Pour Issa (conseil stp)
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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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Pour Issa (conseil stp)
Ecrit le 07 juin04, 00:57Bonjour Issa
Quel version du Coran traduit en Francais me conseillerais tu afin d'elargir mes connaissances sur votre religion??
Comme je l'ai deja explique dans un precedent post, je rejete categoriquement ces differents dogmes (petit on a essaye de m'inculquer le 1+1+1=1 triniterien avec la suite que l'on connait), je t'avoue avoir ete interpelle par la nature humaine de Jesus relatee par le Coran et qui me semble plus a meme de se rapprocher d'une certaine verite, d'ou ma volonte d'en savoir plus.
Autre quesion sans rapport avec la 1ere, quelle interpretation a fait des Musulmans Shiites des discidents de l'Islam Sunnite??
Merci pour ta (vos) reponse(s)
Quel version du Coran traduit en Francais me conseillerais tu afin d'elargir mes connaissances sur votre religion??
Comme je l'ai deja explique dans un precedent post, je rejete categoriquement ces differents dogmes (petit on a essaye de m'inculquer le 1+1+1=1 triniterien avec la suite que l'on connait), je t'avoue avoir ete interpelle par la nature humaine de Jesus relatee par le Coran et qui me semble plus a meme de se rapprocher d'une certaine verite, d'ou ma volonte d'en savoir plus.
Autre quesion sans rapport avec la 1ere, quelle interpretation a fait des Musulmans Shiites des discidents de l'Islam Sunnite??
Merci pour ta (vos) reponse(s)
Ecrit le 07 juin04, 03:42
Bism Ileh Al Rahman Al Rahim wa Udubillah min Al Shaytan Al Rajim,
Je me permets de répondre sachant qu'Issa ainsi que Nasser confirmeront cela car c'est un principe musulman communément partagé. Aucune traduction ne satisfait Allah (تعالى). As-tu lu ce que j'ai écrit? Le Coran véritable ne peut pas se traduire. Il te faut apprendre l'arabe avec un maître musulman, et veiller à en choisir un qui respecte la religion. Quand je cite les sublimes sourates, hélas je ne peux pas les dire en arabe car nul ne pourrait comprendre leur sens. Cependant c'est l'obligation de tout musulman d'apprendre la langue céleste. Le saint Prophète (صلى الله عليه و سلم) s'exprima dans l'arabe le plus pur pour révéler le Coran, s'il avait plus à Allah, il l'aurait dit en plusieurs langues or il n'en fit rien car il agréa le peuple du Prophète (صلى الله عليه و سلم) au dessus des nations. Les nazaréens aussi ont une langue sacrée donc cela est licite en Islam.
En effet, ils croient en Jésus mort sur la Croix pour le Salut du Monde et qui est Dieu en même temps, ils disent que c'est avec l'Esprit Saint une seule et même personne. Cela n'est pas compréhensible pour un musulman. Les musulmans nient que le Prophète Jésus (صلى الله عليه و سلم) est mort crucifié et réfutent son sacrifice sur la Croix, cependant ils le reconnaissent.
Wa la hawla wa la qouwata ila Bi-lLah
Seyfedine
Je me permets de répondre sachant qu'Issa ainsi que Nasser confirmeront cela car c'est un principe musulman communément partagé. Aucune traduction ne satisfait Allah (تعالى). As-tu lu ce que j'ai écrit? Le Coran véritable ne peut pas se traduire. Il te faut apprendre l'arabe avec un maître musulman, et veiller à en choisir un qui respecte la religion. Quand je cite les sublimes sourates, hélas je ne peux pas les dire en arabe car nul ne pourrait comprendre leur sens. Cependant c'est l'obligation de tout musulman d'apprendre la langue céleste. Le saint Prophète (صلى الله عليه و سلم) s'exprima dans l'arabe le plus pur pour révéler le Coran, s'il avait plus à Allah, il l'aurait dit en plusieurs langues or il n'en fit rien car il agréa le peuple du Prophète (صلى الله عليه و سلم) au dessus des nations. Les nazaréens aussi ont une langue sacrée donc cela est licite en Islam.
En effet, ils croient en Jésus mort sur la Croix pour le Salut du Monde et qui est Dieu en même temps, ils disent que c'est avec l'Esprit Saint une seule et même personne. Cela n'est pas compréhensible pour un musulman. Les musulmans nient que le Prophète Jésus (صلى الله عليه و سلم) est mort crucifié et réfutent son sacrifice sur la Croix, cependant ils le reconnaissent.
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Ecrit le 07 juin04, 07:32
Bonjour,
D'autant plus que l'arabe parlé du temps de mahomet n'existe plus et n'avait rien à voir avec l'arabe de maintenant.
Aucun imam ne serait à même de lire une seule phrase du coran tel qu'il était écrit du temps de son créateur.
La langue arabe
Les Juifs considèrent l’alphabet hébreu ancien comme sacré. Il est la clef de la kabbale hébraïque.
De tous temps, l’hébreu fut regardé par les Juifs comme la « langue de Dieu ».
Les Arabes, lorsqu’ils tentèrent de supplanter la religion juive en inventant l’islam, reprirent le même credo.
Cette fois, ce fut l’Arabe qui fut présenté comme la « langue de dieu ».
Car si le dieu des musulmans est « immatériel » (comme celui des Juifs), il parle une langue comme un simple mortel ! Et, paradoxalement, il ne parle pas toutes les langues parlées par ses « créatures » mais seulement des langues très minoritaires.
Dans un article paru dans la revue « Arabies » (mensuel du monde arabe et de la francophonie, n°7/8 – Juillet-août 1987), Malek Chebel (mentionné par ailleurs) se fait le chantre de la langue arabe et du coran.
On peut y lire des phrases telles que celles-ci : « …le monde arabe, le Maghreb, le Machrek, le Sahara des bédouins et des targuis, avec leur fameux « ahâl » (soirée de chants et d’éloquence chez les Touaregs), sont une odyssée vivante, actuelle, encore investie d’une grosse partie de la parole sociale…Convaincu que l’Arabe est une langue privilégiée, l ‘Arabe s’est identifié à un modèle de perfection au centre duquel se trouve le coran. Seules les conditions épiphaniques de la révélation, tanzîl, permettent à la langue du coran d’être la plus achevée de toutes, Allah ne pouvant s’exprimer que dans une langue belle, claire, pure. Ce que le coran a apporté, c’est bel et bien cette consécration sans pareille de la langue du Hedjaz et de tout ce qui la concerne. Ainsi le texte divin est-il appris dans sa langue natale (celle du « prophète), que ce soit à Karachi, à Istanbul, à Java ou à Samarkand. Ni les distinctions sociales, ni les latitudes, ni les codes linguistiques, ni à fortiori les régimes politiques ne peuvent influer sur cette réalité intrinsèque de l’islam. De là une sorte d’uniformisation (et peut-être même d’égalité spirituelle) réservée aux peuples de l’islam où qu’ils soient et quels qu’ils soient. Mieux encore, les traditions arabo musulmanes orthodoxes considèrent comme nulles et non avenues toutes les traductions du coran en langue étrangère, étant entendu, en vertu du principe roman qui stipule qu’une traduction est une trahison (traduttore, traditore) qu’il ne pouvait s’agir que d’une falsification. Nous voyons bien à quel niveau se situent les susceptibilités du musulman lorsqu’il se trouve en présence de traductions qui n’offrent du texte sacré qu’une musicalité frelatée et une matière amplement grevée d’interprétations annexes. Enfin, l’un des reproches les plus décisifs est certainement le fait que, en passant dans une autre langue, le coran subit une incontestable déperdition symbolique puisque toutes les nuances de la langue, et sa coloration spécifique, sont comme aplaties, aplanies…Rappelons qu’au IXe siècle après J.-C le grammairien arabe Ibn’Ubeïda (828-891), considérant que le coran était inimitable, I’jâz, avait décrété que la langue arabe, dont on sait qu’elle est musicalement pure, fut glorifiée et avantagée entre toutes… ».
Tout individu à le droit d’être fier de sa langue, certes, mais ce que l’on vient de lire c’est autre chose, c’est de la propagande islamique !
Le discours prétentieux de Chebel permet cependant de mettre en évidence quelques clefs du système arabo-musulmans et notamment la volonté d’imposer l’islam en usant de méthodes qui relèvent du bourrage de crâne et du lavage de cerveau.
Par le fait du coran et de l’islam, la langue arabe – langue de bédouins - s’est trouvée «sanctifiée » et s’est imposée à quantité de peuples qui n’étaient pas arabisants. Quant à ceux qui n’ont pas encore adopté la langue arabe tout en étant musulmans, ils sont forcés d’apprendre par cœur un texte qu’ils ne peuvent pas comprendre et d’accepter, sans pouvoir les contester, les interprétations fallacieuses qu’en font les « docteurs de la foi » (on devrait dire « dictateurs de la foi ».
Il est cependant amusant de constater que Chebel, grand zélateur de la langue arabe, se réfère au latin pour justifier cette fumisterie selon laquelle une traduction serait inévitablement une trahison (il ne s’agit là, en fait que d’un jeu de mots qui avait cours à Rome). Quant à son opinion selon laquelle la langue du coran serait la « plus achevée de toutes », elle est d’un ridicule consommé. La langue du coran est, rappelons-le au passage, une forme archaïque de la langue arabe, aussi différente de l’Arabe moderne que ne l’est l’Hébreu ancien de l’Hébreu moderne.
La forme actuelle du coran – en Arabe moderne – n’est d’ailleurs rien d’autre qu’une …traduction (parmi d’autres puisque que le calife Othman a fait disparaître toutes les autres versions).
Si, comme le prétend Chebel, l’Arabe est le « prince de l’éloquence », il est aussi et surtout le prince de l’embrouille. Il sait se servir habillement des traductions pour mystifier les lecteurs et brouiller. Mais au départ de tout cela, il y avait la vieille rivalité qui existait entre les « gens du livre » (essentiellement les Juifs) et les « gens sans livre » (les Arabes). Toujours ces querelles de chefs de tente qui, de nos jours, sont devenues insupportables et intolérables !
amitié et A+
D'autant plus que l'arabe parlé du temps de mahomet n'existe plus et n'avait rien à voir avec l'arabe de maintenant.
Aucun imam ne serait à même de lire une seule phrase du coran tel qu'il était écrit du temps de son créateur.
La langue arabe
Les Juifs considèrent l’alphabet hébreu ancien comme sacré. Il est la clef de la kabbale hébraïque.
De tous temps, l’hébreu fut regardé par les Juifs comme la « langue de Dieu ».
Les Arabes, lorsqu’ils tentèrent de supplanter la religion juive en inventant l’islam, reprirent le même credo.
Cette fois, ce fut l’Arabe qui fut présenté comme la « langue de dieu ».
Car si le dieu des musulmans est « immatériel » (comme celui des Juifs), il parle une langue comme un simple mortel ! Et, paradoxalement, il ne parle pas toutes les langues parlées par ses « créatures » mais seulement des langues très minoritaires.
Dans un article paru dans la revue « Arabies » (mensuel du monde arabe et de la francophonie, n°7/8 – Juillet-août 1987), Malek Chebel (mentionné par ailleurs) se fait le chantre de la langue arabe et du coran.
On peut y lire des phrases telles que celles-ci : « …le monde arabe, le Maghreb, le Machrek, le Sahara des bédouins et des targuis, avec leur fameux « ahâl » (soirée de chants et d’éloquence chez les Touaregs), sont une odyssée vivante, actuelle, encore investie d’une grosse partie de la parole sociale…Convaincu que l’Arabe est une langue privilégiée, l ‘Arabe s’est identifié à un modèle de perfection au centre duquel se trouve le coran. Seules les conditions épiphaniques de la révélation, tanzîl, permettent à la langue du coran d’être la plus achevée de toutes, Allah ne pouvant s’exprimer que dans une langue belle, claire, pure. Ce que le coran a apporté, c’est bel et bien cette consécration sans pareille de la langue du Hedjaz et de tout ce qui la concerne. Ainsi le texte divin est-il appris dans sa langue natale (celle du « prophète), que ce soit à Karachi, à Istanbul, à Java ou à Samarkand. Ni les distinctions sociales, ni les latitudes, ni les codes linguistiques, ni à fortiori les régimes politiques ne peuvent influer sur cette réalité intrinsèque de l’islam. De là une sorte d’uniformisation (et peut-être même d’égalité spirituelle) réservée aux peuples de l’islam où qu’ils soient et quels qu’ils soient. Mieux encore, les traditions arabo musulmanes orthodoxes considèrent comme nulles et non avenues toutes les traductions du coran en langue étrangère, étant entendu, en vertu du principe roman qui stipule qu’une traduction est une trahison (traduttore, traditore) qu’il ne pouvait s’agir que d’une falsification. Nous voyons bien à quel niveau se situent les susceptibilités du musulman lorsqu’il se trouve en présence de traductions qui n’offrent du texte sacré qu’une musicalité frelatée et une matière amplement grevée d’interprétations annexes. Enfin, l’un des reproches les plus décisifs est certainement le fait que, en passant dans une autre langue, le coran subit une incontestable déperdition symbolique puisque toutes les nuances de la langue, et sa coloration spécifique, sont comme aplaties, aplanies…Rappelons qu’au IXe siècle après J.-C le grammairien arabe Ibn’Ubeïda (828-891), considérant que le coran était inimitable, I’jâz, avait décrété que la langue arabe, dont on sait qu’elle est musicalement pure, fut glorifiée et avantagée entre toutes… ».
Tout individu à le droit d’être fier de sa langue, certes, mais ce que l’on vient de lire c’est autre chose, c’est de la propagande islamique !
Le discours prétentieux de Chebel permet cependant de mettre en évidence quelques clefs du système arabo-musulmans et notamment la volonté d’imposer l’islam en usant de méthodes qui relèvent du bourrage de crâne et du lavage de cerveau.
Par le fait du coran et de l’islam, la langue arabe – langue de bédouins - s’est trouvée «sanctifiée » et s’est imposée à quantité de peuples qui n’étaient pas arabisants. Quant à ceux qui n’ont pas encore adopté la langue arabe tout en étant musulmans, ils sont forcés d’apprendre par cœur un texte qu’ils ne peuvent pas comprendre et d’accepter, sans pouvoir les contester, les interprétations fallacieuses qu’en font les « docteurs de la foi » (on devrait dire « dictateurs de la foi ».
Il est cependant amusant de constater que Chebel, grand zélateur de la langue arabe, se réfère au latin pour justifier cette fumisterie selon laquelle une traduction serait inévitablement une trahison (il ne s’agit là, en fait que d’un jeu de mots qui avait cours à Rome). Quant à son opinion selon laquelle la langue du coran serait la « plus achevée de toutes », elle est d’un ridicule consommé. La langue du coran est, rappelons-le au passage, une forme archaïque de la langue arabe, aussi différente de l’Arabe moderne que ne l’est l’Hébreu ancien de l’Hébreu moderne.
La forme actuelle du coran – en Arabe moderne – n’est d’ailleurs rien d’autre qu’une …traduction (parmi d’autres puisque que le calife Othman a fait disparaître toutes les autres versions).
Si, comme le prétend Chebel, l’Arabe est le « prince de l’éloquence », il est aussi et surtout le prince de l’embrouille. Il sait se servir habillement des traductions pour mystifier les lecteurs et brouiller. Mais au départ de tout cela, il y avait la vieille rivalité qui existait entre les « gens du livre » (essentiellement les Juifs) et les « gens sans livre » (les Arabes). Toujours ces querelles de chefs de tente qui, de nos jours, sont devenues insupportables et intolérables !
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Ecrit le 07 juin04, 07:54
je rejoint la pense de setfedine cependant et pour ta facilite je te conseil d utiliser la traduction de la mosque de paris et de l ifta je dirais egalement que celle d ibn kathir me semble etre un bon choix mais il est vrai que seul en arabe l on peut comprendre comme il se doit mais l me semble que c est deux traduction ne soit pas mauvaise par contre il faut absolument evite la traduction se retrouvant sur bon nombres de sites "chretiens" l auteur est kasimirski je croit cette traduction est a evite
Ecrit le 07 juin04, 08:42
Bism Ileh Al Rahman Al Rahim wa Udubillah min Al Shaytan Al Rajim,
Nous les avons fait descendre sur toi en un Coran arabe. Peut-être comprendrez-vous !
Nous allons, grâce à ce Coran, te communiquer les plus beaux récits, bien que tu aies été, auparavant, au nombre des indifférents.
C'est pourquoi où que tu ailles dans le monde islamique les vrais musulmans sont arabisés et le salat se dit en arabe car Allah (تعالى) a agrée la langue arabe par dessus toutes les autres pour exprimer sa vérité. Le Coran qui est l'oeuvre d'Allah (تعالى) fut livré en arabe. Cela signifie bien qu'Allah (تعالى)dispense sa récitation en arabe alors qu'il sait que l'hmanité est faite de plusieurs autres. Donc il a avait déjà choisi avant même de créer les humains la langue de la dernière des religions. La preuve se trouve dans le fait que les musulmans du monde entier quelque soit leur origine se sont arabisés pour se conformer au canon de la foi qui ne peut s'exprimer autrement dans sa totalité dans une autre laungue que celle du Prophète (صلى الله عليه و سلم). As-tu vu? Les musulmans ont en commun l'amour de la Lugha Al Arabya car elle est la langue céleste parlée par Allah (تعالى) et par les Anges. As tu vu que les miracles d'Allah (تعالى) qu'il envoie pour se manifester aux croyants sont toujours exprimés dans la langue pure arabe? Pourquoi le nom d'Allah (تعالى) qui apparait miraculesement dans les astres et sur le corps des créatures apparit toujours dans une superbe caligraphie arabe et non point dans une écriture et une langue vulgaire? As-tu déjà vu le saint nom d'Allah apparaitre sur le coprs d'un animal écrit en lettre latines par exemple ou en caractères chinois? Non point et pourtant il y a des musulmans en Chine, mais à eux, Allah (تعالى) envoie ses signes en arabe ce qui est la marque de l'universalité de la religion islamique.
Vois cette image miraculeuse et reconnais que l'on ne voit jamais écrit par exemple "Jésus Christ Sauveur" sur quoi que ce soit. Preuve s'il en est qu'Allah (تعالى) dans sa préférence aime mieux l'Islam et la langue arabe.
As-tu jamais vu dans d'autres religions des signes aussi incroyables?
Si tu en doutes, interroge-toi : pourquoi les musulmans du monde entier se réunissent à la Ka'aba et se congratulent mutuellement en arabe et échange des formules en arabe, même quand ils ne sont pas de la race du Prophète? Vois Issa n'est pas Arabe et pourtant quelle joie de le voir pratiquer cette langue même s'il n'en a pas une parfaite maîtrise, et s'adresser à la communauté dans la langue de l'islam? Quiconque entreprend de réciter correctement le Coran le fait en arabe, et l'appel au Salat est touours dit en arabe. Peux-tu le nier ou aurais-tu la prétention de contredire les Croyants?
L'Islam est démocratique car il a imposé une langue unique à ses sujet afin qu'ils se comprennent. C'est comme les vêtement que portent les musulmans à la Ka'aba qui les nivellent tous par la base et les rends égaux. Quand tu vois de vrais musulmanes qui ont couvert leur gorge d'un rideau pour plaire à Allah (تعالى), tu te rends compte qu'elles sont toutes semblables, vétues selon le même modèle afin de porter à l'extérieur les signes de ce qu'elles sont au dedans et les hommes pieux font de même. L'Islam comme la mort (qui est la sanction de toute vie sur Terre), est un grand niveleur et la langue sainte y participe.
Wa la hawla wa la qouwata ila Bi-lLah
Seyfedine
Jean je t'ai cru un vrai frère mais je constate avec amertume que je me trompe. Tu te montres ignorant. Il est pourtant écrit :Jean a écrit :seyfedine: Je suis pas d'accord avec cette affirmation !
Tu peu donné le verset du Coran qui fait semblable affirmation ?
+
Nous les avons fait descendre sur toi en un Coran arabe. Peut-être comprendrez-vous !
Nous allons, grâce à ce Coran, te communiquer les plus beaux récits, bien que tu aies été, auparavant, au nombre des indifférents.
C'est pourquoi où que tu ailles dans le monde islamique les vrais musulmans sont arabisés et le salat se dit en arabe car Allah (تعالى) a agrée la langue arabe par dessus toutes les autres pour exprimer sa vérité. Le Coran qui est l'oeuvre d'Allah (تعالى) fut livré en arabe. Cela signifie bien qu'Allah (تعالى)dispense sa récitation en arabe alors qu'il sait que l'hmanité est faite de plusieurs autres. Donc il a avait déjà choisi avant même de créer les humains la langue de la dernière des religions. La preuve se trouve dans le fait que les musulmans du monde entier quelque soit leur origine se sont arabisés pour se conformer au canon de la foi qui ne peut s'exprimer autrement dans sa totalité dans une autre laungue que celle du Prophète (صلى الله عليه و سلم). As-tu vu? Les musulmans ont en commun l'amour de la Lugha Al Arabya car elle est la langue céleste parlée par Allah (تعالى) et par les Anges. As tu vu que les miracles d'Allah (تعالى) qu'il envoie pour se manifester aux croyants sont toujours exprimés dans la langue pure arabe? Pourquoi le nom d'Allah (تعالى) qui apparait miraculesement dans les astres et sur le corps des créatures apparit toujours dans une superbe caligraphie arabe et non point dans une écriture et une langue vulgaire? As-tu déjà vu le saint nom d'Allah apparaitre sur le coprs d'un animal écrit en lettre latines par exemple ou en caractères chinois? Non point et pourtant il y a des musulmans en Chine, mais à eux, Allah (تعالى) envoie ses signes en arabe ce qui est la marque de l'universalité de la religion islamique.
Vois cette image miraculeuse et reconnais que l'on ne voit jamais écrit par exemple "Jésus Christ Sauveur" sur quoi que ce soit. Preuve s'il en est qu'Allah (تعالى) dans sa préférence aime mieux l'Islam et la langue arabe.
As-tu jamais vu dans d'autres religions des signes aussi incroyables?
Si tu en doutes, interroge-toi : pourquoi les musulmans du monde entier se réunissent à la Ka'aba et se congratulent mutuellement en arabe et échange des formules en arabe, même quand ils ne sont pas de la race du Prophète? Vois Issa n'est pas Arabe et pourtant quelle joie de le voir pratiquer cette langue même s'il n'en a pas une parfaite maîtrise, et s'adresser à la communauté dans la langue de l'islam? Quiconque entreprend de réciter correctement le Coran le fait en arabe, et l'appel au Salat est touours dit en arabe. Peux-tu le nier ou aurais-tu la prétention de contredire les Croyants?
L'Islam est démocratique car il a imposé une langue unique à ses sujet afin qu'ils se comprennent. C'est comme les vêtement que portent les musulmans à la Ka'aba qui les nivellent tous par la base et les rends égaux. Quand tu vois de vrais musulmanes qui ont couvert leur gorge d'un rideau pour plaire à Allah (تعالى), tu te rends compte qu'elles sont toutes semblables, vétues selon le même modèle afin de porter à l'extérieur les signes de ce qu'elles sont au dedans et les hommes pieux font de même. L'Islam comme la mort (qui est la sanction de toute vie sur Terre), est un grand niveleur et la langue sainte y participe.
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Ecrit le 07 juin04, 10:25
Bonjour Seyfedine et merci d'avoir pris la peine de me repondre.
J'admet sans probleme que le Coran prend toute sa signification quand il est lu dans son ecriture originale, mais j'envisage sa lecture dans un but de comprehension et non dans celui d'une prochaine conversion.
Bien a vous et merci encore d'avoir repondu.
J'admet sans probleme que le Coran prend toute sa signification quand il est lu dans son ecriture originale, mais j'envisage sa lecture dans un but de comprehension et non dans celui d'une prochaine conversion.
Bien a vous et merci encore d'avoir repondu.
- Mickael Keul
Ecrit le 07 juin04, 10:42
Malgré les précautions considérables prises pour éviter que des variantes de lecture n'affectent le texte du Coran, on peut relever un certain nombre de ces variantes. Al Baidawi en signale quelques-unes dans son commentaire sur les passages suivants : Sourates 3.100 ; 6.91 ; 19.35 ; 28.48 ; 33.6, etc. Cette dernière référence, tirée de la Sourate des Coalisés (AI-Ahzâb) de 5-7 de l'Hégire, est également soulignée par Yusuf Ali. Le texte de Uthman lit :
" Pour les croyants le Prophète a priorité sur eux-mêmes; et ses épouses sont leurs mères. "
Mais nous possédons des témoignages que le texte d'Ubai b. Ka'b comportait :
" Pour les croyants le Prophète a priorité sur eux-mêmes ; et il est un père pour eux et ses épouses sont leurs mères. "(1)
Muhammad Hamidullah traite d'une manière détaillée du problème des variantes dans l'Introduction de sa traduction française du Coran(2). II les classe en quatre groupes :
1. Les variantes dues à une erreur de copie d'un scribe. Ces variantes sont facilement décelable par simple comparaison avec d'autres copies du Coran.
2. Les variantes dues aux notes explicatives marginales. Voici ce qu'écrit Hamidullah:
" Le style du Coran exigeait parfois que même les compagnons du Prophète lui demandent explications ; parfois ils notaient ces explications en marge de leurs copies personnelles pour ne pas les oublier, et il est tout à fait compréhensible que quelquefois les copistes confondirent le texte et le commentaire, en copiant fidèlement une copie à partir de l'ancienne. On connaît le célèbre ordre d'Omar, qui avait interdit formellement d'ajouter le commentaire aux copies du Coran.
Des " variantes " de ce genre il y en a par centaines ; mais le fait que " le Coran de tel maître" a telle addition que n'a pas celui des autres ne laisse pas de doute sur l'origine de cette addition. Les données sur ce genre de variantes chez les auteurs classiques se contredisent aussi parfois : les uns disent que le Coran d'un tel avait cette addition, mais les autres le nient."
3. Les variantes dues à la permission accordée par Muhammad de réciter le Coran en d'autres dialectes que ceux en usage par les habitants de La Mecque.
" Muhammad cherchait à rendre la religion chose facile, à portée des plus humbles. De là, il tolérait des variantes dialectales même pour le texte du Coran, car l'essentiel n'était pas le mot mais le sens ; pas la récitation, mais l'application et l'assimilation. II disait volontiers : Gabriel m'a permis jusqu'à sept lectures différentes du Coran. Tout en gardant pour lui et pour ses concitoyens une certaine façon de lire, il autorisait les membres de diverses tribus à remplacer certains mots par leurs équivalents mieux connus chez eux. Lorsque le dialecte mecquois eut le dessus dans la génération suivante, le calife Othman jugea utile d'ordonner que l'on renonçât dorénavant aux différences autorisées par le Prophète, car, dit Tabari, elles n'étaient pas obligatoires, mais seulement permises. A partir des copies confectionnées par les " provinciaux " et conservées chez leurs descendants, les savants des siècles postérieurs ont pu ramasser un certain nombre de mots, tout à fait équivalents des mots employés dans la vulgate officielle. "
4. Les variantes dues à l'absence, pendant les 150 ou 200 premières années de l'Hégire, des points-voyelles dans les copies manuscrites du Coran, et à l'absence de signes pour différencier la prononciation des lettres écrites de manière identique.
Essayons d'imaginer ce que représente une écriture sans voyelles.
Ecrivons l'expression " la voix porte ," en supprimant les voyelles. Il nous restera : " 1 vx prt " Avec de l'exercice, on finit par s'habituer à cette écriture et, dans un contexte donné, chacun restituera intuitivement les voyelles pour que le phrase ait un sens. Cependant en vocalisant différemment ces mêmes consonnes, on peut obtenir des expressions fort éloignées les unes des autres. Ainsi, dans une salle de conférence ou de concert, " I vx prt " signifiera " la voix porte ", dans un hospice ou une maison pour personnes âgées " I vx prt ", peut signifier" le vieux part " et pour un Marseillais " le vieux port ". On constate que dans la plupart des cas, le contexte ôte l'ambiguïté, mais il peut y avoir des exceptions où le doute subsiste quant à différents sens possibles.
Mais le problème se complique parce qu'en arabe, certaines lettres s'écrivent exactement de la même façon, et seuls les points portés au-dessus ou au-dessous de la lettre précisent la prononciation. Prenons, par exemple, les 5 lettres de l'alphabet arabe ayant le même support. Avec un point au-dessus () elle se lit " n " ; avec deux points au-dessus () " t ", avec trois points au-dessus () ," th " ; avec un point au-dessous ()" b ," et avec deux points au-dessous ()" y ".
Il existe sept autres paires de lettres qui sont différenciées par le nombre de points. C'est encore vrai pour un autre groupe de 3 lettres semblables. En d'autres mots, il n'existe que 15 formes différentes de caractères pour représenter les 28 lettres.
J'ai eu des entretiens avec de nombreux musulmans qui ignoraient que les premiers exemplaires du Coran ne comportaient ni voyelles, ni points pour différencier les consonnes. Peut-être quelques-uns de mes lecteurs l'ignorent-ils aussi. La photo 2 présente les versets 34 à 36 de la Sourate 24, dite Sourate de la Lumière (AI-Nür) tels qu'ils sont écrits dans un ancien Coran exposé au British Museum de Londres. D'après les experts, il daterait de la fin du huitième siècle de notre ère, c'est-à-dire de l'an 150 de l'Hégire (3).
Hamidullah mentionne cette source de variantes par manque de voyelles et de points:
" Enfin, une troisième source de variantes provient de l'écriture arabe de la première époque, avant l'emploi généralisé des points diacritiques : il est parfois possible alors de lire un mot comme un verbe actif ou passif, comme masculin ou féminin, et le contexte admet parfois plusieurs possibilités. "
La photo ci-dessus présente justement une variante de ce type. Le texte qui débute vers la fin de la troisième ligne et se poursuit jusqu'à la fin de la septième ligne se traduit ainsi :
" Dieu est lumière des cieux et de la terre. Il en est de Sa lumière comme d'une niche où se trouve une lampe, la lampe dans un verre, le verre comme un astre de grand éclat : elle tient sa lumière d'un arbre béni, l'olivier, ni d'est, ni d'ouest... "
Dans le texte arabe à partir duquel Yusuf Ali et Hamidullah ont fait respectivement leurs traductions anglaise et française, il est écrit (~ ) ( yüqadu) pour la forme passive du verbe " tient sa lumière" . La forme au masculin se rapporterait normalement au nom masculin "astre" qui précède (kaukab, ~). Mais à la sixième ligne du texte photographié se trouve une lettre avec des points-voyelles. Il s'agit de la lettre (~ ). Les deux points situés au-dessus de la lettre le modifient en féminin passif (~ ) (tüqadu) qui se rapporte alors au nom arabe féminin traduit par " verre" (zujâja, ~) .
Ce Coran a été recopié par un savant à une époque où il était encore possible d'afficher ses préférences pour tel texte plutôt que pour tel autre. Le copiste ou la personne qui lui ordonna de recopier le texte croyait que la forme passive au féminin était plus exacte.
Un traducteur comme Yusuf Ali ne fait état que de deux ou trois variantes dans toute sa traduction ; il donne donc l'impression qu'il y en a fort peu. Hamidullah est l'un des rares auteurs musulmans à reconnaître, comme nous l'avons vu que les variantes de lecture se "comptent par centaines ". En fait, il y en a des milliers.
Nous citerons comme exemple la Sourate du Plateau servi (Al-Ma'ida) 5.63, de l'an 10 de l'Hégire. Voici ce que dit ce verset :
" Dois-je vous annoncer quelque chose de pire que cette rétribution de Dieu ? Celui que Dieu a maudit, et contre lequel Il s'est mis en colère, et dont Il a fait des singes et des porcs et adoré les (idoles) (l'idole, A1-Taghuth).
Cette traduction personnelle est littérale, mais elle est conforme au texte arabe. En effet, à cause des points-voyelles le mot " Dieu ", est sujet du verbe " adorer ". Il est évidemment impossible de trouver dans le Coran une phrase qui présente Dieu comme adorateur des idoles ! Aucun traducteur n'a donc traduit ce texte ainsi, et je sais pertinemment aussi qu'une telle affirmation est inconcevable. Il y a donc un problème quelque part.
Je pourrais mettre en cause, en premier lieu, ma connaissance imparfaite de l'arabe. Ce serait simple si j'étais le seul à être confronté à ce problème. Mais en consultant l'ouvrage de Arthur Jeffrey intitulé Materials for the History of the Text of the Qur'an, on se rend compte rapidement que ce n'est précisément pas le cas.
Jeffrey a trouvé trace de 19 lectures différentes : sept sont attribuées à Ibn Mas`ud, quatre à Ubai b. Ka'b, six à Ibn Abbas et une à 'Ubai b. 'Umair et à Anas b. Malik.(4)
Bien évidemment chacun de ces hommes aurait pu n'avoir qu'une seule variante de lecture. Mais le grand nombre de possibilités de lecture montre que ces savants avaient conscience de la difficulté textuelle.
Voici les différentes lectures proposées par Ibn Mas`ud :
Pour ceux qui ne comprennent pas l'arabe, nous pouvons préciser que ces différentes lectures peuvent se classer en trois groupes : le verbe est considéré comme un pluriel de sorte que ce sont les singes et les porcs qui " adorent les (idoles) Taghout " ; ou bien, le verbe est considéré comme étant au passif, de sorte que " les Taghout sont adorés " par les singes et les porcs ; ou encore, enfin, le mot `abada est considéré comme un nom qui ferait des singes et des porcs les " esclaves " ou les " adorateurs des Taghout ".
De plus, dans les 14 variantes, la seule modification résidait dans un changement de voyelles. Les 5 autres cas ajoutent une ou deux consonnes.
J'ai délibérément choisi de reproduire toutes tes lectures attribuées à Ibn Mas'ud, parce que c'est la première lecture (caractérisée par le double astérisque **) qui a retenu l'attention de tous les traducteurs. Alors le verset devient :
" ... Dieu a transformé en signes et en porcs ceux... qui ont adoré (l'idole) Taghout... "
Le fait même que cette lecture problématique ait été maintenue alors qu'il eut été si facile de l'éliminer en modifiant deux ou trois points-voyelles prouve le soin apporté à la copie des textes après l'introduction de la vocalisation.
En paraphrasant l'observation du Dr. Bucaille à propos des écrits apocryphes chrétiens, je dirais :
On peut regretter la disparition d'un grand nombre de recueils anciens du Coran déclarés non-nécessaires par Uthman, alors qu'ils auraient permis aux musulmans contemporains de connaître le texte authentique des passages difficiles, tels que celui que nous avons évoqué concernant les Taghout.
" Pour les croyants le Prophète a priorité sur eux-mêmes; et ses épouses sont leurs mères. "
Mais nous possédons des témoignages que le texte d'Ubai b. Ka'b comportait :
" Pour les croyants le Prophète a priorité sur eux-mêmes ; et il est un père pour eux et ses épouses sont leurs mères. "(1)
Muhammad Hamidullah traite d'une manière détaillée du problème des variantes dans l'Introduction de sa traduction française du Coran(2). II les classe en quatre groupes :
1. Les variantes dues à une erreur de copie d'un scribe. Ces variantes sont facilement décelable par simple comparaison avec d'autres copies du Coran.
2. Les variantes dues aux notes explicatives marginales. Voici ce qu'écrit Hamidullah:
" Le style du Coran exigeait parfois que même les compagnons du Prophète lui demandent explications ; parfois ils notaient ces explications en marge de leurs copies personnelles pour ne pas les oublier, et il est tout à fait compréhensible que quelquefois les copistes confondirent le texte et le commentaire, en copiant fidèlement une copie à partir de l'ancienne. On connaît le célèbre ordre d'Omar, qui avait interdit formellement d'ajouter le commentaire aux copies du Coran.
Des " variantes " de ce genre il y en a par centaines ; mais le fait que " le Coran de tel maître" a telle addition que n'a pas celui des autres ne laisse pas de doute sur l'origine de cette addition. Les données sur ce genre de variantes chez les auteurs classiques se contredisent aussi parfois : les uns disent que le Coran d'un tel avait cette addition, mais les autres le nient."
3. Les variantes dues à la permission accordée par Muhammad de réciter le Coran en d'autres dialectes que ceux en usage par les habitants de La Mecque.
" Muhammad cherchait à rendre la religion chose facile, à portée des plus humbles. De là, il tolérait des variantes dialectales même pour le texte du Coran, car l'essentiel n'était pas le mot mais le sens ; pas la récitation, mais l'application et l'assimilation. II disait volontiers : Gabriel m'a permis jusqu'à sept lectures différentes du Coran. Tout en gardant pour lui et pour ses concitoyens une certaine façon de lire, il autorisait les membres de diverses tribus à remplacer certains mots par leurs équivalents mieux connus chez eux. Lorsque le dialecte mecquois eut le dessus dans la génération suivante, le calife Othman jugea utile d'ordonner que l'on renonçât dorénavant aux différences autorisées par le Prophète, car, dit Tabari, elles n'étaient pas obligatoires, mais seulement permises. A partir des copies confectionnées par les " provinciaux " et conservées chez leurs descendants, les savants des siècles postérieurs ont pu ramasser un certain nombre de mots, tout à fait équivalents des mots employés dans la vulgate officielle. "
4. Les variantes dues à l'absence, pendant les 150 ou 200 premières années de l'Hégire, des points-voyelles dans les copies manuscrites du Coran, et à l'absence de signes pour différencier la prononciation des lettres écrites de manière identique.
Essayons d'imaginer ce que représente une écriture sans voyelles.
Ecrivons l'expression " la voix porte ," en supprimant les voyelles. Il nous restera : " 1 vx prt " Avec de l'exercice, on finit par s'habituer à cette écriture et, dans un contexte donné, chacun restituera intuitivement les voyelles pour que le phrase ait un sens. Cependant en vocalisant différemment ces mêmes consonnes, on peut obtenir des expressions fort éloignées les unes des autres. Ainsi, dans une salle de conférence ou de concert, " I vx prt " signifiera " la voix porte ", dans un hospice ou une maison pour personnes âgées " I vx prt ", peut signifier" le vieux part " et pour un Marseillais " le vieux port ". On constate que dans la plupart des cas, le contexte ôte l'ambiguïté, mais il peut y avoir des exceptions où le doute subsiste quant à différents sens possibles.
Mais le problème se complique parce qu'en arabe, certaines lettres s'écrivent exactement de la même façon, et seuls les points portés au-dessus ou au-dessous de la lettre précisent la prononciation. Prenons, par exemple, les 5 lettres de l'alphabet arabe ayant le même support. Avec un point au-dessus () elle se lit " n " ; avec deux points au-dessus () " t ", avec trois points au-dessus () ," th " ; avec un point au-dessous ()" b ," et avec deux points au-dessous ()" y ".
Il existe sept autres paires de lettres qui sont différenciées par le nombre de points. C'est encore vrai pour un autre groupe de 3 lettres semblables. En d'autres mots, il n'existe que 15 formes différentes de caractères pour représenter les 28 lettres.
J'ai eu des entretiens avec de nombreux musulmans qui ignoraient que les premiers exemplaires du Coran ne comportaient ni voyelles, ni points pour différencier les consonnes. Peut-être quelques-uns de mes lecteurs l'ignorent-ils aussi. La photo 2 présente les versets 34 à 36 de la Sourate 24, dite Sourate de la Lumière (AI-Nür) tels qu'ils sont écrits dans un ancien Coran exposé au British Museum de Londres. D'après les experts, il daterait de la fin du huitième siècle de notre ère, c'est-à-dire de l'an 150 de l'Hégire (3).
Hamidullah mentionne cette source de variantes par manque de voyelles et de points:
" Enfin, une troisième source de variantes provient de l'écriture arabe de la première époque, avant l'emploi généralisé des points diacritiques : il est parfois possible alors de lire un mot comme un verbe actif ou passif, comme masculin ou féminin, et le contexte admet parfois plusieurs possibilités. "
La photo ci-dessus présente justement une variante de ce type. Le texte qui débute vers la fin de la troisième ligne et se poursuit jusqu'à la fin de la septième ligne se traduit ainsi :
" Dieu est lumière des cieux et de la terre. Il en est de Sa lumière comme d'une niche où se trouve une lampe, la lampe dans un verre, le verre comme un astre de grand éclat : elle tient sa lumière d'un arbre béni, l'olivier, ni d'est, ni d'ouest... "
Dans le texte arabe à partir duquel Yusuf Ali et Hamidullah ont fait respectivement leurs traductions anglaise et française, il est écrit (~ ) ( yüqadu) pour la forme passive du verbe " tient sa lumière" . La forme au masculin se rapporterait normalement au nom masculin "astre" qui précède (kaukab, ~). Mais à la sixième ligne du texte photographié se trouve une lettre avec des points-voyelles. Il s'agit de la lettre (~ ). Les deux points situés au-dessus de la lettre le modifient en féminin passif (~ ) (tüqadu) qui se rapporte alors au nom arabe féminin traduit par " verre" (zujâja, ~) .
Ce Coran a été recopié par un savant à une époque où il était encore possible d'afficher ses préférences pour tel texte plutôt que pour tel autre. Le copiste ou la personne qui lui ordonna de recopier le texte croyait que la forme passive au féminin était plus exacte.
Un traducteur comme Yusuf Ali ne fait état que de deux ou trois variantes dans toute sa traduction ; il donne donc l'impression qu'il y en a fort peu. Hamidullah est l'un des rares auteurs musulmans à reconnaître, comme nous l'avons vu que les variantes de lecture se "comptent par centaines ". En fait, il y en a des milliers.
Nous citerons comme exemple la Sourate du Plateau servi (Al-Ma'ida) 5.63, de l'an 10 de l'Hégire. Voici ce que dit ce verset :
" Dois-je vous annoncer quelque chose de pire que cette rétribution de Dieu ? Celui que Dieu a maudit, et contre lequel Il s'est mis en colère, et dont Il a fait des singes et des porcs et adoré les (idoles) (l'idole, A1-Taghuth).
Cette traduction personnelle est littérale, mais elle est conforme au texte arabe. En effet, à cause des points-voyelles le mot " Dieu ", est sujet du verbe " adorer ". Il est évidemment impossible de trouver dans le Coran une phrase qui présente Dieu comme adorateur des idoles ! Aucun traducteur n'a donc traduit ce texte ainsi, et je sais pertinemment aussi qu'une telle affirmation est inconcevable. Il y a donc un problème quelque part.
Je pourrais mettre en cause, en premier lieu, ma connaissance imparfaite de l'arabe. Ce serait simple si j'étais le seul à être confronté à ce problème. Mais en consultant l'ouvrage de Arthur Jeffrey intitulé Materials for the History of the Text of the Qur'an, on se rend compte rapidement que ce n'est précisément pas le cas.
Jeffrey a trouvé trace de 19 lectures différentes : sept sont attribuées à Ibn Mas`ud, quatre à Ubai b. Ka'b, six à Ibn Abbas et une à 'Ubai b. 'Umair et à Anas b. Malik.(4)
Bien évidemment chacun de ces hommes aurait pu n'avoir qu'une seule variante de lecture. Mais le grand nombre de possibilités de lecture montre que ces savants avaient conscience de la difficulté textuelle.
Voici les différentes lectures proposées par Ibn Mas`ud :
Pour ceux qui ne comprennent pas l'arabe, nous pouvons préciser que ces différentes lectures peuvent se classer en trois groupes : le verbe est considéré comme un pluriel de sorte que ce sont les singes et les porcs qui " adorent les (idoles) Taghout " ; ou bien, le verbe est considéré comme étant au passif, de sorte que " les Taghout sont adorés " par les singes et les porcs ; ou encore, enfin, le mot `abada est considéré comme un nom qui ferait des singes et des porcs les " esclaves " ou les " adorateurs des Taghout ".
De plus, dans les 14 variantes, la seule modification résidait dans un changement de voyelles. Les 5 autres cas ajoutent une ou deux consonnes.
J'ai délibérément choisi de reproduire toutes tes lectures attribuées à Ibn Mas'ud, parce que c'est la première lecture (caractérisée par le double astérisque **) qui a retenu l'attention de tous les traducteurs. Alors le verset devient :
" ... Dieu a transformé en signes et en porcs ceux... qui ont adoré (l'idole) Taghout... "
Le fait même que cette lecture problématique ait été maintenue alors qu'il eut été si facile de l'éliminer en modifiant deux ou trois points-voyelles prouve le soin apporté à la copie des textes après l'introduction de la vocalisation.
En paraphrasant l'observation du Dr. Bucaille à propos des écrits apocryphes chrétiens, je dirais :
On peut regretter la disparition d'un grand nombre de recueils anciens du Coran déclarés non-nécessaires par Uthman, alors qu'ils auraient permis aux musulmans contemporains de connaître le texte authentique des passages difficiles, tels que celui que nous avons évoqué concernant les Taghout.
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Ecrit le 07 juin04, 10:59
Tiens je vais vous aider, comme vous verrez icimoodyman a écrit :Bonjour Seyfedine et merci d'avoir pris la peine de me repondre.
J'admet sans probleme que le Coran prend toute sa signification quand il est lu dans son ecriture originale, mais j'envisage sa lecture dans un but de comprehension et non dans celui d'une prochaine conversion.
Bien a vous et merci encore d'avoir repondu.
http://www.kuran.gen.tr/index.php#
c'est traduit dans bcp de langues y compris en phonétique !
http://www.kuran.gen.tr/html/arapca2/
S'il perdait vraiement sa signification pourquoi se seraient donné tant de mal ces gens ?
Amicalement
PS A mon avis c'est une excuse... pour répondre facilement aux colles.
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Ecrit le 07 juin04, 11:46
je pense que ce qu a voulu dire seyfedine c est qu il est fortement conseiller de pratiquer l arabe afin de saisir toute l intensite du coran et pour un croyant authentique ,saisir toute la porte du coran et son intensite ainsi que sa beaute devient une quasi "obligation " pour lui
- Jean
- Jean
Ecrit le 07 juin04, 13:18
Bism Ileh Al Rahman Al Rahim wa Udubillah min Al Shaytan Al Rajim,
Ya Jean ya majnun, hal ta takalam al lughat al Rassul sala'Allah âlih wa sal'lam, Hal anta musulm haqiq? Orgueilleux tu prétends m'enseigner ma religion? Je t'ai cru ami des musulmans mais en vérité tu ressembles hélas à Ryuujin et tu ne sers qu'une seule divinité : ta vanité! Qu'Allah (تعالى) te maudisse car tu oses reprendre un Croyant sur sa religion alors que tu ne la pratiques ni ne la connais! Si tu veux rivaliser avec moi en connaissance de l'Islam je vais te donner une leçon qui te rappellera comme les argumenteurs mécréants sont faibles à arguer devant le Saint Coran! Je suis musulman et je suis assidu à la lecture en arabe d'Al Qur'an. Crois-tu pouvoir m'en remontrer sur ma propre religion? Tu es fort présompteux.
Tu es oui celui qui est ignorant! As-tu reçu une éducation islamique pour oser me reprendre sur ma propre religion en citant des versets que tu ne sais pas réciter et dont tu ne sais ni la forme originale ni la psalmodie? Il est écrit :
Et il y a des gens qui discutent au sujet d'Allah sans aucune science, et qui suivent toute diable rebelle.
Ceux qui discutent sur les versets d'Allah sans qu'aucune preuve ne leur soit venue, n'ont dans leur poitrines qu'orgueil. Ils n'atteindront pas leur but. Implore donc la protection d'Allah, car c'est Lui l'Audient, le Clairvoyant.
Ne m'insulte plus sur ma connaissance de l'Islam Ô Ignorant! Tu ne sais ni réciter le Saint Coran ni le comprendre et en parler est pour toi sacrilège si c'est pour offenser un musulman en t'en servant contre lui! Il est aisé pour un Incrédule de trouver grâce à internet des versets et les publier en recourant à la ruse des mots cléfs. Mais Allah (تعالى) sait ce que les falsificateurs projettent. Le Propphète (صلى الله عليه و سلم). a prévenu les Soumis contre les hypocrites comme toi et j'avoue que je t'ai fait confiance comme un temps à Ryuujin, mais j'ai ouvert les yeux. Voici ce qui est écrit à propos des vils alliés :
N'as-tu pas vu ceux qui ont pris pour alliées des gens contre qui Allah S'est courroucé ? Ils ne sont ni des vôtres, ni des leurs; et ils jurent mensongèrement, alors qu'ils savent
Comme Ryuujin, tu n'es ni des notres ni des leurs et tu t'enfles d'orgueil en arguant et en contredisant les nazaréens sur leur religion et les musulmans sur la notre! Crois-tu être plus versé que nous dans ce qui nous est propres? Vois ignorant que tu es combien le lien entre la langue du Prophète (صلى الله عليه و سلم) et la Religion qu'il instaura est puissant.
Le meilleur d’entre vous est celui qui apprend le Qur’an et l’enseigne.
Or le Coran était révélé en Arabe ét existait de tout temps en Arabe avant même le Prophète Adam. Pourquoi Allah ne l'a pas rédigé en diverses langues? Oseras-tu dire qu'il a commis une erreur d'appréciation?
L'arabe est essentiel, c'est la matrice du Coran. Le Prophète qui était le plus éloquent des hommes le récitait en arabe chaque année à Jibril, et même deux fois l'année de sa mort suave. Il est reconnu par tous les Savants que pour apprendre à le mémoriser puis le réciter, il faut le prendre d’un bon lecteur (c'est obligatoire). De même, corriger d’abord la récitation et ne pas dépendre de quelqu’un dans sa récitation, même si on connaît la langue arabe et ses principes, est aussi obligatoire. Car, dans le Coran, il y a beaucoup de versets qui viennent d’une manière opposée à ce qui est bien connu dans les règles de la langue arabe. Le lien entre la langue et le Coran est admis par tous les musulmans, et même les prénoms sont obligatoirement en arabe ce que tu constateras avec Issa qui est un converti et qui a adopté un nom islamique correct.
Les Savants insistent sur cela :
Peux-tu traduire la poésie d'un grand écrivain dans une autre langue sans en altérer l'élégance et les effets sur l'imagination?Certes non, pourtant ce sont des paroles humaines imparfaites. Et bien c'est ce qui est avec le Coran qui est l'oeuvre d'Al Al Rahman.
De cette façon, tu as pris une leçon méritée sur Al Din et si tu veux rivaliser encore, je te défierai avec les versets en arabe et sans traduction pour éprouver ton incompétence.
Wa la hawla wa la qouwata ila Bi-lLah
Seyfedine
Ya Jean ya majnun, hal ta takalam al lughat al Rassul sala'Allah âlih wa sal'lam, Hal anta musulm haqiq? Orgueilleux tu prétends m'enseigner ma religion? Je t'ai cru ami des musulmans mais en vérité tu ressembles hélas à Ryuujin et tu ne sers qu'une seule divinité : ta vanité! Qu'Allah (تعالى) te maudisse car tu oses reprendre un Croyant sur sa religion alors que tu ne la pratiques ni ne la connais! Si tu veux rivaliser avec moi en connaissance de l'Islam je vais te donner une leçon qui te rappellera comme les argumenteurs mécréants sont faibles à arguer devant le Saint Coran! Je suis musulman et je suis assidu à la lecture en arabe d'Al Qur'an. Crois-tu pouvoir m'en remontrer sur ma propre religion? Tu es fort présompteux.
Tu es oui celui qui est ignorant! As-tu reçu une éducation islamique pour oser me reprendre sur ma propre religion en citant des versets que tu ne sais pas réciter et dont tu ne sais ni la forme originale ni la psalmodie? Il est écrit :
Et il y a des gens qui discutent au sujet d'Allah sans aucune science, et qui suivent toute diable rebelle.
Ceux qui discutent sur les versets d'Allah sans qu'aucune preuve ne leur soit venue, n'ont dans leur poitrines qu'orgueil. Ils n'atteindront pas leur but. Implore donc la protection d'Allah, car c'est Lui l'Audient, le Clairvoyant.
Ne m'insulte plus sur ma connaissance de l'Islam Ô Ignorant! Tu ne sais ni réciter le Saint Coran ni le comprendre et en parler est pour toi sacrilège si c'est pour offenser un musulman en t'en servant contre lui! Il est aisé pour un Incrédule de trouver grâce à internet des versets et les publier en recourant à la ruse des mots cléfs. Mais Allah (تعالى) sait ce que les falsificateurs projettent. Le Propphète (صلى الله عليه و سلم). a prévenu les Soumis contre les hypocrites comme toi et j'avoue que je t'ai fait confiance comme un temps à Ryuujin, mais j'ai ouvert les yeux. Voici ce qui est écrit à propos des vils alliés :
N'as-tu pas vu ceux qui ont pris pour alliées des gens contre qui Allah S'est courroucé ? Ils ne sont ni des vôtres, ni des leurs; et ils jurent mensongèrement, alors qu'ils savent
Comme Ryuujin, tu n'es ni des notres ni des leurs et tu t'enfles d'orgueil en arguant et en contredisant les nazaréens sur leur religion et les musulmans sur la notre! Crois-tu être plus versé que nous dans ce qui nous est propres? Vois ignorant que tu es combien le lien entre la langue du Prophète (صلى الله عليه و سلم) et la Religion qu'il instaura est puissant.
De plus il est recommandé pour tout musulman de mémoriser le Coran et de le transmettre. Le Prophète a dit :Le Statut de la Langue arabe en Islam
Shaykh el-Islam ibn Taymiyyah, Iqtidaa'us-Siraatil-Mustaqeem (2/207),
Lorsqu'on prend l'habitude de parler dans d'autres langues que l'arabe, qui est le symbole de l'Islam et la langue du Coran, au point que cela devienne un usage banal avec les membres de sa famille ou de son ménage, avec ses amis, dans le marché, en s'adressant à des représentants du gouvernement ou autres figures d'autorité, ou encore en parlant aux gens de science, sans aucun doute, cela devient une chose détestable (makrooh), car nous adoptons les manières des non-arabes qui sont choses makrooh, comme nous l'avons expliqué précédemment.
Lorsque les Salafou Saleh (premiers musulmans) sont aller vivre en Syrie et en Egypte, où les gens parlaient le grec Byzantin et en Irak et à Khurasaan, où les gens parlaient Persans ou encore au Nord de l'Afrique (Al-maghreb) où les gens parlaient le Berbère, ils ont appris aux habitants de ces pays à parler l'arabe, pour que l'arabe devienne la langue la plus répandue du pays. Tous les gens, musulmans ou non, parlaient couramment l'arabe et ce, sans distinction. Tel était donc le cas à Khurasaan dans le passé, avant qu'ils ne redeviennent mous en ce qui concerne l'importance que l'on doit accorder à la langue arabe et qu'ils se soit alors habituer à parler Persan si bien que cette langue se soit répandue et que l'arabe soit totalement oubliée par la plupart d'entre eux. Sans aucun doute, c'est donc là une chose détestable.
La meilleure méthode est de s'habituer à parler en arabe afin que les jeunes l'apprennent chez eux ainsi qu'à l'école, et pour que ce symbole de l'Islam revive chez les gens. Cela facilitera alors aux musulmans la compréhension de leur religion car ils seront plus apte à comprendre le Coran, la Sounnah et les termes employés par les salafs, contrairement à une personne qui est habituer à parler une autre langue et qui se heurte ensuite aux difficultés de l'apprentissage de la langue arabe.
Sachez qu'être habituer à utiliser une langue a un effet évident et fort sur notre personnalité, notre comportement et notre pratique de la religion. En effet, ceci a comme conséquence de nous rapprocher d'une des caractéristique des premières générations de cette Oumma, les Compagnons et les Tabi'ine, et cela peut donc aussi nous amener à nous rapprocher d'eux en améliorant nos pensées, nos pratiques de la religion et notre manière de vivre.
De plus, la langue arabe fait elle-même partie de l'Islam et est une obligation religieuse. En effet, c'est un devoir que de comprendre le Coran et la Sounnah et ils ne peuvent être compris sans savoir l'arabe, donc les moyens qui sont nécessaires pour accomplir ce devoir religieux deviennent aussi obligatoires.
Il y a les choses qui sont obligatoires pour tout individu (fard ' ayn) et d'autres qui sont obligatoires sur la communauté (fard kifaayah, c'est-à-dire, si certaines personnes les accomplissent le reste est exempté de l'obligation).
C'est la signification du rapport relaté par Abu Bakr Ibn Abî Shaybah qui a dit : ' Issa Ibn Younes nous a dit que Thawr a dit de 'Omar Ibn Yazeed que 'Omar a écrit à Abou Moussa Al-ash'aree pour lui dire: "apprenez la Sounnah et apprenez l'arabe; apprenez le Coran en arabe car il est en arabe."
Selon un autre hadith rapporté par 'Omar , il a dit : "apprenez l'arabe car c'est une partie de votre religion, et apprenez comment la propriété d'un mort doit être divisée (faraa'id) car ceci fait partie de votre Religion."
Cet ordre de 'Omar, d'apprendre l'arabe et la Shari'ah, combine les choses qui sont nécessaires, car la Religion implique la connaissance de mots et d'actions qui doivent être compris. La compréhension de l'arabe est la façon de comprendre les mots de l'Islam, et, la compréhension de la Sounnah est la façon de comprendre les actions de l'Islam.
Le meilleur d’entre vous est celui qui apprend le Qur’an et l’enseigne.
Or le Coran était révélé en Arabe ét existait de tout temps en Arabe avant même le Prophète Adam. Pourquoi Allah ne l'a pas rédigé en diverses langues? Oseras-tu dire qu'il a commis une erreur d'appréciation?
L'arabe est essentiel, c'est la matrice du Coran. Le Prophète qui était le plus éloquent des hommes le récitait en arabe chaque année à Jibril, et même deux fois l'année de sa mort suave. Il est reconnu par tous les Savants que pour apprendre à le mémoriser puis le réciter, il faut le prendre d’un bon lecteur (c'est obligatoire). De même, corriger d’abord la récitation et ne pas dépendre de quelqu’un dans sa récitation, même si on connaît la langue arabe et ses principes, est aussi obligatoire. Car, dans le Coran, il y a beaucoup de versets qui viennent d’une manière opposée à ce qui est bien connu dans les règles de la langue arabe. Le lien entre la langue et le Coran est admis par tous les musulmans, et même les prénoms sont obligatoirement en arabe ce que tu constateras avec Issa qui est un converti et qui a adopté un nom islamique correct.
Les Savants insistent sur cela :
Par ailleurs, le Prophète (صلى الله عليه و سلم). lorsqu'il imposait l'Islam aux mécréants ou que des paiens se soumettaient, ils leur faisait professer la Shahada quelle que soit leur origine, dans sa langue à lui. C'est une Jurisprudence qui sert de guide à tout musulman. On ne peut entrer pleinement en Islam si on refuse l'arabe qui seul traduit la vérité du Coran. Ce sont les ennemis d'Allah (تعالى) qui veulent nier la suprématie de sa langue sur les autres pour transmettre le Coran.Porter un prénom musulman... Obligation ou non ?... Mouhammad Patel
Question: Est-il obligatoire, lorsqu'on se re-convertit à l'Islam, de changer de prénom pour en adopter un qui soit musulman ?
Réponse: Assalâmoualaïkoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh
Dans toute société et culture, le prénom occupe une place de première importance. Il permet aux individus d'exprimer leur conviction profonde, leur pensée, ou leur appartenance religieuse. C'est pourquoi la question du choix du prénom a reçu une attention particulière en Islam. Il est vrai que sur le plan légal, il n'est pas obligatoire en Islam de se choisir un prénom arabe. L'histoire montre, qu'à l'époque du Prophète (sallallahou alayhi wa sallam), des personnes non-arabes qui s'étaient re-converties à l'Islam avaient gardé leur prénom d'origine, comme ce fut le cas notamment pour Maria (la copte, radhia Allahou anhâ ). Cependant, se choisir et adopter un prénom musulman représente en fait la démarche naturelle et logique de tout musulman, ou de toute personne qui se re-convertit à l'Islam, et ce, pour un certain nombre de raisons:
L'arabe est la langue "maternelle" de tout musulman, spirituellement parlant. Le Coran a été révélé en arabe, le Prophète de l'Islam (sallallahou alayhi wa sallam) était un arabe, la prière rituelle islamique se fait en arabe... Ainsi, l'adoption d'un prénom arabe est en fait une expression apparente de son appartenance religieuse et de son attachement à la culture islamique.
Il est aisé de connaître le sens de n'importe quel prénom arabe, alors que ce n'est pas le cas pour les prénoms français (ou autres), dont il est assez difficile de retrouver le sens étymologique. Ainsi, le choix d'un prénom peut se faire en fonction de la sensibilité, de la personnalité et du caractère de la personne nommée. Ce qui est beaucoup mieux que de choisir un prénom de façon hasardeuse, sans connaître sa signification profonde.
Le prénom arabe est très souvent axé autour des valeurs islamiques et il renferme aussi presque toujours une très belle signification. Comme il est établi d'après les Hadiths que le prénom a une certaine influence sur la personne nommée, le choix d'un prénom arabe avec une belle signification revête une importance particulière pour le musulman. Il est aussi à noter que très souvent, les musulmans adoptent des prénoms de Prophètes (alahymous salâm), des membres de la famille du Prophète Mohammad (sallallahou alayhi wa sallam), des Compagnons (razia Allahou anhoum), non pas pour le sens de ces prénoms, mais beaucoup plus pour s'imprégner des qualités qui furent celles de ces illustres personnages.
La re-conversion à l'Islam pourrait être assimilée à une nouvelle naissance. A ce moment, que peut-il y avoir de mieux à faire que de se choisir aussi un nouveau prénom, reflétant bien sa nouvelle foi et sa nouvelle religion ?
Toutes ces raisons font que le choix d'un prénom islamique, bien qu'il ne soit pas obligatoire, devrait être l'aspiration naturelle de tout musulman. On remarque ainsi que dans tous les pays où l'Islam s'est propagé, les populations locales ont peu à peu abandonné les prénoms utilisés dans leur langue d'origine, pour les remplacer par des prénoms en arabe. Il faut aussi savoir que si on risque de rencontrer des problèmes au niveau des administrations ou de l'Etat-civil en cas d'adoption d'un nouveau prénom musulman, dans ce cas on pourra tout à fait limiter l'usage du prénom musulman à son entourage et le réserver ainsi pour l'emploi courant. L'ancien prénom, lui, sera utilisé pour les démarches administratives etc... Pour conclure, je voudrai juste rappeler que le Prophète (sallallahou alayhi wa sallam) avait pour habitude de modifier les prénoms qui n'avaient pas une bonne signification, et il insistait beaucoup sur l'importance pour les musulmans de se choisir un beau prénom. Il disait en ce sens:
"Vous serez appelé le Jour Final par vos prénoms et le prénom de vos parents, (c'est pourquoi) choisissez de beaux prénoms."Adoption d'un prénom arabe
L'Islam est très lié à la langue arabe en raison de la révélation du Verbe coranique en cette langue, et même aux origines arabes du Prophète Mouhammed (S.B sur lui). Aimer la langue et la "race" arabe est d'ailleurs une des conditions de plénitude de la Foi. Ceci étant, il est bien évident que l'Islam est universel et n'est l'apanage d'aucune race. Les musulmans non arabes représentent près de 90% de la communauté musulmane mondiale.
Peux-tu traduire la poésie d'un grand écrivain dans une autre langue sans en altérer l'élégance et les effets sur l'imagination?Certes non, pourtant ce sont des paroles humaines imparfaites. Et bien c'est ce qui est avec le Coran qui est l'oeuvre d'Al Al Rahman.
De cette façon, tu as pris une leçon méritée sur Al Din et si tu veux rivaliser encore, je te défierai avec les versets en arabe et sans traduction pour éprouver ton incompétence.
Wa la hawla wa la qouwata ila Bi-lLah
Seyfedine
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