Mahomet a t'il les critéres d'un prophète ?
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La religion musulmane l'Islam, se veut une révélation en langue arabe de la religion originelle d'Adam, de Noé, et de tous les prophètes parmi lesquels elle place aussi Jésus. Ainsi, elle se présente comme un retour à la religion d'Abraham (appelé, en arabe, Ibrahim par les musulmans) du point de vue de la croyance, le Coran le définissant comme étant la voie d'Ibrahim (millata Ibrahim) c'est-à-dire une soumission exclusive à Allah.
La religion musulmane l'Islam, se veut une révélation en langue arabe de la religion originelle d'Adam, de Noé, et de tous les prophètes parmi lesquels elle place aussi Jésus. Ainsi, elle se présente comme un retour à la religion d'Abraham (appelé, en arabe, Ibrahim par les musulmans) du point de vue de la croyance, le Coran le définissant comme étant la voie d'Ibrahim (millata Ibrahim) c'est-à-dire une soumission exclusive à Allah.
- Bernard
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Mahomet a t'il les critéres d'un prophète ?
Ecrit le 27 févr.08, 06:55Mahomet avait t'il les critères nécessaires d'un prophète pour être nommé ainsi ?
Et quel sont les critères nécessaires pour avoir une telle appellation ?
Et quel sont les critères nécessaires pour avoir une telle appellation ?
Modifié en dernier par Bernard le 27 févr.08, 08:22, modifié 2 fois.
- calice
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Ecrit le 27 févr.08, 07:18
les critères ne sont pas spécialement faire des miracles ni avoir une vie exemplaire , car qui décidera des critères d'une vie exemplaire ? tout cela est relatif (à la cultures , aux valeurs morales qui peuvent changer selon les époques ) mais un prophète aura une vie exemplaire aux yeux de Dieu , pas forcément au yeux des hommes.
De même les miracles ne sont pas forcément spectaculaires ni aux yeux de tous.
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- Bernard
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Ecrit le 27 févr.08, 07:24
Mais comment peut on avoir un vie exemplaire devant DIEU et pas devant les hommes et inversement ?calice a écrit :les critères ne sont pas spécialement faire des miracles ni avoir une vie exemplaire , car qui décidera des critères d'une vie exemplaire ? tout cela est relatif (à la cultures , aux valeurs morales qui peuvent changer selon les époques ) mais un prophète aura une vie exemplaire aux yeux de Dieu , pas forcément au yeux des hommes.
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Ecrit le 27 févr.08, 07:58
Exactement bien dit, mais j'aimerai que vous restez sur un seule sujet, divin fera le nécessaire.calice a écrit :les critères ne sont pas spécialement faire des miracles ni avoir une vie exemplaire , car qui décidera des critères d'une vie exemplaire ? tout cela est relatif (à la cultures , aux valeurs morales qui peuvent changer selon les époques ) mais un prophète aura une vie exemplaire aux yeux de Dieu , pas forcément au yeux des hommes.
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Ecrit le 27 févr.08, 08:11
Il me semble qu'il faut réunir plusieurs critères pour être prophète :
Par exemple :
-faire des miracles,
-une vie exemplaire,
-aimé son prochain une vie identique à JESUS "Prophète" de l'islam,
-etc.
Je me trompe ?
Par exemple :
-faire des miracles,
-une vie exemplaire,
-aimé son prochain une vie identique à JESUS "Prophète" de l'islam,
-etc.
Je me trompe ?
Modifié en dernier par Bernard le 27 févr.08, 08:36, modifié 1 fois.
- dhmo
Ecrit le 27 févr.08, 12:26
Je pensais que pour être prophète il fallait faire des prophéties, qui vient du même mot que prophète...Divin-JESUS a écrit :Il me semble qu'il faut réunir plusieurs critères pour être prophète :
Par exemple :
-faire des miracles,
-une vie exemplaire,
-aimé son prochain une vie identique à JESUS "Prophète" de l'islam,
-etc.
Je me trompe ?
- Bernard
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Ecrit le 27 févr.08, 17:22
Oui exactement un prophète, prophétise;dhmo a écrit : Je pensais que pour être prophète il fallait faire des prophéties, qui vient du même mot que prophète...
Il y a une prophétie de mahomet :
Hadith 78.95 (9), "prophétie" de Mahomet : Anas rapporte qu'un bédouin vint trouver le prophète et lui dit: O Envoyé de Dieu quand aura lieu la fin du monde ? ... à ce moment passa un jeune domestique de El-Moghîra, qui était de mon âge. Si, reprit le prophète, ce jeune homme vit un certain temps il n'atteindra pas l'âge de la décrépitude avant la fin du monde.
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Ecrit le 27 févr.08, 20:44
Ibn-En-Nâtour, gouverneur de Ilya, ami d'Héraclius et évêque des chrétiens de Syrie, raconte ce qui suit : "Héraclius, de passage à Ilya, se leva un matin de fort méchante humeur. Un de ses patrices lui dit alors : "Nous voyons avec peine que tu n'as pas ton air accoutumé." Ibn-En-Nâtour ajoute que Héraclius, qui était devin et qui observait les astres, répondit alors à l'observation qu'on venait de lui faire : "Cette nuit, en regardant les astres, j'ai vu que l'avènement du prince des circoncis venait d'avoir lieu. Quelles sont donc les nations actuelles qui pratiquent la circoncision ? --- Les Juifs seuls, répondirent les courtisans, pratiquent la circoncision. N'aie donc pas la moindre inquiétude à leur sujet. Ecris dans toutes les villes de ton royaume pour ordonner qu'on mette à mort tous les Juifs qui s'y trouvent."
Ils en étaient là de leur conciliabule, quand se présenta à Héraclius un messager du prince de Ghassân chargé d'annoncer à l'empereur l'apparition du Prophète. Après avoir interrogé ce messager Héraclius dit à ceux qui l'entouraient : "Allez examiner cet homme et voyez si oui ou non il est circoncis." L'examen terminé, ils déclarèrent à Héraclius que le messager était circoncis. L'empereur lui ayant alors demandé si les Arabes étaient circoncis et la réponse ayant été que oui, il s'écria : "Ce que j'avais vu, c'était donc l'avènement au pouvoir de ce peuple..."
Abou-Sofyân-ben-Harb a raconté qu'il fut mandé par Héraclius à l'époque où il se trouvait en Syrie à la tête d'une caravane de marchands qoraïchites, et au cours de la trêve (la trêve de Hodaibiya) que le Prophète avait conclue avec lui et les infidèles de Qoraïch. Les envoyés d'Héraclius arrivèrent auprès d'Abou-Sofyân au moment où l'empereur et sa suite se trouvaient à Ilya (transcription arabe de la première partie du nom que portait à cette époque Jérusalem, Elia Capitolina.) Entouré de grands personnages grecs, Héraclius convoqua les Qoraïchites dans sa salle de réception ; puis, il les fit introduire en sa présence et invita son interprète à leur dire : "Lequel d'entre vous est le plus proche parent de cet homme qui prétend être prophète ? --- C'est moi répondit Abou-Sofyân. --- Qu'on fasse approcher cet homme de moi, dit l'empereur ; qu'on fasse également rapprocher ses compagnons et qu'ils soient placés contre son dos." Alors, s'adressant à son interprète : "Dis-leur, reprit-il, que je vais interroger cet homme sur le prétendu prophète ; si cet homme ment, ses compagnons devront relever ses mensonges." En faisant ce récit, Abou-Sofyân ajouta "Par Dieu ! si je n'avais eu honte de voir relever mes mensonges par ses compagnons, j'aurais hardiment menti sur son compte. La première question qui me fut posée fut la suivante : "Quel rang sa famille occupe-t-elle parmi vous ? --- Elle jouit d'une grande considération, répondis-je. ---Quelqu'un parmi vous, poursuivit Héraclius, a-t-il jamais tenu avant lui de semblables propos ? ---Non. --- Quelqu'un de ses ancêtres a-t-il régné ? ---Non, répliquai-je. ---Ses partisans se recrutent-ils dans les hautes classes ou parmi les humbles ? --- Parmi les humbles. ---Leur nombre augmente-t-il ou va-t-il en décroissant ? ---Il augmente. --- En est-il parmi eux qui après avoir adopté sa religion la prennent ensuite en aversion et apostasient ? --- Non. --- Le soupçonniez vous de mensonge avant qu'il ne tînt les discours qu'il tient aujourd'hui ? ---Non. --- Trahit-il ses engagement ? ---Non ; mais nous avons conclu une trêve avec lui en ce moment et nous ignorons comment il se conduira au cours de cette trêve." Cette réponse ajouta Abou-Sofyân, fut la seule dans laquelle je pus glisser une insinuation contre Mohamed.
"Poursuivant ses questions, Héraclius dit : "Avez-vous été en guerre avec lui ? --- Oui, répondis-je. ---Quelle a été l'issue des combats livrés ? --- La guerre entre nous a eu des alternatives ; tantôt c'est lui qui l'a emporté sur nous, tantôt c'est nous qui l'avons emporté sur lui. --- Et que vous ordonne-t-il donc ? --- Il nous dit de n'adorer que Dieu seul ; de ne lui associer aucun être ; de renoncer aux croyances de nos pères. Il nous ordonne de prier ; d'être de bonne foi ; d'avoir des moeurs pures ; de rester unis avec nos proches." Alors Héraclius chargea son interprète de dire à Abou-Sofyân : "Je t'ai interrogé sur sa famille et tu m'as répondu qu'il était de bonne naissance. Or les envoyés de Dieu ont toujours été choisis parmi les plus nobles du peuple chez lequel ils remplissaient leur mission. Je t'ai demandé si quelqu'un parmi vous avait tenu de semblables discours, et tu m'as répondu que non. Alors en moi-même j'ai pensé que si quelqu'un avant lui avait tenu les mêmes propos, je pourrais croire que cet homme ne faisait qu'imiter les enseignements de ses prédécesseurs. Je t'ai demandé si parmi ses ancêtres il y en avait eu un qui eût régné et tu m'as dit que non. En posant cette question je pensais que, si un de ses ancêtres avait régné, cet homme cherchait à remonter sur le trône de ses pères. Je t'ai demandé si, avant qu'il vous tînt ses discours, vous le soupçonniez d'être un menteur et tu m'as répondu que non. J'ai compris par là que s'il n'était pas homme à mentir à l'égard de ses semblables il ne pouvait mentir à l'égard de Dieu. Je t'ai demandé si ses adeptes se recrutaient parmi les grands ou parmi les humbles et tu m'as répondu que c'était parmi les humbles. Or c'est toujours eux qui forment les partisans des prophètes. Je t'ai demandé s'ils augmentaient en nombre ou s'ils diminuaient et tu m'as répondu qu'ils allaient en augmentant. Or c'est bien là le propre de la foi de croître jusqu'à sa complète évolution. Je t'ai demandé si quelques-uns d'entre eux après avoir embrassé la foi s'en détournaient avec horreur et la reniaient et tu m'as répondu que non. Et c'est bien ainsi qu'agit la foi quand sa grâce pénètre dans les coeurs. Je t'ai demandé s'il manquait à ses engagements et tu m'as répondu que non. Il en est ainsi des prophètes, ils ne trahissent point (leurs engagements) Je t'ai demandé ce qu'il vous ordonnait et tu m'as répondu qu'il vous ordonnait d'adorer Dieu, de ne lui associer aucun être, qu'il vous défendait d'adorer des idoles ; qu'il vous prescrivait la prière, la bonne foi et la pureté des moeurs. Si donc ce que tu dis est vrai, cet homme conquerra cet endroit même que foulent mes deux pieds. Je savais d'ailleurs que cet homme allait bientôt paraître, mais je ne supposais pas que ce serait l'un d'entre vous. Quant à moi, si je savais pouvoir parvenir jusqu'à lui, je ferais tous mes efforts pour l'aller trouver et dès que je serais auprès de lui je laverais la poussière de ses pieds."
Ensuite Héraclius donna l'ordre d'apporter la lettre que le Prophète avait fait remettre par Dihya au gouverneur de Bosra et que ce dernier lui avait transmise. Il lut la lettre qui était ainsi conçue : "Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux. De la part de Mohamed, l'adorateur de Dieu et son envoyé à Héraclius le chef des grecs. Salut à quiconque suit la bonne voie. Ensuite. Je t'appelle à la foi musulmane ; convertis-toi à l'islamisme, tu seras sauvé et Dieu te donnera une double part de récompense. Si tu te détournes de l'islam tu seras en outre responsable du péché commis par tes sujets. "Ô gens de l'Ecriture, venez à l'appel d'une prole qui vous est commune à nous comme à vous, à savoir que nous ne devons adorer que Dieu et ne lui associer aucun être ; qu'aucun de nous n'en prenne quelque autre comme souverain suprême à l'exclusion de Dieu. S'ils se détournent à cet appel dites-leur : "Soyez témoins que nous sommes musulmans" (sourate III, verset 57).
Abou-Sofyân poursuit son récit en ces termes : "Lorsque Héraclius eut prononcé les paroles qui viennent d'être rapportées et qu'il eut achevé de lire la lettre du Prophète, un grand tumulte se produisit dans son entourage et des cris violents retentirent. On nous fit alors sortir et pendant que nous sortions je dis à mes compagnons : "Il faut que les affaires du d'Abou-Kebcha aient pris de l'importance puisque le prince des Benou-'l-Asfar le redoute." Et depuis ce jour jusqu'au moment où Dieu m'imprégna de l'islam, je demeurai convaincu du succès de Mohamed.
...Ibn-En-Nâtour, gouverneur de Ilya, ami d'Héraclius et évêque des chrétiens de Syrie, poursuit: Ensuite il écrivit à un de ses amis dont la science égalait la sienne et qui habitait Rome, puis il se mit en route pour Emèse. Il n'était pas encore arrivé dans cette ville qu'il reçut de son ami une lettre qui confirmait l'idée qu'il avait eue de l'avènement de Mohamed et du caractère prophétique de sa mission. Alors Héraclius convoqua tous les grands personnages grecs dans la grande salle intérieure de son palais d'Emèse et, après en avoir fait fermer les portes, il se plaça dans un endroit élevé et dit : "Peuple grec, désirez-vous le bonheur ? Voulez-vous être dans la voie droite et conserver votre suprématie ? Eh bien ! prêtez serment de fidélité à ce Prophète !" En entendant ces mots les Grecs avec la furie d'ânes sauvages, se ruèrent vers les portes, mais ils les trouvèrent fermées. Désespérant alors de les amener à la foi, Héraclius donna l'ordre de ramener tout le monde devant lui et dit : "Le discours que je viens de vous tenir n'avait d'autre but que d'éprouver la force de votre attachement à votre religion ; maintenant je suis édifié." Les Grecs se prosternèrent aussitôt devant lui et lui marquèrent leur satisfaction. Ainsi finit cette aventure de Héraclius.
Ils en étaient là de leur conciliabule, quand se présenta à Héraclius un messager du prince de Ghassân chargé d'annoncer à l'empereur l'apparition du Prophète. Après avoir interrogé ce messager Héraclius dit à ceux qui l'entouraient : "Allez examiner cet homme et voyez si oui ou non il est circoncis." L'examen terminé, ils déclarèrent à Héraclius que le messager était circoncis. L'empereur lui ayant alors demandé si les Arabes étaient circoncis et la réponse ayant été que oui, il s'écria : "Ce que j'avais vu, c'était donc l'avènement au pouvoir de ce peuple..."
Abou-Sofyân-ben-Harb a raconté qu'il fut mandé par Héraclius à l'époque où il se trouvait en Syrie à la tête d'une caravane de marchands qoraïchites, et au cours de la trêve (la trêve de Hodaibiya) que le Prophète avait conclue avec lui et les infidèles de Qoraïch. Les envoyés d'Héraclius arrivèrent auprès d'Abou-Sofyân au moment où l'empereur et sa suite se trouvaient à Ilya (transcription arabe de la première partie du nom que portait à cette époque Jérusalem, Elia Capitolina.) Entouré de grands personnages grecs, Héraclius convoqua les Qoraïchites dans sa salle de réception ; puis, il les fit introduire en sa présence et invita son interprète à leur dire : "Lequel d'entre vous est le plus proche parent de cet homme qui prétend être prophète ? --- C'est moi répondit Abou-Sofyân. --- Qu'on fasse approcher cet homme de moi, dit l'empereur ; qu'on fasse également rapprocher ses compagnons et qu'ils soient placés contre son dos." Alors, s'adressant à son interprète : "Dis-leur, reprit-il, que je vais interroger cet homme sur le prétendu prophète ; si cet homme ment, ses compagnons devront relever ses mensonges." En faisant ce récit, Abou-Sofyân ajouta "Par Dieu ! si je n'avais eu honte de voir relever mes mensonges par ses compagnons, j'aurais hardiment menti sur son compte. La première question qui me fut posée fut la suivante : "Quel rang sa famille occupe-t-elle parmi vous ? --- Elle jouit d'une grande considération, répondis-je. ---Quelqu'un parmi vous, poursuivit Héraclius, a-t-il jamais tenu avant lui de semblables propos ? ---Non. --- Quelqu'un de ses ancêtres a-t-il régné ? ---Non, répliquai-je. ---Ses partisans se recrutent-ils dans les hautes classes ou parmi les humbles ? --- Parmi les humbles. ---Leur nombre augmente-t-il ou va-t-il en décroissant ? ---Il augmente. --- En est-il parmi eux qui après avoir adopté sa religion la prennent ensuite en aversion et apostasient ? --- Non. --- Le soupçonniez vous de mensonge avant qu'il ne tînt les discours qu'il tient aujourd'hui ? ---Non. --- Trahit-il ses engagement ? ---Non ; mais nous avons conclu une trêve avec lui en ce moment et nous ignorons comment il se conduira au cours de cette trêve." Cette réponse ajouta Abou-Sofyân, fut la seule dans laquelle je pus glisser une insinuation contre Mohamed.
"Poursuivant ses questions, Héraclius dit : "Avez-vous été en guerre avec lui ? --- Oui, répondis-je. ---Quelle a été l'issue des combats livrés ? --- La guerre entre nous a eu des alternatives ; tantôt c'est lui qui l'a emporté sur nous, tantôt c'est nous qui l'avons emporté sur lui. --- Et que vous ordonne-t-il donc ? --- Il nous dit de n'adorer que Dieu seul ; de ne lui associer aucun être ; de renoncer aux croyances de nos pères. Il nous ordonne de prier ; d'être de bonne foi ; d'avoir des moeurs pures ; de rester unis avec nos proches." Alors Héraclius chargea son interprète de dire à Abou-Sofyân : "Je t'ai interrogé sur sa famille et tu m'as répondu qu'il était de bonne naissance. Or les envoyés de Dieu ont toujours été choisis parmi les plus nobles du peuple chez lequel ils remplissaient leur mission. Je t'ai demandé si quelqu'un parmi vous avait tenu de semblables discours, et tu m'as répondu que non. Alors en moi-même j'ai pensé que si quelqu'un avant lui avait tenu les mêmes propos, je pourrais croire que cet homme ne faisait qu'imiter les enseignements de ses prédécesseurs. Je t'ai demandé si parmi ses ancêtres il y en avait eu un qui eût régné et tu m'as dit que non. En posant cette question je pensais que, si un de ses ancêtres avait régné, cet homme cherchait à remonter sur le trône de ses pères. Je t'ai demandé si, avant qu'il vous tînt ses discours, vous le soupçonniez d'être un menteur et tu m'as répondu que non. J'ai compris par là que s'il n'était pas homme à mentir à l'égard de ses semblables il ne pouvait mentir à l'égard de Dieu. Je t'ai demandé si ses adeptes se recrutaient parmi les grands ou parmi les humbles et tu m'as répondu que c'était parmi les humbles. Or c'est toujours eux qui forment les partisans des prophètes. Je t'ai demandé s'ils augmentaient en nombre ou s'ils diminuaient et tu m'as répondu qu'ils allaient en augmentant. Or c'est bien là le propre de la foi de croître jusqu'à sa complète évolution. Je t'ai demandé si quelques-uns d'entre eux après avoir embrassé la foi s'en détournaient avec horreur et la reniaient et tu m'as répondu que non. Et c'est bien ainsi qu'agit la foi quand sa grâce pénètre dans les coeurs. Je t'ai demandé s'il manquait à ses engagements et tu m'as répondu que non. Il en est ainsi des prophètes, ils ne trahissent point (leurs engagements) Je t'ai demandé ce qu'il vous ordonnait et tu m'as répondu qu'il vous ordonnait d'adorer Dieu, de ne lui associer aucun être, qu'il vous défendait d'adorer des idoles ; qu'il vous prescrivait la prière, la bonne foi et la pureté des moeurs. Si donc ce que tu dis est vrai, cet homme conquerra cet endroit même que foulent mes deux pieds. Je savais d'ailleurs que cet homme allait bientôt paraître, mais je ne supposais pas que ce serait l'un d'entre vous. Quant à moi, si je savais pouvoir parvenir jusqu'à lui, je ferais tous mes efforts pour l'aller trouver et dès que je serais auprès de lui je laverais la poussière de ses pieds."
Ensuite Héraclius donna l'ordre d'apporter la lettre que le Prophète avait fait remettre par Dihya au gouverneur de Bosra et que ce dernier lui avait transmise. Il lut la lettre qui était ainsi conçue : "Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux. De la part de Mohamed, l'adorateur de Dieu et son envoyé à Héraclius le chef des grecs. Salut à quiconque suit la bonne voie. Ensuite. Je t'appelle à la foi musulmane ; convertis-toi à l'islamisme, tu seras sauvé et Dieu te donnera une double part de récompense. Si tu te détournes de l'islam tu seras en outre responsable du péché commis par tes sujets. "Ô gens de l'Ecriture, venez à l'appel d'une prole qui vous est commune à nous comme à vous, à savoir que nous ne devons adorer que Dieu et ne lui associer aucun être ; qu'aucun de nous n'en prenne quelque autre comme souverain suprême à l'exclusion de Dieu. S'ils se détournent à cet appel dites-leur : "Soyez témoins que nous sommes musulmans" (sourate III, verset 57).
Abou-Sofyân poursuit son récit en ces termes : "Lorsque Héraclius eut prononcé les paroles qui viennent d'être rapportées et qu'il eut achevé de lire la lettre du Prophète, un grand tumulte se produisit dans son entourage et des cris violents retentirent. On nous fit alors sortir et pendant que nous sortions je dis à mes compagnons : "Il faut que les affaires du d'Abou-Kebcha aient pris de l'importance puisque le prince des Benou-'l-Asfar le redoute." Et depuis ce jour jusqu'au moment où Dieu m'imprégna de l'islam, je demeurai convaincu du succès de Mohamed.
...Ibn-En-Nâtour, gouverneur de Ilya, ami d'Héraclius et évêque des chrétiens de Syrie, poursuit: Ensuite il écrivit à un de ses amis dont la science égalait la sienne et qui habitait Rome, puis il se mit en route pour Emèse. Il n'était pas encore arrivé dans cette ville qu'il reçut de son ami une lettre qui confirmait l'idée qu'il avait eue de l'avènement de Mohamed et du caractère prophétique de sa mission. Alors Héraclius convoqua tous les grands personnages grecs dans la grande salle intérieure de son palais d'Emèse et, après en avoir fait fermer les portes, il se plaça dans un endroit élevé et dit : "Peuple grec, désirez-vous le bonheur ? Voulez-vous être dans la voie droite et conserver votre suprématie ? Eh bien ! prêtez serment de fidélité à ce Prophète !" En entendant ces mots les Grecs avec la furie d'ânes sauvages, se ruèrent vers les portes, mais ils les trouvèrent fermées. Désespérant alors de les amener à la foi, Héraclius donna l'ordre de ramener tout le monde devant lui et dit : "Le discours que je viens de vous tenir n'avait d'autre but que d'éprouver la force de votre attachement à votre religion ; maintenant je suis édifié." Les Grecs se prosternèrent aussitôt devant lui et lui marquèrent leur satisfaction. Ainsi finit cette aventure de Héraclius.
Modifié en dernier par Abdel_du_Un le 27 févr.08, 23:02, modifié 2 fois.
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Ecrit le 27 févr.08, 22:08
Si tu as une remarque a faire à Abdel, merci de la faire en MP!
Abdel c'est quoi l'essentiel de ta réponse ?
Abdel c'est quoi l'essentiel de ta réponse ?
Modifié en dernier par Bernard le 28 févr.08, 00:28, modifié 1 fois.
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Ecrit le 27 févr.08, 23:18
Gardez-vous des faux prophètes qui viennent à vous en vêtements de brebis mais qui au dedans sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines ou des figues sur des chardons ? 1 Ainsi, tout bon arbre produit de bons fruits ; mais le mauvais arbre produit de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut produire de mauvais fruits ni un mauvais arbre produire de bons fruits. Tout arbre qui ne produit pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.
Matthieu 7.15-20
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Ecrit le 27 févr.08, 23:26
directive trop manichéenn!caius a écrit :Gardez-vous des faux prophètes qui viennent à vous en vêtements de brebis mais qui au dedans sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines ou des figues sur des chardons ? 1 Ainsi, tout bon arbre produit de bons fruits ; mais le mauvais arbre produit de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut produire de mauvais fruits ni un mauvais arbre produire de bons fruits. Tout arbre qui ne produit pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.
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avez-vous déjà déguster les chataîgnes?
si vous en manger le fruit et non la coque, vous serez enchaîter par son goût savoureux.
[img] http://upload.wikimedia.org/wikipedia/c ... estnut.jpg
[/img]
Modifié en dernier par Abdel_du_Un le 27 févr.08, 23:33, modifié 1 fois.
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Ecrit le 27 févr.08, 23:32
Nous avons pu goûter quelques fruits de l'Islam dans le post sur La famille royale de l'islam ,
(supprimé)
Eviter ce genre d'argumentation. .
(supprimé)
Eviter ce genre d'argumentation. .
- Abdel_du_Un
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Ecrit le 27 févr.08, 23:40
caius a écrit :Nous avons pu goûter quelques fruits de l'Islam dans le post sur La famille royale de l'islam, ils sont immangeables.
La châtaigne, qui est un akène, est formée d'une masse farineuse enveloppée d'une écorce lisse de couleur brun rougeâtre. L'appellation marron appliquée à certaines variétés améliorées de châtaignes prète à confusion avec le marron fruit du marronnier qui n'est pas comestible (ex : crème de marron et marron glacé sont en fait des châtaignes).
Les châtaignes peuvent se consommer grillées sous la cendre ou dans des poêles trouées ou, plus simplement, bouillies ou grillées au four. Elles sont vendues dans les rues en hiver au cri de « Chauds les marrons ! ». On peut également les consommer fraîches
En langage populaire, une « châtaigne » désigne un coup de poing ou un choc électrique.
éviter également de manger l'écorce qui n'est pas comestible
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