Sept , une symbolique divine .
1 - Et Dieu créa le monde en 7 commandements .
2 - La lumière blanche qui nous parvient du soleil se décompose en un
spectre de 7 couleurs .
3 - l’ Arc - en - ciel confirme cette composition de 7 couleurs .
4 - 80 % , de l’ air que nous respirons se compose d’ azote .
L’ atome d’ azote est bien constitué par la fusion de 7 protons .
5 - le sel de mer : Chlorure de Sodium .
L’ atome de Chlore serait entouré par 17 électrons , dont 7 sur la
dernière orbite énergétique .
6 - La photosynthèse fabrique bien 7 molécules nécessaire à la vie de tous
Organismes . 1 molécule de glucose et 6 molécules d’ oxygènes .
7 - le Cycle lunaire : 4 périodes de 7 jours .
Elle fait le tour de la terre en 28 - 29 jours .
8 - Notre calendrier est basé sur se cycle . 1 semaine de 7 jours .
Le Corps humain .
1 - le cou d’ un homme possède bien 7 vertèbres .
2 - La cage Thoracique : Du Sternum centrale partent 7 fixations qui se
prolonge en 10 côtes .
3 - Génétique : Mitose et Méïose : la division cellulaire qui maintient un
nombre constant de chromosomes dans la cellule s’ effectue bien en
7 Phases .
4 - L’ ovule fécondé d’ une femme mettra bien 7 jours , pour rejoindre
L’ Utérus où il se développera en Embryon .
5 - Le Sang : diamètre d’ un globule rouge 7 Microns .
6 - Les 7 superpositions qui composent un corps humain .
1 - Le Squelette .
2 - Le Système Musculaire .
3 - Le Système Veinal et Artériel .
4 - Le Système Nerveux .
5 - Le Système des organes Biologiques ( 7 principaux ) .
6 - L’ enveloppe épidermique : La Peau
7 - L’ Âme .
Les Religions .
1 - Hébraïque : Menorat : Chandelier à 7 branches .
2 - Islamique : Septième siècles après JC , Apparition de l’ Islam .
3 - Christianisme : il existe 7 rites pour consacrés tous Chrétiens .
4 - Hindouisme : Les Hindoux disent que le temps se meut sur
7 roues et il possède 7 nerfs
Histoire de France .
1 - Jeanne d’ Arc s’ était bien manifesté sous le règne de Charles 7 .
2 - 1789 : Au septième mois de l’ année 1789 ( 14 juillet ) , les
révolutionnaires Français s’ emparèrent de la Bastille .
1789 : 1 +7+8+9 = 25 = 2 + 5 = 7
3 - Napoléon Bonaparte s’ était bien manifesté pendant la formation des 7
Coalitions européènnes contre la France révolutionnaire .
4 - La guerre d’ Algérie dura bien 7 ans ( 1954 - 1961 ) .
5 - Pendant se conflit la France était surnommé la septième Willaya .
6 - Jusqu’ à ses dernières années , les présidents Français étaient élu
Pour 7 ans . Septennat .
7 - La Tour Eiffel , Symbole de la France dans le monde , s’ est bien
Construite sur le septième arrondissement de Paris .
Les Guerres .
1 - La ville de Rome , s’ est construite sur 7 collines .
2 - 7 Mai 1915 , la destruction du paquebot Lusitania par les allemands
entraînera les Etats - Unis dans la première guerre mondiale .
3 - 7 Novembre 1917 , Suite aux nombreuses pertes , une révolution
renversera la Monarchie Tsariste et instaurera un régime Communiste .
4 - 7 Mars 1936 , première opération Hitlérienne en Europe .
Remilitarisation de la Rhénanie .
5 - 7 Mai 1945 , capitulation de l’ Allemagne .
6 - 7 décembre 1941 , les Japonais attaque la base naval de Pearl Harbor .
7 - la guerre du Golfe , 7 Août 1990 , les américains débarquent en Arabie .
Arithmétique avec le chiffre 7 .
Lorsque vous divisez 1/7 , vous obtiendrez un chiffre qui revient indéfiniment .
1/7 = 142857 142857 142857 142857
Lorsque vous divisez 2/7 , 3/7 , 4/7 , 5/7 , 6/7 , et bien vous obtiendrez le même phénomène avec un décalage dans la succession des chiffres .
Plus intrigant encore , lorsque vous multipliez 142857 par 2 , par 3 , par 4 par 5 , Par 6 , vous retrouverez toujours le même chiffre avec un décalage dans la succession des chiffres .
Ce n’est qu’ en multipliant par 7 , que vous obtenez un chiffre autre .
142857 X 7 = 999999
Une arithmétique divinement orchestrée .
Sept correspond aux sept jours de la semaine, aux sept planètes, aux sept degrés de la perfection, aux sept sphères ou degrés célestes, aux sept pétales de la rose, aux sept têtes du naja d'Angkor, aux sept branches de l'arbre cosmique et sacrificiel du chamanisme, etc.
Certains septénaires sont symboles d'autres septénaires; ainsi la rose aux sept pétales évoquerait les sept cieux, les sept hiérarchies angéliques, tous ensembles parfaits. Sept désigne la totalité des ordres planétaires et angéliques, la totalité des demeures célestes, la totalité de l'ordre moral, la totalité des énergies et principalement dans l'ordre spirituel. Il était chez les Egyptiens symbole de vie éternelle. Il symbolise un cycle complet, une perfection dynamique. Chaque période lunaire dure sept jours et les quatre périodes du cycle lunaire (7 x 4) ferment le cycle. Philon observe à ce propos que la somme des sept premiers nombres (1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7) arrive au même total: 28. Sept indique le sens d'un changement après un cycle accompli et d'un renouvellement positif.
Le nombre sept est caractéristique du culte d'Apollon; les cérémonies apolliniennes se célébraient le septième jour du mois. En Chine également, les fêtes populaires avaient lieu un septième jour. Il apparaît dans d'innombrables traditions et légendes grecques: les sept Hesperides, les sept portes de Thebes, les sept fils et sept filles de Niobé ; les sept cordes de la lyre, les sept sphères, etc. Il y a sept emblèmes du Bouddha. Les circumambulations de La Mecque comprennent sept tours. Il se trouve exprimé, si l'on y ajoute le centre. dans l'hexagramme. La semaine comprend six jours actifs, plus un jour de repos, figuré par le centre; le ciel six planètes (dans le comput ancien), le soleil étant au centre; l’hexagramme six angles, six côtés ou six branches d'étoiles, le centre jouant le rô1e d'un septième; les six directions de l'espace ont un point médian ou central, qui donne le nombre sept. Il symbolise la totalité de l’espace et la totalité du temps.
Associant le nombre quatre, qui symbolise la terre (avec ses quatre points cardinaux) et le nombre trois, qui symbolise le ciel. sept représente la totalité de l'univers en mouvement.
Le septénaire résume aussi la totalité de la vie morale, en additionnant les trois vertus théologales, la foi, l'espérance et la charité, et les quatre vertus cardinales, la prudence, la tempérance, la justice et la force.
Les sept couleurs de l'arc-en-ciel et les sept notes de la gamme diatonique révèlent le septénaire comme un régulateur des vibrations, vibrations dont plusieurs traditions primitives font l'essence même de la matière.
On prête à Hippocrate cette sentence: le nombre sept par ses vertus cachées maintient dans l’être toutes choses; il dispense vie et mouvement: il inf1uence jusqu’aux êtres célestes.
Sept est le nombre, a-t-on noté d'abord, de l'achèvement cyclique et de son renouvellement. Le monde ayant été créé en six Jours, Dieu chôma le septième et en fit un jour saint: le sabbat n'est donc pas vraiment un repos extérieur à la création, mais son couronnement, son achèvement dans la perfection. C'est ce qu'évoque la semaine, durée d'un quartier lunaire.
La perfection à sept du rythme sénaire est aussi familière à l’Islam, et notamment à l'Ismaélisme: le solide possède sept cotés (les six faces plus sa totalité — qui correspond au sabbat —). Tout ce qu’il y a dans le monde est sept, parce que chaque chose possède une ipséité et six côtes. Les dons de l’Intelligence sont sept (six, plus la ghaybat, la connaissance suprasensible). Les Imâm d'une période sont sept (six plus le Qâ'im, I'lmâm de la Résurrection). Ces différentes séries sont de plus en correspondance les unes avec les autres. La Religion littérale se développe sur un cycle de six jours qui sont six millénaires, suivis d'un septième, le Sabbat de la religion en vérité, le jour du soleil et de la lumière, de la manifestation de l'Imâm jusque là caché.
Une tradition hindoue attribue au soleil sept rayons: six correspondent aux directions de l'espace, le septième au centre. Semblablement, l'arc-en-ciel n'a pas sept couleurs, mais six: la septième est le blanc, synthèse des six autres. De même, les sept faces du mont Meru, tournées vers chacun des sept dvîpa (continents) correspondant aux sept directions de l'espace hindou (six plus le centre). De Dieu, Cœur de l'univers, écrit Clément d'Alexandrie, émanent les six étendues et les six phases du temps: c'est là le secret du nombre 7; le retour au centre, au Principe, à l'issue du développement sénaire, parfait le septénaire.
Le nombre 7 est bien universellement le symbole d'une totalité, mais d'une totalité en mouvement ou d'un dynamisme total. Il est, comme tel, la clef de l'Apocalypse (7 églises, 7 étoiles, 7 Esprits de Dieu, 7 sceaux, 7 trompettes, 7 tonnerres, 7 têtes, 7 fléaux, 7 coupes, 7 rois...). Sept est le nombre des cieux bouddhiques. Avicenne décrit aussi les Sept Archanges princes des sept Cieux, qui sont les sept Veilleurs d'Hénoch et correspondent aux sept Rishi védiques. Ceux-ci résident dans les sept étoiles de la Grande Ourse, avec lesquelles les Chinois mettent en rapport les 7 ouvertures du corps et les 7 ouvertures du cœur. La lampe rouge des sociétés secrètes chinoises a 7 branches, comme le chandelier des Hébreux.
Certains textes musulmans rapportent les 7 sens ésotériques du Coran aux sept centres subtils de l'homme. On rappellera que le Yoga connaît aussi sept centres subtils (les six chakra. plus le sahasrârapadma). Selon Abû Ya'qûb, les Formes spirituelles ont été manifestées par les sept lettres suprêmes, qui sont les sept Intelligences, les sept chérubins.
Sept, nombre des Cieux, est aussi, selon Dante, celui des sphères planétaires, auxquelles les cathares faisaient correspondre les 7 arts libéraux. Nous avons note qu'il fallait assimiler encore aux sept cieux les 7 encoches de l'arbre axial sibérien, les 7 couleurs de l'escalier du Bouddha, les 7 métaux de l'échelle des mystères mithriaques, les 7 échelons de l'échelle des Kadosh de la Maçonnerie écossaise: c'est le nombre des états spirituels hiérarchisés qui permettent le passage de la terre au ciel.
On a note que le Bouddha naissant avait mesuré l'univers en faisant sept pas dans chacune des quatre directions. Quatre des étapes essentielles de son expérience libératrice correspondent à des arrêts de sept jours chacun sous quatre arbres différents.
Les nombres yang, écrit Sseu-ma Ts'ien, atteignent leur perfection à 7. La divination par les baguettes d'achillée considère sept catégories d'indices; ces baguettes sont 49 (7 x 7). 49 est aussi le nombre du Bardo, l’état intermédiaire suivant la mort, chez les Tibétains: cet état dure 49 jours divises, au début tout au moins, en 7 périodes de 7 jours. Les âmes japonaises sont dites séjourner 49 jours sur le toit des maisons, ce qui a la même signification (CORT, EVAB, GRAP, GUED, GUEM, GUES, HERA, SAIR).
Le nombre sept est fréquemment employé dans la Bible. Par exemple: chandelier à sept branches; sept esprits reposant sur la tige de Jessé; sept cieux où habitent les ordres angéliques; Salomon construisit le temple en sept ans. Non seulement le septième jour, mais la septième année est de repos. Tous les sept ans, les serviteurs sont libérés, les débiteurs exemptés. Sept est utilise 77 fois dans l'Ancien Testament. Le chiffre sept, par la transformation qu'il inaugure, possède en lui-même un pouvoir, c'est un nombre magique. Lors de la prise de Jericho, sept prêtres portant sept trompettes doivent, le septième jour, faire sept fois le tour de la ville. Elisée éternue sept fois et l'enfant ressuscite. Un lépreux plonge sept fois dans le Jourdain et se lève guéri. Le juste tombe sept fois et se relève pardonné. Sept animaux purs de chaque espèce seront sauves du déluge. Joseph rêve de sept vaches grasses et de sept vaches maigres.
Sept comporte cependant une anxiété par le fait qu'il indique le passage du connu à l'inconnu: un cycle s'est accompli, quel sera le suivant?
Chiffre sacre déjà chez les Sumériens, sept (et certains de ses multiples) est bien l'enfant chéri de l'arithmologie biblique. Correspondant au nombre des planètes, il caractérise toujours la perfection (dans la gnose, le plerôme), sinon la divinité. La semaine compte sept jours en souvenir de la durée de la création (Gen. 2, 2s). Si la fête pascale des pains sans levain couvre sept jours (Ex. 12, 15, 19), c'est assurément parce que l'exode est regardé comme une nouvelle création, la création salvatrice.
Zacharie (3, 9) parle des sept yeux de Dieu. Les septénaires de l'Apocalypse (les sept lampes qui sont les sept esprits de Dieu = son esprit tout entier (4, 5); les sept lettres aux sept églises = à l’Église tout entière; les sept trompettes, coupes, etc.) annoncent l'exécution finale de la volonté de Dieu dans le monde.
C'est pourquoi sept est aussi le chiffre de Satan qui s'efforce de copier Dieu: le singe de Dieu. Ainsi la bête infernale de l'Apocalypse (13, 1) a sept têtes. Mais le voyant de Patmos réserve le plus souvent aux puissances mauvaises la moitié de sept, trois et demi, manifestant par la l’échec assure des entreprises du Mal (Apoc. 12, 6): le dragon ne peut menacer la femme (= le peuple de Dieu) plus longtemps que 1.260 jours = trois ans et demi (voir encore 12, 14: trois temps et demi).
Sept est la clé de l'Évangile de saint Jean: les sept semaines, les sept miracles, les sept mentions du Christ: Je suis. Il revient quarante fois dans l'Apocalypse: septénaires des sceaux, des trompettes, des coupes, de visions, etc. Le livre est construit par séries de sept. Ce nombre désigne ici encore la plénitude d'une période de temps révolue (la création dans la Genèse); l'accomplissement d'un temps, d'une ère, d'une phase; la plénitude des grâces données par l'Esprit saint à l'Église.
Le septième jour a fait l'objet de nombreuses interprétations symboliques dans un sens mystique. Ce jour où Dieu se repose après la Création signifie comme une restauration des forces divines dans la contemplation de l'œuvre accomplie. Ce repos du septième jour marque un pacte entre Dieu, et l'homme.
Le sept symbolise l’achèvement du monde et la plénitude des temps. Selon saint Augustin il mesure le temps de l’histoire, le temps du pèlerinage terrestre de l'homme. Si Dieu prend un jour pour se reposer c'est, dira saint Augustin, parce qu'il veut se distinguer de la création, être indépendant d’elle et lui permettre de se reposer en lui. D'autre part, l'homme lui-même par le chiffre 7, qui indique le repos, la cessation du travail, est invite à se tourner vers Dieu pour se reposer en lui seul. (De Gen. ad litt, 4, 16). Augustin parlera aussi du grand mystère de la pêche miraculeuse représentant la fin du monde. Le Christ est accompagné de sept disciples et par là même il inaugure la fin des temps.
Enfin, le six désigne une partie, car le travail est dans la partie; seul le repos signifie le tout, car il désigne la perfection. Nous souffrons dans la mesure même ou nous connaissons en partie, sans la plénitude de la rencontre avec Dieu; ce qui est partie s'évanouira, le sept couronnera le six (cf. De civitate Dei, 11, 31). (Sur ce thème et l'interprétation donnée par saint Augustin, voir Auguste Luneau, I'Histoire du salut chez les Pères de l'Église, Paris, 1964, pp. 336-338).
Si l'on en croit le Talmud, les Hébreux voyaient aussi dans le nombre sept le symbole de la totalité humaine, mâle et femelle à la fois; et ceci par addition de quatre et de trois: en effet Adam, dans les heures de sa première journée reçoit l'âme qui lui donne complètement existence à l'heure quatre; c'est à l'heure sept qu'il reçoit sa compagne, c’est-à-dire qu'il se dédouble en Adam et Ève.
En Islam, sept est également un nombre faste, symbole de perfection: sept cieux, sept terres, sept mers, sept divisions de l'enfer, sept portes. Les sept versets de la Fatiha (sourate ouvrant le Coran), les sept lettres non utilisées de l'alphabet arabe qui sont tombées sous la table, les sept mots qui composent la profession de foi musulmane, la Shahâda, etc.
Lors du pèlerinage à La Mecque, on doit effectuer sept tours de la Ka'ba et sept parcours entre les monts Cafâ et Marnia.
Les compagnons de la Caverne, Ashab al-Kahf (Coran 17) étaient sept (Les sept Dormants). Des charmes sont composes avec leurs noms, auxquels on ajoute celui du chien qui les garda pendant 300 ans (LAMM, 1, 314).
Les Sept portes du Paradis s'ouvrent devant la mère de sept filles. On lit sur la femme enceinte menacée d'un danger sept versets de la sourate. En Iran, au moment de l'accouchement, on place sur une nappe une lampe allumée et on garnit la nappe de sept sortes de fruits et de sept espèces de graines aromatiques. L'enfant recevait généralement son nom le septième jour. Parfois, à la veille de son mariage, une jeune fille se rend à la rivière, remplit et vide sept fois sa cruche, puis jette à l'eau sept poignées de grains (MASP, 35 s). Symbole magique de fécondité.
Au Maroc, les femmes stériles enroulent leur ceinture sept fois autour du tronc de certains arbres, puis l'attachent à l'une des sept cordes qui y sont fixées (WESR, 1, 77).
En Syrie, une jeune fille sans prétendant exorcise les mauvaises influences qui l'empêchent de trouver un mari en se baignant dans la mer et en laissant sept vagues passer au-dessus de sa tête.
Si l'on met un sabre nu devant un enfant âge de sept jours, il deviendra courageux.
Sept éléments sont essentiels à la parure des femmes. Pour assurer à un défunt le pardon de ses péchés, il faut tirer sept lignes sur sa tombe. L'inhumation faite, on s’éloigne de sept pas, puis on revient d'autant.
On rend visite au mausolée du saint, qu'on veut solliciter, sept jours ou quatre fois sept jours. Des voyageurs devant passer la nuit dans un lieu inhabité en font sept fois le tour.
On pense souvent que l'âme des morts reste auprès de la tombe pendant sept jours.
Les exemples sont innombrables. II s'agit d'un nombre sacre, généralement bénéfique, parfois maléfique. Un dicton déclare que sept est difficile.
Le célèbre ouvrage de Nizami, Les Sept Princesses, joint le symbolisme des couleurs à l'astrologie: sept palais ont chacun la couleur d'une des sept planètes; dans chacun d'eux se trouve une princesse de l'un des sept climats.
Les mystiques musulmans déclarent que le Coran comporte sept sens (il est parfois question de soixante-dix sens). Une tradition du Prophète (hadith) affirme: Le Coran à un sens exotérique et un sens ésotérique. Ce sens ésotérique a lui-même un sens ésotérique, ainsi de suite jusqu'à sept sens ésotériques.
La physiologie mystique, si caractéristique du soufisme iranien, se fonde également sur le septénaire. Des auteurs tels que Semnânî distinguent sept organes (ou enveloppes) subtils dont chacun est la typification d'un prophète dans le microcosme humain...
Le premier est désigne comme l'organe corporel subtil; il est désigne comme l'Adam de ton être...
Le sixième est le Jésus de ton être.
Le septième est le Mohammad de ton être.
(CORL, 238 s).
Ces enveloppes subtiles sont associées à des couleurs: noir mat, pour l'Adam; bleu pour Noé; rouge pour Abraham; blanc pour Moïse; jaune pour David; noir lumineux pour Jésus; vert pour Mohammad (ibid. 242).
Les sept différentes étapes sur la voie mystique sont symbolisées par ATTAR, dans son célèbre poème intitule le Langage des Oiseaux, par sept vallées: la première est celle de la recherche (talab); la deuxième est celle de l'amour (eshq); la troisième est celle de la connaissance (ma'rifat); la quatrième est celle de l’indépendance (Istignâ); la cinquième celle de l’unité (tawhîd); la sixième, celle de l'émerveillement (hayrat); et la septième, celle du dénuement (faqr) et de la mort mystique (fanâ).
Chez les Indiens de la Prairie, ce nombre représente les coordonnées cosmiques de l'Homme, par addition des quatre points cardinaux (plan de l'immanence) et de l'axe du monde, traversant ce plan en son centre, qui est l'ici (I'Homme) et se terminant par l'en-dessous et l'au-dessus. 7 = 4 (points cardinaux) + 2 (axe vertical) + 1 (centre), ce 1 étant la résultante de la rencontre de 4 et de 2. L'opposition transcendantale de l'au-dessus et de l'en-dessous se résout par la rencontre du plan d'immanence en l'Unité, qui est la place de l’Homme (d’après ALEC,69).
Même symbole, mais transposé sur le plan social, chez les Indiens Pueblo. La ville sainte de Zuni, Centre du monde, est divisée en sept parties correspondant aux sept quartiers du monde. Elle est faite de la réunion de sept anciens villages représentant la même division du cosmos. La division sociale était calquée sur le même plan, les clans étant rattachés par groupes de trois à ces septièmes, à l'exception du clan des perroquets, premier clan de la tribu, qui occupait seul le milieu, l'ici (MULR, 277-278). Les couleurs cosmiques étaient réparties selon cette même boussole cosmique.
Chez les Maya-Quiché, le Grand Dieu du Ciel, qui se fait Dieu-Treize avec les douze étoiles (dieux de la pluie) se fait aussi Dieu-Sept avec six soleils cosmiques: il constitue ainsi le groupe des dieux agraires. L’idéogramme du Dieu-Sept est représenté par la Grande-Ourse.
Chez les Mames, descendants des Maya, le foyer est forme de six pierres (trois grandes et trois petites) qui, en recevant la marmite, forment le nombre sept, attribut du Dieu Agraire, qui est aussi celui du feu sous toutes ses formes: feu divin = foudre; feu de l'inframonde = réchauffant la Grand-Mère Terre; foyer = feu des hommes (GIRP, 81).
Le Dieu Agraire est Dieu-Sept, parce que le nombre sept est lié au phénomène astronomique du passage du soleil par le zénith, qui détermine la saison des pluies (Popol-Vuh). Ce Dieu étant l'archétype de l'Homme Parfait impose son symbole numérique à la famille humaine: celle-ci, en effet, doit idéalement comprendre six enfants; ils forment le corps du 7, dont la tête est faite de la symbiose luni-solaire des parents, rappelant les Jumeaux divins créateurs (GIRP, 237).
Chez les Maya, le septième jour, placé au milieu de la semaine de treize jours, est sous le signe du dieu Jaguar, expression des forces internes de la terre. C'est un jour faste (THOT).
La déesse 7, appelée sept serpents ou sept épis, placée au milieu de la série 1 à 13, symbolise le cœur de l’homme et du maïs. Les jours numérotés 7 sont favorables (SOUM, THOH).
Dans le Temple de Coricancha, à Cuzco, où était résumé tout le panthéon des Incas, un mur portait, près de l'arbre cosmique, un dessin représentant sept yeux nommés les yeux de toutes choses. Lehman-Nitsche pense qu'il s'agit à la fois de la constellation des Pléiades et, sans doute, des yeux de la divinité suprême ouranienne, Viracocha. Il observe que le Prophète Zacharie (4, 10) parle des sept yeux du Seigneur, qui surveillent tous les peuples de la terre.
En Afrique également, sept est un symbole de la perfection et de l’unité. Chez les Dogons, 7 étant la somme de 4, symbole de la féminité, et de 3, symbole de la masculinité, représente la perfection humaine (GRIE).
Les Dogons considèrent le nombre 7 comme le symbole de l'union des contraires, de la résolution du dualisme, donc comme un symbole d’unicité et par là de perfection. Mais cette union des contraires. qui est très précisément celle des sexes, est également symbole de fécondation. Pour cette raison, le verbe étant analogue au sperme comme l'oreille l'est au vagin, pour le Dogon, le nombre 7 est l'insigne du Maître de la Parole, dieu des pluies nouvelles, et donc de l'orage et des forgerons (GRIE, GRIL).
Sept, somme du 4 femelle et du 3 mâle, est également le nombre de la perfection pour les Bambaras. Le dieu souverain, Faro, dieu d'eau et de verbe, habite le septième ciel, avec l'eau fécondante qu'il dispense sous forme de pluies. C'est également dans le septième ciel que s’abîme chaque soir le soleil à la fin de sa course. La terre, comme les cieux, comprend sept étages et les eaux terrestres sont également au nombre de sept, de même que les métaux. Sept est à la fois le nombre de l'homme et le principe de l'univers.
Somme de 4 et de 3, il est le signe de l'homme complet (avec ses deux principes spirituels de sexe différent), du monde complet, de la création aboutie, de la croissance de la nature. II est aussi l'expression de la Parole Parfaite et par la de l'unité originelle.
Les Tatars de l'Altaï, pour vanter les sanctuaires de leur pays natal, les comprennent tous sous une seule dénomination Mon pays aux Sept Portes et mes eaux (HARA, I 77).
Le chiffre sept est un chiffre cosmique sacré chez les Turco-Mongols souligne Jean-Paul Roux (ROUF, 98).
Le sept, nombre de l'homme parfait -- c’est-à-dire de l'homme parfaitement réalisé --, est donc, on le comprend aisément, le nombre de l'androgyne hermétique, comme il est en Afrique celui des Jumeaux mythiques. Car il parait bien certain que cet androgyne et ces jumeaux ne font qu'un. Significatifs sont encore les mariages d'arcanes majeurs du Tarot qui forment le sept. Sept par quatre et trois c'est le couple Empereur-Impératrice, le Père et la Mère, la perfection dans le Manifeste, l’intérieur et l’extérieur du pouvoir temporel assumé, la Somme harmonieuse des Quatre Eléments et des Trois Principes de la Science Secrète. En revanche, le couple de la spiritualité, Pape-Papesse, donne lui aussi SEPT, mais par CINQ et DEUX. Quant à l'arcane SEPT, expression de ces deux mariages, on ne s'étonnera pas qu'il soit celui du Chariot, signe d'accomplissement .
Dans les contes et légendes, ce nombre exprimerait les Sept états de la matière, les Sept degrés de la conscience. Les Sept étapes de l'évolution:
1. conscience du corps physique: désirs apaisés de façon élémentaire et brutale;
2. conscience de l’émotion: les pulsions se compliquent de sentiment et d'imagination;
3. conscience de l'intelligence: le sujet classe, ordonne, raisonne;
4. conscience de l'intuition: les relations avec l'inconscient se perçoivent;
5. conscience de la spiritualité: détachement de la vie matérielle;
6. conscience de la volonté: qui fait passer le savoir dans l'action;
7. conscience de la vie: qui dirige toute activité vers la vie éternelle et le salut.
SEPT UNE SYMBOLIQUE DIVINE
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Le Judaisme se fonde sur le culte du Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. la foi des anciens Israélites et de leurs descendants, les Juifs, serait basée sur une alliance contractée entre Dieu (YHWH) et Abraham, qui aurait ensuite été renouvelée entre Dieu et Moïse.
Le Judaisme se fonde sur le culte du Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. la foi des anciens Israélites et de leurs descendants, les Juifs, serait basée sur une alliance contractée entre Dieu (YHWH) et Abraham, qui aurait ensuite été renouvelée entre Dieu et Moïse.
SEPT UNE SYMBOLIQUE DIVINE
Ecrit le 12 juin09, 07:45-
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