L'Enfer existe et il est éternel
Posté : 23 avr.07, 23:20
Il est de plus en plus de chrétien qui nie l'existence de l'Enfer, ou d'autre qui ne le prenne que comme hypothèse en se disant que Dieu nous accueillera bon et méchant car il est miséricordieux. Où encore, certain disent que l'Enfer n'est au fait qu'une menace pour que nous nous comportions comme il. D'autre encore arrive à la conclusion qu'il ne peut y avoir d'Enfer parce qu'il ne pourrait souffrir de savoir en étant au Paradis que d'autres sont en Enfer.
Toutes ces théories partent souvent d'un bon principe de compassion ou tout simplement de la volonté d'évacuer l'angoisse face à l'absurdité qu'est l'Enfer.
Mais nié l'Enfer n'est pas prendre la liberté que Dieu nous donne, de deux c'est nier les écritures (oui, je vais vous le montrer) et de trois, ce serait faire de Dieu un sadique qui menace et ment, or cette troisième idée serait un blasphème.
L'écriture
Pour ce qui est de l'écriture, faisons un petit parcours, vous verrez l'écriture ne parle pas à mot couvert.
Mt 25,41 (Trad lit Kto)
Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : 'Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges.
Mt 25, 46 (Trad lit Kto)
Et ils s'en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle.
Mc 3, 28-29 (Bl de Jérusalem)
"En vérité, je vous le dis, tout sera remis aux enfants des hommes, les péchés et les blasphèmes tant qu'ils en auront proféré ;mais quiconque aura blasphémé contre l'Esprit Saint n'aura jamais de rémission : il est coupable d'une faute éternelle." (ou "de péché pour toujours". (TOB))
Mt 18,8 (Bl de Jérusalem)
Si ta main ou ton pied t'entraîne au péché, coupe-le et jette-le loin de toi. Il vaut mieux pour toi entrer dans la vie éternelle manchot ou boiteux, que d'être jeté avec tes deux mains ou tes deux pieds dans le feu éternel.
Mc 9, 47-48 (Bl de Jérusalem)
Et si ton œil est pour toi une occasion de péché, arrache-le : mieux vaut pour toi entrer borgne dans le Royaume de Dieu que d'être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne où leur ver ne meurt point et où le feu ne s'éteint point.
Ap 14, 11 (Trad lit Kto)
Et la fumée de ces tortures
monte pour les siècles des siècles.
Ils n'ont de repos ni jour ni nuit,
ceux qui adorent la Bête et son image,
et quiconque reçoit la marque de son nom. »
Luther est aussi un de ceux qui déplorait qu'on nia l'Enfer :
"La même indugence leur fait dire qu'il n'y a pas d'enfer, mais que la menace seule en est contenue dans les écritures, sous prétexte que le sentiment humain repoussaient avec horreur l'idée qu'un homme, fût-il le seul, fût éternellement torturé; c'est un tel sentiment qui, dit-on, aurait fait trébucher Origène. Ô écoles, ô facultés, ô misérables théologiens, lie du dernier des rebuts!" (Oeuvres, jugements sur les voeux monastiques)
Luther parle d'Origène qui était u défenseur de la théorie de l'apocatastase. C'est à dire cette théorie qui prétend qu'à la fin des temps les flots de la miséricorde sauveraient les damnés et même Satan et tous les anges déchus et qu'ils seraient intégrés au paradis. Autant dire que là, on est dans le sentiment humano-humaniste de bonne conscience mal placée. En tout cas, tout sauf la Bible. Les damnés le sont pour toujours, sinon la liberté est une vaste blague. Et Dieu ne se moque pas de nous, LUI.
Bien sur, il y aura toujours des gens qui vont citer sans arrêt, le fait que Jésus veut sauver tous les hommes. Il est clair que Jésus est venu pour sauver les hommes, mais uniquement ceux qui le veulent. Il est clair aussi que personne n'est prédestiné à l'Enfer. L'Enfer, aussi absurde que cela puisse être, est un choix délibéré. Ce choix, que certaines personnes malheureusement font, fait souffrir Dieu.
La doctrine KTO Lorsque l'Eglise parle officiellement de l'Enfer aussi bien dans le CEC que dans les textes du Concile Va II, l'Eglise ne le fait qu'avec des citations biblique, c'est dire comme la Bible est suffisamment clair sur le sujet.
Voici pour le CEC
Toutes ces théories partent souvent d'un bon principe de compassion ou tout simplement de la volonté d'évacuer l'angoisse face à l'absurdité qu'est l'Enfer.
Mais nié l'Enfer n'est pas prendre la liberté que Dieu nous donne, de deux c'est nier les écritures (oui, je vais vous le montrer) et de trois, ce serait faire de Dieu un sadique qui menace et ment, or cette troisième idée serait un blasphème.
L'écriture
Pour ce qui est de l'écriture, faisons un petit parcours, vous verrez l'écriture ne parle pas à mot couvert.
Mt 25,41 (Trad lit Kto)
Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : 'Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges.
Mt 25, 46 (Trad lit Kto)
Et ils s'en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle.
Mc 3, 28-29 (Bl de Jérusalem)
"En vérité, je vous le dis, tout sera remis aux enfants des hommes, les péchés et les blasphèmes tant qu'ils en auront proféré ;mais quiconque aura blasphémé contre l'Esprit Saint n'aura jamais de rémission : il est coupable d'une faute éternelle." (ou "de péché pour toujours". (TOB))
Mt 18,8 (Bl de Jérusalem)
Si ta main ou ton pied t'entraîne au péché, coupe-le et jette-le loin de toi. Il vaut mieux pour toi entrer dans la vie éternelle manchot ou boiteux, que d'être jeté avec tes deux mains ou tes deux pieds dans le feu éternel.
Mc 9, 47-48 (Bl de Jérusalem)
Et si ton œil est pour toi une occasion de péché, arrache-le : mieux vaut pour toi entrer borgne dans le Royaume de Dieu que d'être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne où leur ver ne meurt point et où le feu ne s'éteint point.
Ap 14, 11 (Trad lit Kto)
Et la fumée de ces tortures
monte pour les siècles des siècles.
Ils n'ont de repos ni jour ni nuit,
ceux qui adorent la Bête et son image,
et quiconque reçoit la marque de son nom. »
Luther est aussi un de ceux qui déplorait qu'on nia l'Enfer :
"La même indugence leur fait dire qu'il n'y a pas d'enfer, mais que la menace seule en est contenue dans les écritures, sous prétexte que le sentiment humain repoussaient avec horreur l'idée qu'un homme, fût-il le seul, fût éternellement torturé; c'est un tel sentiment qui, dit-on, aurait fait trébucher Origène. Ô écoles, ô facultés, ô misérables théologiens, lie du dernier des rebuts!" (Oeuvres, jugements sur les voeux monastiques)
Luther parle d'Origène qui était u défenseur de la théorie de l'apocatastase. C'est à dire cette théorie qui prétend qu'à la fin des temps les flots de la miséricorde sauveraient les damnés et même Satan et tous les anges déchus et qu'ils seraient intégrés au paradis. Autant dire que là, on est dans le sentiment humano-humaniste de bonne conscience mal placée. En tout cas, tout sauf la Bible. Les damnés le sont pour toujours, sinon la liberté est une vaste blague. Et Dieu ne se moque pas de nous, LUI.
Bien sur, il y aura toujours des gens qui vont citer sans arrêt, le fait que Jésus veut sauver tous les hommes. Il est clair que Jésus est venu pour sauver les hommes, mais uniquement ceux qui le veulent. Il est clair aussi que personne n'est prédestiné à l'Enfer. L'Enfer, aussi absurde que cela puisse être, est un choix délibéré. Ce choix, que certaines personnes malheureusement font, fait souffrir Dieu.
La doctrine KTO Lorsque l'Eglise parle officiellement de l'Enfer aussi bien dans le CEC que dans les textes du Concile Va II, l'Eglise ne le fait qu'avec des citations biblique, c'est dire comme la Bible est suffisamment clair sur le sujet.
Voici pour le CEC
Et encore plus simple et plus épuré dans Lumen Gentium N° 48 (VA II)IV. L’enfer
1033 Nous ne pouvons pas être unis à Dieu à moins de choisir librement de l’aimer. Mais nous ne pouvons pas aimer Dieu si nous péchons gravement contre Lui, contre notre prochain ou contre nous-mêmes : " Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un homicide ; or vous savez qu’aucun homicide n’a la vie éternelle demeurant en lui " (1 Jn 3, 15). Notre Seigneur nous avertit que nous serons séparés de Lui si nous omettons de rencontrer les besoins graves des pauvres et des petits qui sont ses frères (cf. Mt 25, 31-46). Mourir en péché mortel sans s’en être repenti et sans accueillir l’amour miséricordieux de Dieu, signifie demeurer séparé de Lui pour toujours par notre propre choix libre. Et c’est cet état d’auto-exclusion définitive de la communion avec Dieu et avec les bienheureux qu’on désigne par le mot " enfer ".
1034 Jésus parle souvent de la " géhenne " du " feu qui ne s’éteint pas " (cf. Mt 5, 22. 29 ; 13, 42. 50 ; Mc 9, 43-48), réservé à ceux qui refusent jusqu’à la fin de leur vie de croire et de se convertir , et où peuvent être perdus à la fois l’âme et le corps (cf. Mt 10, 28). Jésus annonce en termes graves qu’il " enverra ses anges, qui ramasseront tous les fauteurs d’iniquité (...), et les jetteront dans la fournaise ardente " (Mt 13, 41-42), et qu’il prononcera la condamnation : " Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel ! " (Mt 25, 41).
1035 L’enseignement de l’Église affirme l’existence de l’enfer et son éternité. Les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent immédiatement après la mort dans les enfers, où elles souffrent les peines de l’enfer, " le feu éternel " (cf. DS 76 ; 409 ; 411 ; 801 ; 858 ; 1002 ; 1351 ; 1575 ; SPF 12). La peine principale de l’enfer consiste en la séparation éternelle d’avec Dieu en qui seul l’homme peut avoir la vie et le bonheur pour lesquels il a été crée et auxquels il aspire.
1036 Les affirmations de la Sainte Écriture et les enseignements de l’Église au sujet de l’enfer sont un appel à la responsabilité avec laquelle l’homme doit user de sa liberté en vue de son destin éternel. Elles constituent en même temps un appel pressant à la conversion : " Entrez par la porte étroite. Car large et spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il en est beaucoup qui le prennent ; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie, et il en est peu qui le trouvent " (Mt 7, 13-14) :
Ignorants du jour et de l’heure, il faut que, suivant l’avertissement du Seigneur, nous restions constamment vigilants pour mériter, quand s’achèvera le cours unique de notre vie terrestre, d’être admis avec lui aux noces et comptés parmi les bénis de Dieu, au lieu d’être, comme de mauvais et paresseux serviteurs, écartés par l’ordre de Dieu vers le feu éternel, vers ces ténèbres du dehors où seront les pleurs et les grincements de dents (LG 48).
1037 Dieu ne prédestine personne à aller en enfer (cf. DS 397 ; 1567) ; il faut pour cela une aversion volontaire de Dieu (un péché mortel), et y persister jusqu’à la fin.Dans la liturgie eucharistique et dans les prières quotidiennes de ses fidèles, l’Église implore la miséricorde de Dieu, qui veut " que personne ne périsse, mais que tous arrivent au repentir " (2 P 3, 9) :
Voici l’offrande que nous présentons devant toi, nous, tes serviteurs, et ta famille entière : dans ta bienveillance, accepte-la. Assure toi-même la paix de notre vie, arrache-nous à la damnation et reçois-nous parmi tes élus (MR, Canon Romain 88).
LE CARACTERE ESCHATOLOGIQUE DE L'EGLISE EN MARCHE ET SON UNION AVEC L'EGLISE DU CIEL
48 L'Eglise, à laquelle nous sommes tous appelés dans le Christ et dans laquelle nous acquérons la sainteté par la grâce de Dieu, n'aura sa consommation que dans la gloire céleste, lorsque viendra le temps où toutes choses sont renouvelées (Act. 3, 1) et que, avec le genre humain, tout l'univers lui-même, intimement uni avec l'homme et atteignant par lui sa destinée, trouvera dans le Christ sa définitive perfection (cf. Eph. 1, 10 ; Col. 1, 20 ; 2 Pierre 3, 10-13).
Le Christ élevé de terre a tiré à lui tous les hommes (cf. Jean 12, 32 grec) ; ressuscité des morts (cf. Rom. 6, 9), il a envoyé sur ses apôtres son Esprit de vie et par lui a constitué son Corps, qui est l'Eglise, comme le sacrement universel du salut ; assis à la droite du Père, il exerce continuellement son action dans le monde pour conduire les hommes vers l'Eglise, se les unir par elle plus étroitement et leur faire part de sa vie glorieuse en leur donnant pour nourriture son propre Corps et son Sang. La nouvelle condition promise et espérée a déjà reçu dans le Christ son premier commencement ; l'envoi du Saint-Esprit lui a donné son élan et par lui elle se continue dans l'Eglise où la foi nous instruit même sur la signification de notre vie temporelle, dès lors que nous menons à bonne fin, avec l'espérance des biens futurs, la tâche qui nous a été confiée par le Père dans le monde et que nous faisons ainsi notre salut (cf. Phil. 2, 12).
Ainsi donc, unis au Christ dans l'Eglise et marqués de l'Esprit-Saint, "arrhes de notre héritage" (Eph. 1, 14), nous sommes appelés enfants de Dieu en toute vérité, et nous le sommes (cf. 1 Jean 3,1) ; mais l'heure n'est pas encore venue où nous paraîtrons avec le Christ dans la gloire (cf. Col. 3, 4), devenus semblables à Dieu parce que nous le verrons tel qu'il est (cf. 1 Jean 3, 2). C'est pourquoi, "tant que nous demeurons dans ce corps, nous sommes en exil loin du Seigneur" (2 Cor. 5, 6) ; possédant au-dedans de nous les prémices de l'Esprit, nous gémissons intérieurement (cf. Rom. 8, 23) et nous aspirons à être avec le Christ (cf. Phil. 1, 23). La même charité nous presse du désir de vivre davantage pour lui, qui est mort et ressuscité pour nous (cf 2 Cor. 5, 15). Nous avons donc à coeur de plaire au Seigneur en toutes choses (Cf.2 Cor. 5, 9) et nous endossons l'armure de Dieu afin de pouvoir tenir contre les embûches du démon et lui résister au jour mauvais (cf. Eph. 6, 11-13). Ignorants du jour et de l'heure, il faut que, suivant l'avertissement du Seigneur, nous restions constamment vigilants pour mériter, quand s'achèvera le cours unique de notre vie terrestre (cf. Héb.9, 27), d'être admis avec lui aux noces et comptés parmi les bénis de Dieu (cf. Mat. 25, 31-46=, au lieu d'être, comme de mauvais et paresseux serviteurs (cf.Mat. 25, é-) écartés par l'ordre de Dieu vers le feu éternel (cf. Mat. 25, 41), vers ces ténèbres du dehors où "seront les pleurs et les grincements de dents" (Mat. 22, 13 et 25, 30). En effet, avant de régner avec le Christ glorieux, tous nous devrons être mis à découvert "devant le tribunal du Christ, pour que chacun reçoive le salaire de ce qu'il aura fait pendant qu'il était dans son corps, soit en bien, soit en mal" (2 Cor. 5, 10) ; et à la fin du monde "les hommes sortiront du tombeau, ceux qui auront fait le bien pour une résurrection de vie, ceux qui auront fait le mal pour une résurrection de condamnation " (Jean 5, 29 ; cf. Mat. 25, 46). C'est pourquoi, estimant qu'il n'y a pas de proportion entre les peines du présent et la gloire qui doit se manifester en nous" (Rom. 8, 18 ; cf. 2, 11-12), nous attendons, solides dans la foi, "la bienheureuse espérance et la manifestation glorieuse de notre grand Dieu et Sauveur, le Christ Jésus" (Tite 2, 13) "qui transformera notre corps de misère en un corps semblable à son corps de gloire" (Phil. 3, 21), et qui viendra "se faire glorifier dans ses saints et admirer en tous ceux qui auront cru" (2 Thess. 1, 10).