Jésus tenté au désert
Posté : 03 nov.08, 06:01
Jésus tenté au désert
Scène merveilleuse! L’homme parfait était dans le désert, entouré de bêtes sauvages, jeûnant pendant quarante jours, et tenté par le grand ennemi de Dieu, des hommes et d’Israël. Il n’en était pas pour le second Adam comme pour le premier; il n’était pas entouré des délices d’Éden, mais de toute l’aridité, de toute la désolation d’un désert. Il y était seul, endurant la faim, mais il y était pour Dieu.
Béni soit son nom, il était aussi là pour l’homme; pour lui montrer de quelle manière il faut résister à l’ennemi dans toutes ses tentations et comment il faut vivre. Ne nous imaginons pas que notre adorable Sauveur rencontra l’adversaire en tant que Dieu souverain. Il était Dieu, cela est vrai, mais s’il avait soutenu la lutte seulement comme tel, il n’y aurait pas eu d’exemple pour nous. Il aurait été bien inutile de nous dire que Dieu avait été capable de vaincre et de mettre en fuite une créature formée par sa propre main. Mais lorsque nous voyons Celui qui était devenu homme, semblable à nous en toutes choses à part le péché, souffrant la faiblesse et la faim, entouré des conséquences de la chute, et pourtant triomphant complètement de cet ennemi terrible, c’est là ce qui est si consolant et si encourageant pour nous. Et comment en triompha-t-il? C’est la grande et importante question pour nous. Comment l’Homme Christ Jésus a-t-il vaincu Satan dans le désert? Ce ne fut pas comme le Dieu Tout-Puissant, mais comme l’homme obéissant, n’ayant d’autre arme que la parole de Dieu dans son cœur et dans sa bouche, et par elle réduisant Satan au silence. C’est ainsi que le second Adam remporta la victoire sur le terrible ennemi de Dieu et de l’homme, et c’est ainsi qu’il est un exemple pour nous.
Remarquons aussi que notre Seigneur ne raisonne pas avec Satan. Lorsque notre divin modèle rencontre toutes les tentations de l’ennemi, il ne se sert que de l’arme que nous avons tous en notre possession, savoir la parole de Dieu écrite. Nous avons dit «toutes les tentations», parce que dans les trois cas, la réponse invariable de notre Seigneur est: «Il est écrit». Il ne dit pas: «Je sais», — «je pense», — «je sens», — «je crois, ceci ou cela»; il en appelle simplement à l’Écriture, au livre du Deutéronome en particulier, à ce livre même dont les incrédules ont osé mettre en doute l’authenticité, mais qui est tout spécialement le livre pour tout homme obéissant, au milieu de la ruine universelle et sans remède.
Scène merveilleuse! L’homme parfait était dans le désert, entouré de bêtes sauvages, jeûnant pendant quarante jours, et tenté par le grand ennemi de Dieu, des hommes et d’Israël. Il n’en était pas pour le second Adam comme pour le premier; il n’était pas entouré des délices d’Éden, mais de toute l’aridité, de toute la désolation d’un désert. Il y était seul, endurant la faim, mais il y était pour Dieu.
Béni soit son nom, il était aussi là pour l’homme; pour lui montrer de quelle manière il faut résister à l’ennemi dans toutes ses tentations et comment il faut vivre. Ne nous imaginons pas que notre adorable Sauveur rencontra l’adversaire en tant que Dieu souverain. Il était Dieu, cela est vrai, mais s’il avait soutenu la lutte seulement comme tel, il n’y aurait pas eu d’exemple pour nous. Il aurait été bien inutile de nous dire que Dieu avait été capable de vaincre et de mettre en fuite une créature formée par sa propre main. Mais lorsque nous voyons Celui qui était devenu homme, semblable à nous en toutes choses à part le péché, souffrant la faiblesse et la faim, entouré des conséquences de la chute, et pourtant triomphant complètement de cet ennemi terrible, c’est là ce qui est si consolant et si encourageant pour nous. Et comment en triompha-t-il? C’est la grande et importante question pour nous. Comment l’Homme Christ Jésus a-t-il vaincu Satan dans le désert? Ce ne fut pas comme le Dieu Tout-Puissant, mais comme l’homme obéissant, n’ayant d’autre arme que la parole de Dieu dans son cœur et dans sa bouche, et par elle réduisant Satan au silence. C’est ainsi que le second Adam remporta la victoire sur le terrible ennemi de Dieu et de l’homme, et c’est ainsi qu’il est un exemple pour nous.
Remarquons aussi que notre Seigneur ne raisonne pas avec Satan. Lorsque notre divin modèle rencontre toutes les tentations de l’ennemi, il ne se sert que de l’arme que nous avons tous en notre possession, savoir la parole de Dieu écrite. Nous avons dit «toutes les tentations», parce que dans les trois cas, la réponse invariable de notre Seigneur est: «Il est écrit». Il ne dit pas: «Je sais», — «je pense», — «je sens», — «je crois, ceci ou cela»; il en appelle simplement à l’Écriture, au livre du Deutéronome en particulier, à ce livre même dont les incrédules ont osé mettre en doute l’authenticité, mais qui est tout spécialement le livre pour tout homme obéissant, au milieu de la ruine universelle et sans remède.