Le point de vue des Témoins de Jéhovah sur l'usage du sang
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Le point de vue des Témoins de Jéhovah sur l'usage du sang
Ecrit le 04 juin09, 07:00Genèse 9:3,4 : "Tout animal qui se meut [et] qui est vivant pourra vous servir de nourriture. Comme pour la végétation verte, oui je vous donne tout cela. Seulement la chair avec son âme — son sang — vous ne devez pas la manger."
Voici l'ordre divin donné à Noé après la sortie de l'arche : elle concerne la possibilité désormais offerte aux humains de tuer des animaux pour en consommer la chair, la seule restriction étant de ne pas manger le sang, symbole de vie, qu'elle contient.
Pour les Témoins de Jéhovah, cet ordre est respecté pour peu que la viande soit saignée, même s'ils reconnaissent (cf le fil "Les Témoins de Jéhovah et la viande rouge) qu'elle contient tout de même un peu de sang.
Ils ne font donc pas de ce commandement biblique une application au pied de la lettre... en tout cas tant que l'on se limite au cadre directement visé par ce texte, à savoir la consommation de la chair d'un animal tué.
En revanche, les Témoins de Jéhovah sont bien connus pour leur refus des transfusions sanguines, qu'ils justifient apparemment par le même texte biblique.
Or la transfusion est une thérapeutique moderne, qui s'apparente à une greffe d'organe et non à la consommation de nourriture ; elle ne concerne pas le sang d'un animal, et le donneur (un humain donc) n'est pas tué dans l'opération. Le rapport avec l'interdit fait à Noé semble donc des plus ténus.
Et pourtant, non seulement les Témoins de Jéhovah pensent devoir appliquer ce texte tiré d'un tout autre contexte au cas des transfusions sanguines, mais, en outre, ils croient que, dans cette situation pourtant non abordée par la Bible, ils doivent se montrer particulièrement rigoureux dans leur décision (alors même qu'ils se revendiquent bien plus modérés dans le cas de la consommation de viande, qui constitue pourtant une application directe du texte).
Pourquoi une telle inconséquence dans l'application du même interdit biblique ? Pourquoi se montrer modéré dans son application directe, et intransigeant dans son application extrapolée ?
Si les Témoins de Jéhovah acceptent de manger du sang dans leur viande saignée, comment peuvent-ils soutenir que Dieu condamne ceux qui ont recours à une transfusion sanguine ?
Voici l'ordre divin donné à Noé après la sortie de l'arche : elle concerne la possibilité désormais offerte aux humains de tuer des animaux pour en consommer la chair, la seule restriction étant de ne pas manger le sang, symbole de vie, qu'elle contient.
Pour les Témoins de Jéhovah, cet ordre est respecté pour peu que la viande soit saignée, même s'ils reconnaissent (cf le fil "Les Témoins de Jéhovah et la viande rouge) qu'elle contient tout de même un peu de sang.
Ils ne font donc pas de ce commandement biblique une application au pied de la lettre... en tout cas tant que l'on se limite au cadre directement visé par ce texte, à savoir la consommation de la chair d'un animal tué.
En revanche, les Témoins de Jéhovah sont bien connus pour leur refus des transfusions sanguines, qu'ils justifient apparemment par le même texte biblique.
Or la transfusion est une thérapeutique moderne, qui s'apparente à une greffe d'organe et non à la consommation de nourriture ; elle ne concerne pas le sang d'un animal, et le donneur (un humain donc) n'est pas tué dans l'opération. Le rapport avec l'interdit fait à Noé semble donc des plus ténus.
Et pourtant, non seulement les Témoins de Jéhovah pensent devoir appliquer ce texte tiré d'un tout autre contexte au cas des transfusions sanguines, mais, en outre, ils croient que, dans cette situation pourtant non abordée par la Bible, ils doivent se montrer particulièrement rigoureux dans leur décision (alors même qu'ils se revendiquent bien plus modérés dans le cas de la consommation de viande, qui constitue pourtant une application directe du texte).
Pourquoi une telle inconséquence dans l'application du même interdit biblique ? Pourquoi se montrer modéré dans son application directe, et intransigeant dans son application extrapolée ?
Si les Témoins de Jéhovah acceptent de manger du sang dans leur viande saignée, comment peuvent-ils soutenir que Dieu condamne ceux qui ont recours à une transfusion sanguine ?
Ne réponds pas à un homme stupide selon sa sottise, de peur que tu ne deviennes pareil à lui, toi aussi.
Réponds à un homme stupide selon sa sottise, de peur qu’il ne devienne un sage à ses yeux.
(Proverbes 26:4,5, TMN)
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Re: Le point de vue des Témoins de Jéhovah sur l'usage du sang
Ecrit le 04 juin09, 07:15C'est un point de vue intéressant.
Il faudrait qu'un Témoin de Jéhovah qui participe au forum réponde à cette interrogation..
Personnellement, je connais un jeune ami, accidenté de la route, qui a reçu du sang d'un autre humain : il vit.. Sauver une vie, n'est-ce point une excellente chose ? Je sais que chacun a son idée là-dessus.
Personnellement, je suis pour.
Il faudrait qu'un Témoin de Jéhovah qui participe au forum réponde à cette interrogation..
Personnellement, je connais un jeune ami, accidenté de la route, qui a reçu du sang d'un autre humain : il vit.. Sauver une vie, n'est-ce point une excellente chose ? Je sais que chacun a son idée là-dessus.
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L'humour est une tentative pour décaper les grands sentiments de leur connerie.
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Re: Le point de vue des Témoins de Jéhovah sur l'usage du sang
Ecrit le 04 juin09, 10:17Je ne crois pas qu'il y ait sur ce forum un seul Témoin de Jéhovah capable de répondre à mon interrogation. Car cette question a d'abord été postée sur le forum dédié (Christianisme) et la seule conclusion obtenue, c'est la clôture du fil par le "modérateur" medico, sous prétexte de doublon avec un autre sujet "Les Témoins de Jéhovah et la viande rouge" qu'il s'entêtait à cantonner à la seule consommation de chair.Léonard a écrit :C'est un point de vue intéressant.
Il faudrait qu'un Témoin de Jéhovah qui participe au forum réponde à cette interrogation..
Personnellement, je connais un jeune ami, accidenté de la route, qui a reçu du sang d'un autre humain : il vit.. Sauver une vie, n'est-ce point une excellente chose ? Je sais que chacun a son idée là-dessus.
Personnellement, je suis pour.
En clair, medico, se faisant porte-parole des TJ, considère que, du moment que la viande est saignée, même s'il reste du sang, le commandement biblique de ne pas manger de sang est respecté ; et il refuse d'élargir le sujet à la question des transfusions sanguines.
Or, si les Témoins de Jéhovah sont capables de suivre modérément un texte biblique lorsqu'il concerne directement la consommation de viande, sur quelle base se permettent-ils d'extrapoler avec la plus extrême rigueur le principe à une thérapeutique médicale qui n'a rien à voir avec la consommation de la chair d'un animal tué ? Et pourquoi, au nom d'un texte ne traitant que d'un interdit alimentaire, veulent-ils ostraciser ceux qui acceptent une transfusion ?
Ils se gardent bien de répondre, désarmés qu'ils sont face à cette inconséquence flagrante.
Ce qui, indirectement, témoigne de la fragilité de leur conception.
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Re: Le point de vue des Témoins de Jéhovah sur l'usage du sang
Ecrit le 04 juin09, 18:18Garde confiance, les TJ vont arrivésZouzouspetals a écrit :
Je ne crois pas qu'il y ait sur ce forum un seul Témoin de Jéhovah capable de répondre à mon interrogation.
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Re: Le point de vue des Témoins de Jéhovah sur l'usage du sang
Ecrit le 04 juin09, 19:18J'en doute fort. Parce que, pour l'instant, aucun ne répond.Bernard a écrit : Garde confiance, les TJ vont arrivés
Et même si l'un d'entre eux pointait le bout de son nez, je ne crois pas qu'il serait capable de répondre clairement et honnêtement à ma question. Parce que j'ai déjà tenté l'expérience sur leur forum dédié, et cela s'est terminé par la clôture du fil, ce qui est généralement leur réponse à tout ce qui les embarrasse : la politique de l'autruche et l'abus de pouvoir.
Ce qui, encore une fois, dénote du bien mal fondé de leur point de vue.
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Re: Le point de vue des Témoins de Jéhovah sur l'usage du sang
Ecrit le 04 juin09, 21:16Bonjour!
Voilà quelqu'un qui m'a l'air bien énervé contre les Témoins de Jéhovah. (Habituel...) Du fait je préfère préciser que je n'aime pas trop rentrer en conflit dans un débat sans fin. Le but de ma réponse sera uniquement d'apporter en partie la réponse que tu demandes, c'est a dire "Le point de vue des Témoins de Jéhovah sur l'usage du sang". Au passage rien ne sert de provoquer pour avoir ta réponse, il suffit de patienter un petit peu!
Est-ce que les Témoins de Jéhovah se montrent « modérés » par rapport à leur façon de consommer de la viande : oui, mais pas vis à vis du commandement biblique. Sur ce point elle est très claire. (Deutéronome 12:16) Seulement, le sang, vous ne devrez pas le manger. Tu le verseras à terre comme de l’eau.
Dieu était conscient qu’il restait des traces de sang dans la chair de l’animal mais l’important, on le verra, était de rendre à Dieu ce qui lui appartient : la vie. Donc je pense, rien à dire sur la nourriture.
Concernant les transfusions…
(Actes 15:28-29) Car l’esprit saint et nous-mêmes avons jugé bon de ne pas vous ajouter d’autre fardeau, si ce n’est ces choses-ci qui sont nécessaires : vous abstenir des choses qui ont été sacrifiées aux idoles, et du sang, et de ce qui est étouffé, et de la fornication. Si vous vous gardez soigneusement de ces choses, vous prospérerez. Portez-vous bien ! ”
(voir aussi Actes 15:19,20)
Le verbe “ s’abstenir ” est tout ce qu’il y a de plus clair. Si un médecin nous demandait de nous abstenir d’alcool, nous ne nous sentirions certainement pas autorisés à nous en injecter dans les veines.
Nous voyons que le principe sur le sang est tout de même large et dans les plus importants puisqu'il est cité avec l'idolâtrie et la fornication qui sont de graves péchés.
Mais surtout : Pourquoi Dieu veut ce commandement ?
Le sang symbolise l'âme, la vie. (Genèse 9 :4)
(Deutéronome 12:23) Toutefois, sois fermement résolu à ne pas manger le sang, car le sang, c’est l’âme, et tu ne devras pas manger l’âme avec la chair.
(Lévitique 17:14) Car l’âme de toute sorte de chair est son sang par l’âme [qui est] en lui. Voilà pourquoi j’ai dit aux fils d’Israël : “ Vous ne devez manger le sang d’aucune sorte de chair, car l’âme de toute sorte de chair est son sang. Quiconque le mangera sera retranché. ”
La vie, ou l’âme, appartient à Dieu.
(Ézékiel 18:4) Voyez ! Toutes les âmes — c’est à moi qu’elles appartiennent. Comme l’âme du père, ainsi également l’âme du fils — c’est à moi qu’elles appartiennent. L’âme qui pèche — c’est elle qui mourra.
Le fait de saigner une bête et de répandre son sang à terre est une marque de profond respect envers Dieu. Ceci pour 2 raisons : Comme on l’a déjà dit, la vie appartient à Dieu et lui seul la donne.
La Bible en dit davantage sur les raisons pour lesquelles le sang est si sacré. Le sang versé par Jésus Christ, qui représente sa vie humaine donnée en faveur de l’humanité, est la base de l’espérance chrétienne. Il signifie le pardon des péchés et l’espoir de la vie éternelle. En s’abstenant du sang, un chrétien manifeste en réalité sa foi, reconnaissant que seul le sang versé de Jésus Christ peut vraiment le racheter et lui sauver la vie.
(Éphésiens 1:7) Par son moyen nous avons la libération par rançon grâce au sang de celui-là, oui le pardon de [nos] fautes, selon la richesse de sa faveur imméritée.
Le sang a donc une valeur symbolique et sacrée. Dieu veut que l’on respecte ce principe ce qui n’est pas le cas quand on s’injecte du sang volontairement.
Voilà, désolé j’ai essayé de faire court. Il y aurait encore beaucoup de chose à dire mais j’ai été assez bavard alors je me contenterais de préciser qu’en aucune façon les Témoins de Jéhovah refusent de se faire soigner. Il considère que la vie est un précieux don de Dieu et font tout leur possible pour vivre en accord avec la Bible ; raison pour laquelle ils tiennent à recevoir des traitements de substitution non sanguins. Et, ce faisant, ils bénéficient souvent de soins de meilleure qualité.
Quelques citations pour finir :
“ Le sang est aux soins médicaux ce que le pétrole est au transport. ” — Arthur Caplan, directeur du centre de bioéthique de l’Université de Pennsylvanie.
Une circulaire d’information préparée conjointement par trois centres de collecte américains signale en première page : “ ATTENTION : Parce que le sang total et les composants sanguins proviennent du sang humain, ils peuvent comporter le risque de transmettre des agents infectieux, notamment des virus [...]. La sélection rigoureuse des donneurs et les tests disponibles en laboratoire n’éliminent pas ce risque. ”
“ Réfléchissez-y à deux fois, et même à trois fois, avant de transfuser. ” — Le professeur Ian Franklin.
“ Un nombre croissant d’hôpitaux proposent une autre solution : la chirurgie sans transfusion ”, signale le Wall Street Journal. “ D’abord mise au point pour répondre aux besoins des Témoins de Jéhovah, précise le journal, cette pratique est maintenant répandue ; beaucoup d’hôpitaux attirent l’attention du grand public sur leurs techniques de chirurgie sans transfusion. ” Des établissements hospitaliers du monde entier découvrent par l’expérience les nombreux avantages, surtout pour les patients, qu’offrent les stratégies visant à limiter le recours à la transfusion sanguine. Actuellement, des milliers de médecins traitent leurs patients sans transfusion.
Mais je déborde sur un autre sujet, si quelqu’un veut en savoir plus sur le point de vue scientifique ouvrez une autre fenêtre de discussion. Ou si quelqu’un désire parler d’un autre sujet biblique il peut laisser un message ou m’envoyer un email : em.is.me@hotmail.fr.
Bonne journée à tous (et merci de m’avoir lu…).
Voilà quelqu'un qui m'a l'air bien énervé contre les Témoins de Jéhovah. (Habituel...) Du fait je préfère préciser que je n'aime pas trop rentrer en conflit dans un débat sans fin. Le but de ma réponse sera uniquement d'apporter en partie la réponse que tu demandes, c'est a dire "Le point de vue des Témoins de Jéhovah sur l'usage du sang". Au passage rien ne sert de provoquer pour avoir ta réponse, il suffit de patienter un petit peu!
Est-ce que les Témoins de Jéhovah se montrent « modérés » par rapport à leur façon de consommer de la viande : oui, mais pas vis à vis du commandement biblique. Sur ce point elle est très claire. (Deutéronome 12:16) Seulement, le sang, vous ne devrez pas le manger. Tu le verseras à terre comme de l’eau.
Dieu était conscient qu’il restait des traces de sang dans la chair de l’animal mais l’important, on le verra, était de rendre à Dieu ce qui lui appartient : la vie. Donc je pense, rien à dire sur la nourriture.
Concernant les transfusions…
(Actes 15:28-29) Car l’esprit saint et nous-mêmes avons jugé bon de ne pas vous ajouter d’autre fardeau, si ce n’est ces choses-ci qui sont nécessaires : vous abstenir des choses qui ont été sacrifiées aux idoles, et du sang, et de ce qui est étouffé, et de la fornication. Si vous vous gardez soigneusement de ces choses, vous prospérerez. Portez-vous bien ! ”
(voir aussi Actes 15:19,20)
Le verbe “ s’abstenir ” est tout ce qu’il y a de plus clair. Si un médecin nous demandait de nous abstenir d’alcool, nous ne nous sentirions certainement pas autorisés à nous en injecter dans les veines.
Nous voyons que le principe sur le sang est tout de même large et dans les plus importants puisqu'il est cité avec l'idolâtrie et la fornication qui sont de graves péchés.
Mais surtout : Pourquoi Dieu veut ce commandement ?
Le sang symbolise l'âme, la vie. (Genèse 9 :4)
(Deutéronome 12:23) Toutefois, sois fermement résolu à ne pas manger le sang, car le sang, c’est l’âme, et tu ne devras pas manger l’âme avec la chair.
(Lévitique 17:14) Car l’âme de toute sorte de chair est son sang par l’âme [qui est] en lui. Voilà pourquoi j’ai dit aux fils d’Israël : “ Vous ne devez manger le sang d’aucune sorte de chair, car l’âme de toute sorte de chair est son sang. Quiconque le mangera sera retranché. ”
La vie, ou l’âme, appartient à Dieu.
(Ézékiel 18:4) Voyez ! Toutes les âmes — c’est à moi qu’elles appartiennent. Comme l’âme du père, ainsi également l’âme du fils — c’est à moi qu’elles appartiennent. L’âme qui pèche — c’est elle qui mourra.
Le fait de saigner une bête et de répandre son sang à terre est une marque de profond respect envers Dieu. Ceci pour 2 raisons : Comme on l’a déjà dit, la vie appartient à Dieu et lui seul la donne.
La Bible en dit davantage sur les raisons pour lesquelles le sang est si sacré. Le sang versé par Jésus Christ, qui représente sa vie humaine donnée en faveur de l’humanité, est la base de l’espérance chrétienne. Il signifie le pardon des péchés et l’espoir de la vie éternelle. En s’abstenant du sang, un chrétien manifeste en réalité sa foi, reconnaissant que seul le sang versé de Jésus Christ peut vraiment le racheter et lui sauver la vie.
(Éphésiens 1:7) Par son moyen nous avons la libération par rançon grâce au sang de celui-là, oui le pardon de [nos] fautes, selon la richesse de sa faveur imméritée.
Le sang a donc une valeur symbolique et sacrée. Dieu veut que l’on respecte ce principe ce qui n’est pas le cas quand on s’injecte du sang volontairement.
Voilà, désolé j’ai essayé de faire court. Il y aurait encore beaucoup de chose à dire mais j’ai été assez bavard alors je me contenterais de préciser qu’en aucune façon les Témoins de Jéhovah refusent de se faire soigner. Il considère que la vie est un précieux don de Dieu et font tout leur possible pour vivre en accord avec la Bible ; raison pour laquelle ils tiennent à recevoir des traitements de substitution non sanguins. Et, ce faisant, ils bénéficient souvent de soins de meilleure qualité.
Quelques citations pour finir :
“ Le sang est aux soins médicaux ce que le pétrole est au transport. ” — Arthur Caplan, directeur du centre de bioéthique de l’Université de Pennsylvanie.
Une circulaire d’information préparée conjointement par trois centres de collecte américains signale en première page : “ ATTENTION : Parce que le sang total et les composants sanguins proviennent du sang humain, ils peuvent comporter le risque de transmettre des agents infectieux, notamment des virus [...]. La sélection rigoureuse des donneurs et les tests disponibles en laboratoire n’éliminent pas ce risque. ”
“ Réfléchissez-y à deux fois, et même à trois fois, avant de transfuser. ” — Le professeur Ian Franklin.
“ Un nombre croissant d’hôpitaux proposent une autre solution : la chirurgie sans transfusion ”, signale le Wall Street Journal. “ D’abord mise au point pour répondre aux besoins des Témoins de Jéhovah, précise le journal, cette pratique est maintenant répandue ; beaucoup d’hôpitaux attirent l’attention du grand public sur leurs techniques de chirurgie sans transfusion. ” Des établissements hospitaliers du monde entier découvrent par l’expérience les nombreux avantages, surtout pour les patients, qu’offrent les stratégies visant à limiter le recours à la transfusion sanguine. Actuellement, des milliers de médecins traitent leurs patients sans transfusion.
Mais je déborde sur un autre sujet, si quelqu’un veut en savoir plus sur le point de vue scientifique ouvrez une autre fenêtre de discussion. Ou si quelqu’un désire parler d’un autre sujet biblique il peut laisser un message ou m’envoyer un email : em.is.me@hotmail.fr.
Bonne journée à tous (et merci de m’avoir lu…).
Modifié en dernier par Adrien le 05 juin09, 01:45, modifié 1 fois.
Si des personnes sincères veulent me poser des questions ou veulent pouvoir discuter d’un sujet qui leur tienne à cœur je me ferais un grand plaisir de parler avec eux de ce qui les intéresse. Vous pouvez soit laisser un commentaire, soit m’envoyer un mail directement: em.is.me@hotmail.fr
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Re: Le point de vue des Témoins de Jéhovah sur l'usage du sang
Ecrit le 04 juin09, 22:23Qu'est-ce que je disais !
Je demande une réponse claire et honnête à l'inconséquence d'appliquer fort différemment le commandement divin donné à Noé selon qu'il s'agit du cas directement visé par le texte (consommation de viande animale) ou d'une extrapolation à une technique médicale moderne complètement ignorée à l'époque de la rédaction biblique et qui de surcroît ne présente aucun rapport avec la situation évoquée.
Et j'obtiens un traitement séparé et juxtaposé des deux faces du problème, qui accentue d'autant la déconnexion entre l'interdit alimentaire (biblique) et le refus des transfusions sanguines (mythologie jéhoviste).
Avec, cerise sur le gâteau, une série de citations hétérogènes et hors contexte, soigneusement choisie pour faire accroire que la position extrémiste des Témoins de Jéhovah (notamment leur refus des transfusions en cas d'urgence) serait considérée comme raisonnable et même profitable.
Je sais bien que j'ai quelque peu provoqué cette réaction téméraire par mes commentaires délibérément appuyés (parce que, dans mon cas, le problème s'est déjà heurté, sur une autre partie du forum, à la volonté d'un "modérateur" de noyer le poisson, détourner le sujet et censurer le thème, ce qui a largement entamé ma patience).
Toutefois, si mon interlocuteur courageux (d'avoir osé répondre tout de même, quoique à côté de la plaque) souhaite sincèrement poursuivre le débat, je pense que nous pourrions reprendre du début, à savoir le commandement biblique donné à Noé en Genèse 9:3,4 :
"Tout animal qui se meut [et] qui est vivant pourra vous servir de nourriture. Comme pour la végétation verte, oui je vous donne tout cela. Seulement la chair avec son âme — son sang — vous ne devez pas la manger."
D'après vous, ce texte peut-il s'appliquer au cas des transfusions. Si oui, comment ? Si non, sur quoi fondez-vous votre refus des transfusions ? Sur les préceptes alimentaires de la loi mosaïque ? Ou uniquement sur un passage du livre des Actes exhortant à "s'abstenir du sang" ? Et, dans ce cas, qu'entendaient donc les apôtres et anciens par cette expression ? A quoi faisaient-ils donc référence ? A une transfusion sanguine, vraiment ?
Cela fait peut-être beaucoup de questions. Mais, sur un thème aux conséquences parfois si graves, je pense qu'il est normal et sain de s'interroger, de vérifier chaque chose pas à pas et de ne pas se contenter d'une explication plaquée, artificielle et par trop éloignée du texte, qui risquerait en outre d'être obsolète demain.
A bon entendeur, salut.
Je demande une réponse claire et honnête à l'inconséquence d'appliquer fort différemment le commandement divin donné à Noé selon qu'il s'agit du cas directement visé par le texte (consommation de viande animale) ou d'une extrapolation à une technique médicale moderne complètement ignorée à l'époque de la rédaction biblique et qui de surcroît ne présente aucun rapport avec la situation évoquée.
Et j'obtiens un traitement séparé et juxtaposé des deux faces du problème, qui accentue d'autant la déconnexion entre l'interdit alimentaire (biblique) et le refus des transfusions sanguines (mythologie jéhoviste).
Avec, cerise sur le gâteau, une série de citations hétérogènes et hors contexte, soigneusement choisie pour faire accroire que la position extrémiste des Témoins de Jéhovah (notamment leur refus des transfusions en cas d'urgence) serait considérée comme raisonnable et même profitable.
Je sais bien que j'ai quelque peu provoqué cette réaction téméraire par mes commentaires délibérément appuyés (parce que, dans mon cas, le problème s'est déjà heurté, sur une autre partie du forum, à la volonté d'un "modérateur" de noyer le poisson, détourner le sujet et censurer le thème, ce qui a largement entamé ma patience).
Toutefois, si mon interlocuteur courageux (d'avoir osé répondre tout de même, quoique à côté de la plaque) souhaite sincèrement poursuivre le débat, je pense que nous pourrions reprendre du début, à savoir le commandement biblique donné à Noé en Genèse 9:3,4 :
"Tout animal qui se meut [et] qui est vivant pourra vous servir de nourriture. Comme pour la végétation verte, oui je vous donne tout cela. Seulement la chair avec son âme — son sang — vous ne devez pas la manger."
D'après vous, ce texte peut-il s'appliquer au cas des transfusions. Si oui, comment ? Si non, sur quoi fondez-vous votre refus des transfusions ? Sur les préceptes alimentaires de la loi mosaïque ? Ou uniquement sur un passage du livre des Actes exhortant à "s'abstenir du sang" ? Et, dans ce cas, qu'entendaient donc les apôtres et anciens par cette expression ? A quoi faisaient-ils donc référence ? A une transfusion sanguine, vraiment ?
Cela fait peut-être beaucoup de questions. Mais, sur un thème aux conséquences parfois si graves, je pense qu'il est normal et sain de s'interroger, de vérifier chaque chose pas à pas et de ne pas se contenter d'une explication plaquée, artificielle et par trop éloignée du texte, qui risquerait en outre d'être obsolète demain.
A bon entendeur, salut.
Ne réponds pas à un homme stupide selon sa sottise, de peur que tu ne deviennes pareil à lui, toi aussi.
Réponds à un homme stupide selon sa sottise, de peur qu’il ne devienne un sage à ses yeux.
(Proverbes 26:4,5, TMN)
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Re: Le point de vue des Témoins de Jéhovah sur l'usage du sang
Ecrit le 05 juin09, 14:18D'après mes recherches perso, et les recherches d'autres personnes. Il est probable voir très probable que le récit de Noé, ne viennent pas du tout du peuple juif, mais de l'ancien peuple sumériens. Qui possède la même histoire que celle de Noé, en plus complète et d'une origine plus ancienne.
Le récit de Noé serait rentré, dans les récit juifs à un moment par assimilation culturelle.(pensez qu'a l'époque la culture était transmise majoritairement à l'oral.)
Il en serai de même pour le texte de la genèse. Lui aussi présent avec une origine plus anciennes, chez les sumériens.
Encore une fois j'ai envie de vous rappelez comme il faut prendre les Ecritures avec sagesse. Notamment en prenant compte sans cesse tout le contexte temporel. En d'autres mots, comprendre comment elles sont arrivés jusqu'à nous aujourd'hui et par quoi elles sont passées.
Le récit de Noé serait rentré, dans les récit juifs à un moment par assimilation culturelle.(pensez qu'a l'époque la culture était transmise majoritairement à l'oral.)
Il en serai de même pour le texte de la genèse. Lui aussi présent avec une origine plus anciennes, chez les sumériens.
Encore une fois j'ai envie de vous rappelez comme il faut prendre les Ecritures avec sagesse. Notamment en prenant compte sans cesse tout le contexte temporel. En d'autres mots, comprendre comment elles sont arrivés jusqu'à nous aujourd'hui et par quoi elles sont passées.
Toujours penser par soi-même.
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Re: Le point de vue des Témoins de Jéhovah sur l'usage du sang
Ecrit le 05 juin09, 21:59Merci pour ces précisions et conseils.SaN a écrit :D'après mes recherches perso, et les recherches d'autres personnes. Il est probable voir très probable que le récit de Noé, ne viennent pas du tout du peuple juif, mais de l'ancien peuple sumériens. Qui possède la même histoire que celle de Noé, en plus complète et d'une origine plus ancienne.
Le récit de Noé serait rentré, dans les récit juifs à un moment par assimilation culturelle.(pensez qu'a l'époque la culture était transmise majoritairement à l'oral.)
Il en serai de même pour le texte de la genèse. Lui aussi présent avec une origine plus anciennes, chez les sumériens.
Encore une fois j'ai envie de vous rappelez comme il faut prendre les Ecritures avec sagesse. Notamment en prenant compte sans cesse tout le contexte temporel. En d'autres mots, comprendre comment elles sont arrivés jusqu'à nous aujourd'hui et par quoi elles sont passées.
Il me semble que, quelles que soient l'origine et les sources du récit de la Genèse, le commandement formulé au chapitre 9, versets 3 et 4 constitue un interdit alimentaire qui n'a rien à voir avec les transfusions sanguines.
Or, les Témoins de Jéhovah, qui considèrent respecter ce principe pour peu qu'ils mangent une viande saignée, l'utilisent aussi pour clamer que les chrétiens doivent refuser strictement les transfusions sanguines (même en cas d'urgence) pour obéir à ce qu'ils pensent être la volonté de Dieu ainsi formulée concernant l'usage du sang.
Mais, encore une fois, si l'on tient compte du contexte, ce passage biblique ne peut pas s'appliquer aux transfusions sanguines : d'une part car telle ne pouvait évidemment pas être le sujet de ce texte antique, à moins de verser dans l'anachronisme le plus flagrant ; d'autre part, parce qu'une telle extrapolation large d'un interdit alimentaire sur la consommation de la chair d'un animal tué à une thérapeutique médicale à partir d'un donneur humain vivant semble difficilement soutenable.
Sans compter l'attitude jéhoviste de vouloir appliquer modérément le texte lorsqu'on se trouve dans le cas précisément concerné, et d'en faire une règle beaucoup plus intransigeante lorsqu'on le plaque à une situation autre.
Et peu importe d'ailleurs que l'on ait des motifs légitimes et/ou personnels de refuser les transfusions sanguines. Le fait est qu'aucun de ces motifs ne peut trouver son origine dans des versets bibliques. Pas plus que les questions que l'on peut se poser sur tout un ensemble de technologies modernes : "Comment se protéger des dangers liés à l’Internet ?" ; "La télévision : quelle influence a-t-elle sur votre vie ?" ; "Le téléphone portable, ami ou ennemi ?"...
Tout simplement parce que la Bible ne parle pas de cela.
C'est un peu comme si vous demandiez : comment dit-on ordinateur ou avion en sumérien ? Les seules réponses que vous pourriez proposer seront forcément des inventions modernes, introuvables dans les textes laissés par ce peuple ; et si, en remontant le temps, vous rencontriez un Sumérien, vous auriez beau lui poser la question, il vous regarderait sans doute avec des yeux ronds d'incompréhension.
De la même façon, si vous aviez la possibilité de croiser Noé, Moïse, Pierre, Jacques, Paul... pour leur demander que pense Dieu des transfusions sanguines, je doute fort qu'ils soient en mesure de vous répondre de façon aussi tranchée que les Témoins de Jéhovah d'aujourd'hui.
Alors, vous avez raison, ne faisons pas dire aux textes bibliques ce qu'ils ne peuvent manifester dire. Et reconnaissons modestement qu'il n'y a rien, dans la Bible, qui concerne directement les transfusions sanguines (sachant que tout principe indirect est issu, lui, d'une interprétation humaine faillible, donc sujette à caution et à remises en questions).
Ne réponds pas à un homme stupide selon sa sottise, de peur que tu ne deviennes pareil à lui, toi aussi.
Réponds à un homme stupide selon sa sottise, de peur qu’il ne devienne un sage à ses yeux.
(Proverbes 26:4,5, TMN)
Réponds à un homme stupide selon sa sottise, de peur qu’il ne devienne un sage à ses yeux.
(Proverbes 26:4,5, TMN)
Re: Le point de vue des Témoins de Jéhovah sur l'usage du sang
Ecrit le 08 juin09, 21:37La WT prétend que puisque tous les humains descendent de Noé et de ses fils, ces commandements continuent de s'appliquer à tout le monde. Elle laisse entendre que les ordonnances de la loi Mosaïque concernant le sang ne doivent, par conséquent, être considérées que comme de simples répétitions et développements de cette loi fondamentale instaurée précédemment, et qu'ainsi elles sont toujours en vigueur.
Si cette affirmation est exacte, cela ne devrait-il pas être vrai aussi de l'autre commandement qui ordonne aux humains "d'être féconds et de devenir nombreux", et "de pulluler sur la terre et de devenir nombreux sur elle"? Et alors dans ce cas, comment la société Watch Tower peut-elle justifier le fait que, non seulement, elle encourage ceux des Témoins qui sont célibataires à préserver leur célibat, mais également ceux qui sont mariés à ne pas avoir d'enfants? Sous le titre "Les enfants aujourd'hui'; la Tour de garde du 1er mars 1988 (page 21) déclare qu'au regard du 'peu de temps qu'il reste" pour que soit effectuée l'oeuvre de prédication,"il convient que les chrétiens se demandent quelle conséquence le fait de se marier ou de mettre au monde des enfants, pourra avoir sur leur participation à cette oeuvre vitale." Le périodique reconnaît que la procréation est l'une des exigences que Dieu formula après le déluge, mais il déclare a la page 26 que: 'A proprement parler, la procréation ne fait pas partie de l'oeuvre que Jéhovah assigne aujourd'hui à son peuple----S'agissant donc d'une question personnelle, il appartient à chaque couple de décider s'il aura ou non des enfants en cette époque de la fin. Toutefois, puisque "le temps est court", les conjoints feraient bien de peser soigneusement, et dans la prière, les avantages et les inconvénients de la condition de parents à notre époque".
Si les paroles que Jéhovah adresse à Noé concernant la procréation et la fécondité peuvent être ainsi mises de côté, et Si l'on peut décréter qu'elles ne sont plus valables, comment peut-on inlassablement affirmer, par contre, que l'on doit considérer celles qui concernent le sang comme étant toujours en vigueur, et comment peut-on utiliser celles-ci comme support pour justifier, auprès des chrétiens d'aujourd'hui, la validité des ordonnances de la Loi Mosaïque à propos du sang?
Toutefois il y a plus grave encore, c'est le fait qu'on fasse dire à ce texte quelque chose de totalement différent de ce qu'il veut dire en réalité. Toute lecture de ce passage fait apparaître très clairement qu'ici, Dieu ne parle du sang que par rapport à l'abattage d'animaux et ensuite par rapport au meurtre d'êtres humains.
En ce qui concerne les animaux, leur sang devait être versé à terre afin d'indiquer ostensiblement que la vie qui était ainsi sacrifiée (à des fins alimentaires), ne pouvait l'être que grâce à une permission divine et non pas en vertu d'un droit naturel. Et pour ce qui est des humains, l'homme qui versait le sang de son semblable devait payer cet acte de sa vie, car la vie humaine étant un don de Dieu, personne n'avait le droit de disposer à volonté de la vie d'autrui. Le sang versé des animaux abattus ou des humains assassinés représentait la vie que ceux-ci avaient perdue. Cela est vrai aussi des textes de la Loi Mosaïque qui sont régulièrement cités et qui demandent que le sang soit "versé à terre." Dans tous les cas, ces versets font référence au sang d'animaux qui ont été abattus. Le sang représentait la vie qui avait été retranchée et pas la vie encore présente dans l'animal.
Les transfusions sanguines ne sont en aucun cas effectuées avec du sang provenant d'animaux abattus ou d'humains assassinés, le sang est issu d'un donneur vivant qui, ensuite, continue à vivre. Au lieu de signifier la mort de quelqu'un, un tel sang est destiné à une finalité diamétralement opposée, à savoir la préservation de la vie. Cela ne veut pas dire que la transfusion sanguine constitue une pratique médicale souhaitable ni qu'elle offre d'indéniables avantages, mais cela montre simplement qu'il n'existe aucun rapport réel ni aucun vrai parallèle entre le mandement de la Genèse concernant la mise à mort d'un animal et le fait que l'on ne devait pas manger son sang, et l'utilisation du sang lors d'une transfusion. Le paralléle n'existe tout simplement pas.
Si cette affirmation est exacte, cela ne devrait-il pas être vrai aussi de l'autre commandement qui ordonne aux humains "d'être féconds et de devenir nombreux", et "de pulluler sur la terre et de devenir nombreux sur elle"? Et alors dans ce cas, comment la société Watch Tower peut-elle justifier le fait que, non seulement, elle encourage ceux des Témoins qui sont célibataires à préserver leur célibat, mais également ceux qui sont mariés à ne pas avoir d'enfants? Sous le titre "Les enfants aujourd'hui'; la Tour de garde du 1er mars 1988 (page 21) déclare qu'au regard du 'peu de temps qu'il reste" pour que soit effectuée l'oeuvre de prédication,"il convient que les chrétiens se demandent quelle conséquence le fait de se marier ou de mettre au monde des enfants, pourra avoir sur leur participation à cette oeuvre vitale." Le périodique reconnaît que la procréation est l'une des exigences que Dieu formula après le déluge, mais il déclare a la page 26 que: 'A proprement parler, la procréation ne fait pas partie de l'oeuvre que Jéhovah assigne aujourd'hui à son peuple----S'agissant donc d'une question personnelle, il appartient à chaque couple de décider s'il aura ou non des enfants en cette époque de la fin. Toutefois, puisque "le temps est court", les conjoints feraient bien de peser soigneusement, et dans la prière, les avantages et les inconvénients de la condition de parents à notre époque".
Si les paroles que Jéhovah adresse à Noé concernant la procréation et la fécondité peuvent être ainsi mises de côté, et Si l'on peut décréter qu'elles ne sont plus valables, comment peut-on inlassablement affirmer, par contre, que l'on doit considérer celles qui concernent le sang comme étant toujours en vigueur, et comment peut-on utiliser celles-ci comme support pour justifier, auprès des chrétiens d'aujourd'hui, la validité des ordonnances de la Loi Mosaïque à propos du sang?
Toutefois il y a plus grave encore, c'est le fait qu'on fasse dire à ce texte quelque chose de totalement différent de ce qu'il veut dire en réalité. Toute lecture de ce passage fait apparaître très clairement qu'ici, Dieu ne parle du sang que par rapport à l'abattage d'animaux et ensuite par rapport au meurtre d'êtres humains.
En ce qui concerne les animaux, leur sang devait être versé à terre afin d'indiquer ostensiblement que la vie qui était ainsi sacrifiée (à des fins alimentaires), ne pouvait l'être que grâce à une permission divine et non pas en vertu d'un droit naturel. Et pour ce qui est des humains, l'homme qui versait le sang de son semblable devait payer cet acte de sa vie, car la vie humaine étant un don de Dieu, personne n'avait le droit de disposer à volonté de la vie d'autrui. Le sang versé des animaux abattus ou des humains assassinés représentait la vie que ceux-ci avaient perdue. Cela est vrai aussi des textes de la Loi Mosaïque qui sont régulièrement cités et qui demandent que le sang soit "versé à terre." Dans tous les cas, ces versets font référence au sang d'animaux qui ont été abattus. Le sang représentait la vie qui avait été retranchée et pas la vie encore présente dans l'animal.
Les transfusions sanguines ne sont en aucun cas effectuées avec du sang provenant d'animaux abattus ou d'humains assassinés, le sang est issu d'un donneur vivant qui, ensuite, continue à vivre. Au lieu de signifier la mort de quelqu'un, un tel sang est destiné à une finalité diamétralement opposée, à savoir la préservation de la vie. Cela ne veut pas dire que la transfusion sanguine constitue une pratique médicale souhaitable ni qu'elle offre d'indéniables avantages, mais cela montre simplement qu'il n'existe aucun rapport réel ni aucun vrai parallèle entre le mandement de la Genèse concernant la mise à mort d'un animal et le fait que l'on ne devait pas manger son sang, et l'utilisation du sang lors d'une transfusion. Le paralléle n'existe tout simplement pas.
Modifié en dernier par jonsson le 09 juin09, 02:13, modifié 1 fois.
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Re: Le point de vue des Témoins de Jéhovah sur l'usage du sang
Ecrit le 09 juin09, 01:37En Belgique, il y a une loi qui permet au médecin de demander a un juge de déchoir provisoirement les parents de leur autorité parentale dans le cas ou un mineur doit subir une transfusion, sa vie étant en danger - dans les interventions, il y a par ex. l'accident de moto avec éclatement de la rate ou les reins qui saignent - Il existent des substituts mais qui malheureusement ne coagulent pas, donc rien ne remplace le sang
Re: Le point de vue des Témoins de Jéhovah sur l'usage du sang
Ecrit le 09 juin09, 03:41Oui, je suis de ton avis Zouzous.
Rien dans les texte ne permet vraiment d'interdire de manière flagrante les transfusions sanguines.
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Re: Le point de vue des Témoins de Jéhovah sur l'usage du sang
Ecrit le 10 juin09, 00:03Oui et en France aussi et heureusement pour ces pauvres gamins qui seraient sacrifiés sur l'autel de JéhovahVT61 a écrit :En Belgique, il y a une loi qui permet au médecin de demander a un juge de déchoir provisoirement les parents de leur autorité parentale dans le cas ou un mineur doit subir une transfusion, sa vie étant en danger - dans les interventions, il y a par ex. l'accident de moto avec éclatement de la rate ou les reins qui saignent - Il existent des substituts mais qui malheureusement ne coagulent pas, donc rien ne remplace le sang
Surtout qu'ils mangent du sang dans la viande rouge .... alors par piqûre ou dans la viande, je ne vois pas la différence ... a par une bonne dose d'hypocrisie
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Re: Le point de vue des Témoins de Jéhovah sur l'usage du sang
Ecrit le 10 juin09, 11:43Bonjour à tous,
Après avoir lu les commentaires des uns et des autres sur la question, y compris l'unique intervention d'un TJ, je voudrais dire que, comme chacun de vous, je constate une fois de plus l'inconséquence et la mauvaise foi évidente des TJ.
D'un côté ils professent une vérité biblique et de l'autre exactement le contraire. Ils citent les bons textes mais ils les interprètent de façon orientée par rapport à leur propre doctrine.
Il est exact que la Bible déconseille de se nourrir de sang, ou de consomer du sang dans les aliments, personnellement je ne suis pas TJ mais je ne mange ni boudin ni viande en civet parce que sur un plan strictement diététique le sang n'a pas été désigné par Dieu comme étant un aliment consommable, si l'on se réfère aux lois alimentaires du lévitique et du deutéronome et que l'on considère que ce qui était mauvais à cette époque a vraiment bien peu de chance d'être devenu meilleur à la nôtre, puisqu'il y a bien plus de pollution aujourd'hui qu'en ce temps là...
D'un autre côté, il est par ailleurs vrai que les textes de Lévitique 17 et Actes 15 qui conseillent de s'abstenir du sang démontrent effectivement le rapport direct entre le sang et la vie, et là dessus le TJ Adrien a encore parfaitement raison. Mais où ça ne va plus c'est dans les déductions qu'il tire ensuite en utilisant ces textes pour justifier le refus des transfusions sanguines.
La Bible déclare en effet que la vie de toute chair ( son âme ) est dans son sang.
Tuer un animal ou une personne, faire couler son sang , c'est bien lui prendre sa vie, mais où retrouve t'on cela dans le fait de donner son sang à quelqu'un pour le sauver de la mort. Quand quelqu'un se rend au don du sang, à ce que je saches il repart bien vivant, les médecins ne le saignent pas à blanc...
Pour sa part, Le Christ a donné son sang, dans ce sens qu'il a donné sa vie pour le salut de tous les pécheurs, et là encore Adrien nous cite un bon texte, celui d'Ephésiens 1.7, mais une fois de plus il essaie d'utiliser ce texte pour justifier l'interdiction faite par les TJ en ce qui concerne les transfusions sanguines.
Quand au texte d'Actes 15, même si je pense personnellement que les lois alimentaires de l'ancien testament ont encore une certaine pertinence aujourd'hui, je crois qu'ici, lorsque l'auteur du livre des Actes préconise de s'abstenir du sang, il ne parle pas seulement d'une règle alimentaire connue , mais qu'il préconise plutôt de ne pas faire couler le sang d'autrui, en rapport avec le commandement " tu ne tueras pas".
Après avoir lu les commentaires des uns et des autres sur la question, y compris l'unique intervention d'un TJ, je voudrais dire que, comme chacun de vous, je constate une fois de plus l'inconséquence et la mauvaise foi évidente des TJ.
D'un côté ils professent une vérité biblique et de l'autre exactement le contraire. Ils citent les bons textes mais ils les interprètent de façon orientée par rapport à leur propre doctrine.
Il est exact que la Bible déconseille de se nourrir de sang, ou de consomer du sang dans les aliments, personnellement je ne suis pas TJ mais je ne mange ni boudin ni viande en civet parce que sur un plan strictement diététique le sang n'a pas été désigné par Dieu comme étant un aliment consommable, si l'on se réfère aux lois alimentaires du lévitique et du deutéronome et que l'on considère que ce qui était mauvais à cette époque a vraiment bien peu de chance d'être devenu meilleur à la nôtre, puisqu'il y a bien plus de pollution aujourd'hui qu'en ce temps là...
D'un autre côté, il est par ailleurs vrai que les textes de Lévitique 17 et Actes 15 qui conseillent de s'abstenir du sang démontrent effectivement le rapport direct entre le sang et la vie, et là dessus le TJ Adrien a encore parfaitement raison. Mais où ça ne va plus c'est dans les déductions qu'il tire ensuite en utilisant ces textes pour justifier le refus des transfusions sanguines.
La Bible déclare en effet que la vie de toute chair ( son âme ) est dans son sang.
Tuer un animal ou une personne, faire couler son sang , c'est bien lui prendre sa vie, mais où retrouve t'on cela dans le fait de donner son sang à quelqu'un pour le sauver de la mort. Quand quelqu'un se rend au don du sang, à ce que je saches il repart bien vivant, les médecins ne le saignent pas à blanc...
Pour sa part, Le Christ a donné son sang, dans ce sens qu'il a donné sa vie pour le salut de tous les pécheurs, et là encore Adrien nous cite un bon texte, celui d'Ephésiens 1.7, mais une fois de plus il essaie d'utiliser ce texte pour justifier l'interdiction faite par les TJ en ce qui concerne les transfusions sanguines.
Quand au texte d'Actes 15, même si je pense personnellement que les lois alimentaires de l'ancien testament ont encore une certaine pertinence aujourd'hui, je crois qu'ici, lorsque l'auteur du livre des Actes préconise de s'abstenir du sang, il ne parle pas seulement d'une règle alimentaire connue , mais qu'il préconise plutôt de ne pas faire couler le sang d'autrui, en rapport avec le commandement " tu ne tueras pas".
Ta Parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier.
Psaume 119.105
Fraternité chrétienne des B7J de France.
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Re: Le point de vue des Témoins de Jéhovah sur l'usage du sang
Ecrit le 10 juin09, 20:41Ainsi, la question essentielle qui se pose est celle-ci: peut-on démontrer que la transfusion sanguine est une manière de "manger" du sang comme le prétend l'organisation Watch Tower? Il n'existe, en réalité, aucune base solide permettant d'affirmer une telle chose.
Comme cela est bien connu du corps médical et comme l'a parfois admis la Société Watch Tower, une transfusion sanguine n'est pas une façon d'absorber de la nourriture par voie intraveineuse; elle n'est, en fait, qu'une transplantation (d'un tissu liquide) et pas l'injection d'un nutriment. Dans le cas d'une transplantation rénale, le rein n'est pas; utilisé comme nourriture par le corps qui le reçoit. Il continue d'être un rein et conserve la même forme et la même fonction. Cela est également vrai en ce qui concerne le sang.
Quand celui-ci est "transplanté" d'un corps à un autre, il n'est pas "mangé" comme le serait une nourriture. Il garde ses caractéristiques de tissu liquide avec la même forme et la même fonction. Les cellules du corps ne peuvent pas utiliser du sang transplanté comme nourriture. Pour que le sang devienne une nourriture, il faudrait d'abord qu'il passse par le système digestif et qu'il soit transformé de manière à ce que les cellules puissent l'assimiler --- ainsi donc, il faudrait qu'il soit effectivement et littéralement mangé pour pouvoir servir de nourriture.
"S'abstenir du sang"
La lettre qui fut rédigée par les apôtres et par les anciens de Jérusalem et que l'on trouve dans le chapitre 15 du livre des actes, utilise le terme "s'abstenir" à propos des choses sacrifiées aux idoles, du sang, de ce qui est étouffé et de la fornication. Le terme Grec qui est employé (apékhomai) signifie fondamentalement "se tenir à l'écart de." Les publications de la Watch Tower laissent entendre que, pour ce qui est du sang, ce terme est à prendre dans un sens absolu et qu'il englobe toutes les acceptions.
Que ce terme puisse ne pas s'appliquer de manière absolue mais de façon spécifique et bien définie, on peut le constater en examinant d'autres passages où il est également utilisé, par exemple en I Timothée 4:3. Ici, Paul avertit Timothée que certains enseignements pernicieux seraient introduits dans la congrégation par de prétendus chrétiens, ces derniers "interdisant de se marier et prescrivant de s'abstenir d'aliments que Dieu a créés pour être pris avec action de grâces."
De toute évidence, Paul ne voulait pas dire que ces hommes ordonneraient aux chrétiens de s'abstenir totalement, et de toutes les façons, de tous les aliments créés par Dieu. Cela aurait signifié une totale privation de nourriture avec la mort pour conséquence. Il est clair que Paul ne faisait allusion qu'aux aliments spécifiquess qui seraient proscrits par ces hommes, ces aliments étant manifestement ceux qui étaient interdits sous la loi Mosaïque.
De même, on trouve cette exhortation en I Pierre 2:11:
"Bien-aimés, je vous exhorte, comme des étrangers et des résidents temporaires, à continuer de vous abstenir des désirs charnels qui combattent contre' I'âme."
Si l'on devait prendre cette expression de manière littérale, dans un sens absolu, cela signifierait que l'on ne pourrait satisfaire aucun désir charnel, quel qu'il soit. Ce n'est assurément pas là, le sens des paroles de l'apôtre. Nous éprouvons tous de nombreux "désirs charnels", tel que le désir de manger, de respirer, de dormir, de se divertir, de même qu'une multitude d'autres désirs qui sont tous parfaitement convenables et légitimes. Ainsi, "s'abstenir des désirs charnels" doit être compris à la lumière du contexte qui entoure ces paroles, celui-ci ne faisant pas référence à tous les désirs charnels, mais seulement à ceux qui sont malfaisants et impurs et qui, effectivement, "combattent contre l'âme."
Comme cela est bien connu du corps médical et comme l'a parfois admis la Société Watch Tower, une transfusion sanguine n'est pas une façon d'absorber de la nourriture par voie intraveineuse; elle n'est, en fait, qu'une transplantation (d'un tissu liquide) et pas l'injection d'un nutriment. Dans le cas d'une transplantation rénale, le rein n'est pas; utilisé comme nourriture par le corps qui le reçoit. Il continue d'être un rein et conserve la même forme et la même fonction. Cela est également vrai en ce qui concerne le sang.
Quand celui-ci est "transplanté" d'un corps à un autre, il n'est pas "mangé" comme le serait une nourriture. Il garde ses caractéristiques de tissu liquide avec la même forme et la même fonction. Les cellules du corps ne peuvent pas utiliser du sang transplanté comme nourriture. Pour que le sang devienne une nourriture, il faudrait d'abord qu'il passse par le système digestif et qu'il soit transformé de manière à ce que les cellules puissent l'assimiler --- ainsi donc, il faudrait qu'il soit effectivement et littéralement mangé pour pouvoir servir de nourriture.
"S'abstenir du sang"
La lettre qui fut rédigée par les apôtres et par les anciens de Jérusalem et que l'on trouve dans le chapitre 15 du livre des actes, utilise le terme "s'abstenir" à propos des choses sacrifiées aux idoles, du sang, de ce qui est étouffé et de la fornication. Le terme Grec qui est employé (apékhomai) signifie fondamentalement "se tenir à l'écart de." Les publications de la Watch Tower laissent entendre que, pour ce qui est du sang, ce terme est à prendre dans un sens absolu et qu'il englobe toutes les acceptions.
Que ce terme puisse ne pas s'appliquer de manière absolue mais de façon spécifique et bien définie, on peut le constater en examinant d'autres passages où il est également utilisé, par exemple en I Timothée 4:3. Ici, Paul avertit Timothée que certains enseignements pernicieux seraient introduits dans la congrégation par de prétendus chrétiens, ces derniers "interdisant de se marier et prescrivant de s'abstenir d'aliments que Dieu a créés pour être pris avec action de grâces."
De toute évidence, Paul ne voulait pas dire que ces hommes ordonneraient aux chrétiens de s'abstenir totalement, et de toutes les façons, de tous les aliments créés par Dieu. Cela aurait signifié une totale privation de nourriture avec la mort pour conséquence. Il est clair que Paul ne faisait allusion qu'aux aliments spécifiquess qui seraient proscrits par ces hommes, ces aliments étant manifestement ceux qui étaient interdits sous la loi Mosaïque.
De même, on trouve cette exhortation en I Pierre 2:11:
"Bien-aimés, je vous exhorte, comme des étrangers et des résidents temporaires, à continuer de vous abstenir des désirs charnels qui combattent contre' I'âme."
Si l'on devait prendre cette expression de manière littérale, dans un sens absolu, cela signifierait que l'on ne pourrait satisfaire aucun désir charnel, quel qu'il soit. Ce n'est assurément pas là, le sens des paroles de l'apôtre. Nous éprouvons tous de nombreux "désirs charnels", tel que le désir de manger, de respirer, de dormir, de se divertir, de même qu'une multitude d'autres désirs qui sont tous parfaitement convenables et légitimes. Ainsi, "s'abstenir des désirs charnels" doit être compris à la lumière du contexte qui entoure ces paroles, celui-ci ne faisant pas référence à tous les désirs charnels, mais seulement à ceux qui sont malfaisants et impurs et qui, effectivement, "combattent contre l'âme."
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