L'évolution se serait faite en 2 paliers distincts
Posté : 25 déc.08, 09:27
La vie sur la Terre est passée en 3,5 milliards d'années d'une simple cellule microscopique aux séquoias géants et aux baleines bleues en deux lapses de temps assez brefs liés à l'évolution géologique de la planète, selon des travaux publiés lundi.
Cette étude, parue dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS) datées du 22 décembre, va à l'encontre de l'hypothèse généralement avancée par les biologistes selon laquelle la vie a évolué lentement à partir d'un micro-organisme unicellulaire vers des organismes multicellulaires complexes. "Nous avons été surpris d'observer que près de la totalité de l'accroissement en taille des organismes s'est produit lors de deux intervalles de temps distincts", relève Michal Kowalewski, professeur de géoscience à Virginia Tech à l'Université de Virginie (sud est) et un des co-auteur de cette étude. "De plus ces intervalles ont suivi deux événements majeurs d'oxygénation" de l'atmosphère terrestre, ajoute ce scientifique.
"Le fait vraiment intéressant c'est que chacun de ces intervalles correspond à des moments de l'histoire de la vie terrestre marqués par une évolution dans la complexité biologique", relève Jennifer Stempien, chercheur à Virginia Tech et un des co-auteurs de ces travaux. "Le premier étant l'émergence de la cellule eukaroytique et la seconde le développement de la vie multicellulaire", précise-t-elle
Cette étude, parue dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS) datées du 22 décembre, va à l'encontre de l'hypothèse généralement avancée par les biologistes selon laquelle la vie a évolué lentement à partir d'un micro-organisme unicellulaire vers des organismes multicellulaires complexes. "Nous avons été surpris d'observer que près de la totalité de l'accroissement en taille des organismes s'est produit lors de deux intervalles de temps distincts", relève Michal Kowalewski, professeur de géoscience à Virginia Tech à l'Université de Virginie (sud est) et un des co-auteur de cette étude. "De plus ces intervalles ont suivi deux événements majeurs d'oxygénation" de l'atmosphère terrestre, ajoute ce scientifique.
"Le fait vraiment intéressant c'est que chacun de ces intervalles correspond à des moments de l'histoire de la vie terrestre marqués par une évolution dans la complexité biologique", relève Jennifer Stempien, chercheur à Virginia Tech et un des co-auteurs de ces travaux. "Le premier étant l'émergence de la cellule eukaroytique et la seconde le développement de la vie multicellulaire", précise-t-elle