Pakistan: Bientot la peine de mort pour les apostats?
Posté : 15 mai07, 06:20
Le Pakistan va-t-il légalement réinstaurer la peine de mort pour ceux qui quittent l'Islam?
Selon kath.net, une loi vient de passer en première lecture au Parlement pakistanais prévoyant la peine de mort pour les Musulmans qui se convertissent à une autre religion (et l’emprisonnement à vie pour les Musulmanes dans le même cas). La loi avait été proposée par six partis, la plupart islamistes.
Selon Rudolph Peters, professeur de droit islamique à l’université d’Amsterdam, l’apostasie (ridda) des Musulmans mâles est un crime puni de mort par toutes les écoles de jurisprudence islamique. Certaines en font un hadd (pluriel houdoud), c’est-à-dire un crime dont la punition est prévue directement par le Coran (comme la main coupée pour le vol), d’autres (hanafites et chiites) préfèrent se référer à la tradition du prophète (hadith), mais la peine capitale est inévitable. Les coupables ont la possibilité de se repentir et de changer d’avis, à moins qu’ils n’aient insulté le prophète (sabb al-nabi), auquel cas la plupart des écoles prévoient leur exécution immédiatement après la sentence.
Selon kath.net, une loi vient de passer en première lecture au Parlement pakistanais prévoyant la peine de mort pour les Musulmans qui se convertissent à une autre religion (et l’emprisonnement à vie pour les Musulmanes dans le même cas). La loi avait été proposée par six partis, la plupart islamistes.
Selon Rudolph Peters, professeur de droit islamique à l’université d’Amsterdam, l’apostasie (ridda) des Musulmans mâles est un crime puni de mort par toutes les écoles de jurisprudence islamique. Certaines en font un hadd (pluriel houdoud), c’est-à-dire un crime dont la punition est prévue directement par le Coran (comme la main coupée pour le vol), d’autres (hanafites et chiites) préfèrent se référer à la tradition du prophète (hadith), mais la peine capitale est inévitable. Les coupables ont la possibilité de se repentir et de changer d’avis, à moins qu’ils n’aient insulté le prophète (sabb al-nabi), auquel cas la plupart des écoles prévoient leur exécution immédiatement après la sentence.