Je Suis le Chemin
Posté : 15 juin04, 20:55
« Je suis le Chemin » a dit le Seigneur. « Le Chemin » peut aussi signifier « la méthode », ou « le moyen ». Le Seigneur désire nous faire comprendre qu'il est le chemin et le moyen par lesquels nous nous approchons de Dieu. Si nous avons Christ, nous avons le chemin et le moyen. Tout vrai croyant à fait au moins une fois ou l'autre l'expérience du Seigneur en tant que chemin et en tant que moyen. Si vous êtes sauvé, vous avez déjà accédé à Dieu en vous confiant au Seigneur Jésus en tant que votre chemin. Il est effectivement le chemin et sans lui, personne ne peut entrer dans la présence de Dieu. Tout vrai chrétien sait comment marcher sur ce chemin. Que le Seigneur soit loué ! Un nombre considérable de réels croyants a déjà appris la leçon qui consiste à s'approcher de Dieu par l'intermédiaire de Jésus de Nazareth, le Fils de Dieu. C'est également notre expérience. Ce chemin est unique; c'est Christ lui-même. Il n'existe aucun moyen en dehors de lui. Nous devons voir que le Seigneur Jésus est le seul chemin qui nous a permis d'entrer dans la présence de Dieu au moment de notre salut et qu'il reste ce chemin, à chaque instant.
Il existe des chrétiens qui ne cherchent que des méthodes spirituelles. Un jour, après avoir écouté un message ayant pour thème « La victoire par Christ et non par soi-même », un frère vint serrer la main de l'orateur et lui confia: « Depuis des années, je vais d'un échec à l'autre, mais à partir de maintenant, tout va changer ». Là-dessus, le frère qui avait prêché lui demanda: « Et comment donc? » Il reçut la réponse suivante: « J'ai toujours pensé qu'il devait y avoir une méthode qui m'assure la victoire, et aujourd'hui, je l'ai trouvée ! J'en loue le Seigneur ! C'est par le Seigneur que je serai victorieux, et non par moi-même. » Le prédicateur rétorqua alors franchement: « Si vous n'avez découvert qu'une méthode pour être victorieux, vous essuierez certainement de nouveaux échecs ». Pour quelle raison lui parla-t-il ainsi ? Parce que le Seigneur Jésus a dit: « Je suis le chemin ». En d'autres termes, lui seul est le chemin, la méthode. Il ne faut pas chercher de chemin en dehors de lui, puisqu'il est le chemin. Si nous ne nous en tenons qu'à une méthode, nous ne tarderons pas à découvrir son inefficacité. Dieu ne nous a pas donné un moyen ou une méthode; il nous donne son propre Fils. Nous écoutons souvent le récit des expériences des autres et nous nous enthousiasmons. Malheureusement, nous ne prêtons attention qu'à une méthode à appliquer; nous ne voyons pas le Seigneur qu'ils ont touché. Il en résulte maints échecs. La raison en est simple: nous n'avons pas appris à connaître le Seigneur en tant que chemin.
Il faut que nous comprenions toute la différence qui existe entre croire au Seigneur lui-même et croire à une méthode, à un schéma. Par la grâce du Seigneur, un frère vit quel genre de personne il était. Il s'humilia donc et se confia dans le Seigneur pour qu'il accomplisse en lui ce qu'il n'était pas en état de réaliser lui-même. Après quoi, il fut libéré et entièrement satisfait devant Dieu. Peu de temps après, un autre frère entendit son témoignage et pria Dieu immédiatement de l'éclairer lui aussi et de lui montrer combien il était inutile; il pria en outre pour apprendre, lui aussi, à s'attendre à Dieu et à s'abandonner à lui, dans l'humilité. Toutefois, chose étrange, il n'obtint pas la déliverance à laquelle l'autre frère avait goûté. Comment s'expliquer cela ? Le premier frère possédait une foi vivante qui lui avait permis de toucher le Seigneur et de s'attendre à lui, alors que le second avait repris une sorte de schéma de la foi. N'ayant pas la foi, il n'avait pas touché Dieu. Il avait adopté une méthode, mais non pas le Seigneur lui-même; or, une méthode ne possède aucune puissance ni aucune efficacité. Elle est morte, étant donné qu'elle n'est qu'une chose et non pas Christ lui-même.
Nous devons voir très clairement que dans le domaine spirituel, tout ce qui est en dehors de Christ est mort. Quelques-uns se demandent probablement pourquoi la prière du premier frère, qui croyait, a été exaucée alors que celle de l'autre frère, qui croyait aussi, ne l'a pas été. Pourquoi Dieu est-il miséricordieux envers l'un et non pas envers l'autre ? Il se peut même que quelques-uns en fassent le reproche à Dieu parce qu'ils ne saisissent pas que le second frère a simplement cru à une chose morte. Une simple méthode reste sans effet. Seul Christ est vivant. Même si l'on possédait toutes les méthodes, on n'aurait pas appris pour autant à être un enfant de Dieu, on l'est par la nouvelle naissance.
« Je suis le chemin », dit le Seigneur. Christ est le chemin; il est la méthode, le moyen. Frères et soeurs, Christ est-il votre chemin ? Votre méthode est-elle Christ ? Grâces soient rendues au Seigneur, si Christ est notre méthode, nous en sortirons victorieux. Mais si nous ne possédons qu'une méthode en dehors de Christ -- serait-ce la meilleure, la plus juste et la plus éprouvée -- elle ne reste cependant qu'une méthode morte et sans valeur spirituelle. Si tant de prières restent sans réponse et tant de témoignages sans effet, c'est parce que nous n'avons pas touché le Seigneur. Nous n'avons fait qu'imiter les méthodes des autres sans toucher le Seigneur lui-même.
Un serviteur du Seigneur donna un jour un message basé sur Romains 6 à 8. Lorsqu'il eut terminé, un autre frère lui dit: « Aujourd'hui enfin, j'ai saisi le moyen d'obtenir la victoire. Maintenant, tout est clair. Je crois que dorénavant, je n'aurai plus à subir de défaites comme par le passé. » Un troisième frère qui s'était joint à la conversation hocha un peu la tête. Lorsqu'on lui demanda ce qu'il en pensait, il répondit: « Je ne sais comment m'exprimer. Le Seigneur m'a ouvert les yeux. Je ne peux pas affirmer que j'ai vu le Seigneur mais je n'oserais pas dire non plus que je ne l'ai pas vu ». Ce frère-ci n'avait pas reçu de méthode, mais le Seigneur lui-même. C'est pourquoi il demeura ferme alors que l'autre, qui prétendait ne plus avoir à subir d'échecs, continua à tomber, du fait qu'il avait reçu une méthode et non pas le Seigneur lui-même. Le fait d'adopter une bonne méthode est sans valeur.
Il arrive malheureusement trop souvent que nous écoutions un message avec une fausse attente, avec un faux mobile. Au lieu de demander au Seigneur une révélation de sa Personne, nous essayons, avec notre raison, de saisir une méthode que nous pourrions ensuite nous approprier. Mais même si nous l'appliquions, nous n'obtiendrions rien. En revanche, il arrive que nous ayons l'impression d'avoir vu le Seigneur, sans oser l'affirmer. En fait, nous avons effetivement vu le Seigneur et nous avons pu ainsi vivre un réel changement dans nos vies. Que le Seigneur soit loué, c'est le chemin. Nous n'avons pas appris une méthode, mais nous sommes parvenus à connaître le Seigneur. Il est la méthode par excellence. En conséquence, après avoir entendu un passage ou un témoignage, demandons-nous si nous avons rencontré le Seigneur ou si nous avons appris une méthode. Ce n'est jamais par une méthode que nous expérimentons le salut, mais seulement lorsque nous connaissons le Seigneur lui-même. Nous ne serons pas davantage aidés si nous ne faisions qu'entendre les témoignages des autres. C'est seulement si nous mettons nous-mêmes notre confiance dans le Seigneur qu'il pourra agir en nous. Il se peut qu'on ne constate pas de différence extérieurement, mais en réalité la différence est considérable: nous avons, soit compris une méthode, soit reconnu le Seigneur comme notre méthode. Le Seigneur est le Seigneur de la vie. Celui qui le touche touche la vie. C'est seulement en touchant le Seigneur que nous recevons la vie.
par Watchman Nee
Il existe des chrétiens qui ne cherchent que des méthodes spirituelles. Un jour, après avoir écouté un message ayant pour thème « La victoire par Christ et non par soi-même », un frère vint serrer la main de l'orateur et lui confia: « Depuis des années, je vais d'un échec à l'autre, mais à partir de maintenant, tout va changer ». Là-dessus, le frère qui avait prêché lui demanda: « Et comment donc? » Il reçut la réponse suivante: « J'ai toujours pensé qu'il devait y avoir une méthode qui m'assure la victoire, et aujourd'hui, je l'ai trouvée ! J'en loue le Seigneur ! C'est par le Seigneur que je serai victorieux, et non par moi-même. » Le prédicateur rétorqua alors franchement: « Si vous n'avez découvert qu'une méthode pour être victorieux, vous essuierez certainement de nouveaux échecs ». Pour quelle raison lui parla-t-il ainsi ? Parce que le Seigneur Jésus a dit: « Je suis le chemin ». En d'autres termes, lui seul est le chemin, la méthode. Il ne faut pas chercher de chemin en dehors de lui, puisqu'il est le chemin. Si nous ne nous en tenons qu'à une méthode, nous ne tarderons pas à découvrir son inefficacité. Dieu ne nous a pas donné un moyen ou une méthode; il nous donne son propre Fils. Nous écoutons souvent le récit des expériences des autres et nous nous enthousiasmons. Malheureusement, nous ne prêtons attention qu'à une méthode à appliquer; nous ne voyons pas le Seigneur qu'ils ont touché. Il en résulte maints échecs. La raison en est simple: nous n'avons pas appris à connaître le Seigneur en tant que chemin.
Il faut que nous comprenions toute la différence qui existe entre croire au Seigneur lui-même et croire à une méthode, à un schéma. Par la grâce du Seigneur, un frère vit quel genre de personne il était. Il s'humilia donc et se confia dans le Seigneur pour qu'il accomplisse en lui ce qu'il n'était pas en état de réaliser lui-même. Après quoi, il fut libéré et entièrement satisfait devant Dieu. Peu de temps après, un autre frère entendit son témoignage et pria Dieu immédiatement de l'éclairer lui aussi et de lui montrer combien il était inutile; il pria en outre pour apprendre, lui aussi, à s'attendre à Dieu et à s'abandonner à lui, dans l'humilité. Toutefois, chose étrange, il n'obtint pas la déliverance à laquelle l'autre frère avait goûté. Comment s'expliquer cela ? Le premier frère possédait une foi vivante qui lui avait permis de toucher le Seigneur et de s'attendre à lui, alors que le second avait repris une sorte de schéma de la foi. N'ayant pas la foi, il n'avait pas touché Dieu. Il avait adopté une méthode, mais non pas le Seigneur lui-même; or, une méthode ne possède aucune puissance ni aucune efficacité. Elle est morte, étant donné qu'elle n'est qu'une chose et non pas Christ lui-même.
Nous devons voir très clairement que dans le domaine spirituel, tout ce qui est en dehors de Christ est mort. Quelques-uns se demandent probablement pourquoi la prière du premier frère, qui croyait, a été exaucée alors que celle de l'autre frère, qui croyait aussi, ne l'a pas été. Pourquoi Dieu est-il miséricordieux envers l'un et non pas envers l'autre ? Il se peut même que quelques-uns en fassent le reproche à Dieu parce qu'ils ne saisissent pas que le second frère a simplement cru à une chose morte. Une simple méthode reste sans effet. Seul Christ est vivant. Même si l'on possédait toutes les méthodes, on n'aurait pas appris pour autant à être un enfant de Dieu, on l'est par la nouvelle naissance.
« Je suis le chemin », dit le Seigneur. Christ est le chemin; il est la méthode, le moyen. Frères et soeurs, Christ est-il votre chemin ? Votre méthode est-elle Christ ? Grâces soient rendues au Seigneur, si Christ est notre méthode, nous en sortirons victorieux. Mais si nous ne possédons qu'une méthode en dehors de Christ -- serait-ce la meilleure, la plus juste et la plus éprouvée -- elle ne reste cependant qu'une méthode morte et sans valeur spirituelle. Si tant de prières restent sans réponse et tant de témoignages sans effet, c'est parce que nous n'avons pas touché le Seigneur. Nous n'avons fait qu'imiter les méthodes des autres sans toucher le Seigneur lui-même.
Un serviteur du Seigneur donna un jour un message basé sur Romains 6 à 8. Lorsqu'il eut terminé, un autre frère lui dit: « Aujourd'hui enfin, j'ai saisi le moyen d'obtenir la victoire. Maintenant, tout est clair. Je crois que dorénavant, je n'aurai plus à subir de défaites comme par le passé. » Un troisième frère qui s'était joint à la conversation hocha un peu la tête. Lorsqu'on lui demanda ce qu'il en pensait, il répondit: « Je ne sais comment m'exprimer. Le Seigneur m'a ouvert les yeux. Je ne peux pas affirmer que j'ai vu le Seigneur mais je n'oserais pas dire non plus que je ne l'ai pas vu ». Ce frère-ci n'avait pas reçu de méthode, mais le Seigneur lui-même. C'est pourquoi il demeura ferme alors que l'autre, qui prétendait ne plus avoir à subir d'échecs, continua à tomber, du fait qu'il avait reçu une méthode et non pas le Seigneur lui-même. Le fait d'adopter une bonne méthode est sans valeur.
Il arrive malheureusement trop souvent que nous écoutions un message avec une fausse attente, avec un faux mobile. Au lieu de demander au Seigneur une révélation de sa Personne, nous essayons, avec notre raison, de saisir une méthode que nous pourrions ensuite nous approprier. Mais même si nous l'appliquions, nous n'obtiendrions rien. En revanche, il arrive que nous ayons l'impression d'avoir vu le Seigneur, sans oser l'affirmer. En fait, nous avons effetivement vu le Seigneur et nous avons pu ainsi vivre un réel changement dans nos vies. Que le Seigneur soit loué, c'est le chemin. Nous n'avons pas appris une méthode, mais nous sommes parvenus à connaître le Seigneur. Il est la méthode par excellence. En conséquence, après avoir entendu un passage ou un témoignage, demandons-nous si nous avons rencontré le Seigneur ou si nous avons appris une méthode. Ce n'est jamais par une méthode que nous expérimentons le salut, mais seulement lorsque nous connaissons le Seigneur lui-même. Nous ne serons pas davantage aidés si nous ne faisions qu'entendre les témoignages des autres. C'est seulement si nous mettons nous-mêmes notre confiance dans le Seigneur qu'il pourra agir en nous. Il se peut qu'on ne constate pas de différence extérieurement, mais en réalité la différence est considérable: nous avons, soit compris une méthode, soit reconnu le Seigneur comme notre méthode. Le Seigneur est le Seigneur de la vie. Celui qui le touche touche la vie. C'est seulement en touchant le Seigneur que nous recevons la vie.
par Watchman Nee