Le seul problème qui se pose, c'est qu'un musulman face à un athée, trouve des difficultés à passer le message pour multiples raisons, j'en cite:
- L'athée refuse d'accepter les idées, et recherche tout le temps le comment contrarier, plutôt que comprendre !
- L'athée discute pour se moquer des religions et des religieux, et c'est pour ça qu'il ne comprend!
- Le croyant arrête de discuter une fois l'athée commence à insulter la divinité, et donc le fait que le croyant coupe la conversation est considéré comme une punition pour l'athée, ( le fait de le laisser baigner dans l'ignorance)
Réflexion sympathique dans sa naïveté, Sambion !
Ton combat est perdu d'avance, Sambion. L'athée est presque toujours (et il est mieux défini comme cela) un sceptique. Son truc est de ne jamais tenir pour vrai automatiquement mais de demander des preuves.
Or ton "enseignement" ne peut fournir aucune preuve : il exige donc une soumission aveugle à des idées. Ce qui est impossible par définition pour un sceptique.
Tu as l'air de considérer qu'un agnostique est un athée un peu mou, une proie plus à ta portée. Tu te trompes ! La position est suffisamment sophistiquée (et dans une certaine mesure inconfortable) pour que ceux qui l'adoptent aient une position philosophique réfléchie éclairée par le scepticisme.
Il est intéressant de constater que pour toi, quelqu'un d'honnête, c'est celui qui a déjà un genou devant toi !
N'espère donc pas trouver en un agnostique un entraînement pour tes plus hautes ambitions prosélytes. Tu risques une nouvelle déception.
Mais pourquoi ne commences tu pas par un objectif plus abordable. Quelqu'un qui partagerait une partie de tes croyances mais pas toutes. Une partie du chemin étant fait, il ne te resterais plus qu'à le convaincre que tes croyances sont meilleures que les siennes. Certainement plus facile car il y en a moins ! Tu pourrais commencer par des chiites ou des soufis, continuer par des chrétiens évangéliques, embrayer sur les Témoins de Jéhovah et terminer en apothéose ta série "croyant" par un juif Loubavitch.
Ne t'offusque pas non plus des plaisanteries que tu essuies. Tu nous accables des sophismes les plus éculés, d'illogismes accablants, de contradictions navrantes (sans parler des menaces toujours sous-jacentes dans tes discours) et de l'arrogance de celui qui croit savoir. Cela rend l'atmosphère extrêmement lourde que d'aucuns aiment détendre par une plaisanterie libératrice. Tu nous fournis d'ailleurs une matière abondante pour le faire. C'est plus une réaction nerveuse bien compréhensible quand on te lit qu'une volonté de ridiculiser (Quoique ?)
Toi même, quand tu écris que d'arrêter d'essayer nous convaincre est une punition que tu nous infliges, montres que tu n'es pas ennemi de la fine plaisanterie. C'est presque de l'humour anglais.
Historiquement, il n'y a pas 36 solutions pour amener quelqu'un de son côté. D'abord le sabre : efficace mais temporaire ou le boniment : promettre ce qui ne sera jamais vérifiable en ciblant les plus faibles (les jeunes et les gens en détresse)
J'espère que tu es plus doué pour le sabre que pour la dialectique, sinon je ne te voie pas un grand avenir dans ce dur métier.