[Luthérien] doc.
Posté : 28 mai07, 00:26
LA LITURGIE DU CULTE LUTHÉRIEN
Il n'est pas juste de dire que le culte ordinaire, habituel de l'Eglise est un culte de la Parole au cours duquel on célèbre de temps en temps la Sainte Cène. Non, le culte habituel de l'Eglise est un culte eucharistique. Il comporte donc normalement la célébration de la Sainte Cène.
Le peuple de Dieu se réunit pour célébrer ses cultes dans la certitude joyeuse que son Seigneur Jésus-Christ est ressuscité. Il le fait donc le dimanche, jour du Seigneur, sachant que selon sa promesse il se tient au milieu de lui pour le bénir.
Le culte ressemble ainsi à la procession solennelle d'un roi. Jésus-Christ vient, riche de ses grâces, auprès de son peuple dans la prédication de l'Evangile et la célébration de son repas. L'Eglise, quant à elle, le salue d'un coeur croyant dans l'écoute de sa Parole et la participation à la sainte communion. Nous l'avons déjà dit, le culte a pour acteurs tantôt Dieu et tantôt son peuple.
L'Eglise luthérienne se sait unie dans sa foi et sa confession à l'Eglise du Christ de tous les temps. C'est pourquoi elle n'a pas tenu à modifier radicalement la liturgie de son culte, mais l'a purifiée en rejetant tout ce qui était contraire à la Bible (canon de la messe faisant de la Cène un sacrifice expiatoire, communion sous une seule espèce, invocation de la vierge et des saints, intercession pour les morts, etc.) et en conservant tout ce qui pouvait contribuer à l'adoration véritable de Dieu et à l'édification de son peuple. Le culte de sainte Cène se décompose traditionnellement en quatre parties que nous allons étudier successivement: l'introduction, la liturgie de la Parole, la liturgie eucharistique et la fin, appelée "postcommunio".
Précisons que si le déroulement du culte dans les paroisses de notre Eglise ne correspond pas toujours à ce que nous allons voir, c'est une anomalie due à des influences diverses subies au cours des siècles depuis la Réforme et qu'il serait peut-être judicieux de corriger.
La tradition veut que le pasteur se tourne vers l'autel, lorsqu'il parle à Dieu au nom de l'Eglise (prières, confession des péchés et confession de foi, etc.) et vers l'assemblée lorsqu'il lui parle au nom de Dieu (absolution, exhortations, bénédiction, etc.).
Il n'est pas juste de dire que le culte ordinaire, habituel de l'Eglise est un culte de la Parole au cours duquel on célèbre de temps en temps la Sainte Cène. Non, le culte habituel de l'Eglise est un culte eucharistique. Il comporte donc normalement la célébration de la Sainte Cène.
Le peuple de Dieu se réunit pour célébrer ses cultes dans la certitude joyeuse que son Seigneur Jésus-Christ est ressuscité. Il le fait donc le dimanche, jour du Seigneur, sachant que selon sa promesse il se tient au milieu de lui pour le bénir.
Le culte ressemble ainsi à la procession solennelle d'un roi. Jésus-Christ vient, riche de ses grâces, auprès de son peuple dans la prédication de l'Evangile et la célébration de son repas. L'Eglise, quant à elle, le salue d'un coeur croyant dans l'écoute de sa Parole et la participation à la sainte communion. Nous l'avons déjà dit, le culte a pour acteurs tantôt Dieu et tantôt son peuple.
L'Eglise luthérienne se sait unie dans sa foi et sa confession à l'Eglise du Christ de tous les temps. C'est pourquoi elle n'a pas tenu à modifier radicalement la liturgie de son culte, mais l'a purifiée en rejetant tout ce qui était contraire à la Bible (canon de la messe faisant de la Cène un sacrifice expiatoire, communion sous une seule espèce, invocation de la vierge et des saints, intercession pour les morts, etc.) et en conservant tout ce qui pouvait contribuer à l'adoration véritable de Dieu et à l'édification de son peuple. Le culte de sainte Cène se décompose traditionnellement en quatre parties que nous allons étudier successivement: l'introduction, la liturgie de la Parole, la liturgie eucharistique et la fin, appelée "postcommunio".
Précisons que si le déroulement du culte dans les paroisses de notre Eglise ne correspond pas toujours à ce que nous allons voir, c'est une anomalie due à des influences diverses subies au cours des siècles depuis la Réforme et qu'il serait peut-être judicieux de corriger.
La tradition veut que le pasteur se tourne vers l'autel, lorsqu'il parle à Dieu au nom de l'Eglise (prières, confession des péchés et confession de foi, etc.) et vers l'assemblée lorsqu'il lui parle au nom de Dieu (absolution, exhortations, bénédiction, etc.).