Des fourmis bavardes entre elles IMPRESSIONNANT
Posté : 09 mars09, 21:38
http://www.alterinfo.net/Une-merveille- ... 30250.html
Le Noble Coran raconte différents chapitres de la vie de Sulaïmâne (Salomon) présenté comme un Prophète et un roi sage, juste et pieux, loin de son image biblique avec ses 700 épouses et 300 concubines. Le Coran nous dit que Sulaïmâne avait le don de comprendre le langage des animaux, et la sourate 27 qui porte le nom de « An-Naml » (Les Fourmis) nous relate l’épisode suivant de sa vie où avec son armée ils pénètrent dans une vallée où vivait une colonie de fourmis :
« Et lorsqu’elles arrivèrent à la vallée des fourmis, l’une de celles-ci s’écria : ‘‘Ô fourmis ! Regagnez vos demeures de peur que Sulaïmâne et ses soldats ne vous écrasent sans s’en apercevoir’’. Ces paroles firent sourire Sulaïmâne qui dit : ‘‘Seigneur ! Permets-moi de rendre grâce des bienfaits dont Tu nous as comblés, mon père, ma mère et moi-même et que je fasse une bonne œuvre que tu agrées et fais-moi entrer, par Ta miséricorde, parmi Tes serviteurs vertueux’’ » Sourate 27, versets 19 et 20.
Pour des croyants musulmans, ces versets sont extraordinaires car ils signifient que les fourmis ont la capacité de « parler » ! On ne comprenait pas comment, mais après tout pourquoi s’étonner ? Le Coran ne nous apprend-t-il pas que les différentes espèces forment en fait des communautés similaires aux humains (un fondement pour l’écologie) :
« Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communauté. Nous n'avons rien omis dans le Livre. Puis c’est vers leur Seigneur qu’ils feront tous retour. » Sourate 6, verset 39.
Et voilà qu’une équipe de cinq scientifiques de l’université de Turin (Italie), du Centre pour l’Écologie et l’Hydrologie (GB) et de l’université d’Oxford (GB) mène des recherches sur l’utilisation des sons par les fourmis comme moyen de communication, et sur l’imitation de ces sons par les chenilles du grand papillon bleu de Rebel (Hans Rebel : 1861 – 1940, entomologiste autrichien qui s’intéressait notamment aux papillons, NdT), une espèce menacée en Europe.
Les résultats de ces recherches publiés le 6 février 2009 ont été repris sur différents sites Internet. Ainsi on trouve « Des collines qui grouillent du bruit des fourmis parlant les unes aux autres » sur Times Online , « Le bruit des chenilles trompe les fourmis pour les asservir » sur Sciences News et « Les sons des fourmis imités par des papillons envahissants » sur le site du Centre pour l’Écologie et l’Hydrologie.
Ces articles rapportent que des progrès technologiques ont permis l’introduction de microphones et des haut-parleurs miniaturisés dans les nids des fourmis pour y effectuer des enregistrements ou les repasser. On a ainsi constaté que les fourmis parlent fréquemment les unes aux autres dans leurs nids, et que les reines peuvent émettre des instructions à leurs ouvrières.
Selon le Times, la plupart des fourmis possèdent, intégrés à leurs abdomens, une sorte de planche de washboard (instrument de musique à percussion sous forme de planche à laver, NdT) et un médiator qu’ils peuvent frotter ensemble pour communiquer en utilisant le son généré. Ainsi en plaçant des haut-parleurs miniatures dans le nid et en repassant des sons générés par la reine, les chercheurs ont pu persuader les fourmis de se dresser pour porter attention.
Le Professeur Jeremy Thomas de l’université d’Oxford déclare : « Nous avons repassé les sons de la reine et elles ont adopté une position ‘‘en garde’’. Elles vont se mettre debout immobiles avec leurs antennes tendues et leurs mâchoires écartées durant des heures, et quand quelqu’un s’approche, elles vont attaquer ».
Il décrit comment les fourmis appuient leurs antennes contre les haut-parleurs comme elles le feraient pour saluer d’autres fourmis dans le nid.
« La découverte la plus importante est qu’au sein de la colonie de fourmis, des sons différents peuvent provoquer des réactions différentes », dit-il. Et il ajoute : « C’est dans la capacité des fourmis de jouer différents airs en changeant le rythme avec lequel elles se frottent ».
Les chercheurs ont aussi découvert que d’autres insectes peuvent imiter les sons des fourmis tout comme utiliser des signaux chimiques pour les asservir.
Le Dr. Francesca Barbero de l’université de Turin déclare : « Des recherches précédentes ont démontré que des parasites sociaux comme les chenilles du grand papillon bleu de Rebel secrétaient des substances servant de signaux chimiques et utilisaient leurs capacités de donner des ordres pour infiltrer le nid de la colonie des fourmis. Notre nouveau travail montre que le rôle du son dans l’échange d’information au sein des colonies des fourmis a été largement sous-estimé et que l’imitation acoustique fournit un autre moyen potentiel d’infiltration pour 10 000 espèces de parasites sociaux qui exploitent les sociétés de fourmis ».
Grâce à l’imitation des sons, les chenilles sont portées par des fourmis à l’intérieur des nids où elles sont nourries et entretenues par les ouvrières. En imitant les reines elles progressent dans la hiérarchie de la colonie et elles sont traitées comme des êtres supérieurs. Quand la colonie est perturbée, les fourmis vont d’abord s’occuper de secourir les chenilles avant leurs propres larves. Les fourmis vont même jusqu’à tuer leur couvée pour nourrir les intrus quand la nourriture se fait rare.
Selon le CEH, une chenille gagne jusqu’à 98% de son poids au sein de la colonie des fourmis avant de devenir une chrysalide qui se transforme en papillon 11 à 23 mois plus tard.
Science News rapporte que des travaux récents suggèrent que la chenille génère des sons par des spasmes musculaires répétés, alors que la chrysalide frotte une sorte de plectre sur son abdomen contre une plaque avec des sillons tout en agitant son abdomens un petit peu.
Les sons générés par les fourmis et par les chenilles ne sont pas du tout similaires à ceux qui sont perçus par l’oreille humaine, mais les fourmis perçoivent différemment de nous les vibrations sonores en les détectant par des capteurs placés à leurs pattes. Il n’est pas sûr qu’elles puissent capter des vibrations transmises par l’air.
Le Noble Coran raconte différents chapitres de la vie de Sulaïmâne (Salomon) présenté comme un Prophète et un roi sage, juste et pieux, loin de son image biblique avec ses 700 épouses et 300 concubines. Le Coran nous dit que Sulaïmâne avait le don de comprendre le langage des animaux, et la sourate 27 qui porte le nom de « An-Naml » (Les Fourmis) nous relate l’épisode suivant de sa vie où avec son armée ils pénètrent dans une vallée où vivait une colonie de fourmis :
« Et lorsqu’elles arrivèrent à la vallée des fourmis, l’une de celles-ci s’écria : ‘‘Ô fourmis ! Regagnez vos demeures de peur que Sulaïmâne et ses soldats ne vous écrasent sans s’en apercevoir’’. Ces paroles firent sourire Sulaïmâne qui dit : ‘‘Seigneur ! Permets-moi de rendre grâce des bienfaits dont Tu nous as comblés, mon père, ma mère et moi-même et que je fasse une bonne œuvre que tu agrées et fais-moi entrer, par Ta miséricorde, parmi Tes serviteurs vertueux’’ » Sourate 27, versets 19 et 20.
Pour des croyants musulmans, ces versets sont extraordinaires car ils signifient que les fourmis ont la capacité de « parler » ! On ne comprenait pas comment, mais après tout pourquoi s’étonner ? Le Coran ne nous apprend-t-il pas que les différentes espèces forment en fait des communautés similaires aux humains (un fondement pour l’écologie) :
« Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communauté. Nous n'avons rien omis dans le Livre. Puis c’est vers leur Seigneur qu’ils feront tous retour. » Sourate 6, verset 39.
Et voilà qu’une équipe de cinq scientifiques de l’université de Turin (Italie), du Centre pour l’Écologie et l’Hydrologie (GB) et de l’université d’Oxford (GB) mène des recherches sur l’utilisation des sons par les fourmis comme moyen de communication, et sur l’imitation de ces sons par les chenilles du grand papillon bleu de Rebel (Hans Rebel : 1861 – 1940, entomologiste autrichien qui s’intéressait notamment aux papillons, NdT), une espèce menacée en Europe.
Les résultats de ces recherches publiés le 6 février 2009 ont été repris sur différents sites Internet. Ainsi on trouve « Des collines qui grouillent du bruit des fourmis parlant les unes aux autres » sur Times Online , « Le bruit des chenilles trompe les fourmis pour les asservir » sur Sciences News et « Les sons des fourmis imités par des papillons envahissants » sur le site du Centre pour l’Écologie et l’Hydrologie.
Ces articles rapportent que des progrès technologiques ont permis l’introduction de microphones et des haut-parleurs miniaturisés dans les nids des fourmis pour y effectuer des enregistrements ou les repasser. On a ainsi constaté que les fourmis parlent fréquemment les unes aux autres dans leurs nids, et que les reines peuvent émettre des instructions à leurs ouvrières.
Selon le Times, la plupart des fourmis possèdent, intégrés à leurs abdomens, une sorte de planche de washboard (instrument de musique à percussion sous forme de planche à laver, NdT) et un médiator qu’ils peuvent frotter ensemble pour communiquer en utilisant le son généré. Ainsi en plaçant des haut-parleurs miniatures dans le nid et en repassant des sons générés par la reine, les chercheurs ont pu persuader les fourmis de se dresser pour porter attention.
Le Professeur Jeremy Thomas de l’université d’Oxford déclare : « Nous avons repassé les sons de la reine et elles ont adopté une position ‘‘en garde’’. Elles vont se mettre debout immobiles avec leurs antennes tendues et leurs mâchoires écartées durant des heures, et quand quelqu’un s’approche, elles vont attaquer ».
Il décrit comment les fourmis appuient leurs antennes contre les haut-parleurs comme elles le feraient pour saluer d’autres fourmis dans le nid.
« La découverte la plus importante est qu’au sein de la colonie de fourmis, des sons différents peuvent provoquer des réactions différentes », dit-il. Et il ajoute : « C’est dans la capacité des fourmis de jouer différents airs en changeant le rythme avec lequel elles se frottent ».
Les chercheurs ont aussi découvert que d’autres insectes peuvent imiter les sons des fourmis tout comme utiliser des signaux chimiques pour les asservir.
Le Dr. Francesca Barbero de l’université de Turin déclare : « Des recherches précédentes ont démontré que des parasites sociaux comme les chenilles du grand papillon bleu de Rebel secrétaient des substances servant de signaux chimiques et utilisaient leurs capacités de donner des ordres pour infiltrer le nid de la colonie des fourmis. Notre nouveau travail montre que le rôle du son dans l’échange d’information au sein des colonies des fourmis a été largement sous-estimé et que l’imitation acoustique fournit un autre moyen potentiel d’infiltration pour 10 000 espèces de parasites sociaux qui exploitent les sociétés de fourmis ».
Grâce à l’imitation des sons, les chenilles sont portées par des fourmis à l’intérieur des nids où elles sont nourries et entretenues par les ouvrières. En imitant les reines elles progressent dans la hiérarchie de la colonie et elles sont traitées comme des êtres supérieurs. Quand la colonie est perturbée, les fourmis vont d’abord s’occuper de secourir les chenilles avant leurs propres larves. Les fourmis vont même jusqu’à tuer leur couvée pour nourrir les intrus quand la nourriture se fait rare.
Selon le CEH, une chenille gagne jusqu’à 98% de son poids au sein de la colonie des fourmis avant de devenir une chrysalide qui se transforme en papillon 11 à 23 mois plus tard.
Science News rapporte que des travaux récents suggèrent que la chenille génère des sons par des spasmes musculaires répétés, alors que la chrysalide frotte une sorte de plectre sur son abdomen contre une plaque avec des sillons tout en agitant son abdomens un petit peu.
Les sons générés par les fourmis et par les chenilles ne sont pas du tout similaires à ceux qui sont perçus par l’oreille humaine, mais les fourmis perçoivent différemment de nous les vibrations sonores en les détectant par des capteurs placés à leurs pattes. Il n’est pas sûr qu’elles puissent capter des vibrations transmises par l’air.