s'engagera à ne plus répéter cette infraction, et son tuteur recevra une notification officielle de son infraction. »