L’homme, une calculette améliorée.
Posté : 14 nov.08, 11:33
C’est triste à dire, mais je suis convaincu que l’homme n’est qu’une calculette améliorée. Sous une titre polémique, je soutient que l’homme, ainsi que touts les êtres vivants, ne sont rien d’autres que des machines biologiques.
Quand certains mêmes n’acceptent pas le fait que l’homme est un animal, je vais encore plus loin et j’affirme que la définition du « vivant » est subjective. En plus de me mettre à dos touts les croyants, certains athées ne seront à leur tout pas d’accords, et c’est encore mieux, cela promet un débat intéressant.
Je ne me contenterais pas d’exposer simplement mon idée directrice (ou de la mettre sous forme de lignes rimant entre-elles) donc je vais argumenter.
***
Tout d’abords, êtes vous tous d’accord pour dire que si je lâche mon stylo depuis ma chaise, sous l’effet de la gravité, il va subir une accélération en direction du centre de la terre, il va tomber pour rester clair? Je pense que personne ne me contredira sur ce point.
Maintenant, m’accordez vous que, sans que nous stoppions ce stylo, il va tomber, et rien ne pourra l’en empêcher ? Là encore personne ne me contredira.
Résumons: Je lâche mon stylo DONC il tombe CAR il est soumis aux lois de la physique (gravitation). Mon stylo continue de tomber CAR rien ne l’en empêche. Je pourrais difficilement faire plus simple.
Imaginons que se soit vous qui tombiez; serais-ce différent? Non, vous êtes autant soumis aux lois de la gravité que le stylo, ais-je tort? Vous me répondrez que dans ce cas, nous n’avons pas le choix de tomber. Et c’est la que vous auriez tort: il n’y a pas de choix, le choix n’est qu’illusion.
Tout comme le stylo, ou vous, vous n’avez pas le choix de tomber, vous n’avez pas le choix face aux lois de la physique.
Lorsque vous parlez à quelqu’un, vous pensez avoir le choix de choisir les mots que vous lui dites? Si c’est le cas vous vous trompez. Reprenons un exemple simple. Vous vous trouvez sur une route, tout à coup elle se sépare en deux, vous avez donc (apparemment) le choix entre le chemin A et le chemin B. Que se passe-t-il à ce moment? Votre cerveau va traiter toutes les informations dont il dispose (quel est la destination des chemins, le type de route etc…), que se soit sous forme mémorielle, ou sous forme de réflexion, et il va envoyer des signaux au corps pour lui dire d’aller par A ou B.
Qu’entends-je par « traiter toutes les informations dont il dispose » ? Car c’est là le nœud du problème. Notre pensée est l’interaction entre les milliards de cellules nerveuses de notre corps (100 milliards de neurones). Par interaction j’entends « excitation ». Par exemple, si je touche quelqu’un du doigt, les cellules sensorielles, sensible à la pression qu’exerce mon doigt, vont envoyer un signal électrique à un autre neurone, qui va le transmettre à d’autres neurones et ainsi de suite (pour simplifier). Notre réaction dépendra de ces interactions. Le signal électrique passera (ou pas, en cas de réflexe) par le cerveau.
Or, ces interactions électriques et chimiques (les informations passent d’un état à l’autre dans un neurone mais ce n’est pas important ici) peuvent être décrites par les lois de la physique et de la chimie. Plus que décrites, ces interactions sont soumises aux lois de la physique, tout comme le stylo qui tombe. C’est strictement la même chose. Un neurone est excité DONC il va exciter un autre neurone CAR sa différence de potentiel à atteint le seuil d’action (en résumé il est assez excité par un autre neurone ou une cellule sensitive pour transmettre l‘information), comme le décrivent les lois de la chimie.
Si vous êtes d’accords avec l’exemple du stylo, vous ne pouvez pas infirmer celui-ci. Le cerveau est un ensemble complexe (très!) de neurones, donc un ensemble de parties soumises aux lois de la physique et de la chimie. Il n’en est pas moins soumis aux lois de la physique etc. Donc comme le stylo DOIT tomber, le cerveau DOIT faire un choix, indépendant de la « volonté » de la personne. Donc le choix est une illusion.
Á la manière d’une calculette, ou d’un ordinateur, notre cerveau traite des donnés et en « calcule » un résultat, selon les lois de la physique seules, indépendamment de la volonté. La grosse boite qui fait du bruit devant vous (votre ordinateur) à autant de volonté que vous, car elle n’en possède pas non plus. Quand vous appuyez sur une touche, l’ordinateur traite cette information et renvoie une réponse.
Mais d’ou provient cette illusion de choix? Imaginez un engrenage simple, deux roues dentelés reliés seulement l’une à l’autre. Vous pourrez facilement deviner ce qu’il adviendra si l’on active l’une ou l’autre de ses roues dentelés. Essayez maintenant avec 100 milliards de roues dentelées, avec parfois une roue liée à plus de 100 autres, avec plusieurs activations/désactivations du système… C’est inimaginable…
***
Pour venir confirmer un peu plus mon argumentation, je vous apprendrais (ou pas) que nous pouvons recréer des neurones purement informatiquement. J’ai vu le topic sur le robot qui marche avec un cerveau de rat; nous sommes capable de créer des robots avec des cerveau purement algorithmiques. C’est un sujet très intéressant mais je n’en parlerais pas, du moins, pour le moment.
Quand certains mêmes n’acceptent pas le fait que l’homme est un animal, je vais encore plus loin et j’affirme que la définition du « vivant » est subjective. En plus de me mettre à dos touts les croyants, certains athées ne seront à leur tout pas d’accords, et c’est encore mieux, cela promet un débat intéressant.
Je ne me contenterais pas d’exposer simplement mon idée directrice (ou de la mettre sous forme de lignes rimant entre-elles) donc je vais argumenter.
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Tout d’abords, êtes vous tous d’accord pour dire que si je lâche mon stylo depuis ma chaise, sous l’effet de la gravité, il va subir une accélération en direction du centre de la terre, il va tomber pour rester clair? Je pense que personne ne me contredira sur ce point.
Maintenant, m’accordez vous que, sans que nous stoppions ce stylo, il va tomber, et rien ne pourra l’en empêcher ? Là encore personne ne me contredira.
Résumons: Je lâche mon stylo DONC il tombe CAR il est soumis aux lois de la physique (gravitation). Mon stylo continue de tomber CAR rien ne l’en empêche. Je pourrais difficilement faire plus simple.
Imaginons que se soit vous qui tombiez; serais-ce différent? Non, vous êtes autant soumis aux lois de la gravité que le stylo, ais-je tort? Vous me répondrez que dans ce cas, nous n’avons pas le choix de tomber. Et c’est la que vous auriez tort: il n’y a pas de choix, le choix n’est qu’illusion.
Tout comme le stylo, ou vous, vous n’avez pas le choix de tomber, vous n’avez pas le choix face aux lois de la physique.
Lorsque vous parlez à quelqu’un, vous pensez avoir le choix de choisir les mots que vous lui dites? Si c’est le cas vous vous trompez. Reprenons un exemple simple. Vous vous trouvez sur une route, tout à coup elle se sépare en deux, vous avez donc (apparemment) le choix entre le chemin A et le chemin B. Que se passe-t-il à ce moment? Votre cerveau va traiter toutes les informations dont il dispose (quel est la destination des chemins, le type de route etc…), que se soit sous forme mémorielle, ou sous forme de réflexion, et il va envoyer des signaux au corps pour lui dire d’aller par A ou B.
Qu’entends-je par « traiter toutes les informations dont il dispose » ? Car c’est là le nœud du problème. Notre pensée est l’interaction entre les milliards de cellules nerveuses de notre corps (100 milliards de neurones). Par interaction j’entends « excitation ». Par exemple, si je touche quelqu’un du doigt, les cellules sensorielles, sensible à la pression qu’exerce mon doigt, vont envoyer un signal électrique à un autre neurone, qui va le transmettre à d’autres neurones et ainsi de suite (pour simplifier). Notre réaction dépendra de ces interactions. Le signal électrique passera (ou pas, en cas de réflexe) par le cerveau.
Or, ces interactions électriques et chimiques (les informations passent d’un état à l’autre dans un neurone mais ce n’est pas important ici) peuvent être décrites par les lois de la physique et de la chimie. Plus que décrites, ces interactions sont soumises aux lois de la physique, tout comme le stylo qui tombe. C’est strictement la même chose. Un neurone est excité DONC il va exciter un autre neurone CAR sa différence de potentiel à atteint le seuil d’action (en résumé il est assez excité par un autre neurone ou une cellule sensitive pour transmettre l‘information), comme le décrivent les lois de la chimie.
Si vous êtes d’accords avec l’exemple du stylo, vous ne pouvez pas infirmer celui-ci. Le cerveau est un ensemble complexe (très!) de neurones, donc un ensemble de parties soumises aux lois de la physique et de la chimie. Il n’en est pas moins soumis aux lois de la physique etc. Donc comme le stylo DOIT tomber, le cerveau DOIT faire un choix, indépendant de la « volonté » de la personne. Donc le choix est une illusion.
Á la manière d’une calculette, ou d’un ordinateur, notre cerveau traite des donnés et en « calcule » un résultat, selon les lois de la physique seules, indépendamment de la volonté. La grosse boite qui fait du bruit devant vous (votre ordinateur) à autant de volonté que vous, car elle n’en possède pas non plus. Quand vous appuyez sur une touche, l’ordinateur traite cette information et renvoie une réponse.
Mais d’ou provient cette illusion de choix? Imaginez un engrenage simple, deux roues dentelés reliés seulement l’une à l’autre. Vous pourrez facilement deviner ce qu’il adviendra si l’on active l’une ou l’autre de ses roues dentelés. Essayez maintenant avec 100 milliards de roues dentelées, avec parfois une roue liée à plus de 100 autres, avec plusieurs activations/désactivations du système… C’est inimaginable…
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Pour venir confirmer un peu plus mon argumentation, je vous apprendrais (ou pas) que nous pouvons recréer des neurones purement informatiquement. J’ai vu le topic sur le robot qui marche avec un cerveau de rat; nous sommes capable de créer des robots avec des cerveau purement algorithmiques. C’est un sujet très intéressant mais je n’en parlerais pas, du moins, pour le moment.