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Fondement idéologique des traditions religieuses

Posté : 13 juil.07, 10:34
par Ilibade
Lorsqu'on analyse le fondement des traditions religieuses, on s'aperçoit que toutes décrivent la réalité comme le résultat d'un principe unique qui unit en lui le Possible et l'Impossible.

Ce principe est représentable par l'expression impossible "OUI-NON". Cette expression est impossible, puisque dans tout langage, on ne peut avoir en même temps dans une même expression deux contraires absolus qui puissent être affirmés simultanément. Or les traditions religieuses sont toutes fondées sur cette expression.

Le OUI est ce qui désigne le plein accord, l'affirmation inconditionnelle et sans aucune nuance ou réserve. Lorsqu'on est d'accord, on n'éprouve aucun besoin de langage. A quoi servirait un langage dès lors que l'on adhère en totalité à quelque chose ? C'est pourquoi le OUI exprime le TOUT, sans aucune distinction, sans nuance, sans degré, sans opposition d'aucune sorte.

Le NON est ce qui marque le début d'une réserve, d'une résistance, d'une opposition. Dire NON, cela revient à ne pas dire OUI. C'est pourquoi le NON exprime le RIEN, contraire du TOUT. Les mathématiciens démontrent que le NON est le fondement de la logique et de tout langage. Le NON est l'opérateur de base à partir duquel on obtient tous les autres opérateurs logiques ou linguistiques. Ainsi, par exemple, affirmer une chose, c'est nier sa négation. Si on considère une proposition A, alors on a un résultat immédiat de l'affirmation logique :

A = Non(Non(A))

Dans cette expression, on s'aperçoit que toute affirmation est porteuse d'une dualité structurelle, puisqu'elle résulte d'une double négation, comme si deux étapes de construction étaient nécessaires pour obtenir ou affirmer chaque chose de la réalité. Ces deux étapes sont alors :

1- Non(A) : Négation d'une chose, signifiant sa non-existence.
2- Non(Non(A)) : Négation de l'inexistence = passage à l'existence.

Cette considération permet de comprendre pourquoi, la perception à travers un langage, mécanisme vraisemblable de la pensée, ne peut opérer la connaissance qu'en relevant deux aspects contradictoires dont la succession logique ou temporelle mène à la chose perçue. Cela veut dire que chaque réalité perceptible est le résultat de deux opérations successives.

Cette succession définit alors deux modes de perception possibles :
1- La perception logique = Esprit = perception intellectuelle.
2- La perception temporelle = perception sensible et physique.

La perception logique fait entrevoir les deux phases opératoires dans l'ordre logique, à savoir cause suivie d'effet, opération suivie de résultat.
La perception sensible les fait entrevoir dans l'ordre inverse, effet suivi d'explication, résultat suivi de l'identification de l'action, elle-même vue comme un résultat antérieur.

Toutes les traditions religieuses et mystiques sont le chemin qui permet de passer de la perception sensible à la perception logique, et à travers ce chemin, de remonter ensuite au principe OUI-NON. En effet, la perception logique remonte les causes, alors que la perception sensible ne relève que les résultats. Par la perception sensible, le NON originel ne peut apparaître, puisque la première chose affirmée est le résultat de deux NON et que cette perception ne voit que le résultat du second NON.

Alors que, pour la perception logique, la première chose existante est ramenée à sa cause, qui est le premier NON, lorsqu'elle était encore inexistante.

Ainsi l'Existence universelle procède d'un NON premier et qui est appelé dans les traditions l'Esprit-Saint, le Feu, Agni, etc ...Ce premier NON n'est pas existant lui-même, mais il est indispensable à produire un deuxième NON. Ce premier NON est le RIEN, le Néant et son affirmation par le second NON produit l'Etre. le premier NON étant Néant, le second NON plane au-dessus du champ de l'Existence, comme seule opération possible à cet instant ou étape logique, car toute existence impose cette structure dualiste et au minimum une succession de deux NON.

Enfin, chaque chose affirmée devient alors un OUI conditionné. C'est pourquoi le principe transcendant qui est le OUI total et inconditionné est lié inexorablement au premier NON. Ce principe est donc OUI et NON, aussi incroyable que cela puisse paraître.

Mode opératoire des spiritualités
Dans la mesure où les êtres vivants procèdent en premier d'une perception sensible et temporelle, il aboutissent à connaître les choses en séparant les contraires : le bien et le mal, le pur et l'impur, le grand et le petit, le sacré et le profane, l'électricité positive et négative, le magnétisme nord et sud, le soleil levant et le soleil couchant, etc ..

Ils obtiennent donc une connaissance seulement de A et de Non(A), mais dans un mode de perception où A et Non(A) sont opposés, inconciliables, sans aucun dialogue. Cependant, ce mode de perception est justement producteur de beaucoup de discussion, il fait couler beaucoup d'encre et consomme bien des papyrus. Mais, il est impossible d'obtenir ainsi une connaisance unique et globale qui puisse satisfaire tout le monde.

Mais avec la spiritualité, l'être spirituel, commence à édifier la critique de cette situation, et il envisage alors une situation inverse, appelée repentir, où l'opposition A et Non(A) devient paradoxale, c'est-à-dire qu'elle prend la forme d'un paradoxe logique au sens rapporté par le mathématicien Cantor. Ainsi, on obtient une solution qui se traduit par l'expression "Ni A, Ni Non(A)". Cette expression n'est que la conséquence de la perception sensible, lorsque la connaissance s'arrête à la considération de deux valeurs VRAI et FAUX, opposées.La valeur "Ni Vrai Ni Faux" étant Une et indivisible. Ainsi, une logique à deux valeurs, dite bivalente, fait émerger paradoxalement une troisième valeur.

Ainsi le religieux évolue souvent sans le savoir, vers le "Ni bien Ni mal", "Ni grand ni petit", "Ni coupable, ni innocent", ..., et dans cet exercice, il rencontre à un moment donné la perception logique, spirituelle, intellectuelle qui lui permet alors de remonter vers les causes et vers le premier NON. Ce chemin vers le Néant est illustré par la crucifixion chez les chrétiens, la vacuité ou le vide chez les bouddhistes, etc ...Cette prise de conscience est alors le point de départ d'une nouvelle existence où causes et résultats seront connus et maîtrisés, faisant alors évoluer toute réalité vers la conception d'une nouvelle réalité qui reproduit le principe OUI-NON, mariant l'Impossible et le Possible, le RIEN et le TOUT, l'Epoux et l'Epouse.

Re: Fondement idéologique des traditions religieuses

Posté : 13 juil.07, 10:48
par Ilibade
Voici un exemple de paradoxe logique applicable aux religions occidentales.

Dieu est Tout-Puissant..

Mais peut-on dire qu'il peut créer une pierre qui soit si lourde qu'il ne puisse pas la soulever ?

Posté : 16 juil.07, 11:28
par patlek
Bof, dieu est tout puissant, mais personne n' imagine qu' il puisse poster sur un forum comme ici (Sur le coup, il est moins puissant que moi).

Il a une toute puissance trés relative quand on fait le compte, ou alors il est sensé etre tout puissant, mais ne rien foutre (sommeil profond peut etre?).

Posté : 16 juil.07, 17:51
par Jonathan L
patlek a écrit :Bof, dieu est tout puissant, mais personne n' imagine qu' il puisse poster sur un forum comme ici (Sur le coup, il est moins puissant que moi).

Il a une toute puissance trés relative quand on fait le compte, ou alors il est sensé etre tout puissant, mais ne rien foutre (sommeil profond peut etre?).
Pas un sommeil profond, il est mort Nietzche l'a tuer!!

:P

Posté : 17 juil.07, 01:12
par Bryand
Jonathan L a écrit : Pas un sommeil profond, il est mort Nietzche l'a tuer!!

:P
Ne vs fiez pas à un meurtrier-----

Posté : 17 juil.07, 01:41
par Leviathan
Ne vs fiez pas à un meurtrier-----
Ne vous fiez pas à Dieu dans ce cas, CQFD ! :D

Posté : 17 juil.07, 23:38
par Bryand
Leviathan a écrit : Ne vous fiez pas à Dieu dans ce cas, CQFD ! :D
Pourqoi?
Ne vs fiez pas à Nietzche------- Il est mort!Image

Posté : 18 juil.07, 03:55
par Leviathan
Bryand a écrit :Pourqoi?
Tu as lu la Bible ?
Tu sais, y'a un joli passage dedans, le Déluge : génocide à l'échelle planétaire...
D'ailleurs c'est un beau copier/coller de l'épopée de Gilgamesh, mais passons.
Bryand a écrit :Ne vs fiez pas à Nietzche------- Il est mort!
Mais ses idées vivent.

Posté : 18 juil.07, 23:35
par Bryand
Leviathan a écrit : Tu as lu la Bible ?
Tu sais, y'a un joli passage dedans, le Déluge : génocide à l'échelle planétaire...
D'ailleurs c'est un beau copier/coller de l'épopée de Gilgamesh, mais passons.
Mais ses idées vivent.
Et les idées de Dieu ne vivent-elles pas? Et la Bible est le livre le plus édité dans le monde entier--------

Pour ce qi concerne Gilgamesh ce n'est q'une confirmation de plus qe le déluge a bel et bien eu lieu-----

Posté : 19 juil.07, 02:45
par maddiganed
Harry Potter étant le livre le plus édité après la bible, j'en conclue que :
- les sorciers existent
- ils se cachent à nous, les non-magiciens mais nous protègent en cachette.
- ils volent sur leurs balais sans que personne ne les voit.
- y'a un méchant sorcier qui vuet tuer tous les sorciers... appelons le Diable tiens...
-y'a un gentil sorcier qui veut protéger les hommes, allez soyons fou, appelons le Jésus !

Beh voilà n'en jetez plus.. La saga Harry potter est le 3ème testament !!!!

Idiot n'est ce pas?
Pourtant tu fais la même chose en prétextant que le déluge a existé seulement parce que la bible en parle...

Posté : 19 juil.07, 07:39
par Leviathan
Bryand a écrit :Et les idées de Dieu ne vivent-elles pas? Et la Bible est le livre le plus édité dans le monde entier--------
Nietzche est mort, ses idées vivent mais il est mort. Dieu c'est pareil ?
Mickey Mouse (ou Harry Potter, merci maddiganed) est une star planétaire, ses livres se vendent partout. Ben pourtant Mickey Mouse il n'existe que dans l'imaginaire...comme Dieu.
Bryand a écrit : Pour ce qi concerne Gilgamesh ce n'est q'une confirmation de plus qe le déluge a bel et bien eu lieu-----
Cela prouve surtout que les auteurs de la Bible ont copier/coller les légendes babyloniennes. Et quand on voit comment est traitée Babylone dans la Bible, ça fait sourire.
Au fait, sur le Déluge, tu savais que la naissance du mythe peut très bien s'expliquer par la formation de la Mer Noire ? Parce que ton Déluge, comme le décrit la Bible, on en cherche toujours les traces...

Posté : 21 juil.07, 19:35
par Ilibade
Leviathan a écrit :Cela prouve surtout que les auteurs de la Bible ont copier/coller les légendes babyloniennes. Et quand on voit comment est traitée Babylone dans la Bible, ça fait sourire.
Au fait, sur le Déluge, tu savais que la naissance du mythe peut très bien s'expliquer par la formation de la Mer Noire ? Parce que ton Déluge, comme le décrit la Bible, on en cherche toujours les traces...
Pourtant, le déluge dans les traditions religieuses représentant un mythe néonatal, vous l'avez vous-même subi en naissant dans ce monde. Etant donné que la terre comprend actuellement un peu plus de 7 milliards d'êtres humains ainsi qu'un minimum de 150 milliards d'animaux, cela représente au minimum 157 milliards de preuves actuellement vivantes du déluge.

Aussi, il est assez stupide de considérer que la Bible soit inspirée de l'épopée de Gilgamesh qui correspond plutôt à une quête spirituelle qu'à l'exposition de faits d'ordre géologique pouvant intéresser telle région de la planète. De ce fait, la Bible n'est pas plus inspirée des traditions de la Mésopotamie que de celles de l'Egypte, de la Chine ou de l'Inde. Dans la mesure où son exposé est métaphysique, elle s'inspire de la symbolique universelle de cette métaphysique.

La question du déluge évoque la traversée des eaux maternelles dans le cadre d'une nouvelle incarnation. Cette nouvelle incarnation est le chemin normal que tout être emprunte dès lors que la quête de l'immortalité n'a pas abouti. Ainsi, par exemple, dans la tradition biblique, cette immortalité est acquise par l'expérience de la crucifixion, la mort mystique, qui libère ainsi des cycles d'incarnation, présentés dans le NT comme la résurgence du déluge de Noé.

Enfin, ces considérations n'ont strictement rien à voir avec le fondement logique des langages et le point de départ verbal de l'existence, qui est à la fois le principe de la connaissance et l'objectif des religions.

Re: Fondement idéologique des traditions religieuses

Posté : 22 juil.07, 00:17
par Falenn
Ilibade a écrit :Cette succession définit alors deux modes de perception possibles :
1- La perception logique = Esprit = perception intellectuelle.
2- La perception temporelle = perception sensible et physique.
Non. :D
Il n'y a pas 2 modes de perception, mais 1 seul. Par contre, il se décompose en différents moyens pour pouvoir s'exercer.

Pour percevoir, il faut :
1/ un capteur (sensibilité physique)
2/ un interprète de la réaction du capteur (chez l'humain, le cerveau)
3/ un emetteur qui entre en contact avec le capteur (phénomène)

L'interprétation des phénomènes captés n'est pas immédiate (temps d'analyse). Une fois codifiées, ces données sont stockées (mémoire) et participent aux analyses ultérieures sous la forme de références.
La notion d'esprit logique ne résulte que de l'expérience sensible (généralisation des références).
Ilibade a écrit :La perception logique fait entrevoir les deux phases opératoires dans l'ordre logique, à savoir cause suivie d'effet, opération suivie de résultat.
Re-Non. :D
Affirmer l'ordre d'un phénomène, c'est déjà le relativiser (subjectivité de l'observateur).
Or, l'expérience nous amène à constater l'interaction des choses.
La cause est sensée être l'origine - notion qui perd tout sens dans l'interaction (chaque chose pouvant être considérée cause et conséquence = existant).

Posté : 22 juil.07, 00:25
par xiavier
Bryand a écrit :...
.....
..........
..................

Pour ce qi concerne Gilgamesh ce n'est q'une confirmation de plus qe le déluge a bel et bien eu lieu-----
maddiganed a écrit :prétextant que le déluge a existé seulement parce que la bible en parle...
Leviathan a écrit :Cela prouve surtout que les auteurs de la Bible ont copier/coller les légendes babyloniennes. Et quand on voit comment est traitée Babylone dans la Bible, ça fait sourire.
Au fait, sur le Déluge, tu savais que la naissance du mythe peut très bien s'expliquer par la formation de la Mer Noire ? Parce que ton Déluge, comme le décrit la Bible, on en cherche toujours les traces...
Et pourtant le déluge a bien existé, avec des traces dans exactement toutes les traditions à travers le monde... J'en parlerai d'ailleurs le moment venu dans le topic sur la "datations", car le déluge est une "catastrophe" RAPIDE qui a laissé plus que des traces mais a REFORMER entièrement la face de la Terre... Après le déluge les choses n'étaient plus jamais comme avant...
Imaginons ce que peut faire une simple inondation dans un secteur très isolé d'une région!!!!!!!!!!!! C'est une véritable dévastation... Et pourtant nous sommes encore loin d'un déluge universel... En proportion un déluge universel est de force 10/10... Alors que l'on peut évaluer l'impact d'une forte dévastation d'un secteur isolé d'une région à 4/10 tout au plus.... et c'est énorme au point de remanier la structure de l'écorce terrestre... Imaginons en proportion l'impact du déluge terrestre...

Des centaines d'histoires du déluge existent sur tous les continents... Les missionnaires qui ont pu visiter et travailler dans toutes les régions du monde relate l'historicité du déluge universel de Moïse... Donc il est bien relaté dans toutes les traditions du monde entier...

D'ailleurs les sciences le confirment: hydrologie............ sédimentologie.... ont les preuvres à l'appui!!!!!!!!!!!!!!! Ce sont des preuves physiques du déluge de la Genèse.... ourtant des "évolutionnistes" nient le déluge, justement parce que la preuve d'une catastrophe rapide vient tout nier de l'évolutionnisme, parce que les évolutionnistes ont besoin d'une lente transformation pour continuer à soutenir leur théorie......

On connaît 68 légendes de déluges d'origine autochtone dont 20 dans les Amériques...
Illibade a écrit :Pourtant, le déluge dans les traditions religieuses représentant un mythe néonatal, vous l'avez vous-même subi en naissant dans ce monde. Etant donné que la terre comprend actuellement un peu plus de 7 milliards d'êtres humains ainsi qu'un minimum de 150 milliards d'animaux, cela représente au minimum 157 milliards de preuves actuellement vivantes du déluge.

Aussi, il est assez stupide de considérer que la Bible soit inspirée de l'épopée de Gilgamesh qui correspond plutôt à une quête spirituelle qu'à l'exposition de faits d'ordre géologique pouvant intéresser telle région de la planète. De ce fait, la Bible n'est pas plus inspirée des traditions de la Mésopotamie que de celles de l'Egypte, de la Chine ou de l'Inde. Dans la mesure où son exposé est métaphysique, elle s'inspire de la symbolique universelle de cette métaphysique.

La question du déluge évoque la traversée des eaux maternelles dans le cadre d'une nouvelle incarnation. Cette nouvelle incarnation est le chemin normal que tout être emprunte dès lors que la quête de l'immortalité n'a pas abouti. Ainsi, par exemple, dans la tradition biblique, cette immortalité est acquise par l'expérience de la crucifixion, la mort mystique, qui libère ainsi des cycles d'incarnation, présentés dans le NT comme la résurgence du déluge de Noé.

Enfin, ces considérations n'ont strictement rien à voir avec le fondement logique des langages et le point de départ verbal de l'existence, qui est à la fois le principe de la connaissance et l'objectif des religions.
Ta dissertation demeure intéressante sur plus d'un point... Mis à part ta version paranormale, tes affirmations ont un certain sens...

Posté : 22 juil.07, 00:38
par Falenn
xiavier a écrit :Les missionnaires qui ont pu visiter et travailler dans toutes les régions du monde relate l'historicité du déluge universel de Moïse
Faux.

Moïse n'est qu'un personnage des religions monothéistes. Tu associes un évènement climatique mondialement connu (les inondations) avec une inondation mentionnée dans la genèse juive (genèse du serpent qui parle et de l'Adam poussière du sol qui n'existe que depuis 3700 ans).

CELSE (penseur du IIe siècle après Sénèque) a d'ailleurs déjà critiqué cette version :

La cosmogonie de Moïse est d'une puérilité qui dépasse les bornes. Le monde est autrement vieux qu'il ne le croit; et, des diverses révolutions qui l'ont bouleversé, soit des conflagrations, soit des déluges, il n'a entendu parler que du dernier, celui de Deucalion, dont le souvenir plus récent a fait passer oubli sur les précédents."