Comment la Bible est-elle venue jusqu'à nous ?
Posté : 05 oct.03, 09:38
Comment la Bible est-elle venue jusqu'à nous ?
1. Introduction :
Le mot Bible est un terme Grec (Biblos) qui signifie " livre ".La Bible fut écrite sur une période d'environ 1600 ans (dont 400 ans de silence avant le nouveau testament). Elle contient 66 livres dont 39 dans l'Ancien Testament et 27 dans le Nouveau Testament. Il y a eu 40 auteurs provenants tous de milieu très différents ( rois, prophètes, hommes d'état, pécheurs, bergers, douanier, médecin, théologien... ).
Les textes sacrés (Évangiles, Épîtres, Actes des Apôtres) sont recueillis et diffusés. Les écrits des " pères apostoliques " (dont la lettre du pape Clément Ier) sont rédigés.
2. Les manuscrits de la mer morte :
C'est en 1947 que furent découverts des manuscrits datant du 1er siècles avant J.C., ceux-ci étaient enfermés dans des vases et cachés dans les célèbres grottes de Kumran. Ils furent trouvés par un jeune berger qui cherchait une chèvre égarée.
Ils sont aujourd'hui exposés au sanctuaire du livre en Israël. Ils contiennent des fragments de tous les livres de l'A.T sauf Esther et les Apocryphes. On suppose qu'ils furent cachés ici par les Esséniens.
3. Autres manuscrits
o Le codex Sinaïticus: Bible intégrale du 4éme siècles exposée au british muséum.
o Le codex Vaticanus: Bible intégrale du 4éme siècles exposée au Vatican
o Le codex Alexandrinus: Bible intégrale du 5éme siècles exposée au british muséum.
4. La rédaction :
L'ancien testament fut rédigé en Hébreu et le nouveau testament en Grec.
o Concernant l'ancien testament: Il était recopié par des scribes sous la dictée d'un chef. Ils écrivaient sur des papyrus (plante des bord du Nil), sur des parchemins (cuir) et plus tard sur des codex (livres)
o Concernant le nouveau testament: Après la mort de Jésus (début du 1er siècle) les apôtres rendaient un témoignage oral lors des rassemblements entre chrétiens.
Dès la seconde partie du 1er siècle l'église eut besoin d'un témoignage écrit.
Les quatre Evangiles sont alors rédigés pour servir de témoignage scripturaire (Luc 1v1.4).
Ceux-ci furent plus tard reconnus par les pères de l'église tel que Irénée de Lyon, Tertullien, Origéne, Clément de Rome, et St Augustin. Simultanément furent rédigées les diverses épîtres, ainsi que les Actes des apôtres (Actes 1v1 .3).
5. Le canon biblique :
o Concernant l'ancien testament: La tradition Juive veut que ce soit Esdras qui ait formé le canon de l'ancien testament au 5éme siècles avant JC (Néhémie 8v1).
o Concernant les apocryphes : Le peuple Juif ne considérait pas tous les écrits comme étant revêtus de l'autorité divine.
En fait, seuls 39 livres furent reconnus comme inspirés de Dieu et ils furent appelés les livres proto-canoniques.
Les autres furent appelés deutérocanoniques (les protestants appelèrent ces livres les apocryphes : Litt. cachés), ce sont les livres de Judith, Tobit, Maccabées, Sagesse, Siracide, Baruch,...etc.
Remarquons enfin que le Nouveau Testament fait référence aux livres proto-canoniques (excepté Esdras, Néhémie, Esther, Ecclésiastes, Cantique des cantiques, Abdias, Nahum et Sophonie) ce qui atteste leur authenticité. Par contre il ne cite jamais les apocryphes.
o Concernant le nouveau testament: Il fut formé en 397 après JC lors du 3éme concile de Carthage.
Il est intéressant de noter que dans le NT il existe 263 citations de l'A.T. et 350 allusions à ses récits.
6. Les premières Bible en Français :
Pendant des siècles, la seule Bible accessible aux Français était la version latine de St
Jérôme. C'est seulement à partir du 12ème siècle que pour la première fois la Bible sera traduite en Français (langue vulgaire).
L'un des principaux instigateur de ces travaux fut le riche commerçant Lyonnais Pierre Valdo.
Malgré les nombreux efforts du clergé pour empêcher la propagation de ces premiers manuscrits ils furent peu à peu répandus par les colporteurs.
7.
8. L'imprimerie et la reforme Protestante :
En 1455, après tant de siècles passé à recopier la Bible à la main, l'allemand Guttenberg découvre l'imprimerie. Le premier livre qu'il imprimera sera la Vulgate de St Jérôme en langue Allemande.
Cette invention révolutionnaire sera l'un des tremplins de la réforme protestante. catholiquromaine, telle que les indulgences. Notons ici une autre date importante pour l'histoire de la Bible, en 1553, Robert ESTIENNE, imprimeur et ami du roles saintes écritures
C'est en 1517, que débutera cette grande réforme sous l'impulsion d'un certain théologien dénommé Martin Luther. En octobre de cette fameuse année, le moine de l'ordre des Augustins
Les prières et la liturgie sont unifiées.
Les prêtres (" presbytres ", traduction grecque du latin seniores : Senes : anciens) sont reconnus comme chefs des communautés.
95 persécution de Domitien (51-96, empereur 81) : peu sanglante (quelques exils, dont celui de St Jean à Patmos).
Les chrétiens avaient été assimilés aux Juifs du point de vue fiscal, mais avaient refusé de payer le " didrachme " (impôt payé jadis par les Juifs au Temple, et réclamé par le fisc romain depuis 70).
Considérés dès lors comme " athées ", ils sont punis comme tels.
Raisons de l'expansion chrétienne : 1o) zèle apostolique des disciples ; 2o) extension de la diaspora juive (dans toutes les villes de l'Empire) ; 3o) excellence des moyens de communication (St Paul a traversé plusieurs fois la Méditerranée d'est en ouest, allant jusqu'en Espagne) ; 4o) baisse de la religiosité traditionnelle romaine (les religions orientales sont accueillies avec faveur à cause de leur mysticisme) ; 5o) sympathie des femmes pour les idées de chasteté (la dépravation de la vie sexuelle les abaissait).
Obstacles à surmonter : 1o) rigidité de la vie sociale romaine : le culte de la famille est lié à celui de la cité ; le culte de la cité à la vie politique et institutionnelle ; 2o) hostilité des Juifs : les communautés juives fournissent les premiers convertis, mais s'allient aux païens pour freiner la défection de leurs membres ; 3o) scepticisme des intellectuels grecs qui, maîtres à penser de la société romaine, répugnent à toute doctrine non fondée sur le raisonnement ; 4o) concurrence des religions à mystères : venues d'Asie, certaines remontant aux religions protohistoriques d'Europe, gardent de nombreux adeptes et sont parfois en expansion (culte de Mithra).
Age des martyrs =témoins (112-313).
Pendant lequel 123 " années de souffrances " (IIe s. : 86 ; IIIe s. : 24 ; début IVe s. : 13). Sont appelés martyrs (du grec " témoins ") les chrétiens qui ont accepté de mourir pour témoigner de leur foi, au cours des deux siècles où a été appliquée, par 8 empereurs romains, une législation antichrétienne.
Bilan de la période : implantation de la foi chrétienne dans tout l'Empire ; constitution d'évêchés dans les cités importantes ; primauté arbitraire de l'Église de Rome (interventions contre les déviations de la doctrine ou de la pratique du culte) ; création de la littérature patristique (Justin, Ignace d'Antioche, Cyprien) ; œuvre théologique d'Origène et de Tertullien.
Rescrit de Trajan, le Tertullien l'appelle par erreur Institution neronianum (" décret de Néron ") : pris en 112 après une demande d'instructions présentée par Pline, gouverneur de Bithynie, il enjoint : de ne pas enquêter sur les croyances ; de condamner ceux qui, accusés régulièrement, se reconnaissent chrétiens ; d'acquitter ceux qui déclarent ne pas l'être ou avoir cessé de l'être (en faisant publiquement un acte religieux païen : mettre de l'encens sur l'autel de Rome).
Empereurs l'ayant appliqué : Trajan (98-117), Hadrien (117-138), dans un rescrit de 127, déclare que " le fait d'être chrétien et de l'avouer n'entraîne pas de sanction légale " mais le pape Télesphore, le Romain Alexandre, Ste Symphorose et ses 7 fils furent martyrisés sous son règne ; Marc Aurèle (121-180), Septime Sévère (193-211), Maximin (235), Decius (250), Aurélien (270-275), Valérien (257-261), Dioclétien 303-311 ; persécuté, arrêté en 305 en Occident, en 311 en Orient (édit de Galère).
Nombre des victimes : inconnu.
En 1648, le jésuite espagnol Ildefonso de Flores (1590-1660) a parlé de 11 millions (sans preuves scientifiques). Aujourd'hui, on parle de 5 000 à 10 000.
Persécutions les plus sanglantes : sous Septime Sévère en Afr. du Nord ; Dioclétien pendant 10 ans (303-313), notamment en Égypte (selon Eusèbe : 10 000 †).
La Gaule n'a connu qu'une seule brève persécution, Decius (250),
Constantin le Grand (entre 270 et 288-337).
Fils de Ste Hélène (milieu IIIe s.-330 ?), baptisé seulement sur son lit de mort.
306 empereur. 312-12-10 avant la bataille du pont de Milvius, voit dans le ciel un signe chrétien et le fait inscrire sur les boucliers de son armée.
313 reçoit Licinius (empereur d'Orient) à Milan ; édit de Milan : liberté du culte dans tout l'empire.
318 sacrifices privés, magie, haruspication interdits chez les particuliers.
324 Constantin devient empereur unique d'Occident et d'Orient, en battant Licinius (antichrétien, persécuteur), dans un combat où son armée avait pour emblème le labarum chrétien. Il s'affirme alors le protecteur officiel de l'Église, appliquant les décisions conciliaires et unifiant la date de Pâques (mars).
Il décide de mettre sa capitale à Constantinople, ce qui affaiblit l'Église en créant un rival du pape romain. 325 concile de Nicée
361-363 Julien l'Apostat essaie de revenir à l'ancienne religion païenne.
368 1er emploi (par l'empereur Valentinien Ier) du mot " païens " (pagani) pour désigner les sujets non chrétiens de l'Empire : le mot signifie ruraux, ce qui prouve que la conversion des cités est chose faite
. 380-févr.
Théodose, empereur (379-395), proclame la foi catholique obligatoire.
Reconnaît la primauté conférée au siège de Rome par la tradition apostolique (droit d'être interrogé en premier sur la foi et de définir en premier les conditions de la communauté ecclésiale).
381-janv. et -juillet il interdit en Orient le culte arien.
382 Gratien (339-83), empereur d'Occident, supprime les subventions officielles accordées aux clergés païens.
392-8-11 Théodose interdit le culte païen dans tout l'Empire et sous toutes ses formes. IVe-Ve s. période des grandes hérésies 410 Rome (pillée par les Wisigoths d'Alaric, abandonnée par l'empereur d'Orient, qui fait de Constantinople sa capitale, et par l'empereur d'Occident, qui réside à Ravenne) devient une ville chrétienne sous l'autorité du pape.
Léon Ier le Grand (440-461) la défend contre Attila.
496 conversion de Clovis.
634-732 la moitié sud des territoires chrétiens est conquise par l'islam. 726 souveraineté pleine et entière de la papauté sur l'Italie centrale.
863-877 schisme de Photius.
Xe siècle la Rome papale ressemble aux seigneuries italiennes : corruption, violences, débauches (exemple : le pape Étienne VI fait exhumer le cadavre de son prédécesseur, Boniface VI, et le traduit en justice).
Cependant, à la même époque, la vie contemplative fleurit en Rhénanie la réaction contre les potentats locaux italiens vient avec le pape français Sylvestre II (999-1003).
1054 schisme d'Orient.
1073 Grégoire VII réforme l'Église (luttant contre la simonie et le mariage des prêtres), et s'oppose à Henri IV (1050-1106) empereur d'Allemagne, voir à l'. Constitution de l'Église orthodoxe (
1184 création de l'Inquisition : le pape Lucius III établit avec l'empereur Frédéric Barberousse le principe du châtiment corporel des hérétiques considérés comme coupables de haute trahison.
La plupart des royaumes chrétiens utiliseront cette institution pour sévir contre les adversaires de l'autorité (religieuse et civile).
1231 création du St-Office (tribunal de l'Église).
1255 Alexandre III établit l'Inquisition en France (franciscains et dominicains sont les plus grands inquisiteurs).
Peines prononcées : flagellation, pèlerinages, confiscations, destructions des maisons, prison ou exécution sur le bûcher pour les " relaps " (ceux qui retombent dans l'hérésie après l'avoir abjurée).
Autodafé (du portugais : acte de foi) : proclamation d'un jugement de l'Inquisition (au XIIIe s., exécution du coupable, souvent par le feu, il s'agit souvent de livres).
Les juges sont des ecclésiastiques qui, comme les juges civils de l'époque, considèrent devoir défendre la cohésion et l'unité de la société contre les albigeois, puis les cathares.
XVIe s. les autodafés disparaissent.
1771-28-6 vicariat de l'Inquisition de Toulouse supprimé.
Torture : interdite en 866 par le pape Nicolas Ier puis par le décret de Gratien en vigueur jusqu'en 1918.
Au XIe s., l'université de Bologne revint au droit romain qui prévoyait la torture pour les causes laïques : Innocent II autorisa l'Inquisition à en faire usage (bulle Extirpanda, 15 mai 1252) ; en 1311, Clément V en restreignit l'usage par l'Inquisition.
1309-76 séjour des papes à Avignon : Urbain VI est élu par les cardinaux, sous la pression des foules romaines qui refusent un pape français.
4 mois plus tard, 12 cardinaux s'enfuient, disant que l'élection n'était pas libre, et élisent le pape Clément VII, un Français.
Selon Pétrarque, la papauté avignonnaise était " la sentine de tous les vices et l'égout de la Terre ".
En fait, les Italiens (jaloux de l'influence française) ont mis en avant des défauts réels, mais épisodiques et précurseurs de la Renaissance.
1378-1417 schisme d'Occident : les ambitions politiques des cardinaux provoquent une rupture entre France, Castille et Portugal d'une part, Angleterre, Saint Empire et Flandre d'autre part : chaque parti a son pape qui excommunie son rival. Le peuple chrétien, pourtant, désire un pape unique.
1409 les 2 papes antagonistes sont déposés par le concile de Pise : un 3e pape est élu : Alexandre V, à qui succède Jean XXIII (1er du nom).
1417 concile de Constance : Jean XXIII et l'antipape Grégoire XII abdiquent. L'autre antipape est déposé.
Martin V est élu pape et sera reconnu par la chrétienté.
1439 le concile de Bâle essaie en vain de déposer Eugène IV et élit un antipape, Félix V, qui abdique en 1449.
1493 le pape Alexandre VI, se croyant autorisé par la " Donation de Constantin " (écrit du VIIIe s. reconnu ensuite comme un faux), promulgue 2 bulles divisant le monde entre Espagne (son pays d'origine) et Portugal ; l'Espagne aura autorité sur les terres à découvrir au-delà de la " ligne alexandrine " tracée à 100 lieues à l'ouest des Açores.
1494 Jean II de Portugal ayant menacé d'entrer en guerre, Espagne et Portugal signent le traité de Tordesillas (déplaçant la ligne de démarcation de 370 lieues à l'ouest, et augmentant à l'est la part du Portugal).
XVe-XVIe s. Renaissance : les papes sont amis des arts, machiavéliques en politique ou, comme Jules II, de véritables condottieri.
Comme chefs religieux, ils laissent des prélats préparer les réformes (convocation du concile de Latran, 1512).
1516-17 (à partir de) Réforme protestante prêchée par : Zwingli (1484-1531, tué à la bataille de Kappel), Luther (1483-1546) et Calvin (1509-64), 1545-63 concile de Trente : définit les dogmes sur lesquels avaient porté la contestation protestante ; renforce la discipline dans l'Église catholique, et organise la " Contre-Réforme " ou " Réforme catholique ", qui se traduira jusqu'en 1648 par la reconquête de plusieurs régions protestantes : Bavière, Rhénanie, Silésie, Pologne.
1616-33 procès de Galilée Galileo Galilei dit (1564-1642) qui s'était rallié au système de Copernic plaçant le Soleil au centre de l'univers connu, mais voulant le prouver par les marées. 1610 sous Paul V, il expose la thèse galiléenne sur la rotation de la Terre et la fixité du Soleil. 1613-21-12 écrit au père Castelli.
1615-5-2 le père Lorini le dénonce au cardinal, préfet de la congrégation de l'. Le père Caccini le dénonce ensuite.
1616-26-2 1re condamnation. 1623 sous Grégoire XV, reprend sa thèse. 1624 sous Urbain VIII, le pape lui accorde 6 audiences.
1632 publie " le Dialogue " (imprimatur de Florence et de Rome). -23-9 il est appelé à comparaître devant la commission du St-Office courant octobre.
1633-21-6 il se refuse à avouer qu'il a soutenu la thèse copernicienne. -22-6 abjure, est condamné à la prison ordinaire (obligé de se rétracter et d'affirmer que le Soleil tourne autour de la Terre). -1-12 s'installe près de Florence.
1638 publication à Leyde des " Dialogues des sciences nouvelles ", 4 ans avant sa mort. 1757 " The Italian Library " rapporte pour la 1re fois, qu'après son abjuration, il aurait ajouté : " Eppur, si muove " (Et pourtant elle tourne).
Les minutes du procès, enlevées à Rome par Napoléon Ier, ont été rendues au Vatican par le gouvernement français, contre la promesse de la révision du procès.
Après 13 ans d'enquête (1979-92), Jean-Paul II a, le 31-10-1992, absous Galilée et ses juges dont le cardinal Bellarmin (il s'agit, a-t-il déclaré, d'" une tragique et réciproque incompréhension ").
Pour le pape, Galilée a eu tort de refuser la suggestion qui lui était faite de présenter comme une simple hypothèse scientifique le système copernicien (il n'avait été confirmé par aucune preuve irréfutable). "
La représentation géocentrique du monde était alors communément acceptée, en ce qu'on l'estimait parfaitement conforme à l'enseignement de la Bible. " Pour le cardinal Poupard, Pt de la commission qui a travaillé sur le cas Galilée : " Les juges ont sincèrement pensé que la diffusion des théories coperniciennes pouvait affaiblir la tradition catholique.
Cette erreur les a conduits à prendre des mesures disciplinaires à l'encontre de Galilée, dont il eut beaucoup à souffrir. Il nous faut reconnaître loyalement les torts causés.
"1790-1815 période révolutionnaire (voir l'Église en France, L'Égl. catholique est bouleversée dans d'autres pays, notamment en Allemagne.
1870-18-7 le concile de Vatican I proclame le pape infaillible dans son enseignement, lorsque celui-ci est énoncé comme " de foi ".
Fin des États de l'Église : -20-9 les troupes italiennes entrent dans Rome ; Pie IX se considère comme prisonnier au Vatican. Victor-Emmanuel II, roi de Sardaigne, prend le titre de " roi d'Italie " et fixe sa capitale à Rome. Il est excommunié (dernier souverain régnant excommunié).
1891 l'encyclique Rerum Novarum reproche à la vie économique d'être devenue " dure, implacable et cruelle ".
Pour l'Église, les biens matériels sont faits pour permettre le bonheur de tous ; il est inique de les accaparer.
1929 traité de Latran : l'État de la cité du Vatican remplace les États de l'Église 1962-65 concile de Vatican II ( 1983-25-1 promulgation du Code de droit canonique pour l'Église latine. 1985 synode extraordinaire des évêques à Rome : l'accent est mis sur la nature de l'Église (un mystère religieux) plutôt que sur sa mission ( 1992-7-12 promulgation du Catéchisme de l'Église catholique.
Citation internet annonyme
1. Introduction :
Le mot Bible est un terme Grec (Biblos) qui signifie " livre ".La Bible fut écrite sur une période d'environ 1600 ans (dont 400 ans de silence avant le nouveau testament). Elle contient 66 livres dont 39 dans l'Ancien Testament et 27 dans le Nouveau Testament. Il y a eu 40 auteurs provenants tous de milieu très différents ( rois, prophètes, hommes d'état, pécheurs, bergers, douanier, médecin, théologien... ).
Les textes sacrés (Évangiles, Épîtres, Actes des Apôtres) sont recueillis et diffusés. Les écrits des " pères apostoliques " (dont la lettre du pape Clément Ier) sont rédigés.
2. Les manuscrits de la mer morte :
C'est en 1947 que furent découverts des manuscrits datant du 1er siècles avant J.C., ceux-ci étaient enfermés dans des vases et cachés dans les célèbres grottes de Kumran. Ils furent trouvés par un jeune berger qui cherchait une chèvre égarée.
Ils sont aujourd'hui exposés au sanctuaire du livre en Israël. Ils contiennent des fragments de tous les livres de l'A.T sauf Esther et les Apocryphes. On suppose qu'ils furent cachés ici par les Esséniens.
3. Autres manuscrits
o Le codex Sinaïticus: Bible intégrale du 4éme siècles exposée au british muséum.
o Le codex Vaticanus: Bible intégrale du 4éme siècles exposée au Vatican
o Le codex Alexandrinus: Bible intégrale du 5éme siècles exposée au british muséum.
4. La rédaction :
L'ancien testament fut rédigé en Hébreu et le nouveau testament en Grec.
o Concernant l'ancien testament: Il était recopié par des scribes sous la dictée d'un chef. Ils écrivaient sur des papyrus (plante des bord du Nil), sur des parchemins (cuir) et plus tard sur des codex (livres)
o Concernant le nouveau testament: Après la mort de Jésus (début du 1er siècle) les apôtres rendaient un témoignage oral lors des rassemblements entre chrétiens.
Dès la seconde partie du 1er siècle l'église eut besoin d'un témoignage écrit.
Les quatre Evangiles sont alors rédigés pour servir de témoignage scripturaire (Luc 1v1.4).
Ceux-ci furent plus tard reconnus par les pères de l'église tel que Irénée de Lyon, Tertullien, Origéne, Clément de Rome, et St Augustin. Simultanément furent rédigées les diverses épîtres, ainsi que les Actes des apôtres (Actes 1v1 .3).
5. Le canon biblique :
o Concernant l'ancien testament: La tradition Juive veut que ce soit Esdras qui ait formé le canon de l'ancien testament au 5éme siècles avant JC (Néhémie 8v1).
o Concernant les apocryphes : Le peuple Juif ne considérait pas tous les écrits comme étant revêtus de l'autorité divine.
En fait, seuls 39 livres furent reconnus comme inspirés de Dieu et ils furent appelés les livres proto-canoniques.
Les autres furent appelés deutérocanoniques (les protestants appelèrent ces livres les apocryphes : Litt. cachés), ce sont les livres de Judith, Tobit, Maccabées, Sagesse, Siracide, Baruch,...etc.
Remarquons enfin que le Nouveau Testament fait référence aux livres proto-canoniques (excepté Esdras, Néhémie, Esther, Ecclésiastes, Cantique des cantiques, Abdias, Nahum et Sophonie) ce qui atteste leur authenticité. Par contre il ne cite jamais les apocryphes.
o Concernant le nouveau testament: Il fut formé en 397 après JC lors du 3éme concile de Carthage.
Il est intéressant de noter que dans le NT il existe 263 citations de l'A.T. et 350 allusions à ses récits.
6. Les premières Bible en Français :
Pendant des siècles, la seule Bible accessible aux Français était la version latine de St
Jérôme. C'est seulement à partir du 12ème siècle que pour la première fois la Bible sera traduite en Français (langue vulgaire).
L'un des principaux instigateur de ces travaux fut le riche commerçant Lyonnais Pierre Valdo.
Malgré les nombreux efforts du clergé pour empêcher la propagation de ces premiers manuscrits ils furent peu à peu répandus par les colporteurs.
7.
8. L'imprimerie et la reforme Protestante :
En 1455, après tant de siècles passé à recopier la Bible à la main, l'allemand Guttenberg découvre l'imprimerie. Le premier livre qu'il imprimera sera la Vulgate de St Jérôme en langue Allemande.
Cette invention révolutionnaire sera l'un des tremplins de la réforme protestante. catholiquromaine, telle que les indulgences. Notons ici une autre date importante pour l'histoire de la Bible, en 1553, Robert ESTIENNE, imprimeur et ami du roles saintes écritures
C'est en 1517, que débutera cette grande réforme sous l'impulsion d'un certain théologien dénommé Martin Luther. En octobre de cette fameuse année, le moine de l'ordre des Augustins
Les prières et la liturgie sont unifiées.
Les prêtres (" presbytres ", traduction grecque du latin seniores : Senes : anciens) sont reconnus comme chefs des communautés.
95 persécution de Domitien (51-96, empereur 81) : peu sanglante (quelques exils, dont celui de St Jean à Patmos).
Les chrétiens avaient été assimilés aux Juifs du point de vue fiscal, mais avaient refusé de payer le " didrachme " (impôt payé jadis par les Juifs au Temple, et réclamé par le fisc romain depuis 70).
Considérés dès lors comme " athées ", ils sont punis comme tels.
Raisons de l'expansion chrétienne : 1o) zèle apostolique des disciples ; 2o) extension de la diaspora juive (dans toutes les villes de l'Empire) ; 3o) excellence des moyens de communication (St Paul a traversé plusieurs fois la Méditerranée d'est en ouest, allant jusqu'en Espagne) ; 4o) baisse de la religiosité traditionnelle romaine (les religions orientales sont accueillies avec faveur à cause de leur mysticisme) ; 5o) sympathie des femmes pour les idées de chasteté (la dépravation de la vie sexuelle les abaissait).
Obstacles à surmonter : 1o) rigidité de la vie sociale romaine : le culte de la famille est lié à celui de la cité ; le culte de la cité à la vie politique et institutionnelle ; 2o) hostilité des Juifs : les communautés juives fournissent les premiers convertis, mais s'allient aux païens pour freiner la défection de leurs membres ; 3o) scepticisme des intellectuels grecs qui, maîtres à penser de la société romaine, répugnent à toute doctrine non fondée sur le raisonnement ; 4o) concurrence des religions à mystères : venues d'Asie, certaines remontant aux religions protohistoriques d'Europe, gardent de nombreux adeptes et sont parfois en expansion (culte de Mithra).
Age des martyrs =témoins (112-313).
Pendant lequel 123 " années de souffrances " (IIe s. : 86 ; IIIe s. : 24 ; début IVe s. : 13). Sont appelés martyrs (du grec " témoins ") les chrétiens qui ont accepté de mourir pour témoigner de leur foi, au cours des deux siècles où a été appliquée, par 8 empereurs romains, une législation antichrétienne.
Bilan de la période : implantation de la foi chrétienne dans tout l'Empire ; constitution d'évêchés dans les cités importantes ; primauté arbitraire de l'Église de Rome (interventions contre les déviations de la doctrine ou de la pratique du culte) ; création de la littérature patristique (Justin, Ignace d'Antioche, Cyprien) ; œuvre théologique d'Origène et de Tertullien.
Rescrit de Trajan, le Tertullien l'appelle par erreur Institution neronianum (" décret de Néron ") : pris en 112 après une demande d'instructions présentée par Pline, gouverneur de Bithynie, il enjoint : de ne pas enquêter sur les croyances ; de condamner ceux qui, accusés régulièrement, se reconnaissent chrétiens ; d'acquitter ceux qui déclarent ne pas l'être ou avoir cessé de l'être (en faisant publiquement un acte religieux païen : mettre de l'encens sur l'autel de Rome).
Empereurs l'ayant appliqué : Trajan (98-117), Hadrien (117-138), dans un rescrit de 127, déclare que " le fait d'être chrétien et de l'avouer n'entraîne pas de sanction légale " mais le pape Télesphore, le Romain Alexandre, Ste Symphorose et ses 7 fils furent martyrisés sous son règne ; Marc Aurèle (121-180), Septime Sévère (193-211), Maximin (235), Decius (250), Aurélien (270-275), Valérien (257-261), Dioclétien 303-311 ; persécuté, arrêté en 305 en Occident, en 311 en Orient (édit de Galère).
Nombre des victimes : inconnu.
En 1648, le jésuite espagnol Ildefonso de Flores (1590-1660) a parlé de 11 millions (sans preuves scientifiques). Aujourd'hui, on parle de 5 000 à 10 000.
Persécutions les plus sanglantes : sous Septime Sévère en Afr. du Nord ; Dioclétien pendant 10 ans (303-313), notamment en Égypte (selon Eusèbe : 10 000 †).
La Gaule n'a connu qu'une seule brève persécution, Decius (250),
Constantin le Grand (entre 270 et 288-337).
Fils de Ste Hélène (milieu IIIe s.-330 ?), baptisé seulement sur son lit de mort.
306 empereur. 312-12-10 avant la bataille du pont de Milvius, voit dans le ciel un signe chrétien et le fait inscrire sur les boucliers de son armée.
313 reçoit Licinius (empereur d'Orient) à Milan ; édit de Milan : liberté du culte dans tout l'empire.
318 sacrifices privés, magie, haruspication interdits chez les particuliers.
324 Constantin devient empereur unique d'Occident et d'Orient, en battant Licinius (antichrétien, persécuteur), dans un combat où son armée avait pour emblème le labarum chrétien. Il s'affirme alors le protecteur officiel de l'Église, appliquant les décisions conciliaires et unifiant la date de Pâques (mars).
Il décide de mettre sa capitale à Constantinople, ce qui affaiblit l'Église en créant un rival du pape romain. 325 concile de Nicée
361-363 Julien l'Apostat essaie de revenir à l'ancienne religion païenne.
368 1er emploi (par l'empereur Valentinien Ier) du mot " païens " (pagani) pour désigner les sujets non chrétiens de l'Empire : le mot signifie ruraux, ce qui prouve que la conversion des cités est chose faite
. 380-févr.
Théodose, empereur (379-395), proclame la foi catholique obligatoire.
Reconnaît la primauté conférée au siège de Rome par la tradition apostolique (droit d'être interrogé en premier sur la foi et de définir en premier les conditions de la communauté ecclésiale).
381-janv. et -juillet il interdit en Orient le culte arien.
382 Gratien (339-83), empereur d'Occident, supprime les subventions officielles accordées aux clergés païens.
392-8-11 Théodose interdit le culte païen dans tout l'Empire et sous toutes ses formes. IVe-Ve s. période des grandes hérésies 410 Rome (pillée par les Wisigoths d'Alaric, abandonnée par l'empereur d'Orient, qui fait de Constantinople sa capitale, et par l'empereur d'Occident, qui réside à Ravenne) devient une ville chrétienne sous l'autorité du pape.
Léon Ier le Grand (440-461) la défend contre Attila.
496 conversion de Clovis.
634-732 la moitié sud des territoires chrétiens est conquise par l'islam. 726 souveraineté pleine et entière de la papauté sur l'Italie centrale.
863-877 schisme de Photius.
Xe siècle la Rome papale ressemble aux seigneuries italiennes : corruption, violences, débauches (exemple : le pape Étienne VI fait exhumer le cadavre de son prédécesseur, Boniface VI, et le traduit en justice).
Cependant, à la même époque, la vie contemplative fleurit en Rhénanie la réaction contre les potentats locaux italiens vient avec le pape français Sylvestre II (999-1003).
1054 schisme d'Orient.
1073 Grégoire VII réforme l'Église (luttant contre la simonie et le mariage des prêtres), et s'oppose à Henri IV (1050-1106) empereur d'Allemagne, voir à l'. Constitution de l'Église orthodoxe (
1184 création de l'Inquisition : le pape Lucius III établit avec l'empereur Frédéric Barberousse le principe du châtiment corporel des hérétiques considérés comme coupables de haute trahison.
La plupart des royaumes chrétiens utiliseront cette institution pour sévir contre les adversaires de l'autorité (religieuse et civile).
1231 création du St-Office (tribunal de l'Église).
1255 Alexandre III établit l'Inquisition en France (franciscains et dominicains sont les plus grands inquisiteurs).
Peines prononcées : flagellation, pèlerinages, confiscations, destructions des maisons, prison ou exécution sur le bûcher pour les " relaps " (ceux qui retombent dans l'hérésie après l'avoir abjurée).
Autodafé (du portugais : acte de foi) : proclamation d'un jugement de l'Inquisition (au XIIIe s., exécution du coupable, souvent par le feu, il s'agit souvent de livres).
Les juges sont des ecclésiastiques qui, comme les juges civils de l'époque, considèrent devoir défendre la cohésion et l'unité de la société contre les albigeois, puis les cathares.
XVIe s. les autodafés disparaissent.
1771-28-6 vicariat de l'Inquisition de Toulouse supprimé.
Torture : interdite en 866 par le pape Nicolas Ier puis par le décret de Gratien en vigueur jusqu'en 1918.
Au XIe s., l'université de Bologne revint au droit romain qui prévoyait la torture pour les causes laïques : Innocent II autorisa l'Inquisition à en faire usage (bulle Extirpanda, 15 mai 1252) ; en 1311, Clément V en restreignit l'usage par l'Inquisition.
1309-76 séjour des papes à Avignon : Urbain VI est élu par les cardinaux, sous la pression des foules romaines qui refusent un pape français.
4 mois plus tard, 12 cardinaux s'enfuient, disant que l'élection n'était pas libre, et élisent le pape Clément VII, un Français.
Selon Pétrarque, la papauté avignonnaise était " la sentine de tous les vices et l'égout de la Terre ".
En fait, les Italiens (jaloux de l'influence française) ont mis en avant des défauts réels, mais épisodiques et précurseurs de la Renaissance.
1378-1417 schisme d'Occident : les ambitions politiques des cardinaux provoquent une rupture entre France, Castille et Portugal d'une part, Angleterre, Saint Empire et Flandre d'autre part : chaque parti a son pape qui excommunie son rival. Le peuple chrétien, pourtant, désire un pape unique.
1409 les 2 papes antagonistes sont déposés par le concile de Pise : un 3e pape est élu : Alexandre V, à qui succède Jean XXIII (1er du nom).
1417 concile de Constance : Jean XXIII et l'antipape Grégoire XII abdiquent. L'autre antipape est déposé.
Martin V est élu pape et sera reconnu par la chrétienté.
1439 le concile de Bâle essaie en vain de déposer Eugène IV et élit un antipape, Félix V, qui abdique en 1449.
1493 le pape Alexandre VI, se croyant autorisé par la " Donation de Constantin " (écrit du VIIIe s. reconnu ensuite comme un faux), promulgue 2 bulles divisant le monde entre Espagne (son pays d'origine) et Portugal ; l'Espagne aura autorité sur les terres à découvrir au-delà de la " ligne alexandrine " tracée à 100 lieues à l'ouest des Açores.
1494 Jean II de Portugal ayant menacé d'entrer en guerre, Espagne et Portugal signent le traité de Tordesillas (déplaçant la ligne de démarcation de 370 lieues à l'ouest, et augmentant à l'est la part du Portugal).
XVe-XVIe s. Renaissance : les papes sont amis des arts, machiavéliques en politique ou, comme Jules II, de véritables condottieri.
Comme chefs religieux, ils laissent des prélats préparer les réformes (convocation du concile de Latran, 1512).
1516-17 (à partir de) Réforme protestante prêchée par : Zwingli (1484-1531, tué à la bataille de Kappel), Luther (1483-1546) et Calvin (1509-64), 1545-63 concile de Trente : définit les dogmes sur lesquels avaient porté la contestation protestante ; renforce la discipline dans l'Église catholique, et organise la " Contre-Réforme " ou " Réforme catholique ", qui se traduira jusqu'en 1648 par la reconquête de plusieurs régions protestantes : Bavière, Rhénanie, Silésie, Pologne.
1616-33 procès de Galilée Galileo Galilei dit (1564-1642) qui s'était rallié au système de Copernic plaçant le Soleil au centre de l'univers connu, mais voulant le prouver par les marées. 1610 sous Paul V, il expose la thèse galiléenne sur la rotation de la Terre et la fixité du Soleil. 1613-21-12 écrit au père Castelli.
1615-5-2 le père Lorini le dénonce au cardinal, préfet de la congrégation de l'. Le père Caccini le dénonce ensuite.
1616-26-2 1re condamnation. 1623 sous Grégoire XV, reprend sa thèse. 1624 sous Urbain VIII, le pape lui accorde 6 audiences.
1632 publie " le Dialogue " (imprimatur de Florence et de Rome). -23-9 il est appelé à comparaître devant la commission du St-Office courant octobre.
1633-21-6 il se refuse à avouer qu'il a soutenu la thèse copernicienne. -22-6 abjure, est condamné à la prison ordinaire (obligé de se rétracter et d'affirmer que le Soleil tourne autour de la Terre). -1-12 s'installe près de Florence.
1638 publication à Leyde des " Dialogues des sciences nouvelles ", 4 ans avant sa mort. 1757 " The Italian Library " rapporte pour la 1re fois, qu'après son abjuration, il aurait ajouté : " Eppur, si muove " (Et pourtant elle tourne).
Les minutes du procès, enlevées à Rome par Napoléon Ier, ont été rendues au Vatican par le gouvernement français, contre la promesse de la révision du procès.
Après 13 ans d'enquête (1979-92), Jean-Paul II a, le 31-10-1992, absous Galilée et ses juges dont le cardinal Bellarmin (il s'agit, a-t-il déclaré, d'" une tragique et réciproque incompréhension ").
Pour le pape, Galilée a eu tort de refuser la suggestion qui lui était faite de présenter comme une simple hypothèse scientifique le système copernicien (il n'avait été confirmé par aucune preuve irréfutable). "
La représentation géocentrique du monde était alors communément acceptée, en ce qu'on l'estimait parfaitement conforme à l'enseignement de la Bible. " Pour le cardinal Poupard, Pt de la commission qui a travaillé sur le cas Galilée : " Les juges ont sincèrement pensé que la diffusion des théories coperniciennes pouvait affaiblir la tradition catholique.
Cette erreur les a conduits à prendre des mesures disciplinaires à l'encontre de Galilée, dont il eut beaucoup à souffrir. Il nous faut reconnaître loyalement les torts causés.
"1790-1815 période révolutionnaire (voir l'Église en France, L'Égl. catholique est bouleversée dans d'autres pays, notamment en Allemagne.
1870-18-7 le concile de Vatican I proclame le pape infaillible dans son enseignement, lorsque celui-ci est énoncé comme " de foi ".
Fin des États de l'Église : -20-9 les troupes italiennes entrent dans Rome ; Pie IX se considère comme prisonnier au Vatican. Victor-Emmanuel II, roi de Sardaigne, prend le titre de " roi d'Italie " et fixe sa capitale à Rome. Il est excommunié (dernier souverain régnant excommunié).
1891 l'encyclique Rerum Novarum reproche à la vie économique d'être devenue " dure, implacable et cruelle ".
Pour l'Église, les biens matériels sont faits pour permettre le bonheur de tous ; il est inique de les accaparer.
1929 traité de Latran : l'État de la cité du Vatican remplace les États de l'Église 1962-65 concile de Vatican II ( 1983-25-1 promulgation du Code de droit canonique pour l'Église latine. 1985 synode extraordinaire des évêques à Rome : l'accent est mis sur la nature de l'Église (un mystère religieux) plutôt que sur sa mission ( 1992-7-12 promulgation du Catéchisme de l'Église catholique.
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