VISION DE L'HOMME ET DE L'UNIVERS
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L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
VISION DE L'HOMME ET DE L'UNIVERS
Ecrit le 28 avr.09, 11:52S'il ne faut pas philosopher, il faut encore philosopher, disait Aristote.
En somme tout humain , dès lors qui fait son métier d'humain, est un métaphysicien en puissance.
Contrairement à l'adage ''Primum vivere, deinde philosophari'', il faut penser pour vivre, et toute action est grosse d'une idée.
En somme tout humain , dès lors qui fait son métier d'humain, est un métaphysicien en puissance.
Contrairement à l'adage ''Primum vivere, deinde philosophari'', il faut penser pour vivre, et toute action est grosse d'une idée.
Modifié en dernier par Rene le 28 avr.09, 14:06, modifié 2 fois.
VISION DE L'HOMME ET DE L'UNIVERS
Ecrit le 28 avr.09, 14:05Du fait que nous sommes embarqués, même sans l'avoir voulu, dans l'existence, nous sommes tenus de prendre position, et dans cette attitude antérieure à toute réflexion une philosophie est en germe.
Il n'est donc pas possible d'agir sans se référer à chaque instant à une vision particulière du monde, à ce que les Allemands appellent une Weltanschauung
L'homme fait de ma métaphysique comme il respire.
Il conçoit le monde et le domine par l'intelligence. Il s'élève de même au-dessus du moment présent, de ses sensations éphémères, pour envisager sa vie dans son ensemble et la juger.
Si humble soit-il, l'homme a donc le privilège de penser sa vie.
On peut le définir, avec Heidegger, un être qui réfléchit sur son destin.
Il n'est donc pas possible d'agir sans se référer à chaque instant à une vision particulière du monde, à ce que les Allemands appellent une Weltanschauung
L'homme fait de ma métaphysique comme il respire.
Il conçoit le monde et le domine par l'intelligence. Il s'élève de même au-dessus du moment présent, de ses sensations éphémères, pour envisager sa vie dans son ensemble et la juger.
Si humble soit-il, l'homme a donc le privilège de penser sa vie.
On peut le définir, avec Heidegger, un être qui réfléchit sur son destin.
VISION DE L'HOMME ET DE L'UNIVERS
Ecrit le 28 avr.09, 14:19Nous sommes cependant en droit de nous poser une question préalable:
Est-il nécessaire, pour être humain, d'adopter une métaphysique ?
Ne peut-on s'en passer?
Beaucoup de gens ne vivent-ils pas, et fort bien, semble-t'il, sans philosophie, sans religion, sans croyance d'aucune sorte?
Bien plus, à supposer qu'on veuille se former des convictions, n'est-il pas impossible d'aboutir ?
Le monde ne ressemble-t'il pas à un chaos, et la vie à une énigme ?
Ceux qui prétendirent en déchifrer le sens ont-ils fait autre chose que de se contredire les uns les autres?
Est-il nécessaire, pour être humain, d'adopter une métaphysique ?
Ne peut-on s'en passer?
Beaucoup de gens ne vivent-ils pas, et fort bien, semble-t'il, sans philosophie, sans religion, sans croyance d'aucune sorte?
Bien plus, à supposer qu'on veuille se former des convictions, n'est-il pas impossible d'aboutir ?
Le monde ne ressemble-t'il pas à un chaos, et la vie à une énigme ?
Ceux qui prétendirent en déchifrer le sens ont-ils fait autre chose que de se contredire les uns les autres?
VISION DE L'HOMME ET DE L'UNIVERS
Ecrit le 28 avr.09, 14:50Il n'y a pas de vérité, dit-on, et en même temps, on affirme la vérité du septicisme.
On enseigne qu'il faut douter de tout, mais on ne permet pas de douter qu'il faille douter de tout.
Étrange contradition !
Car enfin, si ne ne puis posséder aucune certitude, je ne puis être certain de n'être jamais certain de rien.
Vivre en effet c'est agir, et agir c'est choisir.
Or comment choisir, préférer ceci à cela, telle conduite à telle autre, si toute vérité absolue, toute science objective des valeurs m'est inaccessible ?
S'il faut s'abstenir de juger, il faut également s'abstenir d'agir.
Le scepticisme, poussé dans ses conséquences logiques, conduirait à l'inertie, à l'immobilité, à la mort, comme il advint de ce philosophe qui, pour être fidèle à ses principes, se défendait de remuer même le petit doigt.
On enseigne qu'il faut douter de tout, mais on ne permet pas de douter qu'il faille douter de tout.
Étrange contradition !
Car enfin, si ne ne puis posséder aucune certitude, je ne puis être certain de n'être jamais certain de rien.
Vivre en effet c'est agir, et agir c'est choisir.
Or comment choisir, préférer ceci à cela, telle conduite à telle autre, si toute vérité absolue, toute science objective des valeurs m'est inaccessible ?
S'il faut s'abstenir de juger, il faut également s'abstenir d'agir.
Le scepticisme, poussé dans ses conséquences logiques, conduirait à l'inertie, à l'immobilité, à la mort, comme il advint de ce philosophe qui, pour être fidèle à ses principes, se défendait de remuer même le petit doigt.
- Wooden Ali
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Ecrit le 28 avr.09, 20:53
Bienvenue, Rene
S'il existe bien un scepticisme absolu, paralysant, il reste un extrémisme peu pratiqué car...impraticable.
Quand une décision d'agir est difficile, c'est que des inconvénients et des avantages à le faire ont été identifiés. La décision est donc un jugement sur ce qui l'emporte. Même si cela parait souhaitable, il n'y a pas besoin de vérités objectives et absolues pour la prendre.
On passe notre vie à prendre de mauvaises décisions. Ce qu'on espère est qu'elles soient le moins mauvaises possibles. En tout cas la moins mauvaise de celles qu'on pouvaient prendre compte tenu de nos connaissances, capacités et délais à respecter.
On est amené à choisir à partir d'éléments, fractionnaires, incertains et douteux !
C'est peut-être pour ça que la Littérature existe.
On peut donc rester sceptique et agir.
Un petit détail sur la forme. Si tu soulignes en gras trop de mots, tu n'en soulignes aucun... et tu rends tes paragraphes plus pénibles à lire.
Bien d'accord, Rene. L'action est malheureusement la grande délaissée des forums. Je considère pour ma part, l'action un peu comme on considère les faits en science. De même que sans faits, il n'y a pas de théorie scientifique, seul, ce qu'on peut en faire et surtout ce qu'on en fait réellement est susceptible de valider une théorie philosophique, morale ou religieuse.Vivre en effet c'est agir, et agir c'est choisir.
Or comment choisir, préférer ceci à cela, telle conduite à telle autre, si toute vérité absolue, toute science objective des valeurs m'est inaccessible ?
S'il faut s'abstenir de juger, il faut également s'abstenir d'agir.
S'il existe bien un scepticisme absolu, paralysant, il reste un extrémisme peu pratiqué car...impraticable.
Quand une décision d'agir est difficile, c'est que des inconvénients et des avantages à le faire ont été identifiés. La décision est donc un jugement sur ce qui l'emporte. Même si cela parait souhaitable, il n'y a pas besoin de vérités objectives et absolues pour la prendre.
On passe notre vie à prendre de mauvaises décisions. Ce qu'on espère est qu'elles soient le moins mauvaises possibles. En tout cas la moins mauvaise de celles qu'on pouvaient prendre compte tenu de nos connaissances, capacités et délais à respecter.
On est amené à choisir à partir d'éléments, fractionnaires, incertains et douteux !
C'est peut-être pour ça que la Littérature existe.
On peut donc rester sceptique et agir.
Un petit détail sur la forme. Si tu soulignes en gras trop de mots, tu n'en soulignes aucun... et tu rends tes paragraphes plus pénibles à lire.
L'état de non-pensée est certainement le prochain stade de l'évolution humaine. Tan
- maddiganed
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Ecrit le 29 avr.09, 02:26
Il me semble en te lisant que les religieux (pas les croyants) le sont après avoir réfléchi en tant qu'humain... mais les religieux ne sont ni plus ni moins que des moutons qui ne réfléchissent à rien, se contentant de répéter à l'infini des us et coutumes vieuxde siècles, sans chercher à comprendre leur sens. Combien de gens ont adopté une religion par pression sociale ou par désintérêt total de réflexion ? Ne peux-t-on pas prétendre que les religieux sont encore moins humains que les humains qui réfléchissent et qui se posent des questions exitentielles et qui surtout tentent d'y répondre...
J'aurais préféré lire "des croyants" plutot que "des religieux"
Dernier mot sur la forme....
Comme l'a dit Wooden Ali, trop de mots en gras, tue les mots en gras...
J'aurais préféré lire "des croyants" plutot que "des religieux"
Dernier mot sur la forme....
Comme l'a dit Wooden Ali, trop de mots en gras, tue les mots en gras...
La philosophiiiieeeeeuuu !!!!
Ecrit le 29 avr.09, 08:54Ahhh … Wooden Ali … je me pâme devant la pureté cristalline de votre texte ….
Rendez-vous compte … tout comprendre … sans rien avoir à autopsier !
Je vous remercie, Wooden Ali, de m’avoir un instant offert l’impression de devenir intelligent !
Rien qu’un instant … hélas … car je crois que Maddiganed à raison ….
Cette impression trompeuse n’est qu’une réaction à l’excès de « gras » qui précède.
C’est un peu … comme l’accompagnement des crêpes de Tguiot …
La compote, oui … le Nutella, mmouuii …. Flambées au Cognac … Bon …
… la Chantilly … Bon, soit … Jusque là ça va … Bon …
… mais les langoustines en plus … ça fait beaucoup !...
En fait c’est ça ….
… le problème, c’est pas la Chantilly, ni même les truffes meringuées nappées chocolat ; mais la langoustine !....
Car dans le texte de René, il y en a une … de langoustine !...
___________________________________
Le destin … le futur … les incertitudes du monde à dominer …
Un devenir à planifier … les yeux sur un horizon qui s’offre à l’azur …
… que voulez vous, Anthyme n’est pas un intellectuel rigoureux …
… ce n’est qu’un lourdaud qui n’arrive pas à s’imaginer un « Weltanschauung » au lyrisme simple …
… rien qu’un petit Woody Allen campagnard, tout juste bon à singer le vrai …
… car lui, au moins, le vrai Woody Allen, quand il entend du Wagner ! …
… il lui prend des envies d’invasion de Pologne !... De Pologne ?... au moins ! ! …
… sinon d’Europe … peut-être même de mooonnndes !...
Bref, il l’a, lui, l’audace d’un « Weltanschauung » digne de ce nom !…
… Heidegger … Heidegger …
L’homme qui pense sa vie et réfléchit sur son destin en compagnie de Heidegger …
… Heidegger … une vision de l’homme avec Heidegger …
J’ai lu un truc de Heidegger une fois …
Un court texte d’une vingtaine de lignes, où il était question de destin, d’histoire, de nation et de race …
… et qui se terminait par « Heil Hitler » …
___________________________________
… Bon … Les crêpes …
… pour moi, ce sera avec un peu de sucre vanillé …
… Quand aux langoustines …
… elles me donnent de l’urticaire …
Rendez-vous compte … tout comprendre … sans rien avoir à autopsier !
Je vous remercie, Wooden Ali, de m’avoir un instant offert l’impression de devenir intelligent !
Rien qu’un instant … hélas … car je crois que Maddiganed à raison ….
Cette impression trompeuse n’est qu’une réaction à l’excès de « gras » qui précède.
C’est un peu … comme l’accompagnement des crêpes de Tguiot …
La compote, oui … le Nutella, mmouuii …. Flambées au Cognac … Bon …
… la Chantilly … Bon, soit … Jusque là ça va … Bon …
… mais les langoustines en plus … ça fait beaucoup !...
En fait c’est ça ….
… le problème, c’est pas la Chantilly, ni même les truffes meringuées nappées chocolat ; mais la langoustine !....
Car dans le texte de René, il y en a une … de langoustine !...
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Le destin … le futur … les incertitudes du monde à dominer …
Un devenir à planifier … les yeux sur un horizon qui s’offre à l’azur …
… que voulez vous, Anthyme n’est pas un intellectuel rigoureux …
… ce n’est qu’un lourdaud qui n’arrive pas à s’imaginer un « Weltanschauung » au lyrisme simple …
… rien qu’un petit Woody Allen campagnard, tout juste bon à singer le vrai …
… car lui, au moins, le vrai Woody Allen, quand il entend du Wagner ! …
… il lui prend des envies d’invasion de Pologne !... De Pologne ?... au moins ! ! …
… sinon d’Europe … peut-être même de mooonnndes !...
Bref, il l’a, lui, l’audace d’un « Weltanschauung » digne de ce nom !…
… Heidegger … Heidegger …
L’homme qui pense sa vie et réfléchit sur son destin en compagnie de Heidegger …
… Heidegger … une vision de l’homme avec Heidegger …
J’ai lu un truc de Heidegger une fois …
Un court texte d’une vingtaine de lignes, où il était question de destin, d’histoire, de nation et de race …
… et qui se terminait par « Heil Hitler » …
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… Bon … Les crêpes …
… pour moi, ce sera avec un peu de sucre vanillé …
… Quand aux langoustines …
… elles me donnent de l’urticaire …
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http://www.forum-religion.org/post496406.html#p496406
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- IIuowolus
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Ecrit le 29 avr.09, 18:52
Ben je doute que les animaux ou que nos loinains ancêtres préhistoirique avait besoin d'une metaphysique pour vivre, comme on dit les réves ne nourrisse pas sont homme.
C'est pour ça que les Grec plaçaient la sagesse après le travail, car sans lui la reflexion, c'est comme vouloir lire la pensée grec sans jamais avoir appris à lire.
C'est pour ça que les Grec plaçaient la sagesse après le travail, car sans lui la reflexion, c'est comme vouloir lire la pensée grec sans jamais avoir appris à lire.
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Ecrit le 30 avr.09, 19:25
Anthyme a écrit :
De ma tronche se foutrait-il ?Ahhh … Wooden Ali … je me pâme devant la pureté cristalline de votre texte ….
Rendez-vous compte … tout comprendre … sans rien avoir à autopsier !
Je vous remercie, Wooden Ali, de m’avoir un instant offert l’impression de devenir intelligent !
L'état de non-pensée est certainement le prochain stade de l'évolution humaine. Tan
La Lettre ?... L’Esprit !...
Ecrit le 03 mai09, 07:26Bonsoir Saga,
Peut-être avez-vous comme moi relevé cette expression « point barre », qui semble s’imposer comme nouveau tic de langage :
« Moi, je dis que patati et patata, et que ça s’impose comme une évidence ; point barre »
Ce « point barre » serait il un point d’exclamation « ! » espiègle ?
Je le perçois plutôt à l’horizontal « _ » : comme un bon gros point qui se traîne, incontournable comme un verrou.
Le « point barre », en clôturant une phrase ouverte par un « moi, je » qui prend ses désirs pour la réalité ; ne fabrique que des oukases de vainqueurs.
Je ne suis pas philosophe pour deux sous ; le maniement des idées ne m’intéresse pas.
Je ne m’intéresse qu’aux espoirs des vaincus.
Je ne m’intéresse qu’aux espoirs …
… que je peux percevoir, recevoir et faire miens … pour les suivre … jusqu’à ma défaite …
… et que d’autres sauront alors poursuivre … et parfaire … et peut-être réaliser …
… petits points … … petits pas … … à suivre …
======================================
Je vous remercie pour votre « à propos », IIuowolus.
Encore faut-il savoir ce qu’on entend par « travail » :
Les philosophes grecs étaient pratiquement tous des maîtres d’esclaves …
La philosophie ; luxe de fins gourmets formés aux subtilités des saveurs exotiques …
… soit … admettons alors un travail de formation du goût !
Les rêves ne nourrissent pas leur homme, c’est vrai.
Ils orientent cependant les pas de ses espoirs …
Je refuse de voir dans l’effondrement moral une conséquence du dénuement :
C’est sans crayon, sans papier et en côtoyant la mort au quotidien dans une logique de survie primaire que Primo Lévi rédigea « Si c’est un Homme ».
Primo Lévi n’avait pour rêve que de porter une cuillère à sa bouche.
Mais c’est son espoir d’être un jour entendu qui l’a maintenu en vie …
… et peut-être le « mésespoir » d’être compris qui l’a tué.
Un ignare comme moi ne peut que rabaisser la philosophie au rang de simple expression d’une idée :
Or, comme je viens de le dire à Saga, ma sensibilité n’accepte d’une idée que l’espoir qu’elle porte.
… or les espoirs à porter, nous les recevons souvent comme le rouleau de lamentations, de plaintes et de gémissements d’Ézéchiel ; sous la forme de témoignages qu’il nous faut manger sans appétit … [ Éz. 3,1 ]
Lorsqu’un philosophe s’effondre, ce n’est pas parce que son ventre est vide, mais au contraire trop « mal » plein.
En intellectuel, Heidegger ne pouvait pas ne pas avoir lu « Mein Kampf ».
Et il a su intégrer le « Moi, je …. point barre » de ce taré mégalo dans son « Weltanschauung »… et avec appétit !
« Moi je » l’abandonne au vomi de la conscience humaine ! « _ »
======================================
S’il y a une dose d’ironie, elle est pour les majuscules de René ; et non pour la rigueur de raisonnement de votre texte, Wooden Ali.
Le « clin d’œil polonais » avait pour but de l’exprimer :
Un mot, une phrase, une œuvre d’art sont déjà les prémices d’un acte …
… d’où l’importance des prémisses …
Au plaisir d’échanges fructueux.
Peut-être avez-vous comme moi relevé cette expression « point barre », qui semble s’imposer comme nouveau tic de langage :
« Moi, je dis que patati et patata, et que ça s’impose comme une évidence ; point barre »
Ce « point barre » serait il un point d’exclamation « ! » espiègle ?
Je le perçois plutôt à l’horizontal « _ » : comme un bon gros point qui se traîne, incontournable comme un verrou.
Le « point barre », en clôturant une phrase ouverte par un « moi, je » qui prend ses désirs pour la réalité ; ne fabrique que des oukases de vainqueurs.
Je ne suis pas philosophe pour deux sous ; le maniement des idées ne m’intéresse pas.
Je ne m’intéresse qu’aux espoirs des vaincus.
Je ne m’intéresse qu’aux espoirs …
… que je peux percevoir, recevoir et faire miens … pour les suivre … jusqu’à ma défaite …
… et que d’autres sauront alors poursuivre … et parfaire … et peut-être réaliser …
… petits points … … petits pas … … à suivre …
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Je vous remercie pour votre « à propos », IIuowolus.
Encore faut-il savoir ce qu’on entend par « travail » :
Les philosophes grecs étaient pratiquement tous des maîtres d’esclaves …
La philosophie ; luxe de fins gourmets formés aux subtilités des saveurs exotiques …
… soit … admettons alors un travail de formation du goût !
Les rêves ne nourrissent pas leur homme, c’est vrai.
Ils orientent cependant les pas de ses espoirs …
Je refuse de voir dans l’effondrement moral une conséquence du dénuement :
C’est sans crayon, sans papier et en côtoyant la mort au quotidien dans une logique de survie primaire que Primo Lévi rédigea « Si c’est un Homme ».
Primo Lévi n’avait pour rêve que de porter une cuillère à sa bouche.
Mais c’est son espoir d’être un jour entendu qui l’a maintenu en vie …
… et peut-être le « mésespoir » d’être compris qui l’a tué.
Un ignare comme moi ne peut que rabaisser la philosophie au rang de simple expression d’une idée :
Or, comme je viens de le dire à Saga, ma sensibilité n’accepte d’une idée que l’espoir qu’elle porte.
… or les espoirs à porter, nous les recevons souvent comme le rouleau de lamentations, de plaintes et de gémissements d’Ézéchiel ; sous la forme de témoignages qu’il nous faut manger sans appétit … [ Éz. 3,1 ]
Lorsqu’un philosophe s’effondre, ce n’est pas parce que son ventre est vide, mais au contraire trop « mal » plein.
En intellectuel, Heidegger ne pouvait pas ne pas avoir lu « Mein Kampf ».
Et il a su intégrer le « Moi, je …. point barre » de ce taré mégalo dans son « Weltanschauung »… et avec appétit !
« Moi je » l’abandonne au vomi de la conscience humaine ! « _ »
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S’il y a une dose d’ironie, elle est pour les majuscules de René ; et non pour la rigueur de raisonnement de votre texte, Wooden Ali.
Le « clin d’œil polonais » avait pour but de l’exprimer :
Un mot, une phrase, une œuvre d’art sont déjà les prémices d’un acte …
… d’où l’importance des prémisses …
Au plaisir d’échanges fructueux.
Modifié en dernier par Anthyme le 12 mai09, 06:32, modifié 1 fois.
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http://www.forum-religion.org/post496406.html#p496406
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VISION DE L'HOMME ET DE L'UNIVERS
Ecrit le 05 mai09, 02:21LA SEULE QUALITÉ REQUISE POUR DEVENIR UN PHILOSOPHE EST DE S'ÉTONNER....
Le terme philosophie (Larousse: Toute connaissance rationnelle, quel que soit son objet. Exercice de la raison dans les domaines de la pensée et de l'action. Réflexion sur le sens et la légitimité de toute pratique . Doctrine propre à une époque, à un philosophe, à une école. Conception que l'on se fait des problèmes de la vie, du monde...)
Donc le terme philosophie recouvre une façon de penser nouvelle qui vit le jour en Grèce vers 600 ans avant J-C.
Auparavant, diverses religions s'étaient chargées de répondre aux questions que les humains se posaient.
Les explications d'ordre religieux pour la plupart, se transmettaient de génération en génération sous forme de mythes.
Un mythe, c'est en fait un récit sur les dieux qui cherche à expliquer les phénomènes naturels et humains.
Les philosophes grecs furent les premiers à démontrer que les hommes ne devaient pas se fier à ces mythes.
Le terme philosophie (Larousse: Toute connaissance rationnelle, quel que soit son objet. Exercice de la raison dans les domaines de la pensée et de l'action. Réflexion sur le sens et la légitimité de toute pratique . Doctrine propre à une époque, à un philosophe, à une école. Conception que l'on se fait des problèmes de la vie, du monde...)
Donc le terme philosophie recouvre une façon de penser nouvelle qui vit le jour en Grèce vers 600 ans avant J-C.
Auparavant, diverses religions s'étaient chargées de répondre aux questions que les humains se posaient.
Les explications d'ordre religieux pour la plupart, se transmettaient de génération en génération sous forme de mythes.
Un mythe, c'est en fait un récit sur les dieux qui cherche à expliquer les phénomènes naturels et humains.
Les philosophes grecs furent les premiers à démontrer que les hommes ne devaient pas se fier à ces mythes.
VISION DE L'HOMME ET DE L'UNIVERS
Ecrit le 05 mai09, 08:50Les philosophes Grecs étudièrent la conception mythique, que pendant siècles, les générations s'étaient transmis l'histoire des dieux que l'on nommait : Zeus et Apollon, Héra et Athéna, Dionysos et Asklépios, Héracles et Héphaistos....
Vers 700 av J-C, Homère et hésiode retranscrirent plusieurs mythes Grecs.
Les Grecs trouvèrent que le panthéon des dieux de Homère, ressemblait par trop aux hommes et étaient souvent aussi égoistes et inconstants qu'eux.
Le premier regard critique sur le mythe fut du philosophe Xénophane (570 av J-C)
'' LES HOMMES ONT CRÉE LES DIEUX À LEUR IMAGE DIT-IL , ILS CROIENT QUE CEUX_CI SONT NÉS AVEC UN CORPS ET DES VÊTEMENTS ET PARLENT COMME VOUS''
À cette époque les Grecs fondèrent des cités en Grèce, mais également dans le sud de l'Italie et en Asie mineure. Comme les esclaves accomplissaient la plupart des tâches matérielles, les citoyens libres pouvaient plus facilement s'intéresser à la vie politique et culturelle.
Chacun pouvait donc se poser des questions d'ordre philosophique, sans avoir recours à la tradition des mythes.
Le monde passait d'un mode de pensée mythique à un mode de pensée fondé sur l'expérience et la raison.
Vers 700 av J-C, Homère et hésiode retranscrirent plusieurs mythes Grecs.
Les Grecs trouvèrent que le panthéon des dieux de Homère, ressemblait par trop aux hommes et étaient souvent aussi égoistes et inconstants qu'eux.
Le premier regard critique sur le mythe fut du philosophe Xénophane (570 av J-C)
'' LES HOMMES ONT CRÉE LES DIEUX À LEUR IMAGE DIT-IL , ILS CROIENT QUE CEUX_CI SONT NÉS AVEC UN CORPS ET DES VÊTEMENTS ET PARLENT COMME VOUS''
À cette époque les Grecs fondèrent des cités en Grèce, mais également dans le sud de l'Italie et en Asie mineure. Comme les esclaves accomplissaient la plupart des tâches matérielles, les citoyens libres pouvaient plus facilement s'intéresser à la vie politique et culturelle.
Chacun pouvait donc se poser des questions d'ordre philosophique, sans avoir recours à la tradition des mythes.
Le monde passait d'un mode de pensée mythique à un mode de pensée fondé sur l'expérience et la raison.
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