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la takia

Posté : 10 mars08, 04:36
par drif
La takia (la dissimulation pieuse) est une pratique utilisée par certains musulmans dans le cadre de l'islamisation (illusoire) du monde. Pour certains, cette takia pour la cause de l'islam permet tout, notamment le mensonge sur ses convictions profondes.

Les musulmans qui utilisent ce cynisme ne sont pas a cour d'arguments ils se justifient en utilisant le hadith (ex le meurtre du poète kaab ou Muhammed a autorisé le mensonge) et le coran :

Al-i'Imran - 3.28. Que les croyants ne prennent pas, pour alliés, des infidèles, au lieu de croyants. Quiconque le fait contredit la religion d'Allah, à moins que vous ne cherchiez à vous protéger d'eux. Allah vous met en garde à l'égard de Lui-même. Et c'est à Allah le retour.

Enfin je vous invite à suivre cette discussion, elle est très révélatrice :

http://www.bladi.net/forum/139035-espio ... chretiens/

comme quoi on invente rien

Posté : 10 mars08, 10:43
par abdel19
la takia est parfois utile pour se protéger. Les juifs la pratiquait pour se protéger d'hitler.

Posté : 10 mars08, 13:08
par Sosa
Des fois je me demande si certains n'inventent pas des exemples moi je suis musulman et 99 % de vos histoires me sont inconnues.

Posté : 10 mars08, 16:05
par maxwell
Sosa a écrit :Des fois je me demande si certains n'inventent pas des exemples moi je suis musulman et 99 % de vos histoires me sont inconnues.
C'est une specialite.

Mais on peut excuser notre collegue drif parce que ses connaissances sont faibles.

La takia est utulise dans 3 cas pas plus :

* Mentir devant l'ennemi ( un soldat ne peux pas divulguer les secrets et les plans de son armee pour l'ennemi )
* L'homme ( idem pour la femme ) peut mentir pour preserver la vie du couple en disant a sa femme qu'elle est belle, malgres qu'elle est moche.
* Une personne qui essaye de regler un conflit entre deux personnes ne doit pas repeter les insultes ou injures qui a ete dites par l'un d'eux pour ne pas mettre l'huile sur le feu.

Ce sont les 3 cas que peut l'individu mentir, et je ne vois comment ces pratiques vont islamiser le monde comme disait notre collegue Drif.

Posté : 10 mars08, 18:44
par spin
Bonjour,
abdel19 a écrit :la takia est parfois utile pour se protéger. Les juifs la pratiquait pour se protéger d'hitler.
Il me semble en effet que le mot a été d'abord utilisé par les chi'ites quand ils devaient (doivent toujours dans certains cas) cacher leurs convictions aux sunnites, sur le Coran par exemple. Il y a un texte d'un des imams du Chi'isme recommandant à un fidèle de réciter le Coran selon la version d'Othman en attendant la reprise en main.

Ca n'exclut pas le sens de se montrer tout beau tout gentil tout tolérant en attendant que le rapport de forces permette autre chose...

à+

Posté : 10 mars08, 19:57
par spin
spin a écrit :Ca n'exclut pas le sens de se montrer tout beau tout gentil tout tolérant en attendant que le rapport de forces permette autre chose...
à+
Ce qui, dans l'autre sens, n'exclut pas non plus que des musulmans sincèrement modérés se dédouanent auprès de leurs coréligionnaires plus rigoristes en leur disant hypocritement, ou plutôt prudemment, que leur modération, c'est de la takia pour endormir les non musulmans.

Sans oublier les opportunistes prudents (il doit y en avoir ni plus ni moins chez les musulmans qu'ailleurs) qui se couvrent des deux côtés au cas où...

A partir du moment où on accepte le principe de l'hypocrisie...

à+

Posté : 10 mars08, 20:53
par drif
abdel19 a écrit :la takia est parfois utile pour se protéger. Les juifs la pratiquait pour se protéger d'hitler.
Contrairement aux musulmans, les juifs ne sont pas prosélytes, donc rien à voir

Et si tu t'efforçais d'oublier les juifs deux secondes ?
maxwell a écrit : C'est une specialite.

Mais on peut excuser notre collegue drif parce que ses connaissances sont faibles.

La takia est utulise dans 3 cas pas plus :

* Mentir devant l'ennemi ( un soldat ne peux pas divulguer les secrets et les plans de son armee pour l'ennemi )
* L'homme ( idem pour la femme ) peut mentir pour preserver la vie du couple en disant a sa femme qu'elle est belle, malgres qu'elle est moche.
* Une personne qui essaye de regler un conflit entre deux personnes ne doit pas repeter les insultes ou injures qui a ete dites par l'un d'eux pour ne pas mettre l'huile sur le feu. .

Est-ce que les méthodes mafieuses pour assassiner le poète kaab rentre dans ce cadre ?

Imaginer un seul instant que le Christ avait utilisé de telles méthodes
maxwell a écrit : Ce sont les 3 cas que peut l'individu mentir, et je ne vois comment ces pratiques vont islamiser le monde comme disait notre collegue Drif.
J'ai dit illusoire, lol

C'est bizarre mais même quand on utilise des termes pour relativiser, ne pas englober, tous les musulmans se sentent visés, c'est révélateur
spin a écrit :Ca n'exclut pas le sens de se montrer tout beau tout gentil tout tolérant en attendant que le rapport de forces permette autre chose...

à+
Oui d'ailleurs le premier à avoir inaugurer ça, c'est Muhammad, au début, quand il était minoritaire il parlait de tolérance et de liberté de culte, ensuite a medine quand il a une armée, il devient écrasant et organise des pogromes

Cette ambivalence se retrouve dans la construction du Coran, quelqu'un qui ne connaît pas le principe de l'abrogé/abrogeant trouve que le coran se contredit sur la notion de liberté de culte

Posté : 10 mars08, 21:44
par Sosa
En fait takia a son équivalent chez les chrétiens :le pragmatisme.

Posté : 10 mars08, 22:18
par spin
Bonjour,
Sosa a écrit :En fait takia a son équivalent chez les chrétiens :le pragmatisme.
??? Le pragmatisme, par opposition à dogmatisme, ça consiste à décider en fonction de la réalité et non de principes. Ca ne sous-entend pas qu'on mette le dogme en réserve pour quand la réalité aura changé. Je ne vois vraiment pas le rapport.

à+

Posté : 10 mars08, 22:23
par spin
drif a écrit :Oui d'ailleurs le premier à avoir inaugurer ça, c'est Muhammad, au début, quand il était minoritaire il parlait de tolérance et de liberté de culte, ensuite a medine quand il a une armée, il devient écrasant et organise des pogromes

Cette ambivalence se retrouve dans la construction du Coran, quelqu'un qui ne connaît pas le principe de l'abrogé/abrogeant trouve que le coran se contredit sur la notion de liberté de culte
Exactement, et quand un musulman courageux et conséquent soutient que ce sont les messages du début, d'avant l'Hégire, qui sont les plus importants, qu'après c'était seulement conjoncturel et qu'on n'a plus à s'y conformer, il peut se retrouver au bout d'une corde
http://pagesperso-orange.fr/daruc/divers/taha.htm

à+

Posté : 10 mars08, 23:56
par Mereck
J'ajouterais que orsqu'on lit les discours d'un bon nombre de musulmans (pas spécialement ici), on comprends que, pour eux, le fait d'être non-musulman implique le fait qu'on est un ennemi et que cela l'autorise donc à mentir.

C'est comme des candidats au djihadisme, sur un forum intégristes : il leur était conseillé d'aller s'entraîner dans leur pays de résidence pour apprendre diverses techniques, l'endurance et la discipline : dans l'armée, ou bien chez les pompiers mais de quitter ou de trahir le pays mécréant en cas de la moindre confrontation avec un musulman.

C'est exactement ce principe de takia qui est appliquer, ceci alors que cette notion d'ennemi n'apparaît plus du tout. Excepté dans le cerveau purulent du cinglé de service.

Re: la takia

Posté : 11 mars08, 00:04
par iliasin
La takia (la dissimulation pieuse) est une pratique utilisée par certains musulmans dans le cadre de l'islamisation (illusoire) du monde. Pour certains, cette takia pour la cause de l'islam permet tout, notamment le mensonge sur ses convictions profondes.
seulement pour trois choses où le messager sws dit il n'y'a pas d emensonge dans trois cas lors de la guerre, dans un couple pour ne pas heurter le conjoint et pour reconcilier des frères

:
Al-i'Imran - 3.28. Que les croyants ne prennent pas, pour alliés, des infidèles, au lieu de croyants. Quiconque le fait contredit la religion d'Allah, à moins que vous ne cherchiez à vous protéger d'eux. Allah vous met en garde à l'égard de Lui-même. Et c'est à Allah le retour.
oui ici ,c'est le cas d eguerre et stratégie

maintenant peux tu m'expliquer pourquoi paul approuve le fait de mentir pour convertir?

Romains 3:7 Car si la vérité de Dieu dans mon mensonge a abondé pour sa gloire, pourquoi moi aussi suis-je encore jugé comme pécheur ?

et aussi pourquoi Dieu use de tromperie pour se venger

1 Rois 22:20 et l'Éternel dit : Qui trompera Achab, afin qu'il monte et qu'il tombe à Ramoth de Galaad ? Et celui-ci dit ainsi, et celui-là dit ainsi.

Posté : 11 mars08, 00:13
par Bernard
Pourquoi cité des références Bibliques alors que le coran serait plus approprié !

Resté dans le sujet svp ou créer un autre sujet.

Posté : 11 mars08, 01:49
par drif
La tromperie pieuse » (taqqiya) de Tariq Ramadan, commentaire de Ibn Warraq sur Frère Tariq par Caroline Fourestmercredi 5 mars 2008, par Annie Lessard, Marc Lebuis



Selon Ibn Warraq, l’essayiste et journaliste française Caroline Fourest démontre avec beaucoup de compétence, dans son livre Frère Tariq, que Ramadan est un dangereux radical qui, loin de moderniser l’islam, essaie en fait d’islamiser la modernité.
D’une capacité et d’un charisme indéniables, mais sans aucun respect ou allégeance envers les valeurs occidentales de liberté,
Ramadan empoisonne l’esprit des jeunes musulmans en Occident.


Ibn Warraq commente de livre Frère Tariq dans un article paru le 29 février dernier dans City Journal sous le titre « The Pious Fraud, Tariq Ramadan, Islamist and equivocator ». L’expression « Pious fraud » (tromperie pieuse) réfère au concept de « taqqiya ». Nous avons ajouté ce terme à notre section glossaire, avec des explications tirées de l’excellent blog de Naibed.

En gros, la « taqqiya » est le principe islamique de la « tromperie religieuse ».
Ce principe encourage les musulmans à tromper des non-musulmans pour faire avancer la cause de l’Islam.

Des groupes musulmans aujourd’hui en occident utilisent délibérément la dissimulation, l’omission et la duperie pour donner l’impression que l’islam est une « religion de paix » et de « tolérance » qui promeut des « valeurs universelles » de liberté et qui « émancipe la femme », ce qui est une fiction totale.
D’autres feront appel aux institutions démocratiques, et aux Droits de l’Homme, tout en sachant très bien que s’ils en avaient le pouvoir ils aboliraient ces institutions et refuseraient ces droits aux autres. Lisez le reste de l’article Taqqiya dans notre section glossaire pour davantage d’explications.

Nous vous invitons à lire l’introduction de notre article Muslim Weekly doit s’excuser d’avoir rapporté des propos mensongers de Tariq Ramadan. Nous y rappelons que Tariq Ramadan est le maître à penser du groupe Présence musulmane au Québec et au Canada, et décrivons son influence chez nous.

Dans la foulée de la pensée de Tariq Ramadan, qui prône un nouveau genre humain supérieur, le « genre musulman », le groupe Présence musulmane, dans son mémoire à la Commission Bouchard-Taylor, parle le langage des imams salafistes et des islamistes présumés non-violents. Lisez l’analyse du mémoire par notre collaborateur Helios d’Alexandrie, pour qui Présence musulmane ne vise pas l’intégration harmonieuse et l’échange, mais l’imposition du programme islamiste. Alors que le Québec parle de valeurs, de droits et d’intégration, les islamistes pensent pouvoir et domination. S’ils ne souffraient pas d’une insécurité pathologique pourquoi chercheraient-ils à affirmer par ces moyens leur « présence musulmane » ?

Nous vous invitons aussi à écouter la video où Ibn Warraq lit avec beaucoup d’émotion la Déclaration de St-Petersburg, ainsi que d’autres articles par Ibn Warraq sur notre site, en cliquant ici et ici.

The Pious Fraud, Tariq Ramadan, Islamist and equivocator, par Ibn Warraw, City Journal, le 29 février 2008

Dans les années 1990, les libéraux occidentaux, alarmés par la présence de fondamentalistes islamiques parmi eux, se sont tournés en désespoir de cause vers des musulmans qu’ils ont surnommé « réformateurs » ou « modernistes ». Ils espéraient que ces musulmans auraient une influence modératrice sur les jeunes musulmans mécontents qui refusaient de s’intégrer dans la société occidentale.

L’un de ces « réformateurs » est Tariq Ramadan, un universitaire d’origine suisse. Ramadan a gagné la confiance de plusieurs personnes en Occident, y compris le gouvernement britannique qui lui a demandé de siéger sur son Groupe de travail sur la prévention de l’extrémisme islamique. Mais comme le montre Caroline Fourest dans son livre magnifiquement documenté, qui a paru en français en 2004, Ramadan n’est pas une figure valable.

Fourest révèle l’art de la duplicité de Ramadan, qui englobe un répertoire entier de subterfuges rhétoriques, du double langage équivoque à l’euphémisme et aux mensonges par omission. Ramadan affirme qu’il accepte la loi dans les démocraties occidentales, aussi longtemps que la loi « ne me force pas à faire quelque chose en contradiction avec ma religion ». Il appelle « interventions » les actes terroristes commis à New York, Madrid et Bali. Il prétend être un « réformiste », mais il définit le terme comme excluant la notion de « réformisme libéral ». Il a dit à un auditoire de télévision qu’il croit à la théorie de l’évolution, mais a négligé de mentionner que son livre L’homme descend-il du singe ? Un point de vue musulman sur la théorie de l’évolution plaide pour le créationnisme. Il critique l’Arabie saoudite comme « traditionaliste et réactionnaire », mais omet de mentionner que son propre père vénéré a aidé les Saoudiens à devenir les promoteurs du wahhabisme. Il n’est donc pas surprenant que, selon le Comité belge permanent pour le contrôle des services de renseignements, « les services de sécurité de l’État ont également indiqué que le discours modéré que Tariq Ramadan donne en public ne correspond pas toujours aux remarques qu’il fait dans un environnement islamiste confidentiel, où il est beaucoup plus critique de la société occidentale ».

Le double langage de Ramadan fait partie d’une stratégie de dissimulation à long terme soigneusement calibrée, parfaitement justifiée par la doctrine islamique de taqiyya, une doctrine de la « fraude pieuse » ou dissimulation religieuse. Que Ramadan soit un imposteur est évident même dans les titres qu’il s’accorde librement lui-même. Il affirme qu’il est Professeur d’études islamiques (Faculté de théologie à l’université d’Oxford), et la biographie à l’intérieur du rabat de son livre Les musulmans d’occident et l’avenir de l’islam le décrit comme « professeur de philosophie au Collège de Genève et Professeur d’études islamiques à l’Université de Fribourg en Suisse ». Mais en tant que journaliste Gudrun Eussner a montré que Ramadan est un simple chercheur au St. Anthony’s College, Oxford, où il n’a donné que trois conférences. De même, il n’est pas professeur à Genève, surtout pas à l’université. Il était professeur à un niveau pré-universitaire au Collège de Saussure, et il a servi comme « chercheur associé » à l’Université de Fribourg, enseignant un cours de deux heures toutes les deux semaines : « Introduction à l’islam ».

Que Ramadan soit le petit-fils de Hassan al-Banna, fondateur des Frères musulmans et fondamentaliste fanatique qui voulait imposer le totalitarisme islamique sur la planète - ne serait pas un reproche équitable à lui faire, si ce n’est pour ses écrits élogieux sur son grand-père. Dans des interviews télévisées, Ramadan affiche fièrement une photographie d’Al-Banna. « Je réclame cet héritage, car si aujourd’hui je suis un penseur, c’est parce que cet héritage m’a inspiré », a-t-il déclaré au Journal du Mardi belge en 2004. Il a été encore plus explicite dans son entretien avec Alain Gresh du Monde diplomatique : « J’ai étudié les idées de Hassan al-Banna avec le plus grand soin et il n’y a rien dans cet héritage que je rejette. Sa relation à Dieu, sa spiritualité, son mysticisme, sa personnalité, ainsi que ses réflexions critiques sur le droit, la politique, la société et le pluralisme, témoignent pour moi de ses qualités de cœur et d’esprit. . . . Son engagement est aussi une raison qui continue de susciter mon respect et mon admiration ». En fait, Ramadan a écrit une thèse universitaire proche de l’hagiographie (l’étude des saints) sur Al-Banna. Le jury à l’Université de Fribourg l’a rejetée comme étant trop partisane et non scientifique.

En novembre 2003, dans un débat télévisé avec Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur de la France, Ramadan s’est fait poser une question à propos de son frère Hani, qui avait justifié la lapidation à mort des femmes adultères. Au lieu de condamner purement et simplement cette coutume barbare, Ramadan a répondu : « Je suis en faveur d’un moratoire afin qu’ils arrêtent l’application de ces sortes de punitions dans le monde musulman. L’important, c’est que les mentalités évoluent. Ce qu’il faut, c’est une approche pédagogique ». En d’autres termes, Ramadan voulait, selon ce que m’informe le dictionnaire sous le mot « moratoire », un « report juridiquement autorisé de l’exécution d’une obligation » - une interdiction temporaire.

Fourest fournit de nombreux exemples des mensonges éhontés de Ramadan, mais il y en a un qui ressort. Il concerne la banque al-Taqwa - fondée par des dirigeants des Frères musulmans, et fermée par le gouvernement suisse en décembre 2001 pour son financement du terrorisme, ses liens avec le Hamas, Al-Qaida, et le GIA en Algérie.

Ramadan affirme que sa famille n’avait pas d’implication avec Al-Taqwa : « Nous n’avons jamais eu aucune sorte de contact avec la banque.
Le fait que notre nom figure dans son fichier d’adresses ne veut rien dire ».

Ceci est inexact ; Saïd Ramadan, le père de Tariq, a été l’un des fondateurs d’Al-Taqwa (d’autres fondateurs d’Al-Taqwa étaient d’actifs partisans d’Hitler durant la Seconde Guerre mondiale).

Est-ce que Ramadan condamne le terrorisme ? Là encore avec beaucoup d’ambiguïté, il affirme que les actes terroristes sont justifiés « contextuellement ». Au plus fort des émeutes par de jeunes Arabes en France en 2005, Ramadan a déclaré à la chaîne de télévision France 5, « La violence est légitime ». Bien que Ramadan ait toujours nié avoir des contacts avec les terroristes en Europe, Jean-Charles Brisard, un expert international sur le financement du terrorisme, a recueilli des preuves indiquant le contraire. Brisard cite par exemple un mémo de 1999 de la Direction générale de la police espagnole, qui indique que Ahmed Brahim (qui purge maintenant une peine de dix ans sous l’accusation d’incitation au terrorisme) a « maintenu des contacts réguliers avec des figures importantes de l’islam radical telles que Tariq Ramadan ».

Brisard mentionne aussi Djamel Beghal, qui dans sa première comparution devant le tribunal après sa mise en accusation par un juge français pour avoir participé à un complot terroriste déjoué contre l’ambassade américaine à Paris, a déclaré que, avant 1994, il a « participé à des cours donnés par Tariq Ramadan » - une indication de l’influence que l’enseignement de Ramadan a eue dans la formation de jeunes islamistes radicaux. Beghal a été condamné à dix ans de prison en mars 2005. Brisard cite des documents de la poursuite documentant l’interrogatoire de Beghal par les autorités des Émirats arabes unis dans lesquels Beghal affirme que son engagement religieux a commencé en 1994, quand il a été chargé de la rédaction des déclarations de Tariq Ramadan – par quoi il entendait, selon une traduction du quotidien suisse Le Temps, qu’il a aidé à préparer les discours de Ramadan.

Enfin, Brisard cite une note de 2001 des Services de renseignements suisses qui stipule que « les frères Hani et Tariq Ramadan ont coordonné une réunion qui s’est tenue en 1991 à Genève à laquelle ont assisté Ayman Al Zawahiri et Omar Abdel Rahman ». Al Zawahiri est un important dirigeant d’Al-Qaida et l’un des lieutenants d’Osama bin Laden ; Rahman était le planificateur de l’attaque de 1993 contre le World Trade Center, et purge maintenant une peine de réclusion à perpétuité aux États-Unis.

Fourest a rendu un service inestimable.
Elle démontre avec beaucoup de compétence que Ramadan est un dangereux radical qui, loin de moderniser l’islam, essaie en fait d’islamiser la modernité. D’une capacité et d’un charisme indéniables, mais sans aucun respect ou allégeance envers les valeurs occidentales de liberté, Ramadan empoisonne l’esprit des jeunes musulmans en Occident. Il propage son message par le biais d’apparitions personnelles et la vente de dizaines de milliers de cassettes à travers Tawhid, une maison d’édition islamiste ayant des liens étroits avec les Frères musulmans. Sous l’influence de Ramadan, les jeunes islamistes développent une haine pour les valeurs occidentales et rêvent de la création d’une théocratie islamique totalitaire, non pas seulement dans le cœur de l’Europe, mais éventuellement pour le monde entier, jusqu’à ce que, selon les paroles d’Al-Banna, « la bannière islamique …flotte en suprême sur la race humaine ».

Depuis 1998, Ibn Warraq a publié plusieurs ouvrages de critiques coraniques et sur les origines de l’Islam, y compris Leaving Islam : Apostates Speak Out, Defending the West : A Critique of Edward Said’s Orientalism, et Which Koran (À paraître)

Posté : 11 mars08, 01:57
par drif
A visionner l'excellente conférence de caroline Fourest (que Dieu la protège des barbus)

http://www.gabrielperi.fr/fourest/?qs=0