les nazis ou la haine anti chrétienne

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kate

Christianisme [Catholique]
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les nazis ou la haine anti chrétienne

Ecrit le 17 juin04, 06:57

Message par kate »

Et cocotier, il faut te secouer! Retourne en classe primaire apprendre les bases de l'Histoire de la 2e GM. On dirait que pour toi les 60 ans du D-Day n'ont pas été profitables malgré les dizaines d'heures de documentaires.
Les Nazis n'étaient pas Catholique pauvre cocotier. D'ailleurs les Chrétiens ont été en première ligne parmi les victimes du nazisme. 60 millions d'Européens ont payé de leur vie le nazisme, soit en victimes soit en résistants soit en libérateurs. Combien de musulmans ont subi les affres du nazisme? Bien peu, ils ont même offerts avec joie leur service vu les bonnes dispositions des nazis à leur égard (n'est-ce pas Amine El Husseini et divisions SS islamiques?). Hitler haissait les Juifs, mais tout autant les Chrétiens. Par contre il n'avait jamais de mots assez doux pour l'Islam. En effet, il n'a pas touché le cheveux d'un seul Imam, en revanche il n'a fait aucun cadeau aux rabbins et aux prètres qu'il a fait exécuter par dizaines de milliers.

Voici ce qu'Hitler pensait des Chrétiens :

"On peut être pleinement Allemand, et on peut être pleinement Chrétien, mais on ne peut être pleinement Allemand et Chrétien."

En tous cas, nous apprendrons à connaître les lois qui régissent la vie, et la connaissance des lois naturelles nous guidera dans la voie du progrès. Quant au pourquoi de ces lois, nous n'en saurons jamais rien. C'est ainsi, et notre entendement ne peut concevoir d'autres plans.


Au fond de chaque être il y a le sentiment de cette toute-puissance, que nous appelons Dieu (c'est-à-dire, la domination des lois naturelles dans tout l'univers). Les prêtres, qui ont toujours su exploiter ce sentiment, menacent de châtiments celui qui refuse d'accepter le credo qu'ils imposent.


On dit que tout homme a besoin d'un refuge où il puisse trouver consolation et aide dans le malheur. Je n'en crois rien! Si l'humanité suit cette voie, c'est uniquement une question de traditions et d'habitudes. C'est d'ailleurs là une leçon que l'on peut tirer du front bolchevique. Les Russes n'ont pas de Dieu, et cela ne les empêche pas de savoir mourir!


Le coup le plus dur qui ait jamais frappé l'humanité fut l'avènement du christianisme. Le bolchevisme est un enfant illégitime du christianisme. Tous deux sont des inventions du Juif. C'est par le christianisme que le mensonge délibéré en matière de religion a été introduit dans le monde. Le bolchevisme pratique un mensonge de même nature quand il prétend apporter la liberté aux hommes, alors qu'en réalité il ne veut faire d'eux que des esclaves. Dans le monde antique, les relations entre les hommes et les dieux étaient fondées sur un respect instinctif. C'était un monde éclairé par l'idée de tolérance. Le christianisme fut la première croyance dans le monde à exterminer ses adversaires au nom de l'amour. Sa marque est l'intolérance.

Le christianisme est une rébellion contre la loi naturelle, une protestation contre la nature. Poussé à sa logique extrême, le christianisme signifierait la culture systématique de l'échec humain.


Pour rendre aux hommes la mort plus facile, l'Eglise leur tend l'appât d'un monde meilleur. Nous nous bornons, pour notre part, à leur demander de façonner dignement leur vie. Il leur suffit pour cela de se conformer aux lois naturelles. Inspirons-nous de ces principes, et à la longue nous triompherons de la religion.

Mais il n'est pas question que le national-socialisme se mette un jour à singer la religion en établissant une forme de culte. Sa seule ambition doit être de construire scientifiquement une doctrine qui ne soit rien de plus qu'un hommage à la raison.

C'est pourquoi j'ai toujours tenu le Parti à l'écart des questions religieuses. J'ai ainsi évité que mes partisans catholiques et protestants se dressent les uns contre les autres et que par mégarde ils s'assomment mutuellement à coups de bible et de goupillon. Ainsi ne nous sommes-nous jamais mêlés du culte de ces Eglises. Et si cela a momentanément rendu ma tâche un peu plus difficile, du moins n'ai-je ainsi jamais couru le risque d'apporter de l'eau au moulin de mes adversaires. L'aide que nous aurions provisoirement retirée d'un concordat serait rapidement devenue une charge pour nous. De toute façon, le principal est d'être habile dans cette matière et de ne pas rechercher un conflit là où il peut être évité.

Il n'est donc pas opportun de nous lancer maintenant dans un combat avec les Eglises. Le mieux est de laisser le christianisme mourir de mort naturelle. Une mort lente a quelque chose d'apaisant. Le dogme du christianisme s'effrite devant les progrès de la science. La religion devra faire de plus en plus de concessions. Les mythes se délabrent peu à peu. Il ne reste plus qu'à prouver que dans la nature il n'existe aucune frontière entre l'organique et l'inorganique. Quand la connaissance de l'univers se sera largement répandue, quand la plupart des hommes sauront que les étoiles ne sont pas des sources de lumière mais des mondes, peut-être des mondes habités comme le nôtre, alors la doctrine chrétienne sera convaincue d'absurdité.

Le christianisme, bien sûr, a atteint le sommet de l'absurdité à cet égard. Et c'est pour cela qu'un jour sa structure s'effondrera. La science a déjà imprégné l'humanité. Ainsi, plus le christianisme s'accrochera à ses dogmes, plus vite il déclinera.

Personne n'a le droit de priver les gens simples de leurs certitudes enfantines avant qu'ils n'en aient acquis d'autres plus raisonnables. En fait, il est très important que la croyance supérieure soit bien installée en eux avant que la croyance inférieure soit effacée. Nous devrons finalement parvenir à cela. Mais cela ne servirait à rien de remplacer une vieille croyance par une nouvelle qui ne ferait que prendre la place laissée vide par la précédente.

Il me semble que rien ne serait plus insensé que de rétablir le culte de Wotan. Notre vieille mythologie avait cessé d'être viable lorsque le christianisme s'est implanté. Ne meurt que ce qui est prêt à mourir. A cette époque le monde antique était partagé entre les systèmes philosophiques et le culte des idoles. Or il n'est pas souhaitable que l'humanité entière s'abêtisse -- et le seul moyen de se débarrasser du christianisme est de le laisser mourir petit à petit.

On peut se demander si la disparition du christianisme entraînerait la disparition de la foi en Dieu. Cela n'est pas souhaitable. La notion de divinité donne à la plupart des hommes l'occasion de concrétiser le sentiment qu'ils ont des réalités surnaturelles. Pourquoi détruirions-nous ce merveilleux pouvoir qu'ils ont d'incarner le sentiment du divin qui est en eux?

L'homme qui vit en communion avec la nature entre nécessairement en conflit avec les Eglises. Et c'est pourquoi elles vont à leur perte -- car la science est destinée à remporter la victoire.

Je ne voudrais surtout pas que notre mouvement prenne un caractère religieux et institue un culte. Ce serait épouvantable pour moi, et je souhaiterais n'avoir jamais vécu, si je devais finir dans la peau d'un bouddha!

Si en ce moment nous éliminions les religions par la force, le peuple nous implorerait unanimement d'établir un nouveau culte. Vous pouvez imaginer nos gauleiters renoncer à leurs frasques pour jouer aux saints! Quant à notre Ministre des Cultes, d'après ses propres coreligionnaires, Dieu lui-même se détournerait de sa famille!

La superstition ne perdra pas ses droits. Le Parti est à l'abri du danger de concurrencer les religions. Ces dernières doivent simplement être empêchées d'interférer avec les questions temporelles à l'avenir. Depuis l'âge le plus tendre, l'éducation sera donnée de telle sorte que chaque enfant connaîtra tout ce qui est important pour le maintien de l'Etat. Quant aux hommes de mon entourage, qui comme moi ont échappé à l'emprise du dogme, je n'ai pas de raison de craindre que l'Eglise leur mette le grappin dessus.

Nous veillerons à ce que les Eglises ne puissent plus répandre des enseignements en contradiction avec les intérêts de l'Etat. Nous continuerons à prêcher la doctrine du national-socialisme, et la jeunesse ne recevra plus d'autre enseignement hormis la vérité.

Toutes ces manifestations sont cycliques. La religion est en perpétuel conflit avec l'esprit de libre recherche. L'opposition de l'Eglise à la science fut parfois si violente que cela fit des étincelles. L'Eglise, avec une conscience lucide de ses intérêts, a effectué une retraite stratégique, de sorte que la science a perdu un peu de son agressivité.

Le présent système d'enseignement scolaire permet cette absurdité: à 10 heures du matin les élèves assistent à un cours de catéchisme où la création du monde leur est présentée selon les enseignements de la Bible; et à 11 heures, ils assistent à un cours de sciences naturelles où on leur enseigne la théorie de l'évolution. Pourtant les deux doctrines sont en complète contradiction! Enfant, j'ai souffert de cette contradiction et j'ai tapé ma tête contre un mur. Souvent je me suis plaint à l'un ou l'autre de mes maîtres de ce qu'on m'avait enseigné l'heure d'avant -- et je me rappelle que je les mettais au désespoir.

La religion chrétienne essaye de s'en tirer en expliquant qu'il faut donner une valeur symbolique aux images des Saintes Ecritures. Tout homme qui aurait prétendu cela il y a quatre cent ans aurait terminé sa carrière sur le bûcher, avec accompagnements d'hosannas. En entrant dans le jeu de la tolérance, la religion a regagné du terrain par rapport aux siècles passés.

La religion tire tout le profit qu'elle peut du fait que la science postule la recherche et non la connaissance certaine de la vérité. Comparons la science à une échelle. A chaque échelon que l'on monte, on contemple un paysage plus vaste. Mais la science ne prétend pas connaître l'essence des choses. Quand la science découvre qu'elle doit réviser telle ou telle notion qu'elle avait cru être définitive, aussitôt la religion triomphe et déclare: «Nous vous l'avions bien dit!». C'est oublier qu'il est dans la nature de la science de se comporter ainsi. Car si elle s'avisait de prendre une allure dogmatique, elle deviendrait elle-même une Eglise.

Quand on dit que Dieu provoque l'éclair, c'est vrai en un sens; mais ce qui est certain c'est que Dieu ne dirige pas la foudre, comme le prétend l'Eglise. L'explication par l'Eglise des phénomènes naturels constitue un abus, car l'Eglise n'a en vue que des fins intéressées. La vraie piété se trouve chez l'être qui prend conscience de sa faiblesse et de son ignorance. Celui qui ne voit Dieu que dans un chêne ou dans un tabernacle, au lieu de le voir partout, n'est pas vraiment pieux. Il reste attaché aux apparences -- et quand le ciel tonne et que la foudre frappe, il tremble de la seule peur d'être frappé en punition du péché qu'il vient de commettre.

uand j'étais plus jeune, je pensais qu'il fallait tout traiter à la dynamite. J'ai compris depuis lors qu'un peu plus de subtilité est possible. La branche pourrie tombe d'elle-même. Il faut en arriver à ceci : dans la chaire de Saint Pierre, un officiant gâteux; en face de lui quelques sinistres vieilles femmes, radoteuses et pauvres d'esprit à souhait. La jeunesse saine est avec nous. Contre une Eglise qui s'identifie à l'Etat, comme en Angleterre, je n'ai rien à dire. Mais, même ainsi, il est impossible d'asservir éternellement l'humanité avec des mensonges. Après tout, ce n'est qu'entre les sixième et huitième siècles que le christianisme fut imposé à nos peuples par des princes qui avaient une alliance d'intérêts avec la prêtraille. Nos peuples jusqu'ici avaient bien réussi à vivre sans cette religion. J'ai six divisions de SS composées d'hommes absolument indifférents en matière de religion. Cela ne les empêche pas d'aller à la mort avec une âme sereine.


Quel est ce Dieu qui ne prend plaisir qu'à voir les hommes s'humilier devant lui? Essayez de vous représenter ce que signifie cette histoire toute simple: Dieu crée les conditions du péché. Il réussit ensuite, avec l'aide du Diable, à faire pécher l'homme. Ensuite il se sert d'une vierge pour mettre au monde un fils qui, en mourant, rachètera l'humanité!

Je commence à perdre tout respect pour l'humanité quand je pense que certains des nôtres, ministres ou généraux, sont capables de croire que nous ne pouvons pas triompher sans la bénédiction de l'Eglise. Une telle conception est excusable chez de petites gens qui n'ont rien appris d'autre.

Par quoi voudriez-vous que je remplace l'image que les chrétiens se font de l'Au-delà? Ce qui est naturel à l'humanité, c'est le sentiment de l'éternité, et ce sentiment est au fond de chaque homme. L'âme et l'esprit migrent, de même que le corps retourne à la nature. Ainsi la vie renaît éternellement de la vie. Quant au pourquoi de tout cela, je n'éprouve pas le besoin de me casser la tête à ce propos. L'âme est insondable.

Quelle heureuse inspiration d'avoir tenu le clergé en-dehors du Parti! Le 21 mars 1933, à Potsdam, la question s'est posée: avec l'Eglise, ou sans l'Eglise? J'ai conquis l'Etat en dépit de la malédiction jetée sur nous par les deux confessions. Ce jour-là, nous sommes allés directement aux tombeaux des rois alors que les autres se rendaient aux services religieux. Si à cette époque j'avais fait un pacte avec les Eglises, je partagerais aujourd'hui le sort du Duce. Par nature, le Duce est un libre penseur, mais il a cru bon de choisir la voie des concessions. Pour ma part, à sa place j'aurais pris la voie de la révolution. Je serais entré au Vatican et j'aurais mis tout le monde à la porte -- quitte à m'excuser ensuite: «Excusez-moi, c'était une erreur!». Mais le résultat, c'est qu'ils auraient été foutus dehors!

Tout bien considéré, nous n'avons aucune raison de souhaiter que les Italiens et les Espagnols se libèrent de la drogue du christianisme. Soyons les seuls à être immunisés contre cette maladie.

Kerrl [Ministre des Cultes], avec les plus nobles intentions, voulait tenter une synthèse entre le national-socialisme et le christianisme. Je ne crois pas que la chose soit possible, et je vois l'empêchement dans le christianisme lui-même.

Le christianisme pur -- le christianisme des catacombes -- se préoccupe de faire passer dans les faits la doctrine chrétienne. Cela conduit tout simplement à l'anéantissement de l'humanité. Ce n'est que du bolchevisme intégral, sous des oripeaux métaphysiques.

L'homme saisit par-ci par-là quelques bribes de vérité, mais il ne saurait dominer la nature. Il doit savoir, au contraire, qu'il est dépendant de la Création. Et cette attitude conduit plus loin que les superstitions entretenues par l'Eglise. Le christianisme est la pire des régressions que l'humanité ait jamais subie, et c'est le Juif qui, grâce à cette invention diabolique, l'a rejetée quinze siècles en arrière. La seule chose qui serait encore pire serait la victoire du Juif à travers le bolchevisme. Si le bolchevisme triomphait, l'humanité perdrait le don du rire et de la joie. Elle deviendrait une simple masse informe, vouée à la grisaille et au désespoir.

Les prêtres de l'antiquité étaient plus proches de la nature, et ils cherchaient modestement la signification des choses. Au lieu de cela, le christianisme promulgue ses dogmes incohérents et les impose par la force. Une telle religion porte en elle l'intolérance et la persécution. Il n'en est pas de plus sanglante.

Dans leur lutte contre l'Eglise, les Russes sont purement négatifs. Nous, au contraire, nous devons pratiquer le culte des héros qui ont permis à l'humanité de se sortir de l'ornière de l'erreur. Kepler a vécu à Linz, et c'est pourquoi j'ai choisi Linz pour installer notre observatoire. Sa mère fut accusée de sorcellerie et torturée plusieurs fois par l'Inquisition.

Il est très dommage que cette tendance à la pensée religieuse ne puisse trouver une meilleure _expression que la mesquinerie juive de l'Ancien Testament, car des gens religieux qui, dans la solitude de l'hiver, cherchent continuellement la lumière ultime concernant leurs problèmes religieux avec l'assistance de la Bible, doivent finalement devenir spirituellement déformés. Les malheureux cherchent à extraire des vérités à partir de ces chicaneries juives, où en fait aucune vérité n'existe. En conséquence ils s'enfoncent dans une ornière de la pensée ou une autre, et à moins qu'ils ne possèdent un sens commun exceptionnel, ils dégénèrent en maniaques religieux.

Il est déplorable que la Bible ait été traduite en allemand, et que le peuple allemand tout entier ait ainsi été livré à ce charabia juif. Tant que l'enseignement, particulièrement de l'Ancien Testament, restait exclusivement dans le latin de l'Eglise, il y avait peu de danger que les gens sensibles deviennent les victimes d'illusions en lisant la Bible. Mais quand la Bible devint une propriété commune, toute une masse de gens se virent ouvrir les lignes de la pensée religieuse qui -- particulièrement en conjonction avec la caractéristique allemande de la méditation obstinée et quelque peu mélancolique - trop souvent les transforma en maniaques religieux. Quand on se rappelle que l'Eglise catholique a élevé au statut de Saints toute une quantité de déments, on réalise pourquoi des mouvements comme celui des Flagellants apparurent inévitablement en Allemagne durant le Moyen-Age.

Y a-t-il une seule religion qui puisse exister sans un dogme? Non, car dans ce cas elle appartiendrait à l'ordre de la science. La science ne peut pas expliquer pourquoi les choses de la nature sont ce qu'elles sont. Et c'est là qu'intervient la religion, avec ses certitudes réconfortantes. Quand elle est incarnée dans les Eglises, la religion se met toujours en opposition avec la vie. (…) Ainsi les Eglises iraient à leur perte, et elles le savent, si elles ne s'accrochaient pas à une vérité rigide.



Et apothéose, cerise sur le gateau, feu d'artifice :

Je conçois que l'on puisse s'enthousiasmer pour le paradis de Mahomet, mais le fade paradis des chrétiens ! De votre vivant vous écoutiez la musique de Richard Wagner. Après votre mort, ce ne seront plus qu'alléluias, palmes agitées, enfants à l'âge du biberon et vieillards chenus. L'homme des îles rend hommage aux forces de la nature. Mais le christianisme est une invention de cerveaux malades: on ne saurait rien imaginer de plus insensé, ni une façon plus indécente de tourner en dérision l'idée de Divinité. Un nègre, avec ses tabous, écrase de sa supériorité l'être humain qui croit sérieusement à la transsubstantiation.

Les prescriptions d'ordre hygiénique que donnaient la plupart des religions ont contribué à la fondation des communautés organisées. Les préceptes ordonnant aux gens de se laver, d'éviter certaines boissons, de jeûner à certaines dates, de faire de l'exercice, de se lever avec le soleil, de monter au sommet du minaret -- tout cela était des obligations conçues par des gens intelligents. L'exhortation de lutter avec courage s'explique aussi d'elle-même. Remarquons à ce propos qu'en contrepartie on promettait au musulman un paradis peuplé de filles sensuelles, où le vin coulerait à flots, un véritable paradis terrestre. Les chrétiens, en revanche, se déclarent satisfaits si on leur permet de chanter des alléluias après leur mort! Tous ces éléments ont contribué à former les communautés humaines. C'est à ces particularités que les peuples doivent leur caractère actuel.

Pas très "catholique" n'est-ce pas l'image des musulmans" auprès des nazisn dont Himmler disait :

Je n'ai rien contre l'Islam, parce que cette religion se charge elle-même d'instruire les hommes, en leur promettant le ciel s'ils combattent avec courage et se font tuer sur le champ de bataille: bref, c'est une religion très pratique et séduisante pour un soldat.


Par contre les victimes de la Shoah, des Juifs habituellement détestés par les musulmans, mais hypocritement défendus par cocotier qui oublie volontairement les épisodes sanglants où Mahomet en a fait égorger par centaines durant la Bataille du Fossé, et qui sont les mieux placés pour parler de l'Holocauste ont une autre vision de la situation et du rôle de l'Eglise Catholique par le biais du Pape Pie XII:


ALBERT EINSTEIN déclara peu après la guerre : " l'Eglise catholique a été la seule à élever la voix contre l'assaut mené par Hitler contre la liberté ".

Mme GOLDA MEIR, au décès de Pie XII, le 9 octore 1958, déclare " pendant la décennie de terreur nazie, quand notre peuple a subi un martyre terrible, la voix du pape s'est élevée pour condamner les persécuteurs et pour invoquer la pitié envers leurs victimes ".

Israël ZOLLI (1881-1956), Grand Rabbin de Rome, se convertit au catholicisme et, le 13 février 1945, prit pour nom de baptême Eugène, en hommage à Eugène Pacelli : Pie XII.

M. Pinchas LAPIDE, consul d'Israël à Milan du vivant de Pie XII, a déclaré au journal Le Monde le 13.12.1963 " Je peux affirmer que le pape personnellement, le Saint-Siège, les nonces et toute l'Eglise catholique ont sauvé de 150.000 à 400.00 juifs d'une mort certaine… L'église catholique sauva davantage de vies juives pendant la guerre que toutes les autres églises, institutions religieuses et organisations de sauvetage réunis ". Et Judith Cabaud dans son livre " Eugenio Zolli " écrit : " En examinant les statistiques, il (Lapide) met en lumière l'écart considérable entre le nombre de juifs sauvés par l'Eglise et l'ensemble des réalisations de la Croix Rouge internationale ainsi que les démocraties occidentales "

Le Dr. Elie TOAFF, Grand Rabbin de Rome, a déclaré : " Les juifs se souviendront toujours de ce que l'Eglise catholique a fait pour eux sur l'ordre du Pape au moment des persécutions raciales. Quand la guerre mondiale faisait rage, Pie XII s'est prononcé souvent pour condamner la fausse théorie des races ". Il ajouta : " de nombreux prêtres ont été emprisonnés et ont sacrifié leur vie pour aider les juifs ". (Le Monde 10.10.1958).

M. Maurice EDELMAN, Président de l'Association anglo-juive, député travailliste, a déclaré : " L'intervention du pape Pie XII a permis de sauver des dizaines de milliers de juifs pendant la guerre ". (La Gazette de Liège, 3.1.64).

Le Dr SAFRAN, Grand Rabbin de Roumanie, a estimé à 400.000, les juifs de Roumanie sauvés de la déportation par l'œuvre de St Raphaël organisée par Pie XII et il dit : " La médiation du Pape sauva les juifs du désastre, à l'heure où la déportation des Roumains était décidée " (" Pie XII face aux nazis " par Charles Klein - S.O.S. 1975).

La UNITED JEWISH APPEAL, le 29 novembre 1944, envoya une délégation de 70 rescapés des camps nazis au Vatican pour exprimer à Pie XII la reconnaissance des juifs pour son action en leur faveur.

94 musiciens juifs sous la direction de Paul KLETZKI, le 26 mai 1955, ont joué, sous les fenêtres du Vatican, la IXème symphonie de Beethoven " en reconnaissance de l'œuvre humanitaire grandiose accomplie par sa Sainteté pour sauver un grand nombre de juifs pendant la seconde guerre mondiale ".

Plus récemment, un témoignage de marque dans " The Weekly Standard " du 16 Février 2001,

David DALIN, rabbin de New-York, déclare " Pie XII a été un authentique " juste ". et il rend hommage à l'écrivain Antonio GASPARI pour son ouvrage " Les juifs sauvés par Pie XII ". : «Il fut un grand ami des Juifs et mérite d'être proclamé «Juste parmi les Nations» parce qu'il a sauvé beaucoup de mes corréligionnaires, ... Selon certaines statistiques, au moins 800 000.»


D. DALIN rappelle qu'" au cours des mois où Rome a été occupée par les nazis, Pie XII a donné pour instruction au clergé de sauver des juifs par tous les moyens. Le cardinal BOETTO de Gênes en sauva à lui seul au moins 800, l'évêque d'Assise 300. Lorsqu'on a remis au cardinal Palazzini la médaille des " justes " pour avoir sauvé des juifs, il affirmait : " le mérite en revient entièrement à Pie XII ".
L'aide apportée par le Pape Pacelli était si connue qu'en 1955, à l'occasion des célébrations du 10è anniversaire de la Libération, l'Union des Communautés Israélites proclamait le 17 avril " jour de gratitude " pour l'assistance fournie par le pape durant la guerre ".



Les grandes déclarations étaient dangereuses : Pie XII choisit d'être efficace.
Et Hitler affirma que le Vatican était " le pire foyer de résistance " à ses plans.
En juillet 1942, effectivement, les évêques de Hollande avaient protesté haut et fort contre les persécutions antisémites. Conséquence : dès la semaine suivante, intensification des rafles qui furent étendues aux juifs catholiques ; parmi eux, Edith Stein, qui mourut peu après à Birkenau. (les juifs protestants, eux, furent moins inquiétés, leurs pasteurs ayant été plus prudents).
Dans le bulletin de l'Athénée Israélite de Bruxelles, " Maïmonide " (n° du 2 Juin 1963), Edith Mutz résume ainsi l'attitude de Pie XII " la véritable raison du silence de Pie XII n'était certes pas la crainte d'aller dans un camp de concentration, mais celle d'aggraver le cas de ceux qui s'y trouvaient ".

Malgré tout Ribbentrop et Steengracht (ministre et sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères du 3ème Reich) déclarèrent à Nuremberg : " nous avions des tiroirs pleins de protestations du Vatican ".

l'homélie de Pie XII de Noël 1942 évoqua "les milliers de personnes vouées à la mort ou à une extermination progressive " du seul fait de leur nationalité " ou de leur race ". Tout le monde avait compris ! Le silence de Pie XII fut, en réalité, assez bruyant ! Au lendemain de cette déclaration, le Service de sécurité du Reich notait : " Il (Pie XII) se fait le porte-parole des juifs criminels de guerre " !. le Pape était sans arrêt sur la brèche. En 1943, le commandant des S.S. de Rome ordonna au chef de la communauté israélite de fournir 50 kg d'or dans les 24 h. sous peine de déportation immédiate de 200 autres juifs. La collecte n'ayant réuni que 35 kg d'or, le Grand Rabbin de Rome reçoit de Pie XII les 15 kg manquants : les vases sacrés des églises avaient été fondus ! Quand les juifs furent déportés malgré les promesses, le pape cacha des centaines d'entre eux dans ses églises et monastères et obtint la libération des 7.000 sur les 8.000 arrêtés.
Pie XII fut un des premiers a subodorer les dangers du national-socialisme. Déjà, entre 1917 et 1929, sur 44 discours qu'il prononça en Allemagne, 40 dénonçaient les dangers imminents de l'idéologie nazie. Le film Amen se garde bien de rappeler que Pie XII fut l'inspirateur de l'encyclique Mit Brennender Sorge contre le nazisme parue dès 1937 sous le pontificat de Pie XI. Les journaux allemands, cette même année, disent : " Pie XI était à moitié juif ; le cardinal Pacelli (Pie XII) l'est complètement ! ". En 1939, la première encyclique de Pie XII, Summi Pontificatus, rappelle l'égalité de tous les hommes et de toutes les races devant Dieu.
Pie XII multiplia les initiatives discrètes auprès des gouvernements vassaux de l'Allemagne. Il pressa les pays extérieurs au conflit d'ouvrir plus grandes leurs portes aux réfugiés. Il soutint ou initia d'innombrables réseaux locaux de soutien. "Le Dictionnaire de la papaut" (Fayard) évalue à un million le nombre de juifs sauvés par l'Eglise catholique.

Mais, pourquoi s'en prendre l'Eglise Catholique et dire que les Nazis étaient Catholiques? Qu'ont fait les chefs musulmans les plus influents pour protéger le monde du danger hitlérien ? Ils ont recruté pour le compte du Nazisme des divisions SS mahométanes. Car un grand point commun entre Islam et Nazisme, c'est la haine des Juifs et des Chrétiens, le suprémacisme absolu, le terrorisme doctrinal et comme le soulève Mehdi el dar el kufr, la promesse des vierges (Houries et Walkiries) et des trésors en nature, aux guerriers/moujahidines morts pour l'idéologie. Que cela soit dit.

kate

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Ecrit le 17 juin04, 07:01

Message par kate »

Cathos les Nazis? Si tu le dis. Il faut donc que tu révise ton histoire mon coco-tier.

Catholiques contre Hitler


L'Église catholique ne pouvait pas s'engager politiquement contre le régime nazi, en raison du Concordat signé avec le Reich. Mais contrairement aux protestants, qui étaient organisés en Landeskirchen, des instances locales élues qui étaient infiltrées par les nazis, les personnalités ecclésiastiques catholiques étaient nommées par Rome, ce qui permit une plus grande imperméabilité de l'Église catholique à l'infiltration nazie. Si l'opposition politique était impossible en raison du Concordat, des catholiques ont cependant résisté au nazisme sur le plan moral. On peut distinguer deux attitudes : d'une part, les catholiques qui voulaient maintenir un contact avec le régime nazi, afin d'obtenir des compromis, d'autre part, quelques personnalités hors pair qui refusaient tout compromis. Plusieurs ecclésiastiques catholiques se sont opposés dans les années 30 à l'idéologie nazie, en soulignant qu'elle n'était pas compatible avec la foi catholique. Ainsi, le cardinal Bertram critiqua les théories nationalistes et racistes nazies, ainsi que la prétention de Hitler de créer un "christianisme positif" imprégné de l'idéologie nazie, indépendant de Rome et de toute autorité internationale, et incorporé à l'État totalitaire. Mais la même année, l'évêque de Berlin, Schreiber, déclara qu'il n'était interdit à personne de devenir membre du parti nazi. Les divisions internes étaient telles que le cardinal Bertram ne parvint pas à inciter tout l'épiscopat allemand à faire une déclaration commune contre le nazisme. En 1931, les évêques de Bavière, puis de Cologne et de Paderborn condamnèrent l'idéologie nazie, incompatible avec la foi chrétienne, en s'appuyant sur le fait que le Pape Pie XI avait condamné auparavant le mouvement fasciste "Action française".

Le parti politique catholique, le Zentrum, collabora à partir de 1932 avec le NSDAP. Peu de voix catholiques s'élevèrent contre cette compromission avec les nazis : le père jésuite Max Pribilla, Fritz Gerlich et Ingbert Naab dans la revue catholique "Der Gerade Weg" et Bernhard Letterhaus. Ce dernier était membre d'un syndicat catholique et du parti Zentrum ; après l'arrivée au pouvoir de Hitler, il fit plusieurs voyages à l'étranger, afin de prendre contact avec d'autres syndicats catholiques, en vue de préparer la résistance au nazisme. A partir de 1939, il travailla dans le service de contre-espionnage de la Wehrmacht, ce qui lui permit de pouvoir transmettre des informations confidentielles à ses amis résistants. Il participa à la préparation de l'attentat du 20 juillet 1944, et fut arrêté immédiatement après la tentative de putsch. Il fut condamné à mort, et fut exécuté le 14 novembre 1944.

Lors de la conférence épiscopale de Fulda en 1932, les évêques catholiques allemands décidèrent que des catholiques ne pouvaient pas devenir membres du NSDAP, le programme de ce parti étant hérétique. Mais l'épiscopat était extrêmement divisé, et si des évêques comme Preysing et Kaller condamnaient le nazisme, d'autres s'en accommodaient très bien. Et deux mois après l'arrivée au pouvoir de Hitler, à la suite de sa déclaration sur le respect des droits des Églises et de son vœu d'établir des relations amicales avec le Vatican, il fut décidé que les catholiques pouvaient finalement devenir membres du parti nazi, et que l'Église catholique pourrait s'arranger avec Hitler. Et en avril 1933, lors du boycott des juifs par les nazis, le cardinal Bertram, qui avait quelques années auparavant critiqué l'idéologie nazie, décida de ne pas prendre position. Seul le père Eckert protesta alors au nom de l'éthique chrétienne contre la persécution des juifs.

Dès le mois d'avril 1933 commencèrent des pourparlers entre le Vatican et le régime nazi au sujet d'un Concordat, qui vit le jour au mois de juillet de la même année. Quelques membres du clergé catholique allemand, tels le cardinal Schulte et l'évêque Preysing, critiquèrent ce Concordat, estimant qu'il serait préférable de condamner le gouvernement nazi, au lieu de pactiser avec lui. Ils n'accordaient pas leur confiance à Hitler, qui s'était engagé à faire du christianisme la base du nouveau régime, et en avait donné sa parole d'honneur au Pape. Le parti centriste avait décidé le 5 juillet 1933 de se dissoudre, et le 20 juillet fut signé le Concordat, qui garantissait aux catholiques allemands la liberté de culte en échange de la non-ingérence de l'Église catholique dans la politique nazie.

Cette reconnaissance officielle du régime nazi par l'Église catholique fut lourde de conséquences. L'Église ne se prononça plus sur des questions qui n'avaient pas de rapport direct avec le culte catholique. Ainsi, lorsqu'en novembre 1933 l'ancien dirigeant de l'action catholique de Munich, Mühler, fut arrêté parce qu'il avait raconté des "mensonges" au sujet du camp de concentration de Dachau, le Vatican ne prit pas position.

Les prêtres comme le père jésuite Rupert Mayer qui n'hésitaient pas à critiquer ouvertement le régime dans leurs sermons furent persécutés par les nazis. Le prêtre August Froehlich, qui refusait de faire le salut hitlérien, fut arrêté en 1941 après avoir protesté contre les mauvais traitements infligés aux travailleurs forcés dans une entreprise allemande. Il fut déporté, torturé, et mourut le 22 juin 1942 au camp de concentration de Dachau. Le père Muckermann, exilé aux Pays-Bas, parvint à diffuser clandestinement en Allemagne des tracts condamnant le nazisme et la politique de Hitler. Et le 22 mars 1935 fut fondé un "Comité d'aide aux non-aryens catholiques", qui proposait une aide juridique aux catholiques d'origine juive, et les aidait à trouver un pays d'accueil pour fuir l'Allemagne. Le 10 novembre 1938, au lendemain de la "Nuit de Cristal", le prieur de la cathédrale de Berlin, Bernhard Lichtenberg, appela les fidèles à prier pour les juifs et les prisonniers des camps de concentration, parmi lesquels se trouvaient également beaucoup de prêtres. Arrêté en octobre 1941, il fut déporté et mourut en 1943. Margarete Sommer, une universitaire qui avait perdu son poste en raison de son engagement catholique, aida des catholiques d'origine juive. En 1942, elle rédigea un rapport qu'elle envoya au Vatican sur le traitement réservé aux juifs par les nazis, sur la déportation en camps de concentration. Gertrud Luckner, une pacifiste engagée qui travaillait pour l'organisation de bienfaisance catholique "Caritas", aida des prisonniers de guerre et des juifs ; elle fut arrêtée en 1943 par la Gestapo et déportée au camp de concentration de Ravensbrück. En 1943, des prêtres catholiques de Stettin, dont Carl Lamprecht, Friedrich Lorenz, Herbert Simoleit et Alfons Maria Wachsmann, furent condamnés à mort pour "démoralisation des troupes" parce qu'ils avaient écouté des émissions radiodiffusées étrangères.



La Gestapo veillait, et le régime adopta une attitude de plus en plus agressive vis-à-vis des catholiques. Ainsi, le journal des jeunesses catholiques, "Junge Front", qui adoptait une attitude réservée face aux nazis, fut interdit de publication à plusieurs reprises, avant d'être définitivement interdit en janvier 1936 ; peu de temps après, 50 dirigeants de mouvements catholiques furent arrêtés. En 1933, ce journal, qui était diffusé à 300 000 exemplaires, avait appelé à la solidarité avec les juifs lors du boycott des magasins juifs. De plus, les jeunesses hitlériennes, assistées par la police, essayaient constamment de perturber les réunions des associations de jeunesse catholiques. Celles-ci, ainsi que toutes les organisations de jeunesse non nazies, furent interdites en décembre 1936 ; tous les jeunes Allemands furent désormais obligés d'intégrer les jeunesses hitlériennes. Mais des mouvements de jeunesse catholiques continuèrent à exister dans la clandestinité, aidèrent des persécutés, et diffusèrent des tracts hostiles au régime. En 1941, Walter Klingenbeck, un ancien membre des jeunesses catholiques, diffusa avec quelques adolescents catholiques, grâce à un émetteur clandestin, des émissions qui appelaient à la chute du régime nazi et qui communiquaient les nouvelles censurées par les nazis et entendues dans des émissions radiodiffusées étrangères. Walter Klingenbeck fut arrêté en 1942, condamné à mort, et exécuté le 5 août 1943. La condamnation à mort de ses amis Daniel von Recklinghausen et Hans Haberl fut finalement commuée en une peine de travaux forcés de huit ans. D'autres adolescents, comme Theo Hespers, Walter Hammer et Karl Paetel, ont pu à partir de leur pays d'exil diffuser des journaux et des tracts antinazis en Allemagne.

En 1935-36, les nazis eurent recours à des pseudo-procès afin d'éliminer des opposants catholiques : des prêtres furent accusés d'être mêlés à des scandales financiers et à des affaires de mœurs, et furent arrêtés sous ce prétexte.

En 1937, l'Église décida de réagir : les évêques allemands écrivirent un mémorandum au ministre chargé des questions religieuses, afin de protester contre l'attitude du régime à l'égard des catholiques, et le Pape Pie XI publia en mars 1937 l'encyclique "Mit brennender Sorge", "Avec un souci brûlant", dans laquelle il fit part de son inquiétude quant aux multiples violations du Concordat de la part du gouvernement nazi. Des centaines de milliers d'exemplaires de ce document furent imprimés et distribués clandestinement en Allemagne ; les nazis, en guise de représailles, arrêtèrent des prêtres et des adolescents ayant distribué des exemplaires de l'encyclique, et les déportèrent en camp de concentration.

Mais des ecclésiastiques catholiques soutenaient Hitler, et après les succès militaires de celui-ci, certains lui envoyèrent même des lettres de félicitations. Ainsi, le cardinal Bertram, qui avait présidé en 1932 la conférence de Fulda, au cours de laquelle il avait été décidé que des catholiques ne pouvaient devenir membres du NSDAP, envoya des lettres élogieuses à Hitler, dans lesquelles il tentait cependant d'amadouer le dictateur vis-à-vis de l'Église catholique.

L'évêque de Berlin, Konrad Graf von Preysing, fut l'un des rares évêques qui continuèrent à défendre ouvertement et courageusement des opinions antinazies, même après l'arrivée au pouvoir de Hitler. Il faisait partie avec Fritz Gerlich et Ingbert Naab, les rédacteurs de la revue "Der Gerade Weg", d'un groupe de résistance catholique, le "cercle de Konnersreuth", qui se fixait pour objectif de trouver des mesures permettant de contrer le régime nazi. Après l'assassinat de Gerlich en 1934, Preysing parvint à faire fuir Naab en Suisse ; Preysing ne fut pas arrêté en raison de sa très grande popularité. Il avait à plusieurs reprises mis les autres évêques en garde contre le nazisme, était un ennemi déclaré du Concordat, et participa à la rédaction de l'encyclique du Pape Pie XI. Preysing critiquait l'attitude de l'Église vis-à-vis du nazisme ; il rendit compte au Pape des événements se déroulant dans l'Allemagne nazie, et il était persuadé que l'on ne pourrait rien obtenir de Hitler par des voies diplomatiques ; il était partisan d'une prise de position claire de la part du Vatican, qui serait capable d'encourager les Allemands à organiser de grandes manifestations contre le régime. Preysing, choqué par les télégrammes élogieux que le cardinal Bertram envoyait à Hitler, démissionna en 1940 de son poste de secrétaire de presse de la conférence épiscopale de Fulda, et entra en contact avec le "cercle de Kreisau" et les conjurés du 20 juillet 1944, tout comme les Pères jésuites Alfred Delp, Lothar König et Augustin Rösch. Juriste de formation, Konrad Graf von Preysing rédigea également une lettre pastorale concernant le Droit et ses violations par le régime nazi, qui fut lue en chaire et qui eut un grand écho en Allemagne et à l'étranger.



D'autres catholiques ont manifesté leur opposition vis-à-vis de certains points de la politique nazie. Ainsi, des organismes caritatifs, des médecins et des ecclésiastiques catholiques protestèrent contre l'eugénisme, que les nazis avaient rendu légal en juillet 1933 sous la forme d'une "loi sur la prévention de la transmission héréditaire de maladies". L'encyclique "Casti connubii", publiée en 1930, interdisait ces pratiques au nom du respect de la vie. En 1934, le directeur de l'action catholique de l'évêché de Berlin, Erich Klausener, qui avait organisé les Journées catholiques de Berlin en 1933 et 1934, fut assassiné sur l'ordre personnel de Hitler le 30 juin 1934, quelques jours après une messe en plein air qui avait rassemblé des dizaines de milliers de fidèles, ce que Hitler avait considéré comme un affront personnel. En 1940, l'archevêque Michael von Faulhaber protesta auprès du ministre de la Justice au sujet de l'assassinat des invalides et des malades mentaux, jugés par les nazis "indignes de vivre", car "improductifs" sur le plan économique. "L'opération T4", qui fit plusieurs milliers de victimes, fut finalement suspendue officiellement en août 1941 mais continua sous d'autres formes plus insidieuses : les nazis administrèrent des médicaments aux malades ou les laissèrent mourir de faim dans les institutions. Faulhaber proposa de plus en 1941 au cardinal Bertram que l'Église catholique condamne publiquement les persécutions dont étaient victimes les juifs, ce qui ne se réalisa pas. En 1935, l'évêque de Münster, Clemens August Graf von Galen, avait osé protester officiellement contre la venue à Münster d'Alfred Rosenberg, l'un des théoriciens du nazisme, et en 1941, il prononça des sermons condamnant l'assassinat des malades mentaux et des invalides, qui connurent un grand écho et furent reproduits sous forme de tracts et distribués également à l'étranger. Les nazis n'osèrent pas arrêter Clemens August Graf von Galen en raison du soutien que lui témoignait la population.



D'autres résistants ne furent pas épargnés par la dictature. Ainsi, le prêtre Franz Reinisch fut incorporé en 1941 dans l'armée mais refusa de prêter serment à Hitler ; il fut exécuté. Le prêtre Max Josef Metzger, qui prônait l'œcuménisme et le pacifisme, fut arrêté par la Gestapo en 1939 en raison de son engagement pour la paix, et fut exécuté en 1943.



L'attitude d'une partie des catholiques allemands oscilla entre le soutien et l'accommodement au nazisme. Certes, leur marge de manœuvre était minime, étant donné les persécutions nazies dont ils étaient victimes. Cependant, quelques personnalités comme l'évêque de Berlin Konrad Graf Preysing, l'évêque de Münster Clemens August Graf von Galen, ou encore les prêtres Franz Reinisch et Max Josef Metzger ont eu le courage de s'opposer aux nazis et à leur politique criminelle, et de défendre les persécutés au nom des valeurs chrétiennes, incompatibles avec l'idéologie nazie. Des pèlerinages ainsi que de grandes manifestations, comme celle de 1938 à Aix-la-Chapelle (Aachen) menée sous le slogan "Le Christ pour l'Allemagne, l'Allemagne par le Christ" rassemblèrent également des dizaines de milliers de catholiques opposés à l'idéologie nazie. Les communistes donnèrent l'ordre à leurs militants de se joindre à ces grandes manifestations qui représentaient l'un des rares moyens de se lever contre le régime.






Eglise Protestante contre Hitler :

L'Église protestante, obéissant traditionnellement à l'autorité de l'État, était majoritairement pour Hitler, et souhaitait devenir l'Église du peuple, en osmose avec la Nation. Hitler voulait créer un "christianisme positif" qui aurait été l'une des bases du nouveau régime, ce qui enthousiasmait beaucoup de protestants. Mais dès 1933, des voix s'élevèrent au sein de l'Église protestante pour critiquer la politique menée par Hitler.

Ainsi, Georg Schulz, Heinrich Vogel, Dietrich Bonhoeffer, ainsi que onze pasteurs de Westphalie rédigèrent des appels à la tolérance. Deux jours après l'arrivée au pouvoir de Hitler, Bonhoeffer prononça une allocution radiodiffusée condamnant le nazisme ; l'émission fut interrompue par les nazis. Dietrich Bonhoeffer, pasteur et maître de conférences à l'Université de Berlin, s'opposa aux "Chrétiens allemands" avec un groupe d'étudiants révoltés comme lui par les mesures nazies prises à l'encontre des juifs, et parvint à convaincre une minorité de protestants de la légitimité d'une opposition à la politique antisémite menée par Hitler et soutenue par la nouvelle Église du Reich. En 1933, il rédigea un article, "L'Église face à la question juive", dans lequel il rappela aux fidèles le devoir chrétien de résistance à l'État lorsque celui-ci commet des crimes. Bonhoeffer, lors d'une tournée de conférences aux États-Unis en 1939, refusa d'y trouver refuge, alors qu'on lui proposait une carte de séjour et un poste de professeur ; il préféra rentrer en Allemagne, pour tenter d'agir sur place contre le régime nazi. Il devint directeur du séminaire clandestin de Finkenwalde, qui se réclamait de l'Église confessante, et qui fut fermé par les nazis en 1940. Dietrich Bonhoeffer était conscient du fait qu'une Résistance ecclésiastique ne pourrait à elle seule renverser le régime, c'est pourquoi il collabora activement à la conspiration du 20 juillet 1944. Il prit de plus contact par l'intermédiaire de son beau-frère Hans von Dohnanyi avec le groupe de résistance formé au sein du contre-espionnage et dirigé par Hans Oster. Bonhoeffer, afin que ses activités ne soient pas découvertes par la Gestapo, obtint grâce à ses amis résistants du contre-espionnage un poste d'agent secret, ce qui lui permit d'entreprendre des voyages à l'étranger sous cette couverture. C'est ainsi qu'il put prendre contact avec des résistants, notamment des ecclésiastiques, à l'étranger. Mais lorsque la Gestapo démantela ce réseau de résistance en 1943, Bonhoeffer fut arrêté et déporté en camp de concentration. Il fut pendu le 9 avril 1945.

En 1932 se forma un groupe protestant national-socialiste, les "Chrétiens allemands", qui réclamèrent après l'arrivée au pouvoir de Hitler la formation d'une Église du Reich, structurée selon le "Führerprinzip" et rejetant les juifs, ce qui se réalisa quelques mois plus tard. L'Église protestante, désormais dirigée par les "Chrétiens allemands", était devenue un instrument entre les mains de Hitler. En septembre 1933 fut organisé le "synode brun" ; la majorité des responsables ecclésiastiques s'y rendirent en uniforme nazi. Il fut décidé, malgré l'opposition des adversaires des "Chrétiens allemands", que les pasteurs qui n'étaient pas aryens seraient exclus de l'Église du Reich ; 70 responsables ecclésiastiques suivirent l'exemple du pasteur Koch et quittèrent alors la salle en signe de protestation.

Quelques semaines plus tard, le pasteur Martin Niemöller appela les pasteurs hostiles à ces mesures antisémites à s'unir au sein d'une nouvelle organisation, le "Pfarrernotbund", la "Ligue d'urgence des pasteurs", qui respecterait les principes de tolérance énoncés par la Bible et la profession de foi réformatrice. Cet appel eut un grand écho : à la fin de l'année 1933, 6 000 pasteurs, soit plus d'un tiers des ecclésiastiques protestants, s'étaient joints à ce groupe dissident. La "Ligue d'urgence des pasteurs", soutenue par des protestants à l'étranger, adressa au synode une lettre de protestation contre les mesures d'exclusion et de persécution prises envers les juifs et envers les pasteurs refusant d'obéir aux nazis. Malgré les protestations, Martin Niemöller fut déchu de ses fonctions de pasteur et mis prématurément à la retraite au début du mois de novembre 1933. Mais la grande majorité des croyants de sa paroisse décida de lui rester fidèle, et il put ainsi continuer à prêcher et à assumer ses fonctions de pasteur.

Le 13 novembre 1933, lors d'une manifestation des "Chrétiens allemands" au Palais des Sports de Berlin, un pasteur nazi déclara que l'Ancien Testament et des passages du Nouveau Testament n'étaient que des superstitions, et se réclama d'une nouvelle profession de foi qui mettrait l'accent sur les valeurs héroïques de l'idéologie nazie, soi-disant défendues par Jésus. Il s'agissait de transformer l'Église du Reich en un instrument de propagande diffusant l'idéologie nazie, et n'ayant plus rien à voir avec les véritables principes chrétiens. Ce scandale déclencha une nouvelle vague de protestations ; Martin Niemöller s'éleva contre ce reniement de la foi chrétienne. En 1934, il fut convoqué par Hitler et Göring et sa maison fut perquisitionnée ; les nazis espéraient trouver des pièces à conviction leur permettant de se débarrasser de lui, mais durent le relâcher en raison de sa grande popularité.

Parallèlement à la "Ligue d'urgence des pasteurs" se formèrent dans plusieurs régions de l'Allemagne des "synodes libres". Ainsi, en Westphalie, des fidèles réunis sous la direction du pasteur Koch refusèrent d'obéir aux ordres donnés par le régime nazi. La Gestapo empêcha les membres de ces groupes de se réunir. Une manifestation de protestation, à laquelle prirent part 30 000 personnes, fut organisée à Dortmund, et d'autres "synodes libres" virent le jour dans d'autres régions de l'Allemagne. Des pendants régionaux de la "Ligue d'urgence des pasteurs", les "Bruderräte", les "conseils de frères", virent le jour et se rassemblèrent en un "Reichsbruderrat", un "conseil de frères du Reich", qui s'unit aux "synodes libres".

Un "synode libre" national se réunit en mai 1934 à Barmen, en Rhénanie du Nord - Westphalie. Les ecclésiastiques présents, qui étaient les véritables héritiers de l'Église protestante, déclarèrent qu'ils refusaient d'obéir à l'Église du Reich manipulée par les nazis, appelèrent les fidèles à suivre les principes de la Bible et de la profession de foi réformatrice, délimitèrent les domaines de compétence de l'État et de l'Église, et refusèrent ouvertement la création d'un État totalitaire auquel serait soumise l'Église. A la suite de cette déclaration, des mesures furent prises contre les opposants, qui furent poursuivis, démis de leurs fonctions, arrêtés et contraints au silence. Mais la résistance ecclésiastique se poursuivit ; des manifestations d'ecclésiastiques et de fidèles eurent lieu pour protester contre les révocations de pasteurs, et lors du deuxième "synode libre" national, à la fin de l'année 1934, les opposants rompirent définitivement avec l'Église du Reich, appelèrent les pasteurs et les fidèles à désobéir à cette Église, et à se rassembler au sein d'une "Bekennende Kirche", l'"Église confessante" respectant les principes chrétiens.

Le régime hitlérien réagit en interdisant la publication de tout écrit théologique n'allant pas dans le sens de l'idéologie de l'Église du Reich, en infligeant de lourdes amendes aux membres des "conseils de frères", et en suspendant de leurs fonctions ou en arrêtant des pasteurs ; le travail des résistants se poursuivit alors de façon clandestine. Le "synode libre" de Prusse décida de publier tout de même une déclaration contestant l'autorité du régime nazi, en objectant qu'il n'avait aucune justification divine, et appelant au rejet de l'idéologie raciste nazie et du régime totalitaire hitlérien. 500 pasteurs furent arrêtés, puis certains d'entre eux furent libérés, en raison de la protestation massive contre ces mesures. Mais la Gestapo ne renonça pas aux persécutions. Pendant l'été 1935, 27 pasteurs furent déportés en camp de concentration. En 1935, les synodes de Berlin-Steglitz et de Dresde eurent malgré tout le courage de se prononcer contre les lois raciales de Nuremberg.

Le combat entre la dictature et l'Église confessante se durcit encore en 1936, lorsque les opposants publièrent un mémorandum condamnant l'idéologie et les pratiques du régime hitlérien, et réclamant la dissolution de la Gestapo ainsi que la fermeture des camps de concentration. Des dirigeants de l'Église confessante, dont le pasteur Niemöller, furent arrêtés. Le juriste Friedrich Weißler, qui avait participé à la rédaction du mémorandum, fut arrêté et déporté ; il mourut en 1937 au camp de concentration de Sachsenhausen. Le pasteur Paul Schneider, un antinazi déclaré, fut déporté en novembre 1937, torturé, et finalement assassiné le 18 juillet 1939 au camp de concentration de Buchenwald par une injection de poison.

La popularité de Martin Niemöller était telle que le soutien de l'étranger ne se fit pas attendre : deux jours après son arrestation, l'évêque de Londres, Bell, qui dirigeait le mouvement œcuménique, publia un article de protestation dans le Times et déposa une plainte officielle à Berlin. Des manifestations eurent lieu en Allemagne pour réclamer la libération de Niemöller ; la police essaya sans succès de disperser les fidèles, qui continuèrent à manifester ; à Berlin, 250 personnes furent arrêtées. Himmler décida de fermer tous les séminaires se réclamant de l'Église confessante. Le procès de Martin Niemöller commença en 1937, et le jugement fut prononcé en 1938. Le Reichsgericht le condamna à une amende ainsi qu'à sept mois de détention. Comme il avait déjà purgé cette peine en détention préventive, il fut relâché, mais la Gestapo l'arrêta immédiatement après le procès et le déporta au camp de concentration de Sachsenhausen puis à celui de Dachau, où il eut le statut de prisonnier personnel du Führer. Malgré les protestations internationales, il dut rester en camp de concentration jusqu'à la fin de la guerre.

En 1938, après l'annexion de l'Autriche, et alors que les intentions belliqueuses de Hitler devenaient de plus en plus évidentes, les pasteurs Albertz et Böhm, de l'Église confessante, célébrèrent une messe en faveur de la paix. Cette même année fut fondé le "bureau Grüber" qui apportait son soutien aux protestants d'origine juive en leur proposant une aide juridique et en les aidant à trouver un pays d'accueil. Le pasteur Heinrich Grüber, qui dirigeait cette organisation d'aide aux persécutés, fut arrêté en 1940 et déporté au camp de concentration de Sachsenhausen puis à Dachau. L'un de ses collaborateurs, Werner Sylten, un membre de l'Église confessante d'origine juive, fut arrêté en 1941, déporté au camp de concentration de Dachau et assassiné. Gertrud Staewen, une pédagogue membre de l'Église confessante, dont les livres furent interdits par les nazis, créa elle aussi avec Franz Kaufmann, un ancien haut-fonctionnaire d'origine juive, une organisation clandestine qui fournissait de faux-papiers et des cartes de rationnement aux juifs ; elle fut arrêtée par la Gestapo mais put survivre à la guerre, contrairement à Franz Kaufmann, qui fut arrêté en 1943, torturé, déporté en camp de concentration et assassiné le 17 février 1944 au camp de concentration de Sachsenhausen.



Mais ces actions courageuses se firent de plus en plus rares, et la politique ecclésiastique du Troisième Reich se durcit davantage à partir de 1938. Les nazis publièrent en 1939 la Déclaration de Godesberg, qui fixa les grandes lignes de l'idéologie de l'Église du Reich. Celle-ci fut désignée comme l'héritière des idées de Luther ; la persécution des juifs fut une fois de plus présentée comme nécessaire, et toute collaboration ecclésiastique entre les protestants allemands et des organisations internationales fut qualifiée de "dégénérescence politique du christianisme, en contradiction avec l'ordre de la Création". Cette déclaration suscita l'indignation de nombreux pasteurs, qui refusèrent d'y apposer leur signature. Le régime nazi réagit en persécutant encore plus les membres de l'Église confessante.

Pendant la guerre, la Gestapo bénéficiait de pleins pouvoirs exceptionnels, et put faire régner la terreur sans se préoccuper de conserver les apparences d'un État de Droit. Les persécutions à l'encontre des résistants ecclésiastiques s'accentuèrent. Des mesures disciplinaires furent prises à l'encontre des pasteurs ayant soutenu l'Église confessante, certains d'entre eux furent arrêtés, d'autres parvinrent à échapper aux persécutions en devenant aumôniers militaires.

Les protestations concernant les crimes commis au front, le génocide des juifs et l'euthanasie d'invalides et de malades mentaux furent étouffées par des vagues d'arrestations. Dans le régime de terreur nazi, quiconque objectait une critique à l'égard de l'État était immédiatement arrêté et déporté. Mais le travail de l'Église confessante se poursuivit de façon clandestine ; l'aide aux persécutés fut l'un des axes principaux de cette résistance. Certains pasteurs, comme Helmut Gollwitzer à Berlin, continuèrent à condamner les exactions commises par les nazis et à prêcher ouvertement pour la paix et la tolérance au sein de leur paroisse.

Des adolescents militant au sein de mouvements de jeunesse protestants - qui étaient tolérés par les nazis à condition qu'il n'y soit question que de religion - s'engagèrent eux aussi contre le nazisme. Après l'interdiction de tous les mouvements de jeunesse non-nazis, en 1936, des organisations continuèrent à exister dans la clandestinité. La revue protestante "Jungenwacht" put être diffusée jusqu'en 1938, et des adolescents protestants distribuèrent des tracts antinazis ainsi que des sermons du pasteur Niemöller.

Après l'arrestation de Martin Niemöller, Theophil Wurm, évêque du Wurtemberg, prit sa succession à la tête de l'Église confessante. Il protesta à plusieurs reprises contre les crimes nazis, notamment en 1940 contre l'assassinat d'invalides et de malades mentaux, et en 1941 contre la déportation des juifs. Il entra en contact avec Friedrich Bonhoeffer, avec le groupe de Carl Goerdeler et avec le Cercle de Kreisau et s'engagea ainsi dans la résistance politique.



La résistance de protestants, réunis pour la plupart au sein de l'Église confessante, consistait au début en des oppositions internes portant sur des principes théologiques, sans qu'il soit pour autant question de s'opposer à l'autorité de l'État. Mais peu à peu, les limites du devoir d'obéissance à l'État sont devenues plus claires pour certains pasteurs, qui ont refusé de servir la dictature, et se sont engagés au nom des principes chrétiens dans la voie de la résistance politique et morale.




Al disait avant que l'a Oummah ne le fasse taire : "Ce qui est ridicule, c'est de parler de Chrétiens ayant conduit à la Shoah. Ce que même les Juifs n'osent pas affirmer. Les Nazis au cas où tu ne le saurais pas étaient aussi hostile aux chrétiens dont ils ont fait grand massacre : 17 000 ont péri par leur faute rien qu'à Dachau et des milliers d'autres à travers toute l'Europe, sans compter que la majorité des 60 000 000 de victime du nazisme était chrétienne ce qui doit pas mal de faire [ATTENTION certains mots utiliser sur ce forum est auto censureé, édité et changer ce vocabulaire].
Les Musulmans comme te le rappelle Desertdweller se sont invité chez les autres et les ont anéanti. Mais dans ton immence boite à air de crâne, il y a trop de vent pour que ça soit compris. "

Ryuujin

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Ecrit le 17 juin04, 10:26

Message par Ryuujin »

je reviens sur ce passage :
Al disait avant que l'a Oummah ne le fasse taire
Tu devrais éviter ces remarques acerbes qui, tu n'en es peut être pas consciente, ciblent les modérateurs.

En effet, Al a été viré pour avoir tenu des propos racistes.

Ceci est injustifiable et inexcusable, aussi ce genre de remarque est plutôt déplacé.

Genre de remarque qui ruine la qualité du post par une touche de mauvaise foi au milieu d'un pavé de vérité.

kate

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Ecrit le 17 juin04, 10:33

Message par kate »

Al est infiniment plus intelligent que toi, c'est pour ça que tu as tout fait pour qu'il soit banni.
Tu n'es qu'un délateur.

Ryuujin

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Ecrit le 17 juin04, 10:49

Message par Ryuujin »

lol...

S'il était si intelligent, il aurait pu avoir l'intelligence de ne pas proférer des propos racistes.

C'est quand même un comble.

quand au délateur qui s'apparente à une remarque enfantine...je passe.

kate

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Ecrit le 17 juin04, 11:26

Message par kate »

Tu es un délateur et un menteur. Cite un seul propos raciste chez Al si tu le peux. Quant à moi il me sera facile de citer tes mensonges relevés aussi par Desertdweller et Simplement Moi

Ryuujin

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Ecrit le 17 juin04, 12:00

Message par Ryuujin »

alors pourquoi hésites-tu ?

Poste-les ces mensonges.

Et si possible, poste aussi ce qui a été dit après que je n'ai pas à me répéter.

Si c'est facile, pourquoi ne le fais-tu pas ?

seyfedine

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Ecrit le 17 juin04, 12:16

Message par seyfedine »

Bism Ileh Al Rahman Al Rahim wa Udubillah min Al Shaytan Al Rajim,

Même les Incrédules te voient tel que tu es Ô apostat. Allah Al Alamin execre ceux qui trahissent et dissimulent.


Ceux qui ont mécru et obstrué le chemin d'Allah, Il a rendu leurs oeuvres vaines

Lorsque vous rencontrez (au combat) ceux qui ont mécru frappez-en les cous. Puis, quand vous les avez dominés, enchaînez-les solidement. Ensuite, c'est soit la libération gratuite, soit la rançon, jusqu'à ce que la guerre dépose ses fardeaux. Il en est ainsi, car si Allah voulait, Il se vengerait Lui-même contre eux, mais c'est pour vous éprouver les uns par les autres. Et ceux qui seront tués dans le chemin d'Allah, Il ne rendra jamais vaines leurs actions.


Et quand à ceux qui ont mécru, il y aura un malheur pour eux, et Il rendra leurs oeuvres vaines

N'ont-il pas parcouru la terre pour voir ce qu'il est advenu de leurs prédécesseurs? Allah les a détruits. Pareilles fins sont réservées aux mécréants.


C'est qu'Allah est vraiment le Protecteur de ceux qui ont cru; tandis que les mécréants n'ont pas de protecteur.

Ceux qui croient et accomplissent de bonnes oeuvres, Allah les fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux. Et ceux qui mécroient jouissent et mangent comme mangent les bestiaux; et le Feu sera leur lieu de séjour.

Voici la description du Paradis qui a été promis aux pieux: il y aura là des ruisseaux d'une eau jamais malodorante, et des ruisseaux d'un lait au goût inaltérable, et des ruisseaux d'un vin délicieux à boire, ainsi que des ruisseaux d'un miel purifié. Et il y a là, pour eux, des fruits de toutes sortes, ainsi qu'un pardon de la part de leur Seigneur. [Ceux-là] seront-ils pareils à ceux qui s'éternisent dans le Feu et qui sont abreuvés d'une eau bouillante qui leur déchire les entrailles

Ceux qui ont mécru et obstrué le chemin d'Allah et se sont mis dans le clan opposé au Messager après que le droit chemin leur fut clairement exposé, ne sauront nuire à Allah en quoi que ce soit. Il rendra vaines leurs oeuvres

Ceux qui ont mécru et obstrué le chemin d'Allah puis sont morts tout en étant mécréants, Allah ne leur pardonnera jamais.


Wa la hawla wa la qouwata ila Bi-lLah

Seyfedine

Ryuujin

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Ecrit le 17 juin04, 13:18

Message par Ryuujin »

Ceux qui ont mécru et obstrué le chemin d'Allah, Il a rendu leurs oeuvres vaines

Lorsque vous rencontrez (au combat) ceux qui ont mécru frappez-en les cous. Puis, quand vous les avez dominés, enchaînez-les solidement. Ensuite, c'est soit la libération gratuite, soit la rançon, jusqu'à ce que la guerre dépose ses fardeaux. Il en est ainsi, car si Allah voulait, Il se vengerait Lui-même contre eux, mais c'est pour vous éprouver les uns par les autres. Et ceux qui seront tués dans le chemin d'Allah, Il ne rendra jamais vaines leurs actions.


Et quand à ceux qui ont mécru, il y aura un malheur pour eux, et Il rendra leurs oeuvres vaines

N'ont-il pas parcouru la terre pour voir ce qu'il est advenu de leurs prédécesseurs? Allah les a détruits. Pareilles fins sont réservées aux mécréants.


C'est qu'Allah est vraiment le Protecteur de ceux qui ont cru; tandis que les mécréants n'ont pas de protecteur.

Ceux qui croient et accomplissent de bonnes oeuvres, Allah les fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux. Et ceux qui mécroient jouissent et mangent comme mangent les bestiaux; et le Feu sera leur lieu de séjour.

Voici la description du Paradis qui a été promis aux pieux: il y aura là des ruisseaux d'une eau jamais malodorante, et des ruisseaux d'un lait au goût inaltérable, et des ruisseaux d'un vin délicieux à boire, ainsi que des ruisseaux d'un miel purifié. Et il y a là, pour eux, des fruits de toutes sortes, ainsi qu'un pardon de la part de leur Seigneur. [Ceux-là] seront-ils pareils à ceux qui s'éternisent dans le Feu et qui sont abreuvés d'une eau bouillante qui leur déchire les entrailles

Ceux qui ont mécru et obstrué le chemin d'Allah et se sont mis dans le clan opposé au Messager après que le droit chemin leur fut clairement exposé, ne sauront nuire à Allah en quoi que ce soit. Il rendra vaines leurs oeuvres

Ceux qui ont mécru et obstrué le chemin d'Allah puis sont morts tout en étant mécréants, Allah ne leur pardonnera jamais.
rapport ?

Au fait, ca veut dire quoi apostat ?

Dissimuler ?
Quoi ?

- dois-je me sentir flatté d'être autant aboyé ? je te dérange tant que ca Seyfedine ? -

Gael

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Ecrit le 17 juin04, 13:47

Message par Gael »

LOL

Hitler anti-chrétien... pkoi pas :roll:
Et pro-musulman...
Tu tenterais de dire ke les musulmans sont hitlériens?
Tu tenterais de taxer TOUS les musulmans comme étant coupables d'horreurs innommables?
Ca relève de la diffamation à ce niveau...
Pourrais tu citer tes sources, ce serait utile ;)

Pendant k'on y est, Hitler pro-boudhiste, parce ke pendant la seconde guerre mondiale il était allié au Japon...
Pendant k'on y est encore, le bouddhisme est une religion pronant de massacrer juifs, chinois et tziganes... ;)
Avec des généralisations abusives de ce genre, on peut faire dire tout et n'importe koi à toutes choses...

De plus, ton texte me semble etre bien plus une tentative de mise en avant de ta religion d'une manière par trop manichéenne k'un raisonnement sensé.

"On est les gentils, c'est les méchants"... ce type d'argumentation est plus digne d'un gamin puéril ke de toi, Kate ;)

Trouve autre chose :)


Kate, ne connaitrais-tu pas un film du doux nom de "Amen"?
Renseigne-toi, tu apprendra peut-etre des choses =) (si tu ose te remettre un peu en question, meme si j'admets ke ça puisse etre difficile ;) )

moodyman

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Ecrit le 20 juin04, 07:00

Message par moodyman »

Pour en finir avec ceux se refusant a assumer leur "heritage" ...


Des bourreaux chrétiens
Quand il parle de la Shoah, François Garaï se tait. Il en parle en silence, en pudeur. Mais associer, comme le fit récemment le cardinal Lustiger, la souffrance du Christ en croix à celle du peuple juif déporté, assassiné dans les camps, les wagons et les ghettos par les nazis, le scandalise. "Les bourreaux étaient chrétiens ou du moins le produit de siècles d'antisémitisme chrétien. Les victimes, elles, étaient juives. Je ne vois pas ce que Jésus vient faire là-dedans! S'il a été crucifié, il l'a été une seconde fois par les siens à travers le silence et l'indifférence voire pire la compromission d'une large part de la chrétienté avec ce régime démoniaque. Je suis né après la guerre et j'ai vécu dans ma famille le silence des rescapés, le silence autour des morts, plus lourd encore que les mots. Je ne peux pas penser que les miens, ceux et celles qui sont morts là-bas, soient récupérés par des chrétiens pour être associés aux souffrances du Christ".
Aujourd'hui François Garaï se dit en très bons termes avec les chrétiens de Genève. Il accueille dans sa synagogue des catéchumènes chrétiens et il lui arrive même de se déplacer au temple de Plainpalais pour parler aux jeunes du judaïsme. Membre de la plate-forme inter-religieuse, il forme le vœu que les différents responsables religieux mènent une réflexion plus nuancée sur le thème de la révélation et trouvent une juste distance vis à vis de leur tradition respective. "On ne peut justifier toute décision religieuse sur un texte qui n'est qu'un reflet de la parole divine si parole divine il y a eu"! N'attendez donc pas de François Garaï des propos convenus, ni des ronds de jambes œcuméniques: cet homme qui pense est un homme libre!
=================

Puis pour conclure....

Ainsi disait-il (Adolph) aux évêques allemands en 1933 : “Depuis mille cinq cents ans l’Eglise catholique a considéré les Juifs comme des êtres nuisibles (Schädlinge) et les a relégués dans le Ghetto, car on savait ce que valent les Juifs, [...] je reprends ce que l’on a fait pendant mille cinq cents ans [...] et peut-être est-ce que je rends ainsi au christianisme le plus grand des services.” Autre signe de cette continuité : en 1938 Der Stürmer publia une édition illustrée pour enfants sous le titre “Le père des Juifs est le démon” (Jn 8, 44)10 , en citant onze fois les Pères de l’Eglise et Luther. D’autres cas seront mentionnés plus loin (Allemagne, France).
=============================================

source=
http://www.protestant.ch/ENPG/VPlib.nsf ... enDocument

http://www.afiq.net/echo/article.php3?id_article=103

Simplement moi

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Ecrit le 20 juin04, 13:13

Message par Simplement moi »

Moodyman, les héritages sont toujours lourds à porter, pour toutes les religions, pour tous les pays, pour toutes les politiques.

"Le génocide est un acte criminel prémédité, systématiquement organisé et mis en oeuvre, avec pour objectif l'extermination de communautés civiles choisies selon des critères de nationalité, de race ou de religion.

"L'histoire du XXe siècle compte au moins dix épisodes de génocide - le mot "épisode" n'est toutefois pas le meilleur, car ces massacres ont généralement duré longtemps. Universellement reconnus sont, dans l'ordre chronologique, le massacre des Arméniens par la Turquie moderne [1915-1916]; l'Holocauste de la population juive perpétré par les nazis [1941 à 1945], dont les Tsiganes ont été également victimes; la destruction de la population cambodgienne par les Khmers rouges [1975-1978]; et la liquidation de la communauté tutsie par le régime des Hutus au Rwanda en 1994. ...../.... etc etc



Mais au moins de ceux là ON EN PARLE, on en relève les histoires, les responsables les ont admis, expliqué, etc.. même demandé pardon, comme en Espagne récemment vis a vis des Juifs, mais par contre:

qui peut dire que ceux des musulmans sont clamés ou reconnus (Turquie) par eux-mêmes ?

Bien au contraire tout le monde en Islam s'évertue a dire que c'est une religion de paix, qui n'attaque qui si elle est attaquée, etc... ici même dans ce forum d'ailleurs, on en a discuté.

Un exemple :

http://www.hindunet.org/hindu_history/m ... _atro.html

Instructif, entre autres, pour ceux qui lisent anglais, si non certains traducteurs en ligne peuvent donner un apperçu.

Donc balayons chacun devant notre porte.

desertdweller

desertdweller

Ecrit le 20 juin04, 19:41

Message par desertdweller »

Pour ceux qui doutent de la relation entre Hitler et les Musulmans.
http://www.coran.free.fr/biblio/mystemps.htm

Lors de sa derniere visite a Jerusalem, JP II a officielement demande pardon a l'etat Juif pour toutes les erreurs commisent par les Chretiens. Il a cependant bien rappele que rien dans le message Chretien ne justifie ces erreurs.

moodyman

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Ecrit le 02 juil.04, 17:23

Message par moodyman »

Pour ceux qui ne connaissent pas la collaboration etroite entre les nazis et l'eglise Catho, je recommande fortement le livre "L'histoire secrete des Jesuites" d'Edmond Paris; c'est un livre qui devoile la vraie nature des mechants du Vatican dont les paroles sont encore aujourd'hui aussi douces, que leurs activites secretes sont barbares...
Ce fut bien l'eglise Catholique qui porta Hitler au pouvoir.

kate

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Ecrit le 02 juil.04, 19:04

Message par kate »

Pendant la seconde guerre mondiale

Pendant la seconde guerre mondiale, Hitler eut plusieurs projets de « réserve de Juifs », selon lesquels les Juifs pourraient survivre à la solution finale, mais devraient quitter l’Allemagne pour rejoindre un territoire où ils seraient « parqués », surveillés comme des animaux dans une réserve naturelle, avec l’interdiction de quitter ce pays. On sait, par exemple, par la correspondance privée de Goebbels (actuellement consultable au musée de Yad Vashem), que Goebbels tenta de convaincre Hitler de renoncer à la solution finale et d’appliquer le plan « de l’Afrique du Nord », qui prévoyait la mise en place de ce projet en Afrique du Nord, vraisemblablement au Maroc. La seconde solution concernait Israël, en profitant de l’existence d’un yishouv juif. Les exigences nazies comportaient aussi le paiement d’une rançon par individu juif, qui rendit le départ massif de Juifs vers Israël virtuellement impossible. Cependant, ce furent les Arabes et non les Sionistes qui amenèrent les Nazis à revoir leur position « pro-sioniste ». Entre 1933 et 1936, 164 267 immigrants juifs arrivèrent en Palestine. dont 61 854 au cours de la seule année 1935 . La minorité juive se développa jusqu’à passer d’une proportion de 18% de la population en 1931, à 29,9% en décembre 1935, de sorte que les Sionistes purent envisager qu’ils constitueraient la majorité de la population dans un futur assez proche. Les Arabes réagirent très vite face à ces statistiques. Il n’avaient jamais accepté le mandat britannique sur la Palestine et son but déclaré d’y créer un foyer juif. Dès 1920 et 1921 eurent lieu des émeutes. En 1929, après une série d’échauffourées entre Juifs et Arabes au Mur du Kotel, les musulmans massacrèrent plus de 135 Juifs, les Britanniques faisant à peu près autant de victimes chez les Arabes. La politique des Arabes de Palestine suivait une logique de clan. Le clan le plus nationaliste était celui des Husaynis, sous l’égide du Mufti de Jérusalem, al-Hajj Amin al-Husayni. Très pieux, il se méfiait aussi de toute réforme sociale qui pourrait mobiliser la masse paysanne illettrée des paysans Arabes palestiniens. Il se mit donc en quête d’un soutien extérieur pour contenir des soulèvements internes. Son choix se porta sur l’Italie. Cependant, le projet allemand pour créer une réserve de Juifs, ainsi que la présence de troupes allemandes en Égypte, favorisèrent la prise de contact des nazis avec le grand Mufti de Jérusalem pendant la guerre.

1. La rencontre d’intérêts

Le Mufti avait, quant à lui, ses propres visées sur les possibilités offertes par sa collaboration avec le régime nazi. La photo ci-contre le montre lors de l’une de ses rencontres avec Hitler. Le 21 Juillet 1937, il décida de resserrer ses liens avec l’Allemagne en rendant une visite officielle au Consul général allemand Döhle en Palestine. Il présenta son soutien en faveur de la politique menée par l’Allemagne, en déclarant « qu’il voulait savoir jusqu’à quel point le Troisième Reich était prêt à soutenir le mouvement arabe contre les Juifs ». Bien que les Allemands aient officiellement refusé de changer leur politique, ils décidèrent de porter plus d’attention à la Palestine. La révolte arabe de 1936-1939 avait déjà bénéficié de l'appui direct, financier et militaire, de l'Allemagne et de l'Italie. Les Archives du Haut Commandement de l'armée allemande saisies à Flensburg après la deuxième Guerre Mondiale avaient livré un rapport selon lequel "seuls les fonds mis à la disposition du Grand Mufti de Jérusalem par l'Allemagne lui avaient permis d'organiser la révolte de Palestine."En septembre 1937, deux jeunes officiers SS, Karl Adolf Eichmann et Herbert Hagen, furent envoyés en Palestine, « afin de se familiariser avec le pays et son mode de vie, et d’établir des contacts avec les gens », dont le Mufti. Il y eut donc rencontre entre ces représentants du régime nazi et les représentants du Mufti. Leurs tractations constituaient, en fait, les préliminaires de la liquidation "à l'allemande" du Foyer National Juif en Palestine. La presse arabe de l'époque s'associait au "Martyre du peuple allemand sous le joug de la juiverie internationale". Des portraits d’Hitler, Mussolini et des drapeaux nazis, étaient fréquemment arborés par les populations arabes.

Bien que le Mufti ait échappé à plusieurs arrestations des autorités britanniques, il se refusa à se réfugier parmi les Libanais musulmans, il se trouva bientôt investi par le Reich de la fonction d’agent de l’Allemagne nazie en Palestine. Ce rôle devait parfaitement lui convenir, car, selon Brenner, un spécialiste de l’histoire de cette période, le Mufti figurait parmi les bénéficiaires des salaires versés par Abwehr II, la division allemande de sabotage et de la contre-intelligence. Yisraeli, quant à lui, estime que le Mufti commença à percevoir de l’argent allemand dès 1936 ( David Yisraeli, 'Germany and zionism', Germany and the Middle East, 1835-1939). En 1938, Abwehr II avait pour plan de livrer des cargaisons entières d’armes au Mufti, par le biais de l’Arabie saoudite et de l’Irak. Les transferts furent annulés devant les vives protestations des Britanniques. Comme les forces de l’Axe ne pouvaient s’immiscer plus avant dans la politique en Palestine, ce fut l’Irak qui devint victime de ces alliances à travers l’organisation massive du Mufti. Les Irakiens en firent un héros national, et il établit son quartier général à Bagdad. Le gouvernement irakien finança ses activités, ainsi que ses nombreuses « oeuvres de charité », établissant des taxes particulières touchant les officiels irakiens, ainsi que des donations aux Arabes palestiniens. S’ajoutaient à tout cela de très importantes contributions émanant de l’Allemagne, de l’Italie, de l’Arabie saoudite, et de l’Égypte. Tout cela permit au Mufti de vivre très confortablement tout en menant sa propagande contre les Juifs et les Anglais. Sa propagande consistait à établir un groupe d’officiels irakiens en faveur de l’Axe. Au début de 1941, le Mufti et le « Cercle d’Or » d’officiers de l’armée irakienne pro-allemands, menés par Rashid Ali, forcèrent le premier ministre irakien, Nuri Said Pasha, pro-britannique, à démissionner. En mai, il déclara le jihad contre la Grande Bretagne. Cela signifiait que les Musulmans, ou du moins ceux qui décidaient de suivre son édit, étaient tenus de combattre l’Angleterre, « ce grand ennemi de l’Islam. » Le coup en faveur de l’Axe fut d’une efficacité limitée dans le temps. En quelques mois, les troupes britanniques écrasèrent la rébellion, et le Mufti dut disparaître à nouveau, cette fois pour l’Allemagne, en passant par l’Iran, la Turquie, et le bureau de Mussolini à Rome.

Le Grand Mufti de Jérusalem Haj Amin el-Husseini passant en revue les troupes musulmanes bosniaques – une unité des "Divisions Hanjar (Sabre) » de la Waffen SS, qu’il avait personnellement recrutées pour Hitler

2. Le Mufti à Berlin

Le Mufti avait accusé les Juifs irakiens d’avoir été à l’origine de l’échec du coup d’État en Irak. Il traita les Juifs de « cinquième colonne de l’Irak », eux dont les ancêtres étaient installés dans ce pays depuis l’exil de Babylone. Des soldats irakiens et des civils convaincus par le Mufti, attaquèrent les Juifs qui s’étaient rassemblés en public pour accueillir le nouveau gouvernement. Les conséquences furent terribles : 600 Juifs furent tués, des milliers blessés dans le Fahrud, et 586 magasins et hangars vandalisés et pillés. Une commission d’enquête, nommée par le gouvernement irakien, découvrit que Haj Amin avait été l’une des personnalités instigatrices du pogrom. Comme sa politique avait progressivement consisté à accuser les Juifs des maux dont souffrait le pays, nulle surprise qu’il se soit allié au gouvernement nazi à Berlin. Le 20 Novembre 1941, le ministre allemand des affaires étrangères, Joachim von Ribbentrop, le reçut à Berlin. Leur conversation fut un préalable à la conversation du Mufti avec Hitler. Les thèmes abordés furent rapportés fidèlement dans le carnet de notes de Ribbentrop et dans le journal personnel du Mufti :
« Le Mufti.... Les Arabes sont les amis naturels des Allemands... C’est pourquoi ils sont prêts à collaborer avec l’Allemagne de tout leur coeur et à participer à une guerre, non seulement de façon négative, en commettant des actes de sabotage et en instiguant des révolutions, mais aussi positivement, en formant une légion arabe. Dans cette lutte, les Arabes se battent pour l’indépendance de la Palestine, de la Syrie, de l’Irak... Le Führer avait, quant à lui, l’intention de demander aux nations d’ Europe de régler l’une après l’autre leur propre « problème juif » et d’adresser le temps venu le même message aux nations non-européennes...

L’échange était clair : une fois les armées entrées dans le Caucase, Hitler se débarrasserait de tous les Juifs est-européens, et le Mufti devait quant à lui obtenir le soutien des Musulmans des Balkans, et des républiques soviétiques où ils constituaient des groupes importants. Puis Hitler « libèrerait » les peuples arabes qui souhaitaient leur indépendance et les aiderait à exterminer les Juifs du Moyen Orient. En fait, des documents découverts récemment par la BBC montrent qu’un parachutage de commando eut même lieu, devant aboutir à l’établissement d’une base, espionnant, et travaillant au recrutement de combattants palestiniens avec l’or nazi. Le groupe était sous le commandement du Colonel Kurt Wieland, un arabisant qui connaissait bien la Palestine. Le projet échoua après que le parachutage, en Octobre 44, ait eu lieu bien trop au Sud de Jéricho (le pilote, perdu, parachuta les hommes d’une hauteur excessive) et que deux des hommes de Wieland aient été capturés. Wieland resta caché dans un village arabe avec deux de ses compagnons, puis dans une grotte, et, enfin dans un monastère. Ils ne trouvèrent aucun soutien pour organiser un soulèvement arabe, et une semaine plus tard, ils étaient faits prisonniers. Les deux derniers hommes de la mission n’ont jamais été retrouvés.

3. Les activités du Mufti sous le troisième Reich

Le Mufti, sponsorisé par l’Allemagne nazie, étendit ses velléités vers le Moyen Orient mais aussi vers les autres zones géographiques habitées par des Juifs. Ses activités consistaient en 1) de la propagande radio 2) de l’espionnage 3) l’organisation des Musulmans en unités militaires dans les pays occupés par les forces de l’Axe 4) la mise en place de légions arabes contrôlées par les Allemands ainsi que la Brigade arabe.
Sa plus grande réussite fut le recrutement de dizaines de milliers de Musulmans en Bosnie-Herzégovine et en Albanie pour les Waffen SS. Ses légions arabes participèrent plus tard au massacre de dizaines de milliers de Serbes, de Juifs et de bohémiens. En 1943, il y avait 20 000 musulmans sous les drapeaux allemands et sa « division » de Waffen SS, les Handshar (voir George Lepre, Himmler's Bosnian Division. The Waffen-SSHandschar Division 1943-1945, Schiffer Military History, Atglen, PA, 1997).
Mais l’aventure des Balkans ne constituait qu’une partie de l’activité du Mufti, dont les préoccupations étaient centrées sur les Juifs de toute la planète. Dans la protestation annuelle contre la déclaration Balfour, qu’il mit en scène dans le grand hall de la Luftwaffe à Berlin en 1943, il s’attaqua à « la conspiration anglo-saxonne et juive », et déclara que le traité de Versailles était un désastre à la fois pour les Allemands et les Arabes. Mais les Allemands, dit-il, savaient se débarrasser des Juifs. Le 1er mars 1944, il ajouta dans un bulletin radiophonique : « Arabes, soulevez-vous et battez-vous pour vos droits sacrés. Tuez les Juifs là où vous les trouverez. Cela est agréable à Dieu, à l’Histoire, et à la religion. Cela sauve votre honneur. » Le Mufti participait déjà à la solution finale. Il rendit même visite à Auschwitz où il admonesta les gardes près des chambres à gaz en leur enjoignant de travailler plus diligemment.

Photos disponibles sur le site
http://www.alliancefr.com/actualite/des ... niens2.htm

Revue de troupe des Waffen SS musulmans par le Mufti, à Berlin...
Un dirigeant des Waffen SS musulmans. On notera l’insigne nazi du fez Revue des troupes de Waffen SS par des officiers nazis allemands en compagnie des officiers nazis bosniaques musulmans
Prière musulmane par les Waffen SS musulmans
Prière musulmane par les Waffen SS musulmans
Visite du Mufti aux Waffen SS musulmans. Conseils donnés à une jeune recrue...
Revue de troupes par des officiers nazis allemands et bosniaques musulmans
Volontaires musulmans bosniaques dans l’armée allemande nazie pendant la pause...

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