Le sionisme a t'il été complice du genocide des juifs ?
Posté : 16 déc.07, 23:10
Bonjour à tous /as-salam 'alaykum
Un peu d'auto-critique :
Le torpillage par les responsables du sionisme comme David Ben Gourion (les futurs dirigienant de la colonise sioniste) de la conférence d'EVIAN (juillet 1938) qui avait été organisée avec l'allemagne afin de resoudre le problem juif.
Que pensez vous du fait que les responsables du Sionisme ont tout fait pour faire echouer les accords d'Evian visant a faire acceuillir les juifs d'allemagne par les pays alliés ?
Voici une anlyse de Israel Shamir
Le 18 janvier 1943, les nouvelles au sujet des tueries de Juifs avaient pris une telle ampleur, sans commune mesure, qu'il était devenu impossible de les occulter et qu'il fallait en débattre. Au cours d'une réunion tenue par les dirigeants sionistes, la position qui l'emporta fut celle d'Yitzhak Grinbaum : ne pas donner un seul centime (" un kopek ", écrit I. Shamir, ndt) pour le sauvetage des Juifs, et tout faire pour empêcher la collecte de moyens consacrés à cette fin. " Cela est dangereux pour le sionisme, nous ne pouvons pas donner de l'argent prélevé dans les caisses du mouvement sioniste (Keren Ga-esod) fût-ce pour sauver des Juifs. Nous aurions assez d'argent pour ce faire, mais nous devons garder ces moyens financiers pour notre (propre) lutte. Le sionisme passe avant tout : voilà quelle est notre réponse à ceux qui s'aviseraient de s'écarter de notre mission première afin de sauver les Juifs d'Europe ". Au cours de la même séance (mémorable), Yitzhak Grinbaum était élu " ministre du sauvetage des Juifs européens "...
Ainsi, le mouvement sioniste se tint pratiquement totalement à l'écart des tracas que représentait (pour lui) le sauvetage des gens en train de mourir. Beit-Tsvi cite des dizaines de déclarations et de procès-verbaux de l'époque : « En mai 1942, le chef des sionistes américains, Abba Hillel Silver, définit les deux missions fondamentales auxquelles les sionistes des Etats-Unis étaient confrontés : l'éducation nationale (nationaliste ?) et la popularisation de l'idée d'un état juif indépendant. Sur le sauvetage (des Juifs en cours d'extermination) : pas un mot. En octobre 1942, Ben Gourion définit les trois tâches fondamentales du sionisme : la lutte contre les entraves à l'immigration des Juifs (en Palestine), la constitution de forces armées juives et la création d'un Etat juif en Palestine, une fois la guerre terminée. Sur le sauvetage des Juifs (en cours d'extermination) : pas un mot. »
Mais le mouvement sioniste ne se contenta pas d'être totalement indifférent à la (nécessité) de sauver les Juifs (menacés d'extermination) : il s'ingénia à faire échouer tous les plans de sauvetage (mis sur pied dans le cadre) de la conférence d'Evian. Beit-Tsvi consacre un chapitre entier de son livre à ce sabotage, et il démontre l'influence absolument illimitée des sionistes sur la grande presse ainsi que leur capacité à se rendre maîtres des opinions. La conférence d'Evian avait été convoquée en mars 1938 à l'initiative du président américain Roosevelt, afin d'aider les Juifs à quitter l'Allemagne, qui venait d'annexer l'Autriche. Au début, le monde juif manifesta un grand enthousiasme pour cette initiative et il baptisa même cette conférence « Conférence de la conscience mondiale ». Le mouvement sioniste nourrissait l'espoir que la conférence accorderait la Palestine au peuplement juif, et qu'y serait prise une résolution enjoignant à la Grande-Bretagne — puissance mandataire en Palestine — d'y accueillir les réfugiés juifs.
Mais tel ne fut pas le cas. La conférence d'Evian se consacra à l'élaboration de plans pour le sauvetage des Juifs, et non pas à un quelconque plan de peuplement de la Palestine. Tous les représentants des différents pays participant à la conférence évoquèrent la possibilité d'accueillir des réfugiés sur leur territoire respectif, et ils se gardèrent bien d'exercer une quelconque pression (forcément vexatoire) sur l'Angleterre. " C'est alors que l'avis des sionistes sur cette conférence changea du tout au tout ", écrit Beit-Tsvi, — la colère prit la place de l'enthousiasme et les espoirs se métamorphosèrent en déception. L'intervention du dirigeant du mouvement sioniste mondial, Chaïm Weitzman, fut remarquée : « si la conférence ne se met pas d'accord sur la résolution du problème des Juifs une bonne fois pour toutes au moyen de leur transfert en Eretz Israël, inutile de se fatiguer. » Immédiatement, toute la presse sioniste lança une campagne hystérique, écrivant : « nous sommes rejetés et personne ne nous réconforte : le monde a perdu toute conscience. »
Mais les observateurs non-sionistes étaient optimistes : la conférence avait suscité l'espoir de voir tous les émigrants (juifs) potentiels admis dans les différents pays participants. Cet espoir était fondé, et c'est précisément la raison pour laquelle les sionistes s'ingénièrent de toutes leurs forces à le torpiller (avec succès). Beit-Tsvi cite la lettre d'un dirigeant sioniste, George Landauer à un de ses homologues, Stiven Weiz : « Ce que nous (sionistes) redoutons, par-dessus tout, c'est que la conférence (d'Evian) n'incite les organisations juives à rassembler des fonds afin de financer la réinstallation des réfugiés juifs (dans les pays participants), ce qui obérerait gravement notre propre collecte de fonds destinés à nos propres objectifs ». Beit Tsvi résume les propos du chef des sionistes Haïm Weissman : « Pour (financer) la venue des réfugiés juifs dans d'autres pays, il faudra beaucoup d'argent, ce qui signifie que les finances sionistes seront ruinées. Si la conférence est couronnée de succès (c'est-à-dire, si elle permet aux Juifs persécutés de s'enfuir de l'Allemagne nazie), elle portera un préjudice irrémédiable au sionisme. Ce qu'à Dieu ne plaise : que les pays participants à la conférence (d'Evian) proclament leur générosité et qu'ils invitent les Juifs d'Allemagne à venir se réfugier sur leurs territoires respectifs, et c'en serait fini du projet (sioniste) en Palestine : (il y aurait un éparpillement) entre (une multitude) d'autres pays d'accueil, les Juifs ne (nous) donneraient pas d'argent, et les Anglais n'accorderaient pas l'autorisation d'immigrer en Palestine ! »
D'ailleurs, d'autres dirigeants du sionisme s'" intéressèrent " à l'idée de sauver les Juifs (à la conférence de la toute-puissance Agence Juive, tenue le 26 juin 1938) : Grinbaum évoqua l'" horrible danger d'Evian ", et David Ben Gourion en personne déclara qu'en cas de succès, la conférence porterait un coup terrible au sionisme. La mission première des sionistes, ajouta-t-il, est de dénigrer la bonne image produite par la conférence et de s'efforcer de la saboter, de ne pas lui permettre d'adopter une résolution (exécutive).
source :http://www.monhebergement.fr/do/ag/365.htm
Un peu d'auto-critique :
Le torpillage par les responsables du sionisme comme David Ben Gourion (les futurs dirigienant de la colonise sioniste) de la conférence d'EVIAN (juillet 1938) qui avait été organisée avec l'allemagne afin de resoudre le problem juif.
Que pensez vous du fait que les responsables du Sionisme ont tout fait pour faire echouer les accords d'Evian visant a faire acceuillir les juifs d'allemagne par les pays alliés ?
Voici une anlyse de Israel Shamir
Le 18 janvier 1943, les nouvelles au sujet des tueries de Juifs avaient pris une telle ampleur, sans commune mesure, qu'il était devenu impossible de les occulter et qu'il fallait en débattre. Au cours d'une réunion tenue par les dirigeants sionistes, la position qui l'emporta fut celle d'Yitzhak Grinbaum : ne pas donner un seul centime (" un kopek ", écrit I. Shamir, ndt) pour le sauvetage des Juifs, et tout faire pour empêcher la collecte de moyens consacrés à cette fin. " Cela est dangereux pour le sionisme, nous ne pouvons pas donner de l'argent prélevé dans les caisses du mouvement sioniste (Keren Ga-esod) fût-ce pour sauver des Juifs. Nous aurions assez d'argent pour ce faire, mais nous devons garder ces moyens financiers pour notre (propre) lutte. Le sionisme passe avant tout : voilà quelle est notre réponse à ceux qui s'aviseraient de s'écarter de notre mission première afin de sauver les Juifs d'Europe ". Au cours de la même séance (mémorable), Yitzhak Grinbaum était élu " ministre du sauvetage des Juifs européens "...
Ainsi, le mouvement sioniste se tint pratiquement totalement à l'écart des tracas que représentait (pour lui) le sauvetage des gens en train de mourir. Beit-Tsvi cite des dizaines de déclarations et de procès-verbaux de l'époque : « En mai 1942, le chef des sionistes américains, Abba Hillel Silver, définit les deux missions fondamentales auxquelles les sionistes des Etats-Unis étaient confrontés : l'éducation nationale (nationaliste ?) et la popularisation de l'idée d'un état juif indépendant. Sur le sauvetage (des Juifs en cours d'extermination) : pas un mot. En octobre 1942, Ben Gourion définit les trois tâches fondamentales du sionisme : la lutte contre les entraves à l'immigration des Juifs (en Palestine), la constitution de forces armées juives et la création d'un Etat juif en Palestine, une fois la guerre terminée. Sur le sauvetage des Juifs (en cours d'extermination) : pas un mot. »
Mais le mouvement sioniste ne se contenta pas d'être totalement indifférent à la (nécessité) de sauver les Juifs (menacés d'extermination) : il s'ingénia à faire échouer tous les plans de sauvetage (mis sur pied dans le cadre) de la conférence d'Evian. Beit-Tsvi consacre un chapitre entier de son livre à ce sabotage, et il démontre l'influence absolument illimitée des sionistes sur la grande presse ainsi que leur capacité à se rendre maîtres des opinions. La conférence d'Evian avait été convoquée en mars 1938 à l'initiative du président américain Roosevelt, afin d'aider les Juifs à quitter l'Allemagne, qui venait d'annexer l'Autriche. Au début, le monde juif manifesta un grand enthousiasme pour cette initiative et il baptisa même cette conférence « Conférence de la conscience mondiale ». Le mouvement sioniste nourrissait l'espoir que la conférence accorderait la Palestine au peuplement juif, et qu'y serait prise une résolution enjoignant à la Grande-Bretagne — puissance mandataire en Palestine — d'y accueillir les réfugiés juifs.
Mais tel ne fut pas le cas. La conférence d'Evian se consacra à l'élaboration de plans pour le sauvetage des Juifs, et non pas à un quelconque plan de peuplement de la Palestine. Tous les représentants des différents pays participant à la conférence évoquèrent la possibilité d'accueillir des réfugiés sur leur territoire respectif, et ils se gardèrent bien d'exercer une quelconque pression (forcément vexatoire) sur l'Angleterre. " C'est alors que l'avis des sionistes sur cette conférence changea du tout au tout ", écrit Beit-Tsvi, — la colère prit la place de l'enthousiasme et les espoirs se métamorphosèrent en déception. L'intervention du dirigeant du mouvement sioniste mondial, Chaïm Weitzman, fut remarquée : « si la conférence ne se met pas d'accord sur la résolution du problème des Juifs une bonne fois pour toutes au moyen de leur transfert en Eretz Israël, inutile de se fatiguer. » Immédiatement, toute la presse sioniste lança une campagne hystérique, écrivant : « nous sommes rejetés et personne ne nous réconforte : le monde a perdu toute conscience. »
Mais les observateurs non-sionistes étaient optimistes : la conférence avait suscité l'espoir de voir tous les émigrants (juifs) potentiels admis dans les différents pays participants. Cet espoir était fondé, et c'est précisément la raison pour laquelle les sionistes s'ingénièrent de toutes leurs forces à le torpiller (avec succès). Beit-Tsvi cite la lettre d'un dirigeant sioniste, George Landauer à un de ses homologues, Stiven Weiz : « Ce que nous (sionistes) redoutons, par-dessus tout, c'est que la conférence (d'Evian) n'incite les organisations juives à rassembler des fonds afin de financer la réinstallation des réfugiés juifs (dans les pays participants), ce qui obérerait gravement notre propre collecte de fonds destinés à nos propres objectifs ». Beit Tsvi résume les propos du chef des sionistes Haïm Weissman : « Pour (financer) la venue des réfugiés juifs dans d'autres pays, il faudra beaucoup d'argent, ce qui signifie que les finances sionistes seront ruinées. Si la conférence est couronnée de succès (c'est-à-dire, si elle permet aux Juifs persécutés de s'enfuir de l'Allemagne nazie), elle portera un préjudice irrémédiable au sionisme. Ce qu'à Dieu ne plaise : que les pays participants à la conférence (d'Evian) proclament leur générosité et qu'ils invitent les Juifs d'Allemagne à venir se réfugier sur leurs territoires respectifs, et c'en serait fini du projet (sioniste) en Palestine : (il y aurait un éparpillement) entre (une multitude) d'autres pays d'accueil, les Juifs ne (nous) donneraient pas d'argent, et les Anglais n'accorderaient pas l'autorisation d'immigrer en Palestine ! »
D'ailleurs, d'autres dirigeants du sionisme s'" intéressèrent " à l'idée de sauver les Juifs (à la conférence de la toute-puissance Agence Juive, tenue le 26 juin 1938) : Grinbaum évoqua l'" horrible danger d'Evian ", et David Ben Gourion en personne déclara qu'en cas de succès, la conférence porterait un coup terrible au sionisme. La mission première des sionistes, ajouta-t-il, est de dénigrer la bonne image produite par la conférence et de s'efforcer de la saboter, de ne pas lui permettre d'adopter une résolution (exécutive).
source :http://www.monhebergement.fr/do/ag/365.htm