Pour Indo-Européen, et les autres « croyants ».
Posté : 16 mai09, 12:42
Pour Indo-Européen, et les autres « croyants ».
______________________
J’ai un tort, peut-être une tare : je n’arrive pas à aborder une idée sous l’angle de la raison objective, comme le font si bien les athées de ce forum.
Ceci, peut être (probablement même) parce que je ne suis pas athée ; les idées ne m’intéressent pas.
C’est un handicap, pour un mystique, de se risquer à un dialogue avec une « mécanique » intellectuelle aussi rigoureuse que matérialiste.
Le mystique se voit en effet contraint de « gommer » la part principale de lui, car la raison pure ne peut s’accommoder du « mystère » de l’amour.
Cependant, si j’ai à m’exprimer, c’est ici ; car lorsque je me force à lire ce qui peut s’écrire dans les forums dits « religieux » des étages supérieurs, je perds toute envie d’y déposer un texte.
Tant pis pour les guillemets d’un vocabulaire qui n’est pas le mien ; entre les dieu-dieuseries de « croyants » et les ricanements iconoclastes d’ « athées », mon choix est fait : eux au moins ont le cran de l’honnêteté !
______________________
En mystique, je m’attache à « l’expression de l’être » que chaque conscience contribue à « faire » dans ses choix objectifs. C’est pourquoi le témoignage de la correspondante nommée Bulle m’a bouleversé.
Cette petite, par sa foi en elle, a su trouver le « courage d’être » ; un exemple de service de l’Être autrement plus confortant que toutes les professions de « foi en Dieu » de tous les « croyants ».
Trouver la force de faire un pas vers la libération … pour donner corps à ses espoirs …
Qu’est ce donc, sinon un acte de foi ?
______________________
Ce qui suit est pour vous, correspondant Indo-Européen…
« Encore la shoah!!! » avez-vous dit en réponse au témoignage de Martin Gray ?
Sachez, Monsieur, qu’avec moi, c’est « toujours la Shoah »…
Mais pour l’heure, je ne m’interroge pas sur ce qui motive votre commentaire.
Ni sur votre foi, ni sur vos espoirs …
Aller à la recherche de votre courage me suffira …
Vous vous présentez « croyant », vivant une vie dont l’enjeu consiste en un salut à gagner, ce qui lui donne « sens », par opposition à celle des athées, qui n’en a pas…
Soit … Soit … Allons y donc, à la justification d’une vie …
Le service de Dieu … L’œuvre pie … L’Acte !...
Nous sommes à Treblinka, au côté de Martin Gray.
Ou plutôt non, car il vient de repartir en courant vers la chambre à gaz.
Devant nous, à nos pieds, un nourrisson vagissant promis à une lente agonie dans la chaux de la fosse.
« Idioten » nous a repéré ; il ne nous reste plus que 20 secondes à vivre …
Pour moi, 20 secondes pour tordre le cou de ce nourrisson.
Pour vous, 20 secondes pour dire un « Ave Maria ».
Mais que dis-je ?...
Ce qui était moi se trouve déjà dans la fosse, avec les pendus de la nuit !
Vous êtes seul, devant le nourrisson, et « Idioten » vient de faire le premier pas vers vous.
15 secondes … Que faites vous ?... 10 secondes …
______________________
« Encore la shoah!!! » disiez-vous ?
Il y a des circonstances où la perspective d’une prière est écoeurante !
Il y a des circonstances où le courage d’un athée porte tous les espoirs de l’Humanité.
Voici ce que j’ai un jour déposé dans un forum catholique …
********************************************************
Chaque être humain est dieu ...
Envoyé par: Anthyme (---.91-224-89.dsl.completel.net)
Date: dim 2 novembre 2008 17:08:23
[Au sujet du « Signe Sensible » de la communion …]
[…] Une notion que je développe à ma façon, certes, très au-delà de l’encens et de la foi dogmatique […] ; en tous cas bien loin des mains et du calice d’un prêtre :
Là où je place le degré zéro de la croyance …
Dans le forum allemand, j’avais affirmé en substance : « Chaque être humain est dieu … »
et il m’avait été répondu [la traduction est sujette à caution, car je ne suis pas germanophone] : « Il y a une distinction entre savoir si l’homme est un dieu, et de savoir s’il porte en lui le divin, comme tout ce qui vit, tout ce qui a une conscience ».
Voici donc quelle a été, dans sa substance, ma réponse à cette observation :
« …. Une feuille de laitue porte en elle la marque du divin, comme la porte en lui un officier SS.
Un Totenjuden [‘Juifs-de-la-mort’, ainsi nommés par leurs bourreaux] qui étrangle un nourrisson pour lui épargner la mort lente dans la chaux, est une feuille de laitue qui aime.
Et c’est cet amour qui fonde son Humanité.
Dans l’enfer de Treblinka, totalement délaissé de Dieu …
Dans ce trou abandonné de ce que toi, dans ta crainte, tu appelles Dieu …
Au fond de cet enfer où l’homme est moins précieux encore qu’une feuille de laitue …
Au fond de cette nuit, ou la seule ombre à sauter est celle des barbelés, en ce point zéro de ce qui peut fonder la conscience humaine ; au bout du chemin de l’anéantissement moral ….
Des hommes ont été portés par un élan de compassion qui leur a permis d’offrir la liberté à des nourrissons.
Dans cet enfer, ces mains compatissantes ont été celles de Jésus…
Par leur acte, ces Totenjuden ont été plus que la présence de l’Humanité au point zéro de la non humanité, ils ont été la présence de l’Eternel dans le monde.
Ces hommes … Totenjuden ?... Lebenjuden !!... [Juifs-de-la-vie, ainsi nommés par moi]
Au fond du monde sans Dieu … où l’on tue l’innocence …
Au fond du monde sans Dieu, ces hommes ont su être Dieu pour Dieu qu’on assassine …
« … porter le divin en soi » ….
Ces hommes ont fait un peu plus, et ailleurs que dans une église où l’on « craint » …
[Allusion à une réflexion de ce correspondant au sujet de la crainte présente dans l’église catholique]
C’est logique … pour ceux qui portent le divin en eux, dans la trouille, au point de ressentir le besoin d’avaler un morceau de petit Jésus tous les dimanches ; tant ils doutent de l’amour de celui qu’ils osent appeler ‘leur’ Dieu … C’est logique qu’ils ne puissent survivre que dans un église à leur image !
Comment dis tu déjà ?... « Il faut savoir sauter par-dessus son ombre »
La prochaine fois que tu avaleras ce qui pour toi est le signe sensible de la présence de Jésus dans le monde ; souviens toi qu’il fut un temps où cette présence se manifestait par l’achèvement de nourrissons.
Je te souhaite une hostie au goût amère !
Ce soir je suis en colère, et je vous en veux à tous !
Vous tous qui, cramponnés à vos misérables croyances comme un ancêtre à son déambulatoire, vous osez suggérer aux autres de sauter au dessus de leur ombre !
Commencez donc par faire face vous-même à la lumière, et vous n’aurez plus peur de la vôtre !
Ce soir je suis en colère … et je vous vois tous semblables … du plus humble des fidèles à Ratzinger, en passant par ceux de l’Opus Dei…. »
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J’ai un tort, peut-être une tare : je n’arrive pas à aborder une idée sous l’angle de la raison objective, comme le font si bien les athées de ce forum.
Ceci, peut être (probablement même) parce que je ne suis pas athée ; les idées ne m’intéressent pas.
C’est un handicap, pour un mystique, de se risquer à un dialogue avec une « mécanique » intellectuelle aussi rigoureuse que matérialiste.
Le mystique se voit en effet contraint de « gommer » la part principale de lui, car la raison pure ne peut s’accommoder du « mystère » de l’amour.
Cependant, si j’ai à m’exprimer, c’est ici ; car lorsque je me force à lire ce qui peut s’écrire dans les forums dits « religieux » des étages supérieurs, je perds toute envie d’y déposer un texte.
Tant pis pour les guillemets d’un vocabulaire qui n’est pas le mien ; entre les dieu-dieuseries de « croyants » et les ricanements iconoclastes d’ « athées », mon choix est fait : eux au moins ont le cran de l’honnêteté !
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En mystique, je m’attache à « l’expression de l’être » que chaque conscience contribue à « faire » dans ses choix objectifs. C’est pourquoi le témoignage de la correspondante nommée Bulle m’a bouleversé.
Cette petite, par sa foi en elle, a su trouver le « courage d’être » ; un exemple de service de l’Être autrement plus confortant que toutes les professions de « foi en Dieu » de tous les « croyants ».
Trouver la force de faire un pas vers la libération … pour donner corps à ses espoirs …
Qu’est ce donc, sinon un acte de foi ?
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Ce qui suit est pour vous, correspondant Indo-Européen…
« Encore la shoah!!! » avez-vous dit en réponse au témoignage de Martin Gray ?
Sachez, Monsieur, qu’avec moi, c’est « toujours la Shoah »…
Mais pour l’heure, je ne m’interroge pas sur ce qui motive votre commentaire.
Ni sur votre foi, ni sur vos espoirs …
Aller à la recherche de votre courage me suffira …
Vous vous présentez « croyant », vivant une vie dont l’enjeu consiste en un salut à gagner, ce qui lui donne « sens », par opposition à celle des athées, qui n’en a pas…
Soit … Soit … Allons y donc, à la justification d’une vie …
Le service de Dieu … L’œuvre pie … L’Acte !...
Nous sommes à Treblinka, au côté de Martin Gray.
Ou plutôt non, car il vient de repartir en courant vers la chambre à gaz.
Devant nous, à nos pieds, un nourrisson vagissant promis à une lente agonie dans la chaux de la fosse.
« Idioten » nous a repéré ; il ne nous reste plus que 20 secondes à vivre …
Pour moi, 20 secondes pour tordre le cou de ce nourrisson.
Pour vous, 20 secondes pour dire un « Ave Maria ».
Mais que dis-je ?...
Ce qui était moi se trouve déjà dans la fosse, avec les pendus de la nuit !
Vous êtes seul, devant le nourrisson, et « Idioten » vient de faire le premier pas vers vous.
15 secondes … Que faites vous ?... 10 secondes …
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« Encore la shoah!!! » disiez-vous ?
Il y a des circonstances où la perspective d’une prière est écoeurante !
Il y a des circonstances où le courage d’un athée porte tous les espoirs de l’Humanité.
Voici ce que j’ai un jour déposé dans un forum catholique …
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Chaque être humain est dieu ...
Envoyé par: Anthyme (---.91-224-89.dsl.completel.net)
Date: dim 2 novembre 2008 17:08:23
[Au sujet du « Signe Sensible » de la communion …]
[…] Une notion que je développe à ma façon, certes, très au-delà de l’encens et de la foi dogmatique […] ; en tous cas bien loin des mains et du calice d’un prêtre :
Là où je place le degré zéro de la croyance …
Dans le forum allemand, j’avais affirmé en substance : « Chaque être humain est dieu … »
et il m’avait été répondu [la traduction est sujette à caution, car je ne suis pas germanophone] : « Il y a une distinction entre savoir si l’homme est un dieu, et de savoir s’il porte en lui le divin, comme tout ce qui vit, tout ce qui a une conscience ».
Voici donc quelle a été, dans sa substance, ma réponse à cette observation :
« …. Une feuille de laitue porte en elle la marque du divin, comme la porte en lui un officier SS.
Un Totenjuden [‘Juifs-de-la-mort’, ainsi nommés par leurs bourreaux] qui étrangle un nourrisson pour lui épargner la mort lente dans la chaux, est une feuille de laitue qui aime.
Et c’est cet amour qui fonde son Humanité.
Dans l’enfer de Treblinka, totalement délaissé de Dieu …
Dans ce trou abandonné de ce que toi, dans ta crainte, tu appelles Dieu …
Au fond de cet enfer où l’homme est moins précieux encore qu’une feuille de laitue …
Au fond de cette nuit, ou la seule ombre à sauter est celle des barbelés, en ce point zéro de ce qui peut fonder la conscience humaine ; au bout du chemin de l’anéantissement moral ….
Des hommes ont été portés par un élan de compassion qui leur a permis d’offrir la liberté à des nourrissons.
Dans cet enfer, ces mains compatissantes ont été celles de Jésus…
Par leur acte, ces Totenjuden ont été plus que la présence de l’Humanité au point zéro de la non humanité, ils ont été la présence de l’Eternel dans le monde.
Ces hommes … Totenjuden ?... Lebenjuden !!... [Juifs-de-la-vie, ainsi nommés par moi]
Au fond du monde sans Dieu … où l’on tue l’innocence …
Au fond du monde sans Dieu, ces hommes ont su être Dieu pour Dieu qu’on assassine …
« … porter le divin en soi » ….
Ces hommes ont fait un peu plus, et ailleurs que dans une église où l’on « craint » …
[Allusion à une réflexion de ce correspondant au sujet de la crainte présente dans l’église catholique]
C’est logique … pour ceux qui portent le divin en eux, dans la trouille, au point de ressentir le besoin d’avaler un morceau de petit Jésus tous les dimanches ; tant ils doutent de l’amour de celui qu’ils osent appeler ‘leur’ Dieu … C’est logique qu’ils ne puissent survivre que dans un église à leur image !
Comment dis tu déjà ?... « Il faut savoir sauter par-dessus son ombre »
La prochaine fois que tu avaleras ce qui pour toi est le signe sensible de la présence de Jésus dans le monde ; souviens toi qu’il fut un temps où cette présence se manifestait par l’achèvement de nourrissons.
Je te souhaite une hostie au goût amère !
Ce soir je suis en colère, et je vous en veux à tous !
Vous tous qui, cramponnés à vos misérables croyances comme un ancêtre à son déambulatoire, vous osez suggérer aux autres de sauter au dessus de leur ombre !
Commencez donc par faire face vous-même à la lumière, et vous n’aurez plus peur de la vôtre !
Ce soir je suis en colère … et je vous vois tous semblables … du plus humble des fidèles à Ratzinger, en passant par ceux de l’Opus Dei…. »
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