Le matin du 6ème jour, Dieu dit :
"Il me fut des fidèles. Des croyants qui tueront en mon nom et se prosterneront, faibles, devant des hommes qui diront parler en mon nom. Ceux-là croiront tout ce qu'on leur dira, du père Noël à un illetré capable d'écrire un bouquin...
Ils confondront 72 bougies avec des vierges parce que des bougies c'est moins classe. Ils cacheront leur perversité derrière leurs cultes, et attendront toute leur vie que je les fasse gagner au Loto, sans jamais jouer.
Il le fit, et vit que c'était drôle. Mais pathétique, aussi.
Alors il créa les athées... Ceux là étaient raisonnables, cultivés, observaient le monde et l'expérimentaient. Ils ne se prosterneraient jamais devant d'autres hommes, n'écouteraient que leur raison sans pourtant y mettre leur croyance, car même leur raison devrait être expérimentée. Ils apprendraient, feraient évoluer le monde.
Il le fit.
Comme il l'avait prévu, les croyants multiplièrent les crimes, les meurtres de masse. Ils déssimèrent des cultures entières, et firent de leurs actes une sorte d'héroïsme historique, quand la mort d'un seul d'entre eux devenit le pire des crimes. Ils martyrisèrent les athées, ceux qui croyaient en d'autres dieuxs et qui avaient tout autant raison. Mais les athées, dans l'ombre firent avancer la raison, la culture, le monde. Ils se posèrent des questions, trouvèrent des réponses, et furnt encore persécutés pour cela.
Dieu regarda un jour en bas. Les athées étaient minoritaires, dériés, traités de "sans morale", etc... Mais même les morts, même ceux d'un autre temps continuaient à faire avancer la compréhension du monde, quand les croyants tentaient de le faire s'arrêter sur eux.
Et Dieu estima qu'il avait réussi : lgrâce aux croyants, les gens pleuraient sur eux-même sans réfléchir.
Grâce au athées, le monde ne s'effondrait pas.
Alors il alla regarder l'émission d'Arthur et s'endormit devant la pu, avec cette phrase devenue célèbre : "on va enfin pouvoir être tranquilles... Mahomet, espèce de bonne à rien, apporte moi une bière, ensuite je te sauterai".
Il passa le dimanche qui suivit à cuver, et tous les autres depuis, profitant inlassablement des Allocations Chômage, c'te feignasse...
J'adore les contes pour enfants...