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Une éternelle solitude
Posté : 07 juil.08, 22:18
par florence_yvonne
Et si la mort n'était qu'une éternelle solitude dans le noir du tombeau, vous pensez-vous prêts à affronter cette réalité là ?
Posté : 08 juil.08, 01:46
par medico
(Ecclésiaste 9:4-6) [...] . 5 En effet les vivants savent qu’ils mourront ; mais les morts, eux, ne savent rien, et ils n’ont plus de salaire, car leur souvenir est bel et bien oublié. 6 De plus, leur amour et leur haine et leur jalousie ont déjà péri, et ils n’ont plus — pour des temps indéfinis — de part à quoi que ce soit qui doit se faire sous le soleil.
part contre SALOMON ne parle pas de réssurection cette notion viendra plus tard.
Re: Une éternelle solitude
Posté : 08 juil.08, 03:07
par L'homme troisième
La prêcheuse a écrit :Et si la mort n'était qu'une éternelle solitude dans le noir du tombeau, vous pensez-vous prêts à affronter cette réalité là ?
Solitude, solitude... La mort grouille de vie, le tout est de partir avec des notions de pédozoologie.
Plus sérieusement, cette peur me conforte dans mon instinct de négation de "l'âme".
Posté : 08 juil.08, 11:45
par Gereve
Non, la mort n'est pas une éternelle solitude, et le tombeau n'est pas froid, car il n'y a personne pour en éprouver la fraicheur.
La mort n'est pas non plus un sommeil éternel, car le sommeil est le sommeil de quelqu'un; or, il n'y a plus personne dans un cadavre,sauf quelques millions de cellules en décomposition.
Vivants, vous occupez une place dans l'univers.
En mourant vous libérez la place.
Dans l'instant qui suit la perte de conscience de soi qu'est votre mort, quelque part, un autre vivant apparaît. Vous retournez au néant, ou plus exactement le néant annule votre identité, mais de ce néant sort un autre vivant;
Tout se passe donc comme s'il y avait changement d'identité.
Donc, nous n'échappons pas à la vie, et quand on voit ce que l'humanité fait de la terre, ça m'épouvante.
Posté : 09 juil.08, 03:08
par medico
quand on est mort on est mort.
(Ecclésiaste 9:4-6) 4 Pour celui, en effet, qui est lié à tous les vivants il existe de la confiance, car chien vivant est en meilleure situation que lion mort. 5 En effet les vivants savent qu’ils mourront ; mais les morts, eux, ne savent rien, et ils n’ont plus de salaire, car leur souvenir est bel et bien oublié. 6 De plus, leur amour et leur haine et leur jalousie ont déjà péri, et ils n’ont plus — pour des temps indéfinis — de part à quoi que ce soit qui doit se faire sous le soleil.
Posté : 09 juil.08, 03:39
par Gereve
Tu n'as pas compris mon raisonnement, medico, mais je reconnais que c'est difficile, pas d'un point de vue logique, mais psychologiquement.
Posté : 09 juil.08, 04:03
par medico
Gereve a écrit :Tu n'as pas compris mon raisonnement, medico, mais je reconnais que c'est difficile, pas d'un point de vue logique, mais psychologiquement.
en fait les écritures disent tout le contraire de ce que tu affirmes.
Posté : 09 juil.08, 19:16
par Gereve
Merci, Medico, de nous servir d'exemple.
Posté : 12 juil.08, 13:40
par maddiganed
D'un point de vue purement scientifique, la mort n'est que la fin de la vie.. y'a rien après.. l'ame n'existe pas, rien ne persistera et chaque molécule de ton corps sera recyclée naturellement.
D'un point de vue personnel, j'hésite entre l'excitation et l'appréhension... Qu'y a t-il après ! Rien ne me dit qu'il y a un après mais... et si y'a quelquechose.... Me tarde de savoir, mais, le saurais-je, aurais-je un soupcon de vie pour me dire "ah beh voilà, maintenant tu sais"... je ne pense pas
Posté : 13 juil.08, 04:23
par florence_yvonne
Faut-il avoir peur de la mort ?
Posté : 13 juil.08, 06:20
par Libre
Peut-être qu'il faut admettre que la mort nous fait peur. Et je dis nous, en disant "nous, êtres humains, dépuis que nous existons". C'est à cause de cette peur que on a inventé l'Enfer et le Paradis (religions mediorientaux)? La reincarnation (religions orientaux)? (...). Tout ce qui est inconnu, nous fait peur (disons: nous donne des émotions d'instabilité). Le problème n'est pas la mort, ni la peur (ou l'émotion): le problème est tout ce qui a été inventé autour du sujet "mort" et "peur de mourir". Très clairement: les religions, en devenant des institutions, sont le problème. Elles sont ce qui crée des problèmes (sourtout d'ordre psychologique, mais aussi d'ordre pratique) aux gens.
Posté : 13 juil.08, 06:55
par Yaas
Comme le disait Krishnamurti , On a peur du connu et de l'inconnu ! Depuis que l'homme a eté crée , la crainte de la mort est née avec lui , tout comme la crainte de l'echec , de la solitude , etc ... En prisant une source de réconfort , et en voulant combler ce vide implacable , l'homme a inventé dieu pour lui destiner ses voeux et priéres . Il a ensuite inventé le paradis comme promesse pour les bons , et l'enfer pour les " moins bons " !
Cela revéle de la certitude de dire que , nous sommes plus sereins et moins limités quand nous ne dépendons pas de telless refléxions .
Posté : 14 juil.08, 22:55
par florence_yvonne
L'homme ne supporte pas l'idée qu'il puisse exister une chose qu'il ne maitrise pas, avec la religion et ses rites, il a l'impression de maitriser sa vie et sa mort.
Posté : 15 juil.08, 22:23
par Gereve
Bon, vous donnez tous votre opinion, et c'est très bien, c'est aussi à cela que servent les forums.
Mais aucun n'a analysé mon message, et j'aimerais savoir si quelque chose cloche dans le raisonnement:
Gereve a écrit :Non, la mort n'est pas une éternelle solitude, et le tombeau n'est pas froid, car il n'y a personne pour en éprouver la fraicheur.
La mort n'est pas non plus un sommeil éternel, car le sommeil est le sommeil de quelqu'un; or, il n'y a plus personne dans un cadavre,sauf quelques millions de cellules en décomposition.
Vivants, vous occupez une place dans l'univers.
En mourant vous libérez la place.
Dans l'instant qui suit la perte de conscience de soi qu'est votre mort, quelque part, un autre vivant apparaît. Vous retournez au néant, ou plus exactement le néant annule votre identité, mais de ce néant sort un autre vivant;
Tout se passe donc comme s'il y avait changement d'identité.
Donc, nous n'échappons pas à la vie, et quand on voit ce que l'humanité fait de la terre, ça m'épouvante.
Je suis désolé que ce soit contraire aux écritures, mais j'ai pris l'habitude de raisonner à partir de faits, de postulats, d'axiomes ou d'hypothèses et non à partir des écritures.
On pourra m'objecter que la mort est un fait que l'on constate autour de nous, mais en tant qu'expérience subjective, elle ne peut être considérée comme un fait, pour ceux qui restent en vie.
C'est évident;
Dans mon raisonnement, vous pouvez constater que je ne parle pas d'âme, et donc qu'il n'est pas question de métempsychose ni de réincarnation.
Je ne fais qu'une hypothèse, c'est que la mort est une perte de conscience et de toute sensibilité. C'est une hypothèse, mais quand on raisonne on raisonne à partir d'un fait, d'un postulat ou d'une hypothèse. Pour critiquer le raisonnement, il faut d'abord accepter l'hypothèse.
A partir de là, je serais curieux de savoir si mon raisonnement pêche par une faute de logique.
Posté : 15 juil.08, 23:27
par Petrus
Gereve a écrit :Non, la mort n'est pas une éternelle solitude, et le tombeau n'est pas froid, car il n'y a personne pour en éprouver la fraicheur.
Rien à redire.
Gereve a écrit :La mort n'est pas non plus un sommeil éternel, car le sommeil est le sommeil de quelqu'un; or, il n'y a plus personne dans un cadavre,sauf quelques millions de cellules en décomposition.
Rien à redire.
Gereve a écrit :Vivants, vous occupez une place dans l'univers.
Rien à redire.
Gereve a écrit :En mourant vous libérez la place.
On peut dire ça comme ça, oui.
Gereve a écrit :Dans l'instant qui suit la perte de conscience de soi qu'est votre mort, quelque part, un autre vivant apparaît.
Et dans ce même instant, quelqu'un quelque part fait de la soupe aux potirons. Je veux dire qu'il n'y a aucun rapport.
Gereve a écrit :Vous retournez au néant, ou plus exactement le néant annule votre identité, mais de ce néant sort un autre vivant
Ex nihilo nihil, in nihilum nil posse reverti.
Gereve a écrit :Tout se passe donc comme s'il y avait changement d'identité.
Qu'est-ce qui change d'identité ?