Un musulman fait retirer un crucifix dans une clinique
Posté : 03 juil.08, 20:14
Un musulman fait retirer un crucifix dans une clinique catholique
vendredi 4 juillet 2008, par admin
GRENOBLE, 24 juin 2008 (AFP) - Un musulman a obtenu après l’avoir exigé de façon véhémente le retrait d’un crucifix accroché au mur de la chambre de sa fille soignée dans une clinique catholique de Bourgoin-Jallieu (Isère), a indiqué le Dauphiné libéré dans son édition de mercredi.
Lundi en fin d’après midi, à la clinique Saint-Vincent de Paul, le père d’une petite fille, qui venait de subir une intervention chirurgicale programmée, a demandé que le personnel décroche un crucifix de la chambre de sa fille.
"Pendant près d’un quart d’heure, le père en présence de son épouse s’est emporté verbalement, exigeant que le crucifix soit décroché", a raconté un témoin, cité par le Dauphiné libéré.
Le personnel de l’établissement a finalement cédé à cette exigence.
La direction de la clinique a exprimé son étonnement.
La directrice de la clinique, Marie-Thérèse Besson, a déclaré au Dauphiné libéré que cette demande était "surprenante de la part d’une famille qui a choisi librement notre établissement".
"Quand les gens choisissent d’être soignés dans notre établissement (...) ils savent qu’ils sont dans une maternité catholique", a ajouté Mme Besson.
"Ceci n’est nullement caché : c’est d’ailleurs parfaitement inscrit à l’entrée de l’établissement tout comme dans le livret d’accueil. Les petites soeurs des maternités catholiques évoluent en vêtement religieux dans les services", a ajouté la directrice.
Tout en soulignant que le crucifix est "nullement ostentatoire, très sobre", Mme Besson a néanmoins approuvé l’attitude de l’aide soignante qui a mis un terme à l’incident.
La présidente du conseil d’administration de la clinique, Soeur Marie-Mathieu, a évoqué d’autres incidents de ce type dans d’autres établissements gérés par des religieux.
Cette affaire devrait être évoquée au prochain comité d’éthique de l’Alliance des maternités catholiques qui rassemble religieuses, personnalités civiles, philosophes, juristes et médecins.
vendredi 4 juillet 2008, par admin
GRENOBLE, 24 juin 2008 (AFP) - Un musulman a obtenu après l’avoir exigé de façon véhémente le retrait d’un crucifix accroché au mur de la chambre de sa fille soignée dans une clinique catholique de Bourgoin-Jallieu (Isère), a indiqué le Dauphiné libéré dans son édition de mercredi.
Lundi en fin d’après midi, à la clinique Saint-Vincent de Paul, le père d’une petite fille, qui venait de subir une intervention chirurgicale programmée, a demandé que le personnel décroche un crucifix de la chambre de sa fille.
"Pendant près d’un quart d’heure, le père en présence de son épouse s’est emporté verbalement, exigeant que le crucifix soit décroché", a raconté un témoin, cité par le Dauphiné libéré.
Le personnel de l’établissement a finalement cédé à cette exigence.
La direction de la clinique a exprimé son étonnement.
La directrice de la clinique, Marie-Thérèse Besson, a déclaré au Dauphiné libéré que cette demande était "surprenante de la part d’une famille qui a choisi librement notre établissement".
"Quand les gens choisissent d’être soignés dans notre établissement (...) ils savent qu’ils sont dans une maternité catholique", a ajouté Mme Besson.
"Ceci n’est nullement caché : c’est d’ailleurs parfaitement inscrit à l’entrée de l’établissement tout comme dans le livret d’accueil. Les petites soeurs des maternités catholiques évoluent en vêtement religieux dans les services", a ajouté la directrice.
Tout en soulignant que le crucifix est "nullement ostentatoire, très sobre", Mme Besson a néanmoins approuvé l’attitude de l’aide soignante qui a mis un terme à l’incident.
La présidente du conseil d’administration de la clinique, Soeur Marie-Mathieu, a évoqué d’autres incidents de ce type dans d’autres établissements gérés par des religieux.
Cette affaire devrait être évoquée au prochain comité d’éthique de l’Alliance des maternités catholiques qui rassemble religieuses, personnalités civiles, philosophes, juristes et médecins.