vrai sens de la parabole de la vigne
Posté : 10 juil.09, 01:11
][/color][/b]vrai sens de la parabole de la vigne[/color].
Les chrétiens et les juifs n’ont pas compris ni le sens du texte ni le commentaire de cette parabole. De toute évidence cette parabole s’explique par le fait que les juifs, en tant que dépositaires de la Parole de Dieu, n’ont pas respecté les conditions du dépôt. Au lieu de préserver son intégrité, de s’y conformer et de la faire connaître aux gens, ils l’ont falsifiée, violée et dissimulée pendant des siècles. Il a fallu que Jésus vienne pour débloquer la situation et diffuser les Ecritures. Dieu leur retira cette mission qu’Il confia aux arabes. Pour ce faire, il chargea Jésus de leur annoncer ou de leur notifier cette décision. Ainsi se résume la Parabole de la vigne. Les termes ‘‘un fils bien-aimé’’... ‘‘Le dernier’’...‘‘l’héritier’’ ne contredisent pas mes propos. Bien au contraire, ces termes expliquent que ce fils bien-aimé, l’héritier fut pris à partie par les vignerons (les juifs) parce qu’ils voulaient s’emparer de l’héritage pour de bon. Dieu envoya aux juifs une multitude de prophètes afin de leur rappeler les termes de l’Alliance mais sans succès. Les prophètes furent battus, lapidés, tués, etc.
« Les vignerons, s’étant saisis de ses serviteurs, battirent l’un, tuèrent l’autre et lapidèrent le troisième. Il envoya encore d’autres serviteurs, en plus grand nombre que les premiers ; et les vignerons les traitèrent de la même manière. Enfin, il envoya vers eux son fils, en disant : Ils auront du respect pour mon fils. Mais, quand les vignerons virent le fils, ils dirent entre eux : Voici l’héritier ; venez, tuons-le, et emparons-nous de son héritage. Et ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent. » Mt 21.34-40 ; Mc 12.2-9 ; Luc 20.10-15
Mais en fait, pourquoi Dieu leur a-t-Il envoyé ‘‘son fils bien-aimé’’, ‘‘le dernier’’ ? C’est pour leur dire que vous n’êtes plus aptes à assumer la fonction de chargés de mission, c’est-à-dire de dépositaires de la Parole Divine ; à ce sujet, Jésus s’est exprimé clairement et sans détour : « C’est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits. » Mt 21.43 En même temps, reprenant les prédictions de Jean Baptiste (Mt 3.1-3), Jésus se mit à prêcher l’approche du royaume de Dieu qui sera enlevé aux juifs et donné à une autre nation : « Dès ce moment, Jésus commença à prêcher, et à dire : Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. » 4.17, 23 ; Mc 1.15
Et il envoya ses disciples prêcher la bonne nouvelle du royaume de Dieu :
« Allez, prêchez, et dites : Le royaume des cieux est proche. » Mt 10.7-8 ; Luc 9.1-2 ; 10.9-10
Auparavant, huit siècles avant Jésus-Christ, le prophète Essaie a parlé de l’échec de la maison d’Israël symbolisée par la vigne :
« Mon bien-aimé avait une vigne, sur un coteau fertile. Il en remua le sol, ôta les pierres, et y met un plant délicieux ; Il bâtit une tour au milieu d’elle, Et il y creusa aussi une cuve. Puis il espéra qu’elle produirait de bons raisins, Mais elle en a produit de mauvais. Maintenant donc, habitants de Jérusalem et hommes de Juda, Soyez juges entre moi et ma vigne ! Qu’y avait-il encore à faire à ma vigne, Que je n’aie pas fait pour elle ? Pourquoi, quand j’ai espéré qu’elle produirait de bons raisins, En a-t-elle produit de mauvais ? Je vous dirai maintenant ce que je vais faire à ma vigne. J’en arracherai la haie, pour qu’elle soit broutée ; J’en abattrai la clôture, pour qu’elle soit foulée aux pieds. Je la réduirai en ruines ; elle ne sera plus taillée, ni cultivée ; Les ronces et les épines y croîtront ; Et je donnerai mes ordres aux nuées, afin qu’elles ne laissent plus tomber la pluie sur elle. La vigne de l’Eternel des armées, c’est la maison d’Israël, Et les hommes de Juda, c’est le plant qu’il chérissait. Il avait espéré de la droiture, et voici du sang versé ! De la justice, et voici des cris qui ajoutent maison à maison (l’implantation de colonies), Et qui joignent champ à champ, Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’espace, Et qu’ils habitent seuls au milieu du pays de détresse ! Malheur à ceux! » Es 5.1-8
Qu’en est-il de la pierre principale de l’angle ? La parabole de la pierre de l’angle est citée avant et après celle du transfert du royaume de Dieu à une nation qui en rendra les fruits. Donc, la pierre de l’angle est à rechercher dans les termes de cette même parabole. Examinons les termes de la parabole:« Jésus leur dit : N’avez-vous jamais lu dans les Ecritures : La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle ; c’est du Seigneur que cela est venu, et c’est un prodige à nos yeux ? C’est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits. Celui qui tombera sur cette pierre s’y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé. » Mt 21.42-44 Si on veut élargir le champ d’analyse, on doit émettre trois hypothèses pour savoir à laquelle des trois s’applique la pierre principale de l’angle. La parabole contient trois données essentielles à savoir : le royaume de Dieu, Jésus, la nation qui en rendra les fruits. La pierre principale de l’angle vise nécessairement l’une de ces trois données qu’on doit examiner une à une :
1° le royaume de Dieu : Le royaume de Dieu étant le Message contenant Ses enseignements et Sa loi. Les juifs, qualifiés de bâtisseurs dans la parabole, ont effectivement rejeté aussi bien l’Evangile que le Coran. Pour pousser plus loin la recherche, on doit s’interroger : lequel des deux messages est devenu la pierre principale de l’angle ? Il est évident que les deux Livres viennent de Dieu et les deux sont des prodiges. Mais lequel des deux a écrasé ou écrasera celui sur qui il tombe et qui s’est brisé ou se brisera du fait de tomber ou d’être tombé dessus ? Quand on se réfère aux textes des deux Livres, on constate que le Coran s’attaque aux juifs beaucoup plus que l’Evangile. Et l’hostilité des juifs contre le Coran est beaucoup plus déclarée et plus cruelle que leur hostilité envers l’Evangile. De même que l’histoire nous enseigne que le conflit entre juifs et Arabes est né avec la révélation du Coran. Ce conflit est beaucoup plus grave et plus sanglant que les dissensions judéo-chrétiennes. On peut en conclure que c’est le Coran et non l’Evangile qui est tombé sur les juifs, comme ils sont eux aussi tombés sur le Coran.
2° Jésus : Il est vrai que les juifs ont rejeté Jésus. Mais est-ce que ce rejet leur a causé un malheur quelconque au point où l’on peut parler de bris ou d’écrasement comme le précise la prophétie ? La réponse est : Non. D’après la Bible, Jésus le rejeton d’Isaïe, le reste de Jérusalem, est au contraire ‘‘ le Rédempteur d’Israël’’, ‘‘ le Roi des juifs’’, ‘‘ le Sauveur du monde’’. Là aussi, on arrive facilement à la conclusion suivante : la pierre principale de l’angle qui écrase ceux sur qui elle tombe ne peut pas symboliser Jésus le messager de l’amour, ‘‘ le Sauveur’’, ‘‘ le prince de la paix’’. De plus, en précisant que ‘‘c’est une merveille à nos yeux’’, Jésus ne semble pas inclus dans l’événement.
3° La nation qui rendra les fruits : Il serait superflu de s’étendre sur l’explication du transfert du royaume de Dieu, c’est-à-dire Son message contenant Sa loi et Ses enseignements à la nation arabe qui en a produit les fruits. Car dès l’aube de l’Islam, les Arabes se sont employés à en porter la nouvelle partout où ils pouvaient se rendre. En peu de temps, l’Islam connut un essor considérable. Certaines caractéristiques de la pierre semblent correspondre à la nation arabe. La pierre rejetée par les bâtisseurs est devenue la principale de l’angle. La nation arabe a été rejetée et méprisée par les juifs. Cette idée s’est enracinée dans les mœurs juives depuis que Sara a incité Abraham à chasser Agar (la servante égyptienne) et son fils Ismaël. (Gn 21.8-12). Dans une autre parabole, Jésus a dit que « le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui sortit dès le matin, afin de louer des ouvriers pour sa vigne... ».
Il conclut la parabole en expliquant comment les derniers seront les premiers et les premiers seront les derniers (Mt 20.1-16). Cette nation rejetée devient une nation importante, la pierre de l’angle. Elle est la communauté du juste milieu, éloignée des extrêmes, autrement dit : centrale, angulaire (Coran 2.143). Le mot prodige cité par la parabole trouve son explication dans l’expansion rapide de l’Islam. Il s’agit en effet d’un miracle reconnu comme tel par les juifs mêmes. Sans le soutien de Dieu, l’Islam n’aurait pas remporté ce succès : « C’est du seigneur que cela est venu » précise la parabole. Lorsque la nation arabe était dans la bonne voie, fidèle à sa religion, la victoire était toujours de son côté. Mais depuis qu’elle s’est éloignée de l’Islam, elle est tombée en disgrâce. L’Islam a fait de cette nation une grande puissance qui a triomphé et qui triomphera de ses ennemis si elle revient à lui. Ceux qui voudraient l’attaquer se heurteront à l’échec, s’y briseront. La pierre principale de l’angle symbolise cette nation qui a été rejetée et méprisée. Il résulte de cette brève analyse que la métaphore de la pierre principale de l’angle ne s’applique pas à Jésus. Jésus a prédit des événements importants qui allaient se produire après lui. Et comme étant le principal témoin et le principal annonciateur de ces événements, il devra les confirmer un jour, d’où les raisons de son retour. L’approche du royaume de Dieu ou des cieux, le transfert de ce royaume à une nation qui en rendra les fruits, le Paraclet, l’Esprit de vérité, sont des événements que Jésus (psl) a annoncés avec insistance afin de préparer le monde et en particulier les fils d’Israël à leur réalisation. C’est pourquoi il dit à ses disciples : « N’allez pas vers les païens, et n’entrez pas dans les villes des Samaritains ; allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Allez, prêchez, et dites : Le royaume des cieux est proche. » Mt 10.5-8 ; Luc 9.2 ; 10.9 Il s’agit incontestablement du message de l’Islam, du Coran et du prophète Mohammed (psl). Les termes : ‘‘un fils bien-aimé’’, ‘‘mon fils’’, ‘‘le dernier’’ s’appliquent évidemment à Jésus. Effectivement, il est le dernier prophète aux juifs et le sceau de la Torah, c’est-à-dire la fin de la Loi juive. Le fait qu’il soit le dernier prophète juif, envoyé aux siens et que son message marque la fin de la Torah, cela ne veut pas dire qu’il a clôturé l’activité prophétique ou que la porte du ciel s’est fermée après lui. Jésus n’a jamais dit cela et beaucoup de Chrétiens reconnaissent cette vérité. Bien au contraire, il a signalé la venue d’un messager après lui et surtout le transfert du royaume de Dieu qui était dans la maison d’Israël à une nation qui en rendra les fruits. Il a comparé le royaume de Dieu à une vigne que les premiers ouvriers ont mal entretenue et ils n’en ont pas rendu les fruits. Dieu, le Maître de la maison, s’est vu donc obligé d’embaucher d’autres ouvriers plus aptes à accomplir ce travail selon Sa volonté. Jésus a proposé à deux reprises la parabole de la vigne, déjà évoquée par Essaie, dont les ouvriers devaient être licenciés et remplacés et c’est ainsi que les derniers ouvriers sont devenus les premiers et les premiers sont devenus les derniers. Il a donc notifié aux fils d’Israël la fin de leur ministère, la fin de la prophétie en signalant que cette mission sera confiée à une autre nation. Ces paroles sont plus claires concernent le transfert du mandat prophétique de la maison d’Isaac à la maison d’Ismaël et ce, conformément à la promesse que Dieu a faite à Abraham et à chacun de ses deux fils. Jésus est donc le principal acteur et le principal témoin de ces événements. Si Dieu a voulu le garder vivant et s’Il projette de l’envoyer une deuxième fois en mission sur la terre, c’est avant tout pour expliquer à l’humanité et en particulier aux Chrétiens la véracité du Coran et de la mission du prophète Mohammed comme il l’avait prédit.
Vous pouvez mettre des années à étudier et à réfléchir sur ces prophéties et ces paraboles, vous pouvez y appliquer les interprétations que vous voudriez, vous pouvez prendre n’importe quelle idée comme postulat fondamental, en conséquence, vous ne pourrez pas ne pas aboutir à ces conclusions car la vérité, malgré nous, doit toujours remonter à la surface.
Les chrétiens et les juifs n’ont pas compris ni le sens du texte ni le commentaire de cette parabole. De toute évidence cette parabole s’explique par le fait que les juifs, en tant que dépositaires de la Parole de Dieu, n’ont pas respecté les conditions du dépôt. Au lieu de préserver son intégrité, de s’y conformer et de la faire connaître aux gens, ils l’ont falsifiée, violée et dissimulée pendant des siècles. Il a fallu que Jésus vienne pour débloquer la situation et diffuser les Ecritures. Dieu leur retira cette mission qu’Il confia aux arabes. Pour ce faire, il chargea Jésus de leur annoncer ou de leur notifier cette décision. Ainsi se résume la Parabole de la vigne. Les termes ‘‘un fils bien-aimé’’... ‘‘Le dernier’’...‘‘l’héritier’’ ne contredisent pas mes propos. Bien au contraire, ces termes expliquent que ce fils bien-aimé, l’héritier fut pris à partie par les vignerons (les juifs) parce qu’ils voulaient s’emparer de l’héritage pour de bon. Dieu envoya aux juifs une multitude de prophètes afin de leur rappeler les termes de l’Alliance mais sans succès. Les prophètes furent battus, lapidés, tués, etc.
« Les vignerons, s’étant saisis de ses serviteurs, battirent l’un, tuèrent l’autre et lapidèrent le troisième. Il envoya encore d’autres serviteurs, en plus grand nombre que les premiers ; et les vignerons les traitèrent de la même manière. Enfin, il envoya vers eux son fils, en disant : Ils auront du respect pour mon fils. Mais, quand les vignerons virent le fils, ils dirent entre eux : Voici l’héritier ; venez, tuons-le, et emparons-nous de son héritage. Et ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent. » Mt 21.34-40 ; Mc 12.2-9 ; Luc 20.10-15
Mais en fait, pourquoi Dieu leur a-t-Il envoyé ‘‘son fils bien-aimé’’, ‘‘le dernier’’ ? C’est pour leur dire que vous n’êtes plus aptes à assumer la fonction de chargés de mission, c’est-à-dire de dépositaires de la Parole Divine ; à ce sujet, Jésus s’est exprimé clairement et sans détour : « C’est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits. » Mt 21.43 En même temps, reprenant les prédictions de Jean Baptiste (Mt 3.1-3), Jésus se mit à prêcher l’approche du royaume de Dieu qui sera enlevé aux juifs et donné à une autre nation : « Dès ce moment, Jésus commença à prêcher, et à dire : Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. » 4.17, 23 ; Mc 1.15
Et il envoya ses disciples prêcher la bonne nouvelle du royaume de Dieu :
« Allez, prêchez, et dites : Le royaume des cieux est proche. » Mt 10.7-8 ; Luc 9.1-2 ; 10.9-10
Auparavant, huit siècles avant Jésus-Christ, le prophète Essaie a parlé de l’échec de la maison d’Israël symbolisée par la vigne :
« Mon bien-aimé avait une vigne, sur un coteau fertile. Il en remua le sol, ôta les pierres, et y met un plant délicieux ; Il bâtit une tour au milieu d’elle, Et il y creusa aussi une cuve. Puis il espéra qu’elle produirait de bons raisins, Mais elle en a produit de mauvais. Maintenant donc, habitants de Jérusalem et hommes de Juda, Soyez juges entre moi et ma vigne ! Qu’y avait-il encore à faire à ma vigne, Que je n’aie pas fait pour elle ? Pourquoi, quand j’ai espéré qu’elle produirait de bons raisins, En a-t-elle produit de mauvais ? Je vous dirai maintenant ce que je vais faire à ma vigne. J’en arracherai la haie, pour qu’elle soit broutée ; J’en abattrai la clôture, pour qu’elle soit foulée aux pieds. Je la réduirai en ruines ; elle ne sera plus taillée, ni cultivée ; Les ronces et les épines y croîtront ; Et je donnerai mes ordres aux nuées, afin qu’elles ne laissent plus tomber la pluie sur elle. La vigne de l’Eternel des armées, c’est la maison d’Israël, Et les hommes de Juda, c’est le plant qu’il chérissait. Il avait espéré de la droiture, et voici du sang versé ! De la justice, et voici des cris qui ajoutent maison à maison (l’implantation de colonies), Et qui joignent champ à champ, Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’espace, Et qu’ils habitent seuls au milieu du pays de détresse ! Malheur à ceux! » Es 5.1-8
Qu’en est-il de la pierre principale de l’angle ? La parabole de la pierre de l’angle est citée avant et après celle du transfert du royaume de Dieu à une nation qui en rendra les fruits. Donc, la pierre de l’angle est à rechercher dans les termes de cette même parabole. Examinons les termes de la parabole:« Jésus leur dit : N’avez-vous jamais lu dans les Ecritures : La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle ; c’est du Seigneur que cela est venu, et c’est un prodige à nos yeux ? C’est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits. Celui qui tombera sur cette pierre s’y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé. » Mt 21.42-44 Si on veut élargir le champ d’analyse, on doit émettre trois hypothèses pour savoir à laquelle des trois s’applique la pierre principale de l’angle. La parabole contient trois données essentielles à savoir : le royaume de Dieu, Jésus, la nation qui en rendra les fruits. La pierre principale de l’angle vise nécessairement l’une de ces trois données qu’on doit examiner une à une :
1° le royaume de Dieu : Le royaume de Dieu étant le Message contenant Ses enseignements et Sa loi. Les juifs, qualifiés de bâtisseurs dans la parabole, ont effectivement rejeté aussi bien l’Evangile que le Coran. Pour pousser plus loin la recherche, on doit s’interroger : lequel des deux messages est devenu la pierre principale de l’angle ? Il est évident que les deux Livres viennent de Dieu et les deux sont des prodiges. Mais lequel des deux a écrasé ou écrasera celui sur qui il tombe et qui s’est brisé ou se brisera du fait de tomber ou d’être tombé dessus ? Quand on se réfère aux textes des deux Livres, on constate que le Coran s’attaque aux juifs beaucoup plus que l’Evangile. Et l’hostilité des juifs contre le Coran est beaucoup plus déclarée et plus cruelle que leur hostilité envers l’Evangile. De même que l’histoire nous enseigne que le conflit entre juifs et Arabes est né avec la révélation du Coran. Ce conflit est beaucoup plus grave et plus sanglant que les dissensions judéo-chrétiennes. On peut en conclure que c’est le Coran et non l’Evangile qui est tombé sur les juifs, comme ils sont eux aussi tombés sur le Coran.
2° Jésus : Il est vrai que les juifs ont rejeté Jésus. Mais est-ce que ce rejet leur a causé un malheur quelconque au point où l’on peut parler de bris ou d’écrasement comme le précise la prophétie ? La réponse est : Non. D’après la Bible, Jésus le rejeton d’Isaïe, le reste de Jérusalem, est au contraire ‘‘ le Rédempteur d’Israël’’, ‘‘ le Roi des juifs’’, ‘‘ le Sauveur du monde’’. Là aussi, on arrive facilement à la conclusion suivante : la pierre principale de l’angle qui écrase ceux sur qui elle tombe ne peut pas symboliser Jésus le messager de l’amour, ‘‘ le Sauveur’’, ‘‘ le prince de la paix’’. De plus, en précisant que ‘‘c’est une merveille à nos yeux’’, Jésus ne semble pas inclus dans l’événement.
3° La nation qui rendra les fruits : Il serait superflu de s’étendre sur l’explication du transfert du royaume de Dieu, c’est-à-dire Son message contenant Sa loi et Ses enseignements à la nation arabe qui en a produit les fruits. Car dès l’aube de l’Islam, les Arabes se sont employés à en porter la nouvelle partout où ils pouvaient se rendre. En peu de temps, l’Islam connut un essor considérable. Certaines caractéristiques de la pierre semblent correspondre à la nation arabe. La pierre rejetée par les bâtisseurs est devenue la principale de l’angle. La nation arabe a été rejetée et méprisée par les juifs. Cette idée s’est enracinée dans les mœurs juives depuis que Sara a incité Abraham à chasser Agar (la servante égyptienne) et son fils Ismaël. (Gn 21.8-12). Dans une autre parabole, Jésus a dit que « le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui sortit dès le matin, afin de louer des ouvriers pour sa vigne... ».
Il conclut la parabole en expliquant comment les derniers seront les premiers et les premiers seront les derniers (Mt 20.1-16). Cette nation rejetée devient une nation importante, la pierre de l’angle. Elle est la communauté du juste milieu, éloignée des extrêmes, autrement dit : centrale, angulaire (Coran 2.143). Le mot prodige cité par la parabole trouve son explication dans l’expansion rapide de l’Islam. Il s’agit en effet d’un miracle reconnu comme tel par les juifs mêmes. Sans le soutien de Dieu, l’Islam n’aurait pas remporté ce succès : « C’est du seigneur que cela est venu » précise la parabole. Lorsque la nation arabe était dans la bonne voie, fidèle à sa religion, la victoire était toujours de son côté. Mais depuis qu’elle s’est éloignée de l’Islam, elle est tombée en disgrâce. L’Islam a fait de cette nation une grande puissance qui a triomphé et qui triomphera de ses ennemis si elle revient à lui. Ceux qui voudraient l’attaquer se heurteront à l’échec, s’y briseront. La pierre principale de l’angle symbolise cette nation qui a été rejetée et méprisée. Il résulte de cette brève analyse que la métaphore de la pierre principale de l’angle ne s’applique pas à Jésus. Jésus a prédit des événements importants qui allaient se produire après lui. Et comme étant le principal témoin et le principal annonciateur de ces événements, il devra les confirmer un jour, d’où les raisons de son retour. L’approche du royaume de Dieu ou des cieux, le transfert de ce royaume à une nation qui en rendra les fruits, le Paraclet, l’Esprit de vérité, sont des événements que Jésus (psl) a annoncés avec insistance afin de préparer le monde et en particulier les fils d’Israël à leur réalisation. C’est pourquoi il dit à ses disciples : « N’allez pas vers les païens, et n’entrez pas dans les villes des Samaritains ; allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Allez, prêchez, et dites : Le royaume des cieux est proche. » Mt 10.5-8 ; Luc 9.2 ; 10.9 Il s’agit incontestablement du message de l’Islam, du Coran et du prophète Mohammed (psl). Les termes : ‘‘un fils bien-aimé’’, ‘‘mon fils’’, ‘‘le dernier’’ s’appliquent évidemment à Jésus. Effectivement, il est le dernier prophète aux juifs et le sceau de la Torah, c’est-à-dire la fin de la Loi juive. Le fait qu’il soit le dernier prophète juif, envoyé aux siens et que son message marque la fin de la Torah, cela ne veut pas dire qu’il a clôturé l’activité prophétique ou que la porte du ciel s’est fermée après lui. Jésus n’a jamais dit cela et beaucoup de Chrétiens reconnaissent cette vérité. Bien au contraire, il a signalé la venue d’un messager après lui et surtout le transfert du royaume de Dieu qui était dans la maison d’Israël à une nation qui en rendra les fruits. Il a comparé le royaume de Dieu à une vigne que les premiers ouvriers ont mal entretenue et ils n’en ont pas rendu les fruits. Dieu, le Maître de la maison, s’est vu donc obligé d’embaucher d’autres ouvriers plus aptes à accomplir ce travail selon Sa volonté. Jésus a proposé à deux reprises la parabole de la vigne, déjà évoquée par Essaie, dont les ouvriers devaient être licenciés et remplacés et c’est ainsi que les derniers ouvriers sont devenus les premiers et les premiers sont devenus les derniers. Il a donc notifié aux fils d’Israël la fin de leur ministère, la fin de la prophétie en signalant que cette mission sera confiée à une autre nation. Ces paroles sont plus claires concernent le transfert du mandat prophétique de la maison d’Isaac à la maison d’Ismaël et ce, conformément à la promesse que Dieu a faite à Abraham et à chacun de ses deux fils. Jésus est donc le principal acteur et le principal témoin de ces événements. Si Dieu a voulu le garder vivant et s’Il projette de l’envoyer une deuxième fois en mission sur la terre, c’est avant tout pour expliquer à l’humanité et en particulier aux Chrétiens la véracité du Coran et de la mission du prophète Mohammed comme il l’avait prédit.
Vous pouvez mettre des années à étudier et à réfléchir sur ces prophéties et ces paraboles, vous pouvez y appliquer les interprétations que vous voudriez, vous pouvez prendre n’importe quelle idée comme postulat fondamental, en conséquence, vous ne pourrez pas ne pas aboutir à ces conclusions car la vérité, malgré nous, doit toujours remonter à la surface.