Je suis sûr que Dieu existe.
Posté : 23 avr.09, 01:23
Étrangement, ce matin je me suis réveillé avec la certitude absolue que Dieu existe. Ne me demandez pas comment, parce que je n’en sais rien. Tout ce que je sais, c’est qu’en ouvrant les yeux, j’étais absolument sûr que Dieu, avec son paradis et son enfer éternels, ses menaces et ses promesses, son caractère omniscient et omniprésent et sa capacité à tout voir et tous savoir même au plus profond de nos pensées, avait une existence absolue et sans aucun doute ni aucune ambiguïté possible.
Au début, j’avais l’étrange sentiment que cette certitude de l’existence de Dieu se confondait parfaitement avec ma mort. La mort totale et définitive de l’être humain qui était en moi. Pire encore, j’ai senti que c’était toute mon existence qui partait en fumée. J’ai eu l’impression que je n’aurais plus aucune capacité de choix ni de jugement, aucune capacité de faire le moindre pas, aucune capacité d’agir ni de réagir. Cette certitude de l’existence de Dieu allait être une paralysie totale et absolue pour moi.
Mais, bizarrement, tout a évolué dans un tout autre sens.
Je m’explique …
J’ai réalisé qu’avant, je ne croyais en l’existence de Dieu qu’à travers ma religion de naissance. Avant ce matin, je je n’avais encore jamais douté de l’authenticité de cette religion par rapport aux autres. Mais, maintenant, je ne crois plus, je sais que Dieu existe, et là, la question sur la validité de cette religion s’impose. Connaissant les trois monothéistes et étant sûr de l’existence de Dieu, je ne pouvais absolument pas me permettre d’en adopter une à la légère ou rien que parce que j’y étais né. Il fallait impérativement que je sois sûr de la bonne parce qu’en adoptant la mauvaise, la colère de Dieu serait terrible.
Le problème est que ce choix s’est avéré mille fois plus compliqué qu’il n’aurait pu l’être avant. Au bout du compte, cette confusion absolue entre ces trois religions m’a conduit à une seule certitude : Il faut absolument je n’en adopte aucune. Parce que si ce Dieu, avec tout le pouvoir que je lui connais, a laissé planer cette confusion entre ces trois religions, c’est qu’il voulait effectivement que je n’en adopte aucune. Et dans ce cas, sans aucune religion, ma prière pour Dieu ne sera plus que dans mon cœur, à ma propre manière et sans aucun rituel apparent.
Une fois le problème de la religion et de la prière résolu, la vie devait reprendre son cours.
La première difficulté que j’ai du affronter avec cette certitude, était de me levé du lit. Il faillait que je sache de quel coté Dieu aurait voulu que je le fasse, du gauche ou du droit ? Dieu est là, et il doit bien avoir une préférence. Serais-je capable de me foutre de ce qu’il préfère et de me lever de coté qui m’arrange ? J’ai très vite réalisé que je n’aurai d’autre choix que de faire fonctionner ma raison : Mes pantoufles était du coté gauche, alors je me suis levé du coté gauche. C’était vraiment magnifique. Ce n’était peut-être pas bien de m’en foutre de ce que Dieu préférait, mais si je devais attendre de me conformer à sa préférence, je finirais sûrement par mourir sur ce lit.
Juste après, ma femme qui venait me dire bonjour, me demanda si ce diner avec ce client s’était bien passé la veille. C’était la deuxième difficulté. Allais-je lui confirmer ce mensonge que je lui avais raconté au sujet de ce faut client, ou devrais-je lui avouer que j’avais croisé une ancienne copine du lycée et que je n’avais pas pu m’empêcher de l’inviter prendre un verre ? J’étais plutôt sûr que Dieu qui se baladait au fond de ma pensée à ce moment là, aurait souhaité que je sois uniquement logique et raisonnable dans mon comportement. J’aime ma femme et je n’avais aucune envie de provoquer une crise gratuite avec elle. Alors ma décision, je vous laisse le soin de la deviner.
Après ça, je n’avais plus aucune difficulté et je crois que je n’en aurais jamais. Tout en me sentant libre et épanoui, j’étais devenu copain avec Dieu. Je savais qu'il existait, mais sans être vraiment là. Quand je serais mort, il me jugera. Comment me jugera-t-il ? Ce sera son problème à lui et pas le mien. D’ici là, mon paradis, j’y suis déjà.
Résulta de la situation :
Dans mon comportement, il n'y aura plus aucune prière ni aucun rituel religieux et mes décisions seront exclusivement basées sur l’intelligence, la raison, l’instinct et le libre arbitre.
En y regardant de plus près, j’ai découvert qu’en étant sûr que Dieu existe, mon comportement apparent ne sera absolument pas différent de celui d’un athée. Autrement dit, la certitude absolue de l’existence de Dieu et l’athéisme, donnent lieu à un même et unique comportement.
J’ai découvert aussi que si ces religieux s’accrochent aveuglément à leur religions respectives, en continuant à agir et à se comporter sous la contrainte, uniquement parce qu’ils sont né dedans ou parce qu’ils se sont aventurés, un jour, à en faire le choix, c’est qu’ils n’ont jamais été "absolument sûrs de l’existence de Dieu".
Au début, j’avais l’étrange sentiment que cette certitude de l’existence de Dieu se confondait parfaitement avec ma mort. La mort totale et définitive de l’être humain qui était en moi. Pire encore, j’ai senti que c’était toute mon existence qui partait en fumée. J’ai eu l’impression que je n’aurais plus aucune capacité de choix ni de jugement, aucune capacité de faire le moindre pas, aucune capacité d’agir ni de réagir. Cette certitude de l’existence de Dieu allait être une paralysie totale et absolue pour moi.
Mais, bizarrement, tout a évolué dans un tout autre sens.
Je m’explique …
J’ai réalisé qu’avant, je ne croyais en l’existence de Dieu qu’à travers ma religion de naissance. Avant ce matin, je je n’avais encore jamais douté de l’authenticité de cette religion par rapport aux autres. Mais, maintenant, je ne crois plus, je sais que Dieu existe, et là, la question sur la validité de cette religion s’impose. Connaissant les trois monothéistes et étant sûr de l’existence de Dieu, je ne pouvais absolument pas me permettre d’en adopter une à la légère ou rien que parce que j’y étais né. Il fallait impérativement que je sois sûr de la bonne parce qu’en adoptant la mauvaise, la colère de Dieu serait terrible.
Le problème est que ce choix s’est avéré mille fois plus compliqué qu’il n’aurait pu l’être avant. Au bout du compte, cette confusion absolue entre ces trois religions m’a conduit à une seule certitude : Il faut absolument je n’en adopte aucune. Parce que si ce Dieu, avec tout le pouvoir que je lui connais, a laissé planer cette confusion entre ces trois religions, c’est qu’il voulait effectivement que je n’en adopte aucune. Et dans ce cas, sans aucune religion, ma prière pour Dieu ne sera plus que dans mon cœur, à ma propre manière et sans aucun rituel apparent.
Une fois le problème de la religion et de la prière résolu, la vie devait reprendre son cours.
La première difficulté que j’ai du affronter avec cette certitude, était de me levé du lit. Il faillait que je sache de quel coté Dieu aurait voulu que je le fasse, du gauche ou du droit ? Dieu est là, et il doit bien avoir une préférence. Serais-je capable de me foutre de ce qu’il préfère et de me lever de coté qui m’arrange ? J’ai très vite réalisé que je n’aurai d’autre choix que de faire fonctionner ma raison : Mes pantoufles était du coté gauche, alors je me suis levé du coté gauche. C’était vraiment magnifique. Ce n’était peut-être pas bien de m’en foutre de ce que Dieu préférait, mais si je devais attendre de me conformer à sa préférence, je finirais sûrement par mourir sur ce lit.
Juste après, ma femme qui venait me dire bonjour, me demanda si ce diner avec ce client s’était bien passé la veille. C’était la deuxième difficulté. Allais-je lui confirmer ce mensonge que je lui avais raconté au sujet de ce faut client, ou devrais-je lui avouer que j’avais croisé une ancienne copine du lycée et que je n’avais pas pu m’empêcher de l’inviter prendre un verre ? J’étais plutôt sûr que Dieu qui se baladait au fond de ma pensée à ce moment là, aurait souhaité que je sois uniquement logique et raisonnable dans mon comportement. J’aime ma femme et je n’avais aucune envie de provoquer une crise gratuite avec elle. Alors ma décision, je vous laisse le soin de la deviner.
Après ça, je n’avais plus aucune difficulté et je crois que je n’en aurais jamais. Tout en me sentant libre et épanoui, j’étais devenu copain avec Dieu. Je savais qu'il existait, mais sans être vraiment là. Quand je serais mort, il me jugera. Comment me jugera-t-il ? Ce sera son problème à lui et pas le mien. D’ici là, mon paradis, j’y suis déjà.
Résulta de la situation :
Dans mon comportement, il n'y aura plus aucune prière ni aucun rituel religieux et mes décisions seront exclusivement basées sur l’intelligence, la raison, l’instinct et le libre arbitre.
En y regardant de plus près, j’ai découvert qu’en étant sûr que Dieu existe, mon comportement apparent ne sera absolument pas différent de celui d’un athée. Autrement dit, la certitude absolue de l’existence de Dieu et l’athéisme, donnent lieu à un même et unique comportement.
J’ai découvert aussi que si ces religieux s’accrochent aveuglément à leur religions respectives, en continuant à agir et à se comporter sous la contrainte, uniquement parce qu’ils sont né dedans ou parce qu’ils se sont aventurés, un jour, à en faire le choix, c’est qu’ils n’ont jamais été "absolument sûrs de l’existence de Dieu".