le Hajj
Posté : 03 mai04, 22:58
Comme le Forun Islam est ferme aux commun des mortels, il ne mereste plus qu'a poster ici
L’arnaque du Hajj ou comment se dorer les poches sur le dos des plus démunis.
Depuis des siècles, les seuls revenus de l’Arabie étaient l’exportation de dattes et le Hajj.
Bien que le Hajj soit une des 5 obligations de tout musulmans, il ne doit être accomplis que si on en a les moyens et si on est en bonne santé.
Pendant des siècles, faire le pèlerinage du Hajj était une aventure qui pouvait prendre des années et celui qui le reussissait, pouvait porter le titre de Hajji quand il retournait chez les siens. Peu revenaient, ils disparaissaient en route victime de naufrages, de bandits de grand chemin, de maladies ou d’accidents. Le titre de Hajji était un titre de respect que très peu de Musulmans vivant pouvaient porter. Un Hajji avait réussi un véritable exploit qui déjà a lui seul méritait le respect. Il pouvait passer le reste de sa vie à émerveiller ses frères avec les histoires de son voyage.
Une fois arrive a la Mecque, le futur Hajji était pris en charge par une des grandes familles de parrainage qui allait lui fournir non seulement le logement et le couvert, mais aussi un guide pour l’aider dans les diverses étapes ainsi que le mouton ou la chèvre a égorger lors du sacrifice. Chacune de ces familles étaient spécialisée dans l’une ou l’autre ethnies du monde. Ils avaient des traducteurs, des changeurs, des cuisiniers connaissant les recettes et les épices de chaque pays, etc. Souvent le candidat Hajji arrivait avec des biens de son pays, tapis, bijoux, pierre non montée, métaux précieux, épices qu’il pouvait vendre sur place pour financer son périple.
Bien entendu, ces familles de parrainage ne donnaient pas leurs services pour rien. Ceux-ci étaient vendus à un prix très supérieur au coût réel. Le candidat Hajji pouvait payer soit en monnaie de son pays, et de tous les pays qu’il avait traverse sur sa route, devises qui était échange a un taux très avantageux pour la famille de parrainage, origine de la fortune de certaines banques et bureaux de change Saoudien, soit vendre ses biens qui la plus part du temps était achètes par la famille de parrainage pour être remis sur le marche local ou exportes avec un bénéfice plus que confortable.
Le parrainage était un business, pas une œuvre philanthropique.
La famille de parrainage gagnait sur tous les fronts. Achat de devises a un taux plus qu’avantageux, achat de biens bien en dessous de leur valeur marchandes et vente d’un service a un prix très au dessus du coût réel. Mais le candidat Hajji était tellement heureux d’être dans la ville sainte, le rêve d’une vie entière, qu’il ne se rendait pas compte qu’il était arnaque de la pire façon par une bande très bien organisée.
Ce système de parrainage ne se limitait pas au Hajj, mais aussi à l’Umra ou « petit pèlerinage », fait en dehors du Hajj.
Le privilège de parrainer des pèlerins a la Mecque, a cause de la garantie de revenus que cela comportait, était garde jalousement par un nombre très limite de familles. Ce sont ces familles qui, avant la conquête et l’unification de l’Arabie par Ibn Saoud., constituaient, et constituent toujours, la « noblesse » Mecquoise.
Avant l’arrive du Pétrole, les coffres du royaume étaient la plupart du temps vide. Ce sont ces grandes familles qui régulièrement le renflouaient. Quand le pétrole est arrive, le roi a rembourse ses dettes d’honneur en privilégiant ces familles lors de l’attribution de contrats gouvernementaux. Une des origines de la fortune de la famille Bin Laden (que tout le monde connaît), Al Juffali (Mercedes, Caterpillar, IBM, Bosch), Al Ajlan (Tapis mécaniques et textiles en tout genre, matelas, couvertures), etc.
Et puis sont arrive les jumbo jets et les charters et le Hajji, jadis un honneur est devenu, excepte dans quelques villages recules, une banalité.
De quelques dizaines de milliers, le nombre de Hajjis annuel, est passe à quelques millions. Pendant les semaines qui précèdent et suivent le Hajj, les avions gros porteurs atterrissent a raison de un toute les 90 secondes, jour et nuit. Des bateaux en provenance de la cote Est d’Afrique et du sous continent Indien, dégorgent des milliers de pèlerins au ports de Jeddah et Dammam.
A cause de l’exiguïté des lieux de pèlerinage, le gouvernement a institue un système de quota. Chaque pays peut envoyer un contingent de pèlerins proportionnel à sa population musulmane. Les visas sont distribues en conséquence par les diverses ambassades.
Le gouvernement a construit un aéroport et des débarcadères spéciaux pour accueillir le flot des pèlerins, une autoroute relie l’aéroport et les ports à la Mecque pour soutenir la noria d’autobus, le gouvernement a construit la ville de tentes que tout le monde a vu à la TV. Cette ville possède bien entendu toute l’infrastructure de logement, les cuisines, infirmeries, etc.
Pendant les semaines qui précèdent et suivent le Hajj, il n’y a plus un seul avion charter disponible dans le monde. Ils sont tous quelque part en route de ou vers Jeddah. Des compounds entiers se remplissent de staffs aériens, pilotes, navigateurs, mécaniciens, air hostesses du monde entier qui débarquent à Jeddah et pendant trois mois les parties et partouzes ne cessent pas. L’alcool, apporte dans les containers de pièces détachées, coule a flot.
Vous n’avez pas d’idée du nombre de bouteilles de Cognac qui peuvent être dissinulees dans un moteur d’Airbus, de Vodka dans un moteur d’Antonov ou de Wild Turkey dans un moteur de boeing.
Et qu’en est-il des familles de parrainages ?
Elles n’ont perdu pas grande chose de leurs privilèges, bien au contraire. Le revenu par Hajji a bien entendu baisse, mais le volume a augmente de façons phénoménale.
Elles sont toujours spécialisées par pays. Seulement le modèle a change. Chaque famille de parrainage reçoit son quota annuel de pèlerins. Les al Machin qui depuis tout temps étaient spécialisée en Indonésiens, se voient attribues 150,000 pèlerins Indonésiens, les al Truc spécialises en Nigériens, 60,000 Nigériens, les al bazar 50,000 Pakistanais, etc. Et ca comprend bien entendu les pèlerins occidentaux d’Europe, Amérique du Nord, Australie, etc. qui n’échappent pas à la règle.
Les marches juteux de devises et d’objets de valeur ont disparus, les forfaits devant être paye au départ, mais ils ont été remplaces avantageusement par les bénéfices effectues sur le transport, ce sont les familles qui louent les charters et les bateaux, font les achats groupes sur les vols commerciaux ; par le logement et le couvert, bien que les tentes appartiennent au gouvernement, elles sont relouées aux familles, ce sont les familles qui fournissent les couvertures et les matelas au prix du neuf bien que recycles, ce sont les familles qui fournissent la nourriture ; ce sont les familles qui achètent les moutons et chèvres pour le sacrifice par bateaux entiers en Australie et Nouvelle Zélande, etc. Non seulement les tentes, mais toutes les chambres d’hôtel, gîte et couvert chez l’habitant sont contrôles par les familles en question.
Lorsque le candidat Hajji paie son forfait à l’une ou l’autre des agences de voyages, le forfait, moins les commissions, est verse intégralement à la famille correspondante qui redistribue les coûts aux divers sous contacteurs.
Pour encore diminuer les coûts et économiser sur les commissions, les familles se sont regroupées pour créer leur propre grossiste d’agence de voyage, qui maintenant opère dans le quasi totalité des pays fournisseurs de Hajjis. Comme ils contrôlent tous les coûts, cette super agence de voyage permet d’offrir des taux avantageux et couper l’herbe sous les pieds des autres agences de voyage.
D’apres les information que j’ai recueillies de plusieurs sources, le bénéfice net des familles varie entre 40 et 50% . Autrement dit, le village du Mali ou du Niger qui s’est cotise pour envoyer l’un des siens a la Mecque va engraisser copieusement l’une de ces familles. Une partie importante de l’argent péniblement collecte au prix de sacrifices va se transformer en morceau de Mercedes, villa, vêtements de grand couturier, bijoux de chez Boucheron ou Van Kleef, études de fiston aux US, etc.
Comme bien entendu mes sources d’information seront contestées, les voici.
En 1992, j’ai été engage comme consultant par un sous contractant de Bin Laden Communications (oui, oui, celui-la) pour le développement d’un système informatique de gestion des Hajjis. Cette étude comprenait entre autre les aspects financiers.
L’ex employeur de mon épouse est issu d’une de ces familles de parrainage (non, pas Bin Laden).
J’avais un excellent copain, Abdul Aziz al Ajlan, dont la famille fait partie de la « noblesse mecquoise ». Il m’a avoue que les bénéfices de la « location » des tapis, matelas et couvertures, noyaute par sa famille, sont tout simplement fabuleux.
Comme explique plus haut, pendant le Hajj toutes les maisons libres dans les compounds sont réquisitionnées pour le staff volant. Ca comprend mon propre compound.
Mon employeur actuel est un des financiers de la super agence de voyage et j’ai eu en mains le business plan avec tous les détails, j’étais un des candidats pour la gestion des aspects informatique. La position a été donnée, comme de bien entendu, à un Saoudien.
L’arnaque est non seulement secret de polichinelle, mais source d’orgueil et de forfanterie.
Tous les ans, a l’époque du Hajj, chez l’employeur de mon épouse, c’était parties et renouvellement du parc de Cadillac et Mercedes.
Au vu des dividendes de l’agence de voyage, c’est devenu une affaire plus que florissante. Le sourire de mon employeur et sa bonne humeur quand il reçoit son cheque annuel sont une preuve plus que suffisante.
Voici, je crois, le meilleur exemple de l’adage « Charité bien ordonnée commence pas soi même ».
Les musulmans ne sont pas les seuls à organiser des pèlerinages. Lourdes, Rome, Fatima et, avant l’Intifada, Jérusalem sont aussi l’objet de grands pèlerinages. Les journées de la jeunesse attirent des jeunes du monde entier par milliers. Tous ces pèlerinages sont au prix coûtant, souvent même finances par des œuvres de charité, et il ne viendrait jamais à l’idée d’un des organisateurs de s’engraisser sur le dos des pèlerins. Ces pèlerinages sont organises par des organisations tombant sous la loi des sociétés sans but lucratifs, le fisc est la pour vérifier les comptes, et une arnaque ferait les délices des journaux anti cléricaux.
L’arnaque du Hajj ou comment se dorer les poches sur le dos des plus démunis.
Depuis des siècles, les seuls revenus de l’Arabie étaient l’exportation de dattes et le Hajj.
Bien que le Hajj soit une des 5 obligations de tout musulmans, il ne doit être accomplis que si on en a les moyens et si on est en bonne santé.
Pendant des siècles, faire le pèlerinage du Hajj était une aventure qui pouvait prendre des années et celui qui le reussissait, pouvait porter le titre de Hajji quand il retournait chez les siens. Peu revenaient, ils disparaissaient en route victime de naufrages, de bandits de grand chemin, de maladies ou d’accidents. Le titre de Hajji était un titre de respect que très peu de Musulmans vivant pouvaient porter. Un Hajji avait réussi un véritable exploit qui déjà a lui seul méritait le respect. Il pouvait passer le reste de sa vie à émerveiller ses frères avec les histoires de son voyage.
Une fois arrive a la Mecque, le futur Hajji était pris en charge par une des grandes familles de parrainage qui allait lui fournir non seulement le logement et le couvert, mais aussi un guide pour l’aider dans les diverses étapes ainsi que le mouton ou la chèvre a égorger lors du sacrifice. Chacune de ces familles étaient spécialisée dans l’une ou l’autre ethnies du monde. Ils avaient des traducteurs, des changeurs, des cuisiniers connaissant les recettes et les épices de chaque pays, etc. Souvent le candidat Hajji arrivait avec des biens de son pays, tapis, bijoux, pierre non montée, métaux précieux, épices qu’il pouvait vendre sur place pour financer son périple.
Bien entendu, ces familles de parrainage ne donnaient pas leurs services pour rien. Ceux-ci étaient vendus à un prix très supérieur au coût réel. Le candidat Hajji pouvait payer soit en monnaie de son pays, et de tous les pays qu’il avait traverse sur sa route, devises qui était échange a un taux très avantageux pour la famille de parrainage, origine de la fortune de certaines banques et bureaux de change Saoudien, soit vendre ses biens qui la plus part du temps était achètes par la famille de parrainage pour être remis sur le marche local ou exportes avec un bénéfice plus que confortable.
Le parrainage était un business, pas une œuvre philanthropique.
La famille de parrainage gagnait sur tous les fronts. Achat de devises a un taux plus qu’avantageux, achat de biens bien en dessous de leur valeur marchandes et vente d’un service a un prix très au dessus du coût réel. Mais le candidat Hajji était tellement heureux d’être dans la ville sainte, le rêve d’une vie entière, qu’il ne se rendait pas compte qu’il était arnaque de la pire façon par une bande très bien organisée.
Ce système de parrainage ne se limitait pas au Hajj, mais aussi à l’Umra ou « petit pèlerinage », fait en dehors du Hajj.
Le privilège de parrainer des pèlerins a la Mecque, a cause de la garantie de revenus que cela comportait, était garde jalousement par un nombre très limite de familles. Ce sont ces familles qui, avant la conquête et l’unification de l’Arabie par Ibn Saoud., constituaient, et constituent toujours, la « noblesse » Mecquoise.
Avant l’arrive du Pétrole, les coffres du royaume étaient la plupart du temps vide. Ce sont ces grandes familles qui régulièrement le renflouaient. Quand le pétrole est arrive, le roi a rembourse ses dettes d’honneur en privilégiant ces familles lors de l’attribution de contrats gouvernementaux. Une des origines de la fortune de la famille Bin Laden (que tout le monde connaît), Al Juffali (Mercedes, Caterpillar, IBM, Bosch), Al Ajlan (Tapis mécaniques et textiles en tout genre, matelas, couvertures), etc.
Et puis sont arrive les jumbo jets et les charters et le Hajji, jadis un honneur est devenu, excepte dans quelques villages recules, une banalité.
De quelques dizaines de milliers, le nombre de Hajjis annuel, est passe à quelques millions. Pendant les semaines qui précèdent et suivent le Hajj, les avions gros porteurs atterrissent a raison de un toute les 90 secondes, jour et nuit. Des bateaux en provenance de la cote Est d’Afrique et du sous continent Indien, dégorgent des milliers de pèlerins au ports de Jeddah et Dammam.
A cause de l’exiguïté des lieux de pèlerinage, le gouvernement a institue un système de quota. Chaque pays peut envoyer un contingent de pèlerins proportionnel à sa population musulmane. Les visas sont distribues en conséquence par les diverses ambassades.
Le gouvernement a construit un aéroport et des débarcadères spéciaux pour accueillir le flot des pèlerins, une autoroute relie l’aéroport et les ports à la Mecque pour soutenir la noria d’autobus, le gouvernement a construit la ville de tentes que tout le monde a vu à la TV. Cette ville possède bien entendu toute l’infrastructure de logement, les cuisines, infirmeries, etc.
Pendant les semaines qui précèdent et suivent le Hajj, il n’y a plus un seul avion charter disponible dans le monde. Ils sont tous quelque part en route de ou vers Jeddah. Des compounds entiers se remplissent de staffs aériens, pilotes, navigateurs, mécaniciens, air hostesses du monde entier qui débarquent à Jeddah et pendant trois mois les parties et partouzes ne cessent pas. L’alcool, apporte dans les containers de pièces détachées, coule a flot.
Vous n’avez pas d’idée du nombre de bouteilles de Cognac qui peuvent être dissinulees dans un moteur d’Airbus, de Vodka dans un moteur d’Antonov ou de Wild Turkey dans un moteur de boeing.
Et qu’en est-il des familles de parrainages ?
Elles n’ont perdu pas grande chose de leurs privilèges, bien au contraire. Le revenu par Hajji a bien entendu baisse, mais le volume a augmente de façons phénoménale.
Elles sont toujours spécialisées par pays. Seulement le modèle a change. Chaque famille de parrainage reçoit son quota annuel de pèlerins. Les al Machin qui depuis tout temps étaient spécialisée en Indonésiens, se voient attribues 150,000 pèlerins Indonésiens, les al Truc spécialises en Nigériens, 60,000 Nigériens, les al bazar 50,000 Pakistanais, etc. Et ca comprend bien entendu les pèlerins occidentaux d’Europe, Amérique du Nord, Australie, etc. qui n’échappent pas à la règle.
Les marches juteux de devises et d’objets de valeur ont disparus, les forfaits devant être paye au départ, mais ils ont été remplaces avantageusement par les bénéfices effectues sur le transport, ce sont les familles qui louent les charters et les bateaux, font les achats groupes sur les vols commerciaux ; par le logement et le couvert, bien que les tentes appartiennent au gouvernement, elles sont relouées aux familles, ce sont les familles qui fournissent les couvertures et les matelas au prix du neuf bien que recycles, ce sont les familles qui fournissent la nourriture ; ce sont les familles qui achètent les moutons et chèvres pour le sacrifice par bateaux entiers en Australie et Nouvelle Zélande, etc. Non seulement les tentes, mais toutes les chambres d’hôtel, gîte et couvert chez l’habitant sont contrôles par les familles en question.
Lorsque le candidat Hajji paie son forfait à l’une ou l’autre des agences de voyages, le forfait, moins les commissions, est verse intégralement à la famille correspondante qui redistribue les coûts aux divers sous contacteurs.
Pour encore diminuer les coûts et économiser sur les commissions, les familles se sont regroupées pour créer leur propre grossiste d’agence de voyage, qui maintenant opère dans le quasi totalité des pays fournisseurs de Hajjis. Comme ils contrôlent tous les coûts, cette super agence de voyage permet d’offrir des taux avantageux et couper l’herbe sous les pieds des autres agences de voyage.
D’apres les information que j’ai recueillies de plusieurs sources, le bénéfice net des familles varie entre 40 et 50% . Autrement dit, le village du Mali ou du Niger qui s’est cotise pour envoyer l’un des siens a la Mecque va engraisser copieusement l’une de ces familles. Une partie importante de l’argent péniblement collecte au prix de sacrifices va se transformer en morceau de Mercedes, villa, vêtements de grand couturier, bijoux de chez Boucheron ou Van Kleef, études de fiston aux US, etc.
Comme bien entendu mes sources d’information seront contestées, les voici.
En 1992, j’ai été engage comme consultant par un sous contractant de Bin Laden Communications (oui, oui, celui-la) pour le développement d’un système informatique de gestion des Hajjis. Cette étude comprenait entre autre les aspects financiers.
L’ex employeur de mon épouse est issu d’une de ces familles de parrainage (non, pas Bin Laden).
J’avais un excellent copain, Abdul Aziz al Ajlan, dont la famille fait partie de la « noblesse mecquoise ». Il m’a avoue que les bénéfices de la « location » des tapis, matelas et couvertures, noyaute par sa famille, sont tout simplement fabuleux.
Comme explique plus haut, pendant le Hajj toutes les maisons libres dans les compounds sont réquisitionnées pour le staff volant. Ca comprend mon propre compound.
Mon employeur actuel est un des financiers de la super agence de voyage et j’ai eu en mains le business plan avec tous les détails, j’étais un des candidats pour la gestion des aspects informatique. La position a été donnée, comme de bien entendu, à un Saoudien.
L’arnaque est non seulement secret de polichinelle, mais source d’orgueil et de forfanterie.
Tous les ans, a l’époque du Hajj, chez l’employeur de mon épouse, c’était parties et renouvellement du parc de Cadillac et Mercedes.
Au vu des dividendes de l’agence de voyage, c’est devenu une affaire plus que florissante. Le sourire de mon employeur et sa bonne humeur quand il reçoit son cheque annuel sont une preuve plus que suffisante.
Voici, je crois, le meilleur exemple de l’adage « Charité bien ordonnée commence pas soi même ».
Les musulmans ne sont pas les seuls à organiser des pèlerinages. Lourdes, Rome, Fatima et, avant l’Intifada, Jérusalem sont aussi l’objet de grands pèlerinages. Les journées de la jeunesse attirent des jeunes du monde entier par milliers. Tous ces pèlerinages sont au prix coûtant, souvent même finances par des œuvres de charité, et il ne viendrait jamais à l’idée d’un des organisateurs de s’engraisser sur le dos des pèlerins. Ces pèlerinages sont organises par des organisations tombant sous la loi des sociétés sans but lucratifs, le fisc est la pour vérifier les comptes, et une arnaque ferait les délices des journaux anti cléricaux.