Un message depuis le paradis
Posté : 21 avr.09, 14:47
On est en l’an 25000, selon le bon vieux calendrier terrestre. Depuis le paradis, je vous écris ce message.
Ici, chercher midi à 14heures, c’est possible. Il suffit de demander à Dieu. D’ailleurs, demander des choses à Dieu, c’est tout ce qu’on sait faire dans ce monde. Et c’est l’objet de mon message.
Ce message n’est qu’une transcription aussi fidèle que possible d’un échange de pensée tout particulier entre moi et Dieu. Durant cet échange, je formulais, comme d’habitude, des veux à Dieu. Mais, cette fois-ci, mes veux l’avaient embarrassé. Je sais, vous allez me dire que Dieu ne peut pas être embarrassé parce qu’il peut tout faire. C’est ce que je croyais moi aussi. Mais, vous allez voir que c’est malheureusement loin d’être le cas.
Le Dialogue est le suivant :
Moi-même (M) :
« L’une des sensations les plus convoitées du monde terrestre était celle du pouvoir sur les Humains. Ceux qui finissaient par y accéder, non seulement s’y accrochaient de toutes leur forces, mais, en réclamaient toujours davantage. Je n’ai jamais eu la chance d’être au pouvoir, même pas dans ma propre famille. Maintenant que je suis au paradis, je veux accéder au pouvoir sur mes semblables résidents du paradis. Est-ce possible ?»
Dieu (D) :
« Ecoutez, vous êtes au paradis. Alors, non seulement vous avez accès à tous les plaisirs et bienfaits paradisiaques, mais aussi, vous être libre de réclamer tout ce que vous voulez et d’agir comme bon vous semble. Quoi que vous fassiez, vous ne risquez ni d’être jugé ni d’être puni ni même d’être privé d’en refaire encore et encore. N’est-ce pas ? »
M : « Exactement … »
D : « Et qui est chargé de vous assurer tout ça ? »
M : « C’est vous »
D : « Alors, je suis quoi pour vous ? »
M : « Dieu, bien sûr »
D : « Mon rôle se limite à veiller inconditionnellement à votre bien être eternel, et sans aucune contrepartie. En réalité je ne suis que votre serviteur. Un peu comme ce fameux géni de la lampe magique de vos contes de fées. Du moment que vous êtes au paradis, je n’ai pratiquement plus aucun pouvoir sur vous.»
M : « Oui c’est vrai !! Je le savais, mais je n’osais pas vraiment le dire »
D : « Alors comment pouvez vous imaginer que je sois capable de vous donner, à vous, le pouvoir sur vos semblables au paradis. Nul au paradis ne peut être soumis à aucun pouvoir, pas même au mien »
M : « C’est vrai. Vous avez raison. Mais, je trouve ça décevant. Je croyais que Dieu pouvait tout faire. Je croyais que tous les plaisirs que j’aurais manqués sur terre, j’allais pouvoir les rattrapés au paradis »
D : « Vous vous êtes trompé mon cher. Remarque, moi-même, j’aurais bien aimé avoir du pouvoir sur d’autres Dieux qui me seraient semblables. Malheureusement, je n’ai du pouvoir que sur ce que j’ai crée. Et encore, je vous ai crée, vous, et vous êtes là à me donner ordres auxquels je suis obligé de répondre »
M : « Désolé, je ne voulais pas vous embarrasser. Laissez tomber le pouvoir. Sur terre, je n’ai pas eu la chance de m’occuper de mes enfants comme je l’aurai souhaité. Je passais la moitié de mon temps à vous adorer et à prier pour vous, et je passais l’autre moitié à les harceler pour qu’ils en fassent autant. Maintenant que je suis au paradis, je voudrais avoir des enfants dont je pourrais m’occuper comme j’en ai envie »
D : « Si des humains pouvaient naître au paradis, la vie sur terre n’aurait jamais existé »
M : « Alors quoi, je ne pourrais jamais avoir d’enfants dans ce paradis ? »
D : « Je suis désolé »
M : « Zut alors !! Laisses tomber les enfants. Sur terre, l’amour était un sentiment magnifique entre humains. Je n’en avais fait qu’une timide expérience parce que mon amour pour vous était au-dessus de tout autre amour. Maintenant que je suis au paradis, je ne retrouve plus cet amour que j’ai connu sur terre. Je voudrais pouvoir aimer et être aimé, comme sur terre »
D : « Je ne vous en empêche pas. Libre à vous d’aimer qui vous voulez dans ce paradis ? »
M : « L’amour sur terre était basé sur le sacrifice, le dévouement et le don de soit, toutes ces valeurs humaines sont exclusivement terrestres et n’ont aucune existence ni aucun sens dans ce paradis »
D : « Oubliez le dévouement, le sacrifice et tous ça, vous n’avez qu’à choisir n’importe quel humain dans ce paradis, et je peux faire en sorte que vous tombiez follement amoureux de lui. Mais, à moins qu’il ne le demande lui-même, je ne peux absolument pas le rendre amoureux de vous »
M : « Hum !! Laisses tomber l’amour. C’était inespéré d’avance. Je vais vous formuler un veux beaucoup plus simple. J’ai envie de pouvoir me rendre utile. J’ai envie qu’on ait besoin de moi, que je puisse servir à quelque chose, n’importe quoi. Est-ce possible ? »
D : « Non, tant que je suis là, nul ne pourrait avoir besoin de vous. C’est moi qui m’occupe de tout dans ce monde. Et il ne peut pas en être autrement. »
M : « J’ai une autre demande à vous formuler »
D : « Allez-y, je vous écoute »
M : « Ok, c’est au sujet de nos voisins d’en face, les résidents de l’enfer »
D : « Vous n’allez pas me demander de les libérer de l’enfer et de les installer au paradis ?! »
M : « C’est exactement ce que j’allais vous demander »
D : « Inutile d’insister. Cette demande m’a déjà été formolée des milliers de fois. Et ma réponse sera toujours la même : Lorsque j’avais menacé les humains de les foutre en enfer s’ils ne prenaient pas le droit chemin, je n’étais pas entrain de bluffer. J’étais même très sérieux. Alors, maintenant, mes menaces, je les exécute »
M : « Pourquoi ? »
D : « Pourquoi quoi ? »
M : « Pourquoi les punissez-vous ? Avez-vous l’intention de les remettre à l’épreuve ? »
D : « Pourquoi me demandez-vous ça ?»
M : « Comme ça leur séjour en enfer pourra leur servir de leçon. Et lors de la prochaine épreuve, il ne referons plus les même erreurs »
D : « Quelle prochaine épreuve ? Il n’y aura plus de remise à l’épreuve. Le jour du jugement dernier est passé. Et s’il s’appelle dernier c’est qu’il n’y aura plus aucun jugement après »
M : « Alors, vous les punissez pour en donner l’exemple aux autres ? »
D : « Quels autres ? Vous, vous êtes déjà au paradis et eux, ils sont déjà en enfer. L’exemple serait pour qui ? »
M : « Vous les gardez, alors, en enfer parce pour les mettre hors d’état de nuire ? »
D : « Après le jugement dernier, nul ne peut plus jamais être nuisible, ni vous, ni eux. »
M : « Alors, cette punition, n’est que pour assouvir votre vengeance pure et dure ? »
D : « E effet ! C’est ça. Ça vous dérange ? »
M : « Bien sûr que ça me dérange. Je suis au paradis et je suis sensé y être heureux. Et le fait de savoir que rien que pour assouvir votre vengeance vous vous amusez à faire griller pour l’éternité des humains que vous avez vous-même crées, m’empoisonne cette existence paradisiaque que vous croyez pouvoir m’offrir. »
D : « Écoutez, il en est ainsi et n’en sera pas autrement. Ca vous plais tan mieux, ça ne vous plait pas, débrouillez-vous pour les oublier. Ils sont en enfer et ils y resteront »
M : « Je ne vous comprends pas. C’est vous qui les avez crées tout de même. Et leurs esprits ne sont que partie du votre. Seriez-vous en train de vous venger de vous-même ? »
D : « Assez discuter de ça. Avez-vous d’autres veux à formuler ?»
M : « J’hésite un peu »
D : « N’hésitez pas, je suis Dieu et vous savez que vous ne risquez absolument rien. Demandez-moi ce que vous voulez »
M : « Ok, sur terre je croyais en votre existence et je savais que vous étiez partout et que vous pouviez tout voir et tous savoir. Mais j’avais des moments de doute. C’est moments de doutes étaient les seuls moments d’intimité que je pouvais avoir, où je pouvais penser librement et sans aucune contrainte. Ces moment étaient certes rares, mais j’avais l’occasion d’en profiter. Maintenant que je suis au paradis, il n’y a plus aucun doute. Vous êtes là, en permanence dans ma pensée. Et je sais que vous surveillez en permanence tout ce qui effleure mon esprit et tous mes faits et gestes. Je suis terriblement angoissé à l’idée que mon intimité soit perdue à tout jamais. »
D : « Vous voulez quoi au juste ? Que je vous foute la paix ? Que je me déconnecte de vous et que je ne me permette de savoir que vous voulez bien me laisser savoir ? C’est ça que vous voulez ? »
M : « Oui »
D : « Vous pouvez rêver, mon cher. Dieu sait tout. C’est la définition même de Dieu »
M : « C’est le cinquième veux que vous me renvoyez en plein figure. Et moi qui croyais qu’au paradis tous mes veux allaient être exaucés. »
D : « C’est vous qui ne formulez que des veux tordus. Regardez autour de vous, tout ce monde parfait que j’ai crée spécialement pour vous, ne vous donne-t-il aucune satisfaction ? »
M : « Dieu tout puissant, Permettez-moi de vous dire que votre conception du paradis et complètement biaisée. Si le paradis pour vous se résume à passer l’éternité à boire du vin, manger des fruits et batifoler avec les anges dans de somptueux palais et sous surveillance permanente, vous être loin de pouvoir connaitre cet être humain que vous avez-vous-même crée. »
La dernière chose que j'ai demandée à Dieu, avant de vous écrire ce message, est de bien vouloir me ramener sur terre. En attendant qu'il se décide à exhausser ce veux ultime, permettez moi de vous dire que le vrai paradis est bien sur terre. Découvrez-le. Prenez en grand soin. Et faites en votre éternité.
Ici, chercher midi à 14heures, c’est possible. Il suffit de demander à Dieu. D’ailleurs, demander des choses à Dieu, c’est tout ce qu’on sait faire dans ce monde. Et c’est l’objet de mon message.
Ce message n’est qu’une transcription aussi fidèle que possible d’un échange de pensée tout particulier entre moi et Dieu. Durant cet échange, je formulais, comme d’habitude, des veux à Dieu. Mais, cette fois-ci, mes veux l’avaient embarrassé. Je sais, vous allez me dire que Dieu ne peut pas être embarrassé parce qu’il peut tout faire. C’est ce que je croyais moi aussi. Mais, vous allez voir que c’est malheureusement loin d’être le cas.
Le Dialogue est le suivant :
Moi-même (M) :
« L’une des sensations les plus convoitées du monde terrestre était celle du pouvoir sur les Humains. Ceux qui finissaient par y accéder, non seulement s’y accrochaient de toutes leur forces, mais, en réclamaient toujours davantage. Je n’ai jamais eu la chance d’être au pouvoir, même pas dans ma propre famille. Maintenant que je suis au paradis, je veux accéder au pouvoir sur mes semblables résidents du paradis. Est-ce possible ?»
Dieu (D) :
« Ecoutez, vous êtes au paradis. Alors, non seulement vous avez accès à tous les plaisirs et bienfaits paradisiaques, mais aussi, vous être libre de réclamer tout ce que vous voulez et d’agir comme bon vous semble. Quoi que vous fassiez, vous ne risquez ni d’être jugé ni d’être puni ni même d’être privé d’en refaire encore et encore. N’est-ce pas ? »
M : « Exactement … »
D : « Et qui est chargé de vous assurer tout ça ? »
M : « C’est vous »
D : « Alors, je suis quoi pour vous ? »
M : « Dieu, bien sûr »
D : « Mon rôle se limite à veiller inconditionnellement à votre bien être eternel, et sans aucune contrepartie. En réalité je ne suis que votre serviteur. Un peu comme ce fameux géni de la lampe magique de vos contes de fées. Du moment que vous êtes au paradis, je n’ai pratiquement plus aucun pouvoir sur vous.»
M : « Oui c’est vrai !! Je le savais, mais je n’osais pas vraiment le dire »
D : « Alors comment pouvez vous imaginer que je sois capable de vous donner, à vous, le pouvoir sur vos semblables au paradis. Nul au paradis ne peut être soumis à aucun pouvoir, pas même au mien »
M : « C’est vrai. Vous avez raison. Mais, je trouve ça décevant. Je croyais que Dieu pouvait tout faire. Je croyais que tous les plaisirs que j’aurais manqués sur terre, j’allais pouvoir les rattrapés au paradis »
D : « Vous vous êtes trompé mon cher. Remarque, moi-même, j’aurais bien aimé avoir du pouvoir sur d’autres Dieux qui me seraient semblables. Malheureusement, je n’ai du pouvoir que sur ce que j’ai crée. Et encore, je vous ai crée, vous, et vous êtes là à me donner ordres auxquels je suis obligé de répondre »
M : « Désolé, je ne voulais pas vous embarrasser. Laissez tomber le pouvoir. Sur terre, je n’ai pas eu la chance de m’occuper de mes enfants comme je l’aurai souhaité. Je passais la moitié de mon temps à vous adorer et à prier pour vous, et je passais l’autre moitié à les harceler pour qu’ils en fassent autant. Maintenant que je suis au paradis, je voudrais avoir des enfants dont je pourrais m’occuper comme j’en ai envie »
D : « Si des humains pouvaient naître au paradis, la vie sur terre n’aurait jamais existé »
M : « Alors quoi, je ne pourrais jamais avoir d’enfants dans ce paradis ? »
D : « Je suis désolé »
M : « Zut alors !! Laisses tomber les enfants. Sur terre, l’amour était un sentiment magnifique entre humains. Je n’en avais fait qu’une timide expérience parce que mon amour pour vous était au-dessus de tout autre amour. Maintenant que je suis au paradis, je ne retrouve plus cet amour que j’ai connu sur terre. Je voudrais pouvoir aimer et être aimé, comme sur terre »
D : « Je ne vous en empêche pas. Libre à vous d’aimer qui vous voulez dans ce paradis ? »
M : « L’amour sur terre était basé sur le sacrifice, le dévouement et le don de soit, toutes ces valeurs humaines sont exclusivement terrestres et n’ont aucune existence ni aucun sens dans ce paradis »
D : « Oubliez le dévouement, le sacrifice et tous ça, vous n’avez qu’à choisir n’importe quel humain dans ce paradis, et je peux faire en sorte que vous tombiez follement amoureux de lui. Mais, à moins qu’il ne le demande lui-même, je ne peux absolument pas le rendre amoureux de vous »
M : « Hum !! Laisses tomber l’amour. C’était inespéré d’avance. Je vais vous formuler un veux beaucoup plus simple. J’ai envie de pouvoir me rendre utile. J’ai envie qu’on ait besoin de moi, que je puisse servir à quelque chose, n’importe quoi. Est-ce possible ? »
D : « Non, tant que je suis là, nul ne pourrait avoir besoin de vous. C’est moi qui m’occupe de tout dans ce monde. Et il ne peut pas en être autrement. »
M : « J’ai une autre demande à vous formuler »
D : « Allez-y, je vous écoute »
M : « Ok, c’est au sujet de nos voisins d’en face, les résidents de l’enfer »
D : « Vous n’allez pas me demander de les libérer de l’enfer et de les installer au paradis ?! »
M : « C’est exactement ce que j’allais vous demander »
D : « Inutile d’insister. Cette demande m’a déjà été formolée des milliers de fois. Et ma réponse sera toujours la même : Lorsque j’avais menacé les humains de les foutre en enfer s’ils ne prenaient pas le droit chemin, je n’étais pas entrain de bluffer. J’étais même très sérieux. Alors, maintenant, mes menaces, je les exécute »
M : « Pourquoi ? »
D : « Pourquoi quoi ? »
M : « Pourquoi les punissez-vous ? Avez-vous l’intention de les remettre à l’épreuve ? »
D : « Pourquoi me demandez-vous ça ?»
M : « Comme ça leur séjour en enfer pourra leur servir de leçon. Et lors de la prochaine épreuve, il ne referons plus les même erreurs »
D : « Quelle prochaine épreuve ? Il n’y aura plus de remise à l’épreuve. Le jour du jugement dernier est passé. Et s’il s’appelle dernier c’est qu’il n’y aura plus aucun jugement après »
M : « Alors, vous les punissez pour en donner l’exemple aux autres ? »
D : « Quels autres ? Vous, vous êtes déjà au paradis et eux, ils sont déjà en enfer. L’exemple serait pour qui ? »
M : « Vous les gardez, alors, en enfer parce pour les mettre hors d’état de nuire ? »
D : « Après le jugement dernier, nul ne peut plus jamais être nuisible, ni vous, ni eux. »
M : « Alors, cette punition, n’est que pour assouvir votre vengeance pure et dure ? »
D : « E effet ! C’est ça. Ça vous dérange ? »
M : « Bien sûr que ça me dérange. Je suis au paradis et je suis sensé y être heureux. Et le fait de savoir que rien que pour assouvir votre vengeance vous vous amusez à faire griller pour l’éternité des humains que vous avez vous-même crées, m’empoisonne cette existence paradisiaque que vous croyez pouvoir m’offrir. »
D : « Écoutez, il en est ainsi et n’en sera pas autrement. Ca vous plais tan mieux, ça ne vous plait pas, débrouillez-vous pour les oublier. Ils sont en enfer et ils y resteront »
M : « Je ne vous comprends pas. C’est vous qui les avez crées tout de même. Et leurs esprits ne sont que partie du votre. Seriez-vous en train de vous venger de vous-même ? »
D : « Assez discuter de ça. Avez-vous d’autres veux à formuler ?»
M : « J’hésite un peu »
D : « N’hésitez pas, je suis Dieu et vous savez que vous ne risquez absolument rien. Demandez-moi ce que vous voulez »
M : « Ok, sur terre je croyais en votre existence et je savais que vous étiez partout et que vous pouviez tout voir et tous savoir. Mais j’avais des moments de doute. C’est moments de doutes étaient les seuls moments d’intimité que je pouvais avoir, où je pouvais penser librement et sans aucune contrainte. Ces moment étaient certes rares, mais j’avais l’occasion d’en profiter. Maintenant que je suis au paradis, il n’y a plus aucun doute. Vous êtes là, en permanence dans ma pensée. Et je sais que vous surveillez en permanence tout ce qui effleure mon esprit et tous mes faits et gestes. Je suis terriblement angoissé à l’idée que mon intimité soit perdue à tout jamais. »
D : « Vous voulez quoi au juste ? Que je vous foute la paix ? Que je me déconnecte de vous et que je ne me permette de savoir que vous voulez bien me laisser savoir ? C’est ça que vous voulez ? »
M : « Oui »
D : « Vous pouvez rêver, mon cher. Dieu sait tout. C’est la définition même de Dieu »
M : « C’est le cinquième veux que vous me renvoyez en plein figure. Et moi qui croyais qu’au paradis tous mes veux allaient être exaucés. »
D : « C’est vous qui ne formulez que des veux tordus. Regardez autour de vous, tout ce monde parfait que j’ai crée spécialement pour vous, ne vous donne-t-il aucune satisfaction ? »
M : « Dieu tout puissant, Permettez-moi de vous dire que votre conception du paradis et complètement biaisée. Si le paradis pour vous se résume à passer l’éternité à boire du vin, manger des fruits et batifoler avec les anges dans de somptueux palais et sous surveillance permanente, vous être loin de pouvoir connaitre cet être humain que vous avez-vous-même crée. »
La dernière chose que j'ai demandée à Dieu, avant de vous écrire ce message, est de bien vouloir me ramener sur terre. En attendant qu'il se décide à exhausser ce veux ultime, permettez moi de vous dire que le vrai paradis est bien sur terre. Découvrez-le. Prenez en grand soin. Et faites en votre éternité.