patlek a écrit :Moi, je suis loin d' etre convaincu que l' homme est "bon et doux"par nature.
Dans notre nature meme; l' alimentation omnivore, et donc l' alimentation en viande; a l' heure actuelle, on va a l' hypermarché ou a la superrette, viande en barquette. Mais a un "état naturel" on serait de chasseurs, cherchant a tuer.
Et on a par ailleurs tout un tas d' instincts, je pense que l' on a un instinct de propriété (ce qui fait que moi, je n' ai jamais cru a l' anarchie, notament pour l' aspect "abolition de la propriété") un instinct de territoire, un instinct "tribal" (de meute, en fait)
Je ne pense donc pas que nous soyons "doux et bon" par nature, c' est l' éducation qui peux nous faire avancer.
La religion, c' est de l' ordre du systeme tribal.
Oui et non.
Ce n'est pas de la douceur en tant que telle, mais plutôt une vie non-contaminée par la bêtise, caractéristique que l'homme est sans doute seul à posséder.
Ce n'est pas doux, mais c'est certainement plus sain dans le sens où c'est moins enclin à l'excès.
tu dis qu'on va au supermarché plutôt que l'on ne chasse.
Pourtant l'élevage est tout aussi "barbare" - et peut-être plus encore d'un point de vue sociétal que la chasse - cette dernière permettant de garder la notion de proie VS chasseur que l'élevage peut abolir (ce qui a fourni la domestication).
Quant à l'instinct de meute, de territoire, il existe. Mais les caractéristiques, l'importance données à ceux-ci sont devenues biaisées çà cause des valeurs artificielles (jérusalem en est le meilleure exemple : combien de cadavres pour ça ?).
Au niveau animal, il s'agit simplement de condition de vie essentiels.
Or, pour l'homme qui a maintenant la capacité de modifier son environnement, cette notion de territoire devient obsolète mais est tout de même rester très fort.
Cet instinct est donc toujours là, mais tout est déséquilibré.
il suffit de voir la sélection naturelle dans la société moderne qui tant à disparaitre de plus en plus au profit d'une "sélection sociale".
La sélection naturelle existant toujours dans les tribus les plus reculées, les moins à mêmes de modifier durablement son environnement.
On notera d'ailleurs que cette capacité à modifier son environnement croit avec la perception de complexité d'un divin ou esprit... (cela commence ainsi par "la nature", puis ses esprits, les ancêtres et les animaux. Puis des divinités hybrides, puis humaines, ensuite "divine" (monothéisme, sans forme). Paradoxalement, on continue vers les cultes de personnalités et on termine par l'être humain en général.
Peut-être est-ce une recherche vaine et inconsciente d'un retour à l'état naturel ? - celle-ci serait alors de plus en plus difficile à mesure que l'on modifie notre environnement, l'être restant alors la dernière chose se rapprochant le plus de l'état naturel, le reste disparaissant au fur et à mesure.