Un "gène de Dieu" ???
Posté : 24 mai07, 06:08
Article issu du Soir (Belgique) :
Est-on programmé pour croire ? Plusieurs études affirment que l'attrait pour la religion serait en grande partie déterminée par les gènes. Ainsi, dans une étude publiée aux éditions Doubleday en 2004, intitulée « Le gène de Dieu : comment la foi est raccordée à nos gènes », le biologiste moléculaire Dean Hamer a comparé le patrimoine génétique de 1.000 volontaires, après leur avoir soumis un questionnaire chargé d'évaluer leur sentiment religieux. De là, il aurait isolé un gène, le VMAT2, qu'il a baptisé « le gène de Dieu ».
Toutefois, aucune revue scientifique n'a voulu publier ses conclusions que l'auteur lui-même relativise désormais, indiquant que la foi mobilise probablement des milliers de gènes.
Parue en 2005 dans le « Journal of Personnality », la deuxième étude a été menée par la psychologue américaine Laura Koening sur un panel de 546 volontaires, dont une centaine de jumeaux monozygotes (vrais jumeaux, ayant un patrimoine génétique identique). Un questionnaire tentait de sonder l'importance donnée à la religion par ces sujets pendant leur enfance et dans la période adulte.
C'est seulement à l'âge adulte que l'attitude adoptée face à la religion est plus souvent similaire entre des vrais jumeaux qu'entre les autres. La chercheuse en déduit qu'il existe des bases génétiques à la religiosité, qui s'affirment au fil de la vie des individus, s'ils parviennent à s'affranchir des influences de leur éducation. Là encore, les limites de la méthode utilisée et la faible quantité de personnes interrogées empêchent d'accréditer la thèse génétique.
L'hebdomadaire « La Vie » publie jeudi dans un dossier plusieurs reportages concernant notamment les rapports entre science et bouddhisme, et l'effet qu'aurait la prière sur la santé.
Mario Beauregard, chercheur en neurosciences cognitives à l'université de Montréal, affirme notamment qu'après avoir scanné le cerveau de carmélites en prière, il aurait obtenu la preuve que leurs cerveaux auraient la capacité de se mettre en relation avec une « réalité extérieure ».
C'est la thèse du « cerveau spirituel » qu'il développe dans un livre du même nom qui doit paraître prochainement aux Etats-Unis.
Fantasme ou réalité ??
Est-on programmé pour croire ? Plusieurs études affirment que l'attrait pour la religion serait en grande partie déterminée par les gènes. Ainsi, dans une étude publiée aux éditions Doubleday en 2004, intitulée « Le gène de Dieu : comment la foi est raccordée à nos gènes », le biologiste moléculaire Dean Hamer a comparé le patrimoine génétique de 1.000 volontaires, après leur avoir soumis un questionnaire chargé d'évaluer leur sentiment religieux. De là, il aurait isolé un gène, le VMAT2, qu'il a baptisé « le gène de Dieu ».
Toutefois, aucune revue scientifique n'a voulu publier ses conclusions que l'auteur lui-même relativise désormais, indiquant que la foi mobilise probablement des milliers de gènes.
Parue en 2005 dans le « Journal of Personnality », la deuxième étude a été menée par la psychologue américaine Laura Koening sur un panel de 546 volontaires, dont une centaine de jumeaux monozygotes (vrais jumeaux, ayant un patrimoine génétique identique). Un questionnaire tentait de sonder l'importance donnée à la religion par ces sujets pendant leur enfance et dans la période adulte.
C'est seulement à l'âge adulte que l'attitude adoptée face à la religion est plus souvent similaire entre des vrais jumeaux qu'entre les autres. La chercheuse en déduit qu'il existe des bases génétiques à la religiosité, qui s'affirment au fil de la vie des individus, s'ils parviennent à s'affranchir des influences de leur éducation. Là encore, les limites de la méthode utilisée et la faible quantité de personnes interrogées empêchent d'accréditer la thèse génétique.
L'hebdomadaire « La Vie » publie jeudi dans un dossier plusieurs reportages concernant notamment les rapports entre science et bouddhisme, et l'effet qu'aurait la prière sur la santé.
Mario Beauregard, chercheur en neurosciences cognitives à l'université de Montréal, affirme notamment qu'après avoir scanné le cerveau de carmélites en prière, il aurait obtenu la preuve que leurs cerveaux auraient la capacité de se mettre en relation avec une « réalité extérieure ».
C'est la thèse du « cerveau spirituel » qu'il développe dans un livre du même nom qui doit paraître prochainement aux Etats-Unis.
Fantasme ou réalité ??