Wooden Ali a écrit :Ton document ne fait pas beaucoup avancer le Schmilblick, quinlan_vos.
La tête n'est pas celle d'une licorne, elle n'est pas rose...et on la voit !
Tu écris :
Généralisation abusive. Il y en a de sortes si variées que toute synthèse est vouée à l'échec. Il existe de nombreux athées totalement déraisonnables (ceux qui font de la Science une Religion, par exemple). Tu prends donc un gros risque avec ton affirmation.
Si c'était ironique, oublie...
un
gros risque, je ne sais pas. Quand on est d'accord de "classifier" les gens, il y a toujours le risque de trouver beaucoup d'exceptions. À partir de quel pourcentage telle caractéristique devient-elle une marque significative des gens?
Plus concrètement, à propos de l'athéisme et la raison, je ne crois pas qu'il soit abusif de poser l'hypothèse que l'athée est généralement quelque de plus "raisonnable". Ou formulé autrement, on trouvera un plus grand pourcentage de gens "raisonnables" (ne devrait-on pas dire rationnels?) parmi les athées que parmi les croyants. En fait l'athéisme (j'inclus bien sûr l'agnosticisme, donc je parle de la non-croyance en général) n'est pas une fin en soi; je dirais qu'elle est plutôt la marque d'un esprit indépendant, rigoureux dans ses observations et désireux d'approfondir sa connaissance.
On ne peut pas dire non plus à 100% que l'athéisme est directement correlé à la science. Et pourtant, je suis persuadé que parmi les scientifiques, on trouvera un gros pourcentage d'athée, et parmi les athées on trouvera un gros pourcentage (mais sans doute moindre) de scientifiques. Ces deux domaines partagent une chose en commun: le goût de la vérité, l'approche des choses par une observation stricte et un paradigme libéré de la religion.
Dire que l'athée est quelqu'un de raison, c'est sans doute du même ordre que dire qu'un athée est quelqu'un de scientifique. Mais je dirais plus facilement qu'un être de raison est plus souvent athée, de même qu'un scientifique est plus souvent athée également.
Des exceptions il y en aura toujours; l'homme est fait de telle sorte qu'il ne peut se définir en quelques mots. Un homme de science n'est pas que science, il est homme aussi. Et nous-mêmes qui nous targuons (à juste titre) d'avoir un raisonnement et une argumentation bien plus correcte que nos amis croyants, nous ne sommes pas à l'abri d'erreurs. Il ne faut pas l'oublier.
