Mereck a écrit :Les juifs ne sont pas fait des citoyens au dessus des autres.
Quant au communautarisme, c'est clair qu'il existe (quoique, ça dépens lesquelles de juifs), mais contrairement aux autres communautés religieuses, il faut leur concéder une chose essentielle : ils n'emmerdent personne avec du prosélytisme et ne gueulent pas à tout bout-de-champs qu'ils détiennent la seule et unique vérité, etc...
Un dîner au « caractère incontournable »
Diner du Crif
Un dîner où défilent les prétendants à l’Elysée. C’est ainsi que la presse parle du dîner du CRIF qui a eu lieu mardi 23 janvier avec comme invité d’honneur,
le Premier ministre Dominique de Villepin. Il s’agit, en effet,
d’un rendez-vous politique majeur où se mêlent toutes les représentations politiques de gauche comme de droite. Cette année, le dîner a été marqué par
l’arrivée inattendue de Ségolène Royal – en compagnie de François Hollande – qui a réitéré ses propos sur l’Iran nucléaire : « Quand on maîtrise l’enrichissement de l’uranium civil, le pas peut être vite franchi sur la maîtrise de l’uranium à des fins militaires. » La candidate PS à la présidentielle a confirmé sa présence au meeting organisé par le CRIF sur l’Iran le 13 février prochain. Pour David Assouline, sénateur socialiste de Paris, interrogé par Le Monde, Ségolène Royal « est venue car le dîner du CRIF se déroule dans un cadre républicain et non communautaire ».
De son côté,
Nicolas Sarkozy, le président de l’UMP, a affirmé que sa présence au dîner n’avait « rien à voir avec la période électorale » et a estimé qu’il n’y avait pas de « vote juif, catholique ou noir ». « Nicolas Sarkozy vient par attachement à la lutte contre l’antisémitisme », a ajouté le député UMP de Paris, Pierre Lellouche au Monde.
Quant à François Bayrou, le président de l’UDF, il a célébré une France « faite de diversité, d’identités, de mémoires et de conviction différentes ». « Les Juifs de France sont des citoyens comme les autres et votent en fonction des candidats et de programmes développés sur le long terme », a précisé Rudy Salles, député UDF, président du groupe d’amitié France-Israël de l’Assemblée nationale.
De nombreuses autres personnalités étaient également présentes à ce dîner au « caractère incontournable », comme le précise le Figaro parmi lesquelles, Dominique Strauss-Kahn, Michèle Alliot Marie, Philippe Douste-Blazy, Jean-Louis Debré, Christian Poncelet, Dalil Boubakeur. Le CRIF avait également invité Robert Redeker, le professeur de philosophie « victime d’une fatwa ».
Dans son discours, Roger Cukierman a insisté sur le danger que représente la politique iranienne à travers son président qu’il a qualifié de « nouvel Hitler ». D’après Roger Cukierman, « la France s’honorerait si elle convoquait solennellement l’ambassadeur d’Iran et si elle rappelait à Paris son ambassadeur. Concernant l’antisémitisme, le président du CRIF a déclaré : « Même s’il y a eu des progrès depuis 2004, il y a quand même eu mort d’homme en 2006 », saluant la présence de la mère d’Ilan Halimi, « assassiné parce que Juif, assassiné parce que les Juifs sont réputés riches ».
De son côté, Dominique de Villepin a affirmé « que nous devons continuer encore et toujours à nous battre contre le fléau de l’antisémitisme ». Enfin, face aux critiques du président du CRIF sur la politique française vis-à-vis de l’Iran, le Premier ministre a défendu l’action de l’ONU, en espérant que Téhéran fasse « le choix du dialogue ». « Si tel n’est pas le cas, si l’Iran ne se conforme pas à ses obligations, des mesures supplémentaires seront examinées », a ajouté Dominique de Villepin en condamnant bien sûr la conférence négationniste qui constituait une « insulte à l’honneur de la communauté internationale ».
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