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[étude]La bonne odeur de Christ

Posté : 27 nov.07, 23:34
par Elimélec
La bonne odeur de Christ

2 Corinthiens, chapitre 2
14-Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous en tout lieu l'odeur de sa connaissance ! 15-Nous sommes, en effet, pour Dieu la bonne odeur de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent : 16-aux uns, une odeur de mort, donnant la mort ; aux autres, une odeur de vie, donnant la vie. -Et qui est suffisant pour ces choses ? 17-Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme font plusieurs ; mais c'est avec sincérité, mais c'est de la part de Dieu, que nous parlons en Christ devant Dieu.

Le langage utilisé par l’apôtre semble se référer à la coutume qui consistait à célébrer le triomphe d’un général victorieux dans l’ambiance de parfums que l’on brûlait, et où certains des prisonniers étaient voués à la mort, d’autres à la vie. Le triomphe était celui de Christ, mais Paul y avait sa part en répandant la bonne odeur de Christ où qu’il aille — une odeur infiniment agréable à Dieu. Il en était ainsi qu’il soit en Troade ou en Macédoine. Il prêchait un Christ mort et ressuscité. Les hommes pouvaient croire en lui et être sauvés, ou ne pas croire et périr. S’ils ne croyaient pas, alors le message de la mort de Christ signifiait la mort pour eux. Jésus était mort pour les péchés ; s’ils le refusaient, ils mourraient certainement dans leurs péchés. Si d’autres croyaient, alors le message de la vie de Christ ressuscité leur apportait l’odeur de vie. Parce qu’il vivait, ils vivraient aussi.

Combien solennel est l’effet d’une vraie prédication de Christ ! L’Évangile que l’apôtre portait avec lui, le témoignage de Christ, était comme le parfum des drogues aromatiques qu’on brûlait dans les processions triomphales, signe de mort pour quelques-uns des captifs, signe de vie pour d’autres. Des destinées éternelles en dépendent. Il en est ainsi, que le message provienne des lèvres de Paul dans le premier siècle, ou des nôtres aujourd’hui. Il n’est pas surprenant que la question soit posée : « Et qui est suffisant pour ces choses ? » (v. 16). Cette question est posée, mais la réponse n’y est pas donnée immédiatement. Elle se trouve cependant au verset 5 du chapitre suivant. Toute chose venant de Dieu, il n’y a aucune capacité si ce n’est celle que Dieu donne. Que tout serviteur de Dieu garde toujours ceci en mémoire ! S’il en était ainsi, quel profond sérieux cela produirait en nous, quelle dépendance de la puissance de Dieu ! Prenons bien garde à ne pas altérer le message divin, à ne pas accomplir notre tâche à notre idée, selon ce que nous estimons être le mieux, mais à servir Dieu conformément à sa Parole. Les hommes suivent aujourd’hui, qu’ils le veuillent ou ne le veuillent pas, le triomphe de Christ ; mais leur attitude vis-à-vis de l’Évangile décide de leur sort : la vie, s’ils reçoivent la bonne nouvelle ; la mort, s’ils la repoussent. Dans ce pays-ci, où l’Évangile est connu de tous, quelle est la condition de ceux qui suivent le triomphe de Christ ? Question sérieuse pour ceux qui n’ont pas reçu le Sauveur pour la vie !

Paul ajoute : «Nous sommes la bonne odeur de Christ pour Dieu» ; il se présente ici, en second lieu, lui-même comme un parfum de Christ qui monte devant Dieu. Persécuté, voué à la mort, humilié, sans aucune confiance en lui-même, ayant besoin d’être continuellement consolé, il était la bonne odeur de Christ. On pouvait voir, dans la personne de celui qui accompagnait son Maître, ce que ce Maître, maintenant vainqueur et triomphateur, avait été ici-bas. Chers amis, sommes-nous, aux yeux de Dieu, le parfum de Christ, ou faisons-nous monter devant Lui la mauvaise odeur du monde et de ses convoitises ? Cela parle, me semble-t-il, à nos consciences. Paul pouvait dire : «Nous sommes la bonne odeur de Christ pour Dieu». Dieu estimait précieux ce parfum et voulait le répandre pour glorifier son Fils. C’était une odeur de vie pour ceux qui croient, car la victoire de Christ leur annonce la délivrance ; mais une odeur de mort pour ceux qui refusent le salut, car c’est leur condamnation.