Jonathan L a écrit :Donc rien a voir avec les juif et palestinien comme Annoual tente de nous faire croire...
la bombe atomique judeo-française est intrinsequement islamophobe sa raison d'etre est l'islamphobie shimon perez la justifiait ainsi " nous sommes entourés de centaines de millions d'arabo musulmans il nous faut l'arme nucleaire":
Les bombes atomiques sont bien françaises - 11 mars 2002 - par ALAIN FAUJAS
Comment la France a permis à l'État hébreu de disposer de tout un arsenal grâce à un certain Shimon Pérès.
Dans un article paru en novembre 2001, le journal israélien Yediot Aharonot, de Tel-Aviv, a redécouvert un secret à la fois de polichinelle et d'État, mais jamais officiellement levé : c'est la France qui a permis à l'État hébreu de développer un arsenal nucléaire qui s'élève, aujourd'hui, à plusieurs centaines de bombes A. Cet article oublie de dire que c'est aussi la France qui a failli permettre à Saddam Hussein de disposer de l'arme nucléaire.
Dans son livre intitulé Les Deux Bombes (Fayard, 1991), Pierre Péan racontait par le menu comment l'un des directeurs au ministère israélien de la Défense
, nommé Shimon Pérès, a su tisser au milieu des années cinquante des relations de
complicité peu communes avec le personnel politique, scientifique et militaire français.
Pérès a même disposé d'un bureau à l'Hôtel Matignon, résidence des Premiers ministres français ! Cette stratégie a débouché en octobre 1957 sur la signature d'un accord par lequel la France s'engageait à aider Israël à construire, à Dimona, dans le désert du Néguev, un réacteur de 24 MW baptisé EL 102, une pile à haut flux de neutrons thermiques utilisant de l'uranium légèrement enrichi en uranium 235.
La raison de cette coopération exceptionnelle entre deux États tient au fait que les socialistes de la SFIO au pouvoir à Paris se trouvaient en parfaite sympathie avec les travaillistes du Mapaï qui gouvernaient alors l'État hébreu.
Les deux inspirateurs français de l'accord nucléaire sont Maurice Bourgès-Maunoury, ministre de la Défense, et son directeur de cabinet, Abel Thomas. Mais les relations étaient plus que cordiales avec les scientifiques français comme Pierre Guillaumat, patron du CEA (Centre d'études atomiques) français, puis ministre de la Défense du général de Gaulle.
Les chercheurs israéliens étaient quasiment associés à la mise au point de la bombe A française à laquelle ils ont contribué en faisant profiter, dès 1953, leurs collègues français de brevets, notamment sur le traitement de l'eau lourde. À vrai dire, l'opinion publique française était, à cette époque, totalement acquise à Israël qui recevait en abondance chars, vedettes et avions de combat (Mystère, puis Mirage) et qui aidait la France dans sa lutte contre le FLN algérien soutenu par l'Égypte.
Revenu au pouvoir en 1958, le général de Gaulle n'est pas d'accord avec cette totale complicité qui lie les mains à la France. Malgré ses colères et ses ordres, la participation du CEA et de la société Saint-Gobain à la construction d'une usine d'extraction du plutonium va mettre plus de deux ans avant de s'arrêter. Le lobby pro-israélien demeure très efficace.
La première bombe A française est expérimentée en février 1960, à Reggane (Sahara algérien). Le réacteur de Dimona diverge en 1962 ; il est, en fait, six fois plus puissant que prévu ; il se décompose en un réacteur « bidon » doté d'une fausse salle de commandes pour convaincre les visiteurs de la vocation civile de la pile... et en une « vraie » usine souterraine où se fabriquent les bombes A.
En 1966, en sort la première bombe. En 1967, nouvelle fureur de De Gaulle qui découvre que Dassault aide Israël à mettre au point son lanceur de têtes nucléaires « Jéricho » capable d'atteindre Le Caire ou Bagdad et que l'État hébreu est à deux doigts d'utiliser, en 1973, contre les Égyptiens qui avaient débarqué victorieusement sur la rive occidentale du canal de Suez. La menace d'une riposte soviétique l'en dissuade.
Lâché peu à peu par la France gaulliste, Tel-Aviv espionne allègrement le savoir-faire nucléaire militaire américain et se tourne vers l'Afrique du Sud qui, semble-t-il, l'autorise à expérimenter, au large de ses côtes, deux bombes nucléaires tactiques, en 1979 et 1980. Ces explosions auraient été enregistrées par les satellites de la CIA.
L'histoire a une suite pour la France. Les successeurs du Général continuent à rééquilibrer leurs relations moyen-orientales en se rapprochant de l'Irak. Quand Bagdad annonce son intention d'acheter des centrales nucléaires civiles (dont il n'a nul besoin compte tenu de ses réserves pétrolières), le président français Valéry Giscard d'Estaing est d'accord avec son Premier ministre Jacques Chirac pour lui fournir la technologie civile nécessaire. L'accord est signé en 1975 pour 1,45 milliard de francs, le CEA doit livrer un réacteur de 70 MW (Tamuz 1 ou Osirak) et un autre de 800 kW (Tamuz 2 ou Isis).
Le 9 avril 1979, les deux cuves de Tamuz sont détruites à l'explosif à l'intérieur des chantiers navals de La Seyne-sur-Mer, par des « écologistes français ». Le 14 juin 1980, le spécialiste nucléaire égyptien Yahia el-Meshad, qui travaille sur Osirak, est abattu par des inconnus, à Paris. Le 7 juin 1981, huit bombardiers F16 israéliens détruisent Osirak, ainsi que l'usine secrète qui se trouvait à plusieurs dizaines de mètres de profondeur... comme à Dimona.
Le 16 janvier 1991, le premier acte de l'opération « Tempête du désert » lancé par les États-Unis pour libérer le Koweït ne consiste pas à attaquer les troupes irakiennes qui s'y trouvent, mais à bombarder les installations censées fabriquer des armes nucléaires et chimiques, à Badgad et dans ses environs. La prolifération nucléaire redoutée autant par Israël que par les États-Unis n'aura pas lieu immédiatement. Car Israël ne supporte pas que le monopole nucléaire acquis grâce à la France soit remis en cause grâce à celle-ci. Par deux fois, Paris a joué les apprentis sorciers. À l'évidence, ni la paix ni ses intérêts stratégiques n'y ont trouvé leur compte.