en France, chaque année environ 1000 jeunes se suicident entre 15 et 24 ans dont 250 entre 15 et 19 ans.
En France, le suicide est devenu la deuxième cause de mort à l'adolescence, après les accidents et avant les tumeurs.
Pendant l'adolescence, les tentatives de suicides sont au moins 40 à 50 fois plus nombreuses que les suicides mortel.
Environ un adolescent sur trois, entre 13 et 19 ans à pensé au moins une fois au suicide. C'est idées concernent à peu près deux filles pour un garçon. Sur ce pourcentage, 7% des collégiens et 10% des lycéens ont des idées suicidaires et fréquentes et durables.
http://www1.france-jeunes.net/lire-la-t ... s-6240.htm
En france, le taux est de 16.2 suicides pour 100 000 habitants, selon Wikipédia.
D'après les chiffres de l'OCDE, la France arrive en tête avec le Japon, tandis que le Royaume Unis, les USA et l'Italie ont les chiffres les plus bas.
En 2000, il y a 815 000 suicides dans le monde, soit un toutes les 40 secondes, ce qui donne un taux de 14.5 pour 100 000 habitants.
Dans plusieurs pays, le suicide a été condamné pendant longtemps de... Je vous le donne en mille, la peine de mort. En France, il a été dépénalisé en 1910.
Les principales causes du suicide (en psychiatrie) sont :
- l'état dépressif
- la schizophrénie
- les troubles de la personnalité.
J'en laisserai d'autres argumenter sur ces points.
Dans beaucoup de pays, la France y compris, l'euthanasie et l'assistance à la mort ont légalement punis, et considérés comme des homicides, tandis que la population se porte de plus en plus en faveur d'une révision de cette législation.
On repère plusieurs types de suicides (et je vais citer Wikipédia, me permettant quelques commentaires, entre parenthèses et signés.)
Le suicide "altruiste"
Il est particulièrement développé dans les sociétés où l'intégration est suffisamment forte pour nier l'individualité de ses membres. L'individu est tellement absorbé dans son groupe que sa vie ne peut exister en dehors des limites de ce groupe.
Exemples de suicides « altruistes » :
Suicide des prêtres de certaines religions orientales ; (effectivement, le suicide es prêtres est altruiste. Hihi. QV)
Suicide traditionnel des personnes âgées, devenues un poids pour la famille, au Japon ;
Sati, en Inde: pratique qui enjoint aux veuves de se placer sur le bûcher où l'on doit brûler le corps de leur mari ; de par la pression sociale elles ne peuvent refuser ce « suicide » et ne choisissent pas toujours consciemment de se sacrifier.
Commandant de navire qui ne peut envisager la vie sans son bateau et qui préfère couler avec celui-ci.
Suicide des militaires jeunes retraités.
Suicide de soldats après une défaite, pour préserver leur honneur (ex: Les Japonais se suicidant à l'aide de grenades pendant leur défaite d'Iwo Jima, lors de la Seconde Guerre Mondiale)
Le suicide "égoïste"
Présence ici, à l'inverse du suicide « altruiste » (voir ci-dessus), d'une individualisation démesurée et qui s'affirme au détriment du moi social, ainsi que d'une désagrégation de la société. Il est le signe d'une société trop déstructurée pour fournir un motif valable d'existence à certains de ses individus.
C'est, par exemple, le suicide de l'adolescent solitaire. La famille et la religion protègent « en principe » contre ce type de suicide.
Le suicide "anomique"
Le suicide anomique est dû à des changements sociaux trop rapides pour que les individus puissent adapter leurs repères moraux. Le mot « anomie » vient du grec du grec ἀνομία anomía et signifie « absence de règle, violation de la règle ». Il a été emprunté, dans un premier temps, en philosophie par Jean-Marie Guyau (1854-1888) qui, à la différence des Grecs, l'utilisait de façon positive : l'anomie représente l'affranchissement des limites virtuelles fixées par l'homme. Cependant, le sociologue français Émile Durkheim (1858-1917), en étudiant le comportement suicidaire, l'utilise mais revient sur une vision plus sombre et négative du mot, où la rupture des règles peut être très néfaste au psychisme et conduire au suicide.
Il a été montré par des études que le suicide croît de façon proportionnelle aux dérèglements d'ordre social et d'ordre économique : qu'il s'agisse de crises boursières ou d’embellie économique, le taux de suicide augmente car l'individu perd ses repères et ses régulateurs.
Le suicide "fataliste"
Le suicide fataliste se définit par la prise en compte par l'individu d'un destin muré, immuable. C'est le suicide du kamikaze, de celui dont l'« avenir est impitoyablement muré ». On retrouve aussi dans cette catégorie le suicide des époux trop jeunes ou celui des esclaves et des prisonniers.
Vala pour moi.