Le syndrome d’Ismaël
Posté : 19 janv.08, 12:51
Le syndrome d’Ismaël
édition numérique par Benoit J. et JesusMarie.com
Le monde musulman croit pouvoir affirmer descendre généalogiquement d’Ismaël, fils naturel d’Abraham, par sa servante esclave Agar : se rattachant à la promesse de Dieu à Agar : " Dieu entendit la voix de l’enfant et l’Ange de Dieu, du haut du ciel, appela Agar. Il lui dit : où vas-tu Agar ? N’aie pas peur, Dieu a entendu la voix de l’enfant, de l’endroit où il se trouve. Lève-toi, prends ton enfant et tiens-lei ferme de la main. Je ferais de lui une grande nation. (Genèse 21,17-18).
Dans le bulletin N°28 de l’Association Saint-Pierre d’Antioche et de tout l’Orient, une étude originale essaie d’énoncer le " Syndrome d’Ismaël ", écoutons !
" Un mystérieux syndrome traverse l’histoire de l’humanité dans ses relations avec Dieu le Père, et en conséquence dans nos relations les uns et les autres. Le péché originel qu’Adam et Eve ont légué à leurs descendance est une blessure profonde qui se ravive au fur et à mesure que se déroule leur histoire. La faute d’Adam et d’Eve est le péché d’orgueil caractérisé par le refus d’accepter une primauté de l’autre sur eux-même et la négation d’une souveraineté voulue par le Créateur de toutes choses, en vue de l’accomplissement de son plan de salut dans l’histoire.
Chez nos premiers parents, ce syndrome consista à refuser la souveraineté absolue de Dieu Créateur. Mais on le retrouve dans le crime d’Abel par Caïn (Genèse 3, 4 à 16), parce que Yaweh avait mystérieusement préféré le cadet à l’aîné. Chez les fils de Noé aussi, qui fit de Canaan le serviteur de Sem et de Japhet. On retrouve ce même syndrome, se nouant à nouveau entre Ismaël, l’aîné selon la chair, et Isaac, le cadet choisi cependant selon l’esprit. Le fait est que Dieu élit Isaac pour conclure avec lui son Alliance, alors qu’Ismaël en est écarté.
Ce procédé de la part de Yahwé : choix d’un frère cadet et mise à l’écart de l’aîné, se répétera avec Jacob et Esaü ; le petit Joseph sera préféré à tous ses frères par leur père Jacob, et le syndrome, plein de jalousie et de haine, éclatera en fratricide. On le retrouvera même, se nouant tout au long de l’histoire, quand, après la défection du premier-né Israël, l’Eglise, ayant recueilli les promesses du peuple élu, deviendra la nouvelle Jérusalem.
Pourtant, les dons de Dieu sont sans repentance. Le privilège accordé à l’un par choix mystérieux ne constituera jamais un rejet définitif de l’autre. Ainsi, bien que l’ayant banni, " Dieu mit un signe sur Caïn pour que personne en le rencontrant le frappe (Genèse 4, 16)[…]
Ainsi que Dieu choisit Isaac, le fils de la promesse, pour conclure avec lui son alliance, alors qu’Ismaël, fils selon la chair, fut écarté. Il n’en deviendra pas moins l’ancêtre de nations prolifiques d’une grande nation, (celle que les musulmans pensent être la leur) : les Arabes. L’on comprend que les relations entre les deux frères, Ismaël et Isaac ne peuvent guère être harmonieuses. Il en sera toujours ainsi entre la chair et l’esprit.
Ce que nous appelons syndrome d’Ismaël consiste donc en un refus de l’homme d’un certain ordre établi par Dieu le Père, refus d’une primauté, révolte de l’homme contre l’autorité divine. […]
C’est ainsi que le syndrome d’Ismaël se fixa de façon mystérieusement tragique, d’abord en Mohammed lui-même et par suite en sa religion et ses adeptes, les musulmans. D’où l’envie et la haine jusqu’à une inimitié inexpiable entre les deux frères prédestinés, Ismaël et Israël, à travers leurs descendances […]
Ce qui compte pour les chrétiens, ce n’est pas une descendance d’Abraham selon la chair, mais bien plutôt selon l’esprit. " L’esprit plus que la lettre ".
édition numérique par Benoit J. et JesusMarie.com
Le monde musulman croit pouvoir affirmer descendre généalogiquement d’Ismaël, fils naturel d’Abraham, par sa servante esclave Agar : se rattachant à la promesse de Dieu à Agar : " Dieu entendit la voix de l’enfant et l’Ange de Dieu, du haut du ciel, appela Agar. Il lui dit : où vas-tu Agar ? N’aie pas peur, Dieu a entendu la voix de l’enfant, de l’endroit où il se trouve. Lève-toi, prends ton enfant et tiens-lei ferme de la main. Je ferais de lui une grande nation. (Genèse 21,17-18).
Dans le bulletin N°28 de l’Association Saint-Pierre d’Antioche et de tout l’Orient, une étude originale essaie d’énoncer le " Syndrome d’Ismaël ", écoutons !
" Un mystérieux syndrome traverse l’histoire de l’humanité dans ses relations avec Dieu le Père, et en conséquence dans nos relations les uns et les autres. Le péché originel qu’Adam et Eve ont légué à leurs descendance est une blessure profonde qui se ravive au fur et à mesure que se déroule leur histoire. La faute d’Adam et d’Eve est le péché d’orgueil caractérisé par le refus d’accepter une primauté de l’autre sur eux-même et la négation d’une souveraineté voulue par le Créateur de toutes choses, en vue de l’accomplissement de son plan de salut dans l’histoire.
Chez nos premiers parents, ce syndrome consista à refuser la souveraineté absolue de Dieu Créateur. Mais on le retrouve dans le crime d’Abel par Caïn (Genèse 3, 4 à 16), parce que Yaweh avait mystérieusement préféré le cadet à l’aîné. Chez les fils de Noé aussi, qui fit de Canaan le serviteur de Sem et de Japhet. On retrouve ce même syndrome, se nouant à nouveau entre Ismaël, l’aîné selon la chair, et Isaac, le cadet choisi cependant selon l’esprit. Le fait est que Dieu élit Isaac pour conclure avec lui son Alliance, alors qu’Ismaël en est écarté.
Ce procédé de la part de Yahwé : choix d’un frère cadet et mise à l’écart de l’aîné, se répétera avec Jacob et Esaü ; le petit Joseph sera préféré à tous ses frères par leur père Jacob, et le syndrome, plein de jalousie et de haine, éclatera en fratricide. On le retrouvera même, se nouant tout au long de l’histoire, quand, après la défection du premier-né Israël, l’Eglise, ayant recueilli les promesses du peuple élu, deviendra la nouvelle Jérusalem.
Pourtant, les dons de Dieu sont sans repentance. Le privilège accordé à l’un par choix mystérieux ne constituera jamais un rejet définitif de l’autre. Ainsi, bien que l’ayant banni, " Dieu mit un signe sur Caïn pour que personne en le rencontrant le frappe (Genèse 4, 16)[…]
Ainsi que Dieu choisit Isaac, le fils de la promesse, pour conclure avec lui son alliance, alors qu’Ismaël, fils selon la chair, fut écarté. Il n’en deviendra pas moins l’ancêtre de nations prolifiques d’une grande nation, (celle que les musulmans pensent être la leur) : les Arabes. L’on comprend que les relations entre les deux frères, Ismaël et Isaac ne peuvent guère être harmonieuses. Il en sera toujours ainsi entre la chair et l’esprit.
Ce que nous appelons syndrome d’Ismaël consiste donc en un refus de l’homme d’un certain ordre établi par Dieu le Père, refus d’une primauté, révolte de l’homme contre l’autorité divine. […]
C’est ainsi que le syndrome d’Ismaël se fixa de façon mystérieusement tragique, d’abord en Mohammed lui-même et par suite en sa religion et ses adeptes, les musulmans. D’où l’envie et la haine jusqu’à une inimitié inexpiable entre les deux frères prédestinés, Ismaël et Israël, à travers leurs descendances […]
Ce qui compte pour les chrétiens, ce n’est pas une descendance d’Abraham selon la chair, mais bien plutôt selon l’esprit. " L’esprit plus que la lettre ".