L’OCI : Islamophobie et Paix à l'ordre du jour
L’OCI : Islamophobie et Paix à l'ordre du jour
Ecrit le 14 mars08, 09:49jeudi 13 mars 2008, mis à jour à 19:05
L'OCI déplore une vague croissante d'islamophobie en Occident
Reuters
Les chefs d'Etat et de gouvernement musulmans ont critiqué jeudi une vague croissante d'islamophobie en Occident, imputable en partie à l'extrémisme islamiste qu'ils ont fait voeu de combattre.
Réunis en sommet à Dakar, les 57 membres de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) ont entamé deux jours de discussions visant à rendre l'organisation plus efficace dans la lutte contre la pauvreté et à modifier sa charte en mettant l'accent sur la modération et la tolérance de l'islam.
Selon le secrétaire général de l'OCI, le Turc Ekmeleddine Issanoglu, les amendements apportés aux 40 articles de la charte aideront l'OCI devront aussi insister sur la nécessaire solidarité active entre ses membres, qui vont de la riche Arabie saoudite aux pays pauvres de l'Afrique sub-saharienne, jusqu'à l'Indonésie.
"Nous traversons des temps difficiles dans nos relations avec le monde occidental", a déclaré Issanoglu. "L'ignorance de l'islam et l'animosité calculée et profondément enracinée dans l'histoire de la part d'une minorité en Occident, ainsi que notre échec à défendre les vraies valeurs de l'islam, sont la raison de cette vague croissante d'islamophobie", a-t-il ajouté.
Les efforts de "toilettage" de la charte se heurtent cependant à des difficultés. Les ministres des Affaires étrangères de l'OCI ont mis fin mercredi à leurs discussions sans parvenir à un accord, après s'être pourtant donné une journée supplémentaire.
L'une des grandes réformes envisagées serait de basculer vers une prise de décision à la majorité des deux tiers, au lieu de l'unanimité qui prévaut actuellement.
"Nous sommes sur le point d'adopter la charte, j'espère aujourd'hui. C'est aux chefs d'Etat de prendre la décision", a déclaré le président sénégalais Abdoulaye Wade.
L'absence de "poids lourds" du monde musulman, du roi Abdallah d'Arabie saoudite au colonel libyen Mouammar Kadhafi ou au président pakistanais Pervez Musharraf, a incité certains délégués à réclamer que toute décision sur la charte soit reportée jusqu'au prochain sommet de l'organisation, dans trois ans au Caire.
Alistair Thomson, Lamine Ghanmi, version française Jean-Stéphane Brosse
http://www.lexpress.fr/info/infojour/re ... p?id=66947
L'OCI déplore une vague croissante d'islamophobie en Occident
Reuters
Les chefs d'Etat et de gouvernement musulmans ont critiqué jeudi une vague croissante d'islamophobie en Occident, imputable en partie à l'extrémisme islamiste qu'ils ont fait voeu de combattre.
Réunis en sommet à Dakar, les 57 membres de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) ont entamé deux jours de discussions visant à rendre l'organisation plus efficace dans la lutte contre la pauvreté et à modifier sa charte en mettant l'accent sur la modération et la tolérance de l'islam.
Selon le secrétaire général de l'OCI, le Turc Ekmeleddine Issanoglu, les amendements apportés aux 40 articles de la charte aideront l'OCI devront aussi insister sur la nécessaire solidarité active entre ses membres, qui vont de la riche Arabie saoudite aux pays pauvres de l'Afrique sub-saharienne, jusqu'à l'Indonésie.
"Nous traversons des temps difficiles dans nos relations avec le monde occidental", a déclaré Issanoglu. "L'ignorance de l'islam et l'animosité calculée et profondément enracinée dans l'histoire de la part d'une minorité en Occident, ainsi que notre échec à défendre les vraies valeurs de l'islam, sont la raison de cette vague croissante d'islamophobie", a-t-il ajouté.
Les efforts de "toilettage" de la charte se heurtent cependant à des difficultés. Les ministres des Affaires étrangères de l'OCI ont mis fin mercredi à leurs discussions sans parvenir à un accord, après s'être pourtant donné une journée supplémentaire.
L'une des grandes réformes envisagées serait de basculer vers une prise de décision à la majorité des deux tiers, au lieu de l'unanimité qui prévaut actuellement.
"Nous sommes sur le point d'adopter la charte, j'espère aujourd'hui. C'est aux chefs d'Etat de prendre la décision", a déclaré le président sénégalais Abdoulaye Wade.
L'absence de "poids lourds" du monde musulman, du roi Abdallah d'Arabie saoudite au colonel libyen Mouammar Kadhafi ou au président pakistanais Pervez Musharraf, a incité certains délégués à réclamer que toute décision sur la charte soit reportée jusqu'au prochain sommet de l'organisation, dans trois ans au Caire.
Alistair Thomson, Lamine Ghanmi, version française Jean-Stéphane Brosse
http://www.lexpress.fr/info/infojour/re ... p?id=66947
Modifié en dernier par Déborah le 14 mars08, 10:13, modifié 4 fois.
Ecrit le 14 mars08, 09:53
OUVERTURE 11ème SESSION DE L’OCI La Palestine et l’Islamophobie au cœur des débats
Article Par Latir MANE,
Paru le Vendredi 14 Mar 2008
La répression aveugle et l’occupation militaire dont la Palestine est victime, sont encore revenues au centre des débats de la 11ème session de la conférence islamique au sommet.
Les intervenants ont dénoncé cette situation et fait des propositions de sortie de crise, à commencer par Me Abdoulaye Wade, nouveau président de l’Oci.
Des propositions ont aussi été faites pour arrêter la montée de l’Islamophobie en Occident.
Amr Moussa, égyptien, représentant le secrétaire général des Etats arabes
39 ans après la création de l’Organisation de la conférence islamique (Oci), pour cause de l’incendie criminelle de la Mosquée d’Al Aqsa, la question palestinienne demeure au cœur des débats.
Hier, elle a été encore longuement agitée lors de l’ouverture officielle de la 11ème session de la conférence islamique au sommet. Presque tous les chefs d’Etat qui ont pris la parole, ont dénoncé l’injustice et l’occupation militaire dont la Palestine est victime.
Une bonne raison pour le nouveau président de l’Oci, Me Abdoulaye Wade, de faire du règlement de la crise palestinienne sa priorité. Mais à ce propos, Me Abdoulaye Wade a tenu un langage de vérité à Mahmout Abbas, Président palestinien.
Mais aussi aux secrétaires généraux de la Ligue arabe et la Ligue islamique. Il a d’abord appelé les Palestiniens à l’union. Car pour lui, tant que les Palestiniens ne parleront pas le même langage, il sera difficile de trouver une paix durable.
Cause pour laquelle, Me Wade leur propose d’organiser un congrès, qu’il est prêt à accueillir au Sénégal. A la suite de cela, il soutient qu’il va discuter avec la Palestine et Israël, pour trouver une paix définitive entre les deux peuples. Mais surtout pour la mise en place de frontières sûres et loyales, reconnues pour la Palestine. Il n’a pas manqué non plus d’appeler à l’arrêt immédiat de la répression aveugle et des réactions disproportionnées de l’Etat israélien. Non sans insister sur des préalables. Pour lui, «il ne doit pas y avoir de préalables dans les négociations, car tout doit être débattu en profondeur, afin de trouver des solutions».
Stopper l’Islamophobie
Actualité oblige, la question des caricatures du Prophète Mohammad (Psl), s’est aussi invitée aux débats.
Et de manière générale, les intervenants ont dénoncé la montée de l’Islamophobie et demandé qu’il soit mis fin à cette situation.
Ce, en ne tombant pas dans la provocation. Car pour eux, ces attaques sont l’œuvre d’une minorité d’intellectuels occidentaux, qui se cachent derrière la liberté d’expression. Et face à leurs manœuvres, Me Wade propose une grande campagne de restitution de la vérité, des vraies valeurs et de la véritable image de l’Islam. Mais aussi d’aller au-delà du dialogue des civilisations, vers une alliance culturelle.
http://www.lobservateur.sn/articles/sho ... =actualite
Article Par Latir MANE,
Paru le Vendredi 14 Mar 2008
La répression aveugle et l’occupation militaire dont la Palestine est victime, sont encore revenues au centre des débats de la 11ème session de la conférence islamique au sommet.
Les intervenants ont dénoncé cette situation et fait des propositions de sortie de crise, à commencer par Me Abdoulaye Wade, nouveau président de l’Oci.
Des propositions ont aussi été faites pour arrêter la montée de l’Islamophobie en Occident.
Amr Moussa, égyptien, représentant le secrétaire général des Etats arabes
39 ans après la création de l’Organisation de la conférence islamique (Oci), pour cause de l’incendie criminelle de la Mosquée d’Al Aqsa, la question palestinienne demeure au cœur des débats.
Hier, elle a été encore longuement agitée lors de l’ouverture officielle de la 11ème session de la conférence islamique au sommet. Presque tous les chefs d’Etat qui ont pris la parole, ont dénoncé l’injustice et l’occupation militaire dont la Palestine est victime.
Une bonne raison pour le nouveau président de l’Oci, Me Abdoulaye Wade, de faire du règlement de la crise palestinienne sa priorité. Mais à ce propos, Me Abdoulaye Wade a tenu un langage de vérité à Mahmout Abbas, Président palestinien.
Mais aussi aux secrétaires généraux de la Ligue arabe et la Ligue islamique. Il a d’abord appelé les Palestiniens à l’union. Car pour lui, tant que les Palestiniens ne parleront pas le même langage, il sera difficile de trouver une paix durable.
Cause pour laquelle, Me Wade leur propose d’organiser un congrès, qu’il est prêt à accueillir au Sénégal. A la suite de cela, il soutient qu’il va discuter avec la Palestine et Israël, pour trouver une paix définitive entre les deux peuples. Mais surtout pour la mise en place de frontières sûres et loyales, reconnues pour la Palestine. Il n’a pas manqué non plus d’appeler à l’arrêt immédiat de la répression aveugle et des réactions disproportionnées de l’Etat israélien. Non sans insister sur des préalables. Pour lui, «il ne doit pas y avoir de préalables dans les négociations, car tout doit être débattu en profondeur, afin de trouver des solutions».
Stopper l’Islamophobie
Actualité oblige, la question des caricatures du Prophète Mohammad (Psl), s’est aussi invitée aux débats.
Et de manière générale, les intervenants ont dénoncé la montée de l’Islamophobie et demandé qu’il soit mis fin à cette situation.
Ce, en ne tombant pas dans la provocation. Car pour eux, ces attaques sont l’œuvre d’une minorité d’intellectuels occidentaux, qui se cachent derrière la liberté d’expression. Et face à leurs manœuvres, Me Wade propose une grande campagne de restitution de la vérité, des vraies valeurs et de la véritable image de l’Islam. Mais aussi d’aller au-delà du dialogue des civilisations, vers une alliance culturelle.
http://www.lobservateur.sn/articles/sho ... =actualite
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Ecrit le 14 mars08, 09:56
Vu les débats auquel j'ai participé ces derniers jours sur ce forum, je me dis que j'aurai bien ma place là-bas, non ?Déborah a écrit :
Stopper l’Islamophobie
Actualité oblige, la question des caricatures du Prophète Mohammad (Psl), s’est aussi invitée aux débats.
Et de manière générale, les intervenants ont dénoncé la montée de l’Islamophobie et demandé qu’il soit mis fin à cette situation.
Ce, en ne tombant pas dans la provocation. Car pour eux, ces attaques sont l’œuvre d’une minorité d’intellectuels occidentaux, qui se cachent derrière la liberté d’expression.
Et face à leurs manœuvres, Me Wade propose une grande campagne de restitution de la vérité, des vraies valeurs et de la véritable image de l’Islam. Mais aussi d’aller au-delà du dialogue des civilisations, vers une alliance culturelle.
http://www.lobservateur.sn/articles/sho ... =actualite
Ecrit le 14 mars08, 10:02
Les Etats-Unis et l'Europe champions de l"Islamophobie", selon un rapport
Allafrica.com - 13/03/2008
L'islamophobie est une pratique "plus soutenue et plus visible" en Occident que dans toute autre région du monde, indique un rapport de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), qui souligne que "beaucoup d'Occidentaux ont tendance à voir d'un mauvais oeil l'élargissement de l'islam".
http://www.djibnet.com/news/story.php?id=10882
---------------------------
Même si sosa vient nous dire que ce ne sont pas des connaisseurs de terrain, le rapport est là quand même
Allafrica.com - 13/03/2008
L'islamophobie est une pratique "plus soutenue et plus visible" en Occident que dans toute autre région du monde, indique un rapport de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), qui souligne que "beaucoup d'Occidentaux ont tendance à voir d'un mauvais oeil l'élargissement de l'islam".
http://www.djibnet.com/news/story.php?id=10882
---------------------------
Même si sosa vient nous dire que ce ne sont pas des connaisseurs de terrain, le rapport est là quand même
Ecrit le 14 mars08, 10:11
jeudi 13 mars 2008, mis à jour à 20:36
DAKAR
L'ONU et l'Organisation de la Conférence islamique appellent à un cessez-le-feu au Proche-OrientAFP
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et l'Organisation de la Conférence islamique (OCI), qui regroupe 57 pays et représente 1,3 milliard de musulmans, ont appelé jeudi à Dakar Israéliens et Palestiniens à un cessez-le-feu immédiat.
Israël a fait un usage "inapproprié et disproportionné de la force", a dénoncé M. Ban, lors de son discours d'ouverture du 11e sommet de l'OCI, en appelant à une trêve immédiate.
"Israël a blessé beaucoup de civils et d'innocents, je condamne ces actes et appelle Israël à la retenue", a-t-il répété.
Le chef de l'Etat sénégalais, Abdoulaye Wade, porté jeudi à la tête de l'OCI pour un mandat de trois ans, a lui aussi appelé Israéliens et Palestiniens à "arrêter aujourd'hui même les violences, d'où qu'elles viennent, en action ou en réaction, et d'observer un cessez-le-feu" pour lui permettre d'entreprendre une médiation à la demande, selon lui, du président israélien Shimon Peres.
Israël et les groupes armés palestiniens observaient une trêve tacite après des attaques israéliennes contre la bande de Gaza en représailles à des tirs palestiniens de roquettes sur Israël, ayant tué plus de 130 Palestiniens et cinq Israéliens depuis le 27 février.
Cette trêve a été rompue jeudi après l'élimination par les forces israéliennes de cinq activistes palestiniens en Cisjordanie.
© AFP
"A la présidence de notre organisation, ma priorité sera le problème palestinien, avec l'établissement d'un Etat palestinien internationalement reconnu à l'intérieur de frontières sûres", a déclaré le président Wade.
Auparavant, le président en exercice sortant de l'OCI, le Premier ministre malaisien Abdullah Ahmad Badawi avait également appelé à "aider les Palestiniens à créer un Etat indépendant" dans un message lu par son représentant.
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a de son côté dénoncé ce qu'il a qualifié d'"épuration ethnique" menée selon lui par Israël à Jérusalem-est, telles "les taxes élevées, la fermeture des institution et l'isloment de la ville du reste des territoires palestiniens" et qui poussent ses habitants palestiniens à la quitter.
© AFP
Outre le conflit israélo-palestinien, le 11e sommet de l'OCI a exprimé sa préoccupation face à l'islamophobie, au milieu d'un débat relancé par la récente reproduction au Danemark d'une caricature du prophète Mahomet et la diffusion annoncée d'un film anti-islam aux Pays-Bas.
"Nous constatons le développement d'une certaine islamophobie répandue par des esprits maléfiques (...) Ne tombons pas dans le piège de marginaux qui ne méritent que notre mépris, nous devons les ignorer", a affirmé le président Wade.
"Nous appelons à mettre en échec les accusations ignobles contre notre religion", a pour sa part affirmé le prince Fayçal d'Arabie, qui a aussi exhorté "à préparer la voie pour une meilleure entente entre les religions et peuples".
L'OCI, créée en 1969, doit également évoquer d'autres questions pour adopter une charte révisée, l'ancien document datant de 1972 peinant aujourd'hui à fédérer tous les Etats membres.
Le sommet - le 2e organisé à Dakar après celui de 1991 - doit également procéder, sous l'impulsion du groupe africain, au lancement effectif du Fonds de solidarité islamique pour le développement (FSID).
Ce fonds doit à terme être doté de 10 milliards de dollars, contre seulement 2,6 milliards de dollars actuellement.
Les tensions entre le Tchad et le Soudan, deux pays voisins et membres de l'OCI, risquent par ailleurs de peser sur le sommet, le gouvernement tchadien ayant affirmé jeudi matin que "plusieurs colonnes de rebelles puissamment armées" étaient entrées au Tchad à partir du Soudan.
Les présidents tchadien Idriss Deby Itno et soudanais Omar el-Béchir se sont néanmoins rencontrés jeudi en fin d'après-midi en présence du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, en vue de la signature d'un nouvel accord de paix.
http://www.lexpress.fr/info/infojour/afp.asp?id=7053
DAKAR
L'ONU et l'Organisation de la Conférence islamique appellent à un cessez-le-feu au Proche-OrientAFP
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et l'Organisation de la Conférence islamique (OCI), qui regroupe 57 pays et représente 1,3 milliard de musulmans, ont appelé jeudi à Dakar Israéliens et Palestiniens à un cessez-le-feu immédiat.
Israël a fait un usage "inapproprié et disproportionné de la force", a dénoncé M. Ban, lors de son discours d'ouverture du 11e sommet de l'OCI, en appelant à une trêve immédiate.
"Israël a blessé beaucoup de civils et d'innocents, je condamne ces actes et appelle Israël à la retenue", a-t-il répété.
Le chef de l'Etat sénégalais, Abdoulaye Wade, porté jeudi à la tête de l'OCI pour un mandat de trois ans, a lui aussi appelé Israéliens et Palestiniens à "arrêter aujourd'hui même les violences, d'où qu'elles viennent, en action ou en réaction, et d'observer un cessez-le-feu" pour lui permettre d'entreprendre une médiation à la demande, selon lui, du président israélien Shimon Peres.
Israël et les groupes armés palestiniens observaient une trêve tacite après des attaques israéliennes contre la bande de Gaza en représailles à des tirs palestiniens de roquettes sur Israël, ayant tué plus de 130 Palestiniens et cinq Israéliens depuis le 27 février.
Cette trêve a été rompue jeudi après l'élimination par les forces israéliennes de cinq activistes palestiniens en Cisjordanie.
© AFP
"A la présidence de notre organisation, ma priorité sera le problème palestinien, avec l'établissement d'un Etat palestinien internationalement reconnu à l'intérieur de frontières sûres", a déclaré le président Wade.
Auparavant, le président en exercice sortant de l'OCI, le Premier ministre malaisien Abdullah Ahmad Badawi avait également appelé à "aider les Palestiniens à créer un Etat indépendant" dans un message lu par son représentant.
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a de son côté dénoncé ce qu'il a qualifié d'"épuration ethnique" menée selon lui par Israël à Jérusalem-est, telles "les taxes élevées, la fermeture des institution et l'isloment de la ville du reste des territoires palestiniens" et qui poussent ses habitants palestiniens à la quitter.
© AFP
Outre le conflit israélo-palestinien, le 11e sommet de l'OCI a exprimé sa préoccupation face à l'islamophobie, au milieu d'un débat relancé par la récente reproduction au Danemark d'une caricature du prophète Mahomet et la diffusion annoncée d'un film anti-islam aux Pays-Bas.
"Nous constatons le développement d'une certaine islamophobie répandue par des esprits maléfiques (...) Ne tombons pas dans le piège de marginaux qui ne méritent que notre mépris, nous devons les ignorer", a affirmé le président Wade.
"Nous appelons à mettre en échec les accusations ignobles contre notre religion", a pour sa part affirmé le prince Fayçal d'Arabie, qui a aussi exhorté "à préparer la voie pour une meilleure entente entre les religions et peuples".
L'OCI, créée en 1969, doit également évoquer d'autres questions pour adopter une charte révisée, l'ancien document datant de 1972 peinant aujourd'hui à fédérer tous les Etats membres.
Le sommet - le 2e organisé à Dakar après celui de 1991 - doit également procéder, sous l'impulsion du groupe africain, au lancement effectif du Fonds de solidarité islamique pour le développement (FSID).
Ce fonds doit à terme être doté de 10 milliards de dollars, contre seulement 2,6 milliards de dollars actuellement.
Les tensions entre le Tchad et le Soudan, deux pays voisins et membres de l'OCI, risquent par ailleurs de peser sur le sommet, le gouvernement tchadien ayant affirmé jeudi matin que "plusieurs colonnes de rebelles puissamment armées" étaient entrées au Tchad à partir du Soudan.
Les présidents tchadien Idriss Deby Itno et soudanais Omar el-Béchir se sont néanmoins rencontrés jeudi en fin d'après-midi en présence du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, en vue de la signature d'un nouvel accord de paix.
http://www.lexpress.fr/info/infojour/afp.asp?id=7053
- patlek
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Ecrit le 14 mars08, 11:05
on s' en fout royalement de l' oci; c' est un peu des guignols.
Ils ont fait une copie islamisée de la déclaration des droits de l' homme, certains éléments font bien marrer:
Article 25
La Charria est l'unique référence pour l'explication ou l'interprétation de l'un quelconque des articles contenus dans la présente Déclaration.
Article 22
a) Tout homme a le droit d'exprimer librement son opinion pourvu qu'elle ne soit pas en contradiction avec les principes de la Charria.
b) Tout homme a le droit d'ordonner le bien et de proscrire le mal, conformément aux préceptes de la Charria.
c) L'information est un impératif vital pour la société. Il est prohibé de l'utiliser ou de l'exploiter pour porter atteinte au sacré et à la dignité des prophètes ou à des fins pouvant nuire aux valeurs morales et susceptibles d'exposer la société à la désunion, à la désintégration ou à l'affaiblissement de la foi
Ha ben évidement, c' est une conception de la liberté d' expression, qui n' est pas vraiment de la liberté d' expression... C' est clair, interdit de contester la religion, seule la religion a le droit de s' exprimer (et plus précisément la religion islamique.)
Article 10
L'Islam est la religion de l'innéité. Aucune forme de contrainte ne doit être exercée sur l'homme pour l'obliger à renoncer à sa religion pour une autre ou pour l'athéisme ; il est également défendu d'exploiter à cette fin sa pauvreté ou son ignorance.
De là, ce qu' ils racontent, on s' en fout royalement; et si on parlait de la mécréanophobie dans leurs pays??? mmmhhh??? juste pour voir, de l' intolérance qui y regne...
http://www.aidh.org/Biblio/Txt_Arabe/in ... ecla90.htm
Ils ont fait une copie islamisée de la déclaration des droits de l' homme, certains éléments font bien marrer:
Article 25
La Charria est l'unique référence pour l'explication ou l'interprétation de l'un quelconque des articles contenus dans la présente Déclaration.
Article 22
a) Tout homme a le droit d'exprimer librement son opinion pourvu qu'elle ne soit pas en contradiction avec les principes de la Charria.
b) Tout homme a le droit d'ordonner le bien et de proscrire le mal, conformément aux préceptes de la Charria.
c) L'information est un impératif vital pour la société. Il est prohibé de l'utiliser ou de l'exploiter pour porter atteinte au sacré et à la dignité des prophètes ou à des fins pouvant nuire aux valeurs morales et susceptibles d'exposer la société à la désunion, à la désintégration ou à l'affaiblissement de la foi
Ha ben évidement, c' est une conception de la liberté d' expression, qui n' est pas vraiment de la liberté d' expression... C' est clair, interdit de contester la religion, seule la religion a le droit de s' exprimer (et plus précisément la religion islamique.)
Article 10
L'Islam est la religion de l'innéité. Aucune forme de contrainte ne doit être exercée sur l'homme pour l'obliger à renoncer à sa religion pour une autre ou pour l'athéisme ; il est également défendu d'exploiter à cette fin sa pauvreté ou son ignorance.
De là, ce qu' ils racontent, on s' en fout royalement; et si on parlait de la mécréanophobie dans leurs pays??? mmmhhh??? juste pour voir, de l' intolérance qui y regne...
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- SamfaitMal
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Ecrit le 14 mars08, 11:19
Merci Patlek.patlek a écrit :on s' en fout royalement de l' oci; c' est un peu des guignols.
Ils ont fait une copie islamisée de la déclaration des droits de l' homme, certains éléments font bien marrer:
Article 25
La Charria est l'unique référence pour l'explication ou l'interprétation de l'un quelconque des articles contenus dans la présente Déclaration.
Article 22
a) Tout homme a le droit d'exprimer librement son opinion pourvu qu'elle ne soit pas en contradiction avec les principes de la Charria.
b) Tout homme a le droit d'ordonner le bien et de proscrire le mal, conformément aux préceptes de la Charria.
c) L'information est un impératif vital pour la société. Il est prohibé de l'utiliser ou de l'exploiter pour porter atteinte au sacré et à la dignité des prophètes ou à des fins pouvant nuire aux valeurs morales et susceptibles d'exposer la société à la désunion, à la désintégration ou à l'affaiblissement de la foi
Ha ben évidement, c' est une conception de la liberté d' expression, qui n' est pas vraiment de la liberté d' expression... C' est clair, interdit de contester la religion, seule la religion a le droit de s' exprimer (et plus précisément la religion islamique.)
Article 10
L'Islam est la religion de l'innéité. Aucune forme de contrainte ne doit être exercée sur l'homme pour l'obliger à renoncer à sa religion pour une autre ou pour l'athéisme ; il est également défendu d'exploiter à cette fin sa pauvreté ou son ignorance.
De là, ce qu' ils racontent, on s' en fout royalement; et si on parlait de la mécréanophobie dans leurs pays??? mmmhhh??? juste pour voir, de l' intolérance qui y regne...
http://www.aidh.org/Biblio/Txt_Arabe/in ... ecla90.htm
Des agents de propagandes islamistes, rien d'autres.
Pourquoi les musulmans d'europe se tournent ils sans cesse vers eux, n'ont ils pas d'indépendance d'esprit ?
- bobesite
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Ecrit le 14 mars08, 11:47
"« Islamophobie » est donc le dernier concept (concept est un bien grand mot pour quelque chose d’aussi con !), « islamophobie » est la dernière tarte à la crème, la poignée de boue que les intégristes musulmans jettent au visage de ceux qui ont le courage de dénoncer leurs manigances et leur double langage dans ce qu’il est convenu de nommer l’histoire du voile."
(Jack-Alain Léger / né en 1947 / Tartuffe fait ramadan, p16 / 2003)
(Jack-Alain Léger / né en 1947 / Tartuffe fait ramadan, p16 / 2003)
- SamfaitMal
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Ecrit le 14 mars08, 12:34
Bobesite a parfaitement raison, petit rapel :
Le mot “islamophobie” a été pensé par les islamistes pour piéger le débat et détourner l’antiracisme au profit de leur lutte contre le blasphème. Il est urgent de ne plus l’employer pour combattre à nouveau le racisme et non la critique laïque de l’islam. C’est la conclusion de Caroline Fourest et Fiammetta Venner après une longue enquête sur ce mot parue dans leur dernier ouvrage, Tirs Croisés...
Le mot "islamophobie" est aujourd'hui très largement repris, du MRAP à Jean-Pierre Raffarin, et plus maladroitement encore par Claude Imbert du Point. Il est dans l'air d'un temps où l'on s'obstine à vouloir réduire la question du racisme et de l'intégration à une question confessionnelle, comme si tous français originaires du Maghreb étaient tous musulmans pratiquants et comme si l'enclavement des banlieues n'était plus qu'une question de choc des religions. En cela, le remplacement du mot "racisme" par "islamophobie" correspond bien à la politique menée par Nicolas Sarkozy. La création artificielle d'un Conseil français du culte musulman n'a pas eu seulement pour effet désastreux d'amalgamer les musulmans libéraux et les musulmans extrémistes de l'UOIF, elle donne surtout le sentiment de vouloir traiter le dossier de l'exclusion sociale uniquement par le biais de l'intégration religieuse : les banlieusards révoltés par les bavures n'ont qu'à adresser leurs réclamations à des imams puisque le retour à la religion semble être la seule médiation possible proposée par le ministère de l'intérieur…
Plus inquiétant, de plus en plus de militants de gauche, y compris antiracistes, participent à cet amalgame en faisant de la question du foulard islamique une question de "racisme" et non plus une question d'"intégrisme". Comme s'il n'était plus possible d'être à la fois antiraciste et opposé aux interprétations sexistes du Coran sous peine de se voir traiter d'"islamophobes". Les militants laïques, ceux qui ne souhaitent pas voir de signes religieux ostentatoires et prosélytes entrer à l'école, ceux qui s'opposent aux diktats de la religion des extrémistes, sont aussitôt soupçonnés de racisme. Comment en est-on arrivé là ? Par quel retournement de situation hallucinant, le débat public français a-t-il pu être piégé et verrouillé à ce point ? La réponse tient en un seul mot : "ISLAMOPHOBIE".
Le mot “islamophobie” a une histoire, qu'il vaut mieux connaître avant de l'utiliser à la légère. Il a été utilisé en 1979, par les mollahs iraniens qui souhaitaient faire passer les femmes qui refusaient de porter le voile pour de "mauvaises musulmanes" en les accusant d'être "islamophobes". Il a été réactivité au lendemain de l'affaire Rushdie, par des associations islamistes londoniennes comme Al Muhajiroun ou la Islamic Human Rights Commission dont les statuts prévoient de “recueillir les informations sur les abus des droits de Dieu”. De fait, la lutte contre l'islamophobie rentre bien dans cette catégorie puisqu'elle englobe toutes les atteintes à la morale intégriste (homosexualité, adultère, blasphème, etc.). Les premières victimes de l'islamophobie sont à leurs yeux les Talibans, tandis que les "islamophobes" les plus souvent cités par ces groupes s'appellent Salman Rushdie ou Taslima Nasreen ! En réalité, loin de désigner un quelconque racisme, le mot islamophobie est clairement pensé pour disqualifier ceux qui résistent aux intégristes : à commencer par les féministes et les musulmans libéraux.
Au même moment, en France, les intégristes chrétiens ont d'ailleurs entamé très exactement la même démarche. L'AGRIF, l'association de Bernard Antony (FN) qui s'est beaucoup impliqué dans les campagnes contre Scorsese, ont imaginé un moyen beaucoup plus efficace de lutter contre le blasphème : faire des procès pour "racisme anti-chrétien". La seule différence entre les deux démarches tient aux contre-feux qu'ils rencontrent. En effet, personne n'est dupe lorsque l'Agrif fait des procès pour "racisme anti-chrétien". Tout le monde sait qu'il s'agit en réalité de lutter contre toute critique de la religion. En revanche, tout le monde est tombé dans le panneau de l'"islamophobie". Après avoir gagné les associations antiracistes anglaises, le mot a été intronisé en France par Tariq Ramadan, dont la double casquette de musulman réformiste fondamentaliste et de militant tiersmondiste a permis sa diffusion rapide vers l'extrême gauche. Depuis, il piège nos débats mettant systématiquement en situation d'accusés, mieux que ne l'aurait fait une fatwa, toutes celles et tous ceux qui osent résister aux interprétations politiques et radicales de l'Islam… Un livre sur La nouvelle islamophobie, de Vincent Geisser, ne vient-il pas de qualifier de "facilitateurs d'islamophobie" pêle-mêle les associations comme SOS racisme, les recteurs et les imams libéraux proches de la Mosquée de Paris et les journalistes d'investigation enquêtant sur le terrorisme islamiste ? La boucle est bouclée. Qui osera encore s'opposer au voile ou aux autres interprétations archaïques de l'Islam sans avoir peur d'être traités d'"islamophobes" ? Hier encore, à l'occasion de l'affaire Rushdie ou Scorsese, la presse et les associations de droits de l'homme se soudaient pour dire non aux "croisés de l'ordre moral" que sont les intégristes… Aujourd'hui, c'est tout le contraire. Les opposants au voile sont traités de "croisés de la laïcité" voire "d'ayatollahs de la laïcité" (sic) dans les pages du Monde. Tandis que les militants et les militantes intégristes de l'UOIF (une organisation dont le Conseil européen de la Fatwa approuve les attentats kamikazes) sont invités sur tous les plateaux télé pour y jouer les victimes… Preuve que le mot a tenu toutes ses promesses.
Non seulement, il sert merveilleusement la lutte contre le blasphème mais il évacue totalement la question du racisme. Car c'est de "brûlot islamophobe" et non de "brûlot raciste" que le MRAP a traité le livre d'Oriana Fallacci. Au lieu de poursuivre les passages clairement racistes (et il y en avait), l'association a préféré poursuivre également les passages simplement critiques envers l'islam. Résultat, le MRAP a été débouté et l'auteure peut parader. Pire, La Ligue des droits de l'homme, qui jadis soutenait Salman Rushdhie, s'est récemment jointe aux associations musulmanes qui avaient attaqué les Versets Sataniques. Leur cible commune ? Une phrase de Houellebecq disant "quand on lit le Coran, on est effondré". Rien de très alarmant, du moins si l'on considère que l'on peut toujours critiquer la religion et surtout que Houellebecq n'est pas tendre avec les autres religions. Voilà bien la situation intenable dans laquelle nous a conduit le concept d'"islamophobie". Plus personne ne parle de racisme — le seul vrai fléau qu'il faut combattre — mais si Salman Rushdie sortait aujourd'hui ses Versets sataniques, certaine associations antiracistes seraient aux côtés des islamistes pour le traiter d''"islamophobe" !
Caroline Fourest et Fiammetta Venner,
Fondatrices de la revue ProChoix et auteures de Tirs Croisés.
Voila le concept d'islamophobie remis a sa juste place, celle d'une invention partisane obscurantiste qui voudrait empêcher la critique de l'islam sous le pretexte du racisme.
Le mot “islamophobie” a été pensé par les islamistes pour piéger le débat et détourner l’antiracisme au profit de leur lutte contre le blasphème. Il est urgent de ne plus l’employer pour combattre à nouveau le racisme et non la critique laïque de l’islam. C’est la conclusion de Caroline Fourest et Fiammetta Venner après une longue enquête sur ce mot parue dans leur dernier ouvrage, Tirs Croisés...
Le mot "islamophobie" est aujourd'hui très largement repris, du MRAP à Jean-Pierre Raffarin, et plus maladroitement encore par Claude Imbert du Point. Il est dans l'air d'un temps où l'on s'obstine à vouloir réduire la question du racisme et de l'intégration à une question confessionnelle, comme si tous français originaires du Maghreb étaient tous musulmans pratiquants et comme si l'enclavement des banlieues n'était plus qu'une question de choc des religions. En cela, le remplacement du mot "racisme" par "islamophobie" correspond bien à la politique menée par Nicolas Sarkozy. La création artificielle d'un Conseil français du culte musulman n'a pas eu seulement pour effet désastreux d'amalgamer les musulmans libéraux et les musulmans extrémistes de l'UOIF, elle donne surtout le sentiment de vouloir traiter le dossier de l'exclusion sociale uniquement par le biais de l'intégration religieuse : les banlieusards révoltés par les bavures n'ont qu'à adresser leurs réclamations à des imams puisque le retour à la religion semble être la seule médiation possible proposée par le ministère de l'intérieur…
Plus inquiétant, de plus en plus de militants de gauche, y compris antiracistes, participent à cet amalgame en faisant de la question du foulard islamique une question de "racisme" et non plus une question d'"intégrisme". Comme s'il n'était plus possible d'être à la fois antiraciste et opposé aux interprétations sexistes du Coran sous peine de se voir traiter d'"islamophobes". Les militants laïques, ceux qui ne souhaitent pas voir de signes religieux ostentatoires et prosélytes entrer à l'école, ceux qui s'opposent aux diktats de la religion des extrémistes, sont aussitôt soupçonnés de racisme. Comment en est-on arrivé là ? Par quel retournement de situation hallucinant, le débat public français a-t-il pu être piégé et verrouillé à ce point ? La réponse tient en un seul mot : "ISLAMOPHOBIE".
Le mot “islamophobie” a une histoire, qu'il vaut mieux connaître avant de l'utiliser à la légère. Il a été utilisé en 1979, par les mollahs iraniens qui souhaitaient faire passer les femmes qui refusaient de porter le voile pour de "mauvaises musulmanes" en les accusant d'être "islamophobes". Il a été réactivité au lendemain de l'affaire Rushdie, par des associations islamistes londoniennes comme Al Muhajiroun ou la Islamic Human Rights Commission dont les statuts prévoient de “recueillir les informations sur les abus des droits de Dieu”. De fait, la lutte contre l'islamophobie rentre bien dans cette catégorie puisqu'elle englobe toutes les atteintes à la morale intégriste (homosexualité, adultère, blasphème, etc.). Les premières victimes de l'islamophobie sont à leurs yeux les Talibans, tandis que les "islamophobes" les plus souvent cités par ces groupes s'appellent Salman Rushdie ou Taslima Nasreen ! En réalité, loin de désigner un quelconque racisme, le mot islamophobie est clairement pensé pour disqualifier ceux qui résistent aux intégristes : à commencer par les féministes et les musulmans libéraux.
Au même moment, en France, les intégristes chrétiens ont d'ailleurs entamé très exactement la même démarche. L'AGRIF, l'association de Bernard Antony (FN) qui s'est beaucoup impliqué dans les campagnes contre Scorsese, ont imaginé un moyen beaucoup plus efficace de lutter contre le blasphème : faire des procès pour "racisme anti-chrétien". La seule différence entre les deux démarches tient aux contre-feux qu'ils rencontrent. En effet, personne n'est dupe lorsque l'Agrif fait des procès pour "racisme anti-chrétien". Tout le monde sait qu'il s'agit en réalité de lutter contre toute critique de la religion. En revanche, tout le monde est tombé dans le panneau de l'"islamophobie". Après avoir gagné les associations antiracistes anglaises, le mot a été intronisé en France par Tariq Ramadan, dont la double casquette de musulman réformiste fondamentaliste et de militant tiersmondiste a permis sa diffusion rapide vers l'extrême gauche. Depuis, il piège nos débats mettant systématiquement en situation d'accusés, mieux que ne l'aurait fait une fatwa, toutes celles et tous ceux qui osent résister aux interprétations politiques et radicales de l'Islam… Un livre sur La nouvelle islamophobie, de Vincent Geisser, ne vient-il pas de qualifier de "facilitateurs d'islamophobie" pêle-mêle les associations comme SOS racisme, les recteurs et les imams libéraux proches de la Mosquée de Paris et les journalistes d'investigation enquêtant sur le terrorisme islamiste ? La boucle est bouclée. Qui osera encore s'opposer au voile ou aux autres interprétations archaïques de l'Islam sans avoir peur d'être traités d'"islamophobes" ? Hier encore, à l'occasion de l'affaire Rushdie ou Scorsese, la presse et les associations de droits de l'homme se soudaient pour dire non aux "croisés de l'ordre moral" que sont les intégristes… Aujourd'hui, c'est tout le contraire. Les opposants au voile sont traités de "croisés de la laïcité" voire "d'ayatollahs de la laïcité" (sic) dans les pages du Monde. Tandis que les militants et les militantes intégristes de l'UOIF (une organisation dont le Conseil européen de la Fatwa approuve les attentats kamikazes) sont invités sur tous les plateaux télé pour y jouer les victimes… Preuve que le mot a tenu toutes ses promesses.
Non seulement, il sert merveilleusement la lutte contre le blasphème mais il évacue totalement la question du racisme. Car c'est de "brûlot islamophobe" et non de "brûlot raciste" que le MRAP a traité le livre d'Oriana Fallacci. Au lieu de poursuivre les passages clairement racistes (et il y en avait), l'association a préféré poursuivre également les passages simplement critiques envers l'islam. Résultat, le MRAP a été débouté et l'auteure peut parader. Pire, La Ligue des droits de l'homme, qui jadis soutenait Salman Rushdhie, s'est récemment jointe aux associations musulmanes qui avaient attaqué les Versets Sataniques. Leur cible commune ? Une phrase de Houellebecq disant "quand on lit le Coran, on est effondré". Rien de très alarmant, du moins si l'on considère que l'on peut toujours critiquer la religion et surtout que Houellebecq n'est pas tendre avec les autres religions. Voilà bien la situation intenable dans laquelle nous a conduit le concept d'"islamophobie". Plus personne ne parle de racisme — le seul vrai fléau qu'il faut combattre — mais si Salman Rushdie sortait aujourd'hui ses Versets sataniques, certaine associations antiracistes seraient aux côtés des islamistes pour le traiter d''"islamophobe" !
Caroline Fourest et Fiammetta Venner,
Fondatrices de la revue ProChoix et auteures de Tirs Croisés.
Voila le concept d'islamophobie remis a sa juste place, celle d'une invention partisane obscurantiste qui voudrait empêcher la critique de l'islam sous le pretexte du racisme.
- VT61
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Ecrit le 15 mars08, 00:41
pourquoi toujours prendre les choses a l'envers - pourquoi se préoccuper des conséquences sans s'occuper de la cause ?deborah a écrit :L'OCI déplore une vague croissante d'islamophobie en Occident
La bonne question serait - pourquoi de plus en plus de gens sont ils opposés a l'islam ?
- bobesite
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Ecrit le 15 mars08, 02:22
personnelement, je m'en fout totalement de l'islam.comme je me fout du christianisme ou du boudhisme.VT61 a écrit : pourquoi toujours prendre les choses a l'envers - pourquoi se préoccuper des conséquences sans s'occuper de la cause ?
La bonne question serait - pourquoi de plus en plus de gens sont ils opposés a l'islam ?
DU MOMENT QU'ILS ME FOUTENT LA PAIX tous ces croyants illuminés, et qu'ils ne foutent pas la merde dans le monde comme c'est le cas depuis des millénaires.
qu'en iran, arabie saoudite, yemen ou maghreb ils pratiquent leur religion, no problème.C'est a eux a faire leur "révolution" leur évolution.S'ils veulent rester au moyen age je m'en tape .
mais qu'ils viennent foutre la merde en france et après se plaindre (les islamistes)qu"on est islamophobe, ça me fout les boules.
petit coup de gueule
Ecrit le 15 mars08, 03:14
bobesite a écrit : mais qu'ils viennent foutre la merde en france et après se plaindre (les islamistes)qu"on est islamophobe, ça me fout les boules.
petit coup de gueule
Mais c'st vous les chretiens qui foutent la merde dans les pays musulmans, tuer leurs enfants, violer leurs femmes , massacrer leurs peuples, detruirent leurs maisons, poluer leurs terres et leurs eaux...et puis vous vous poser des questions ????
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