Créationnisme et faits scientifiques de base
Posté : 01 sept.09, 08:33
Bonjour à toutes et à tous.
Voici une série de faits scientifiques vérifiables et étayés par de nombreuses expériences, qui passent désormais pour incontestables.
Or tous sont impliqués directement ou indirectement avec un autre fait scientifique, également largement prouvé et étayé, qu'est l'évolution.
Cette liste est organisée de telle manière que quiconque soutiendrait les thèses créationnistes est obligé de réfuter au moins l'un de ces faits. Si tous ces faits sont vrais ils ont en effet pour conséquence logique d'invalider les thèses créationnistes.
D'où ma question :
« Amis créationnistes, quels sont parmi ces faits scientifiquement prouvés ceux que vous contestez ? Et de quelle manière ? »
Note importante : Ce topique vient en complément du fil unique de discussion autour de la théorie de l'évolution(1) mais n'y est pas réductible. Donc merci de :
- vous en tenir au sujet,
- de donner votre avis personnel (et si possible argumenté),
- de ne pas polluer ce topique avec des copiés-collés issus de sites créationnistes (ce sont toujours les mêmes, qui plus est), surtout s'ils n'ont pas un rapport immédiatement direct avec le sujet.
Voici la liste de ces faits :
F1. La demi-vie des corps radioactif : En physique nucléaire, tout isotope radioactif voit baisser progressivement son activité radioactive (pour un mode de désintégration donné) au cours du temps. Cette baisse est de plus en plus lente lorsque l'activité diminue. On introduit alors une valeur appelée demie-vie et qui correspond à la durée nécessaire pour que le corps ait statistiquement perdu exactement la moitié de son activité. (Par exemple la demi-vie de l'Iode 129 est de 17 millions d'années. Cela signifie qu'un corps composé d'I129 verra son activité radioactive réduite à 50% au bout de 17 MA, à 25% au bout de 34 MA, à 12,5% au bout de 51 MA et ainsi de suite. Le Carbone 14, avec sa demi-vie de 5700 ans environ est l'isotope le plus connu, mais les isotopes radioactifs sont très nombreux, leur demi-vie allant de quelques fractions de seconde à plusieurs fois l'âge de l'univers.)
F2. Variabilité génétique :
F2.1. Une grande partie de notre patrimoine génétique est inscrite dans notre ADN nucléaire (= logé au sein du noyau de nos cellules) et mitochondrial (= logé au sein des mitochondries de nos cellules). Ce sont de grands rubans moléculaires accueillant quatre bases azotées : l'Adénine, la Guanine, la Thymine et la Cytosine.
F2.2. Par un ensemble de réactions chimiques dont il est ici inutile de donner le détail, cette molécule a la capacité de se répliquer. Ainsi un morceau "AGTTCGAATCCC" se répliquera toujours en "AGTTCGAATCCC". Néanmoins, il arrive parfois des accidents, des erreurs de réplication. Il en existe plusieurs sortes, notamment : substitution de nucléotide (une base azotée est remplacée par une autre) : "AGTTCGAATCCC" devient "AGTTCGAATCGC", coupure de brin "AGTTCGAATCCC" devient "AGTTCG" (la fin a disparu) ou inclusion : "AGTTCGAATCCC" devient "AGTTCGAATTAGCCC"... Nous possédons quelques bases statistiques sur ces taux d'erreurs (de l'ordre d'1/40000 pour une substitution par exemple).
F3. Vergence des systèmes : Tout système intégrant de manière itérée des réplications mutabiles produit nécessairement au bout d'un très grand nombre de réplications (hors cas exceptionnels de la fin du système ou son emballement) des entités à caractère téléonomique. Autrement dit, des entités apparaîtront qui donneront l'impression d'être animées par une fin, mais cette finalité apparente est une interprétation.
F4. Rétrocausalité : Si A cause B, cela ne signifie en aucun cas que si on observe B, A soit la seule cause possible de B, ni même que tel B particulier ait été causé par A.
F5. Définition d'une espèce : La dénomination d'une espèce est un terme de classification a posteriori d'individus se caractérisant par un ensemble de points communs phénotypiques(2), autrement dit comment s'exprime leur ADN dans les caractéristiques mesurables des individus (l'ensemble des traits phénotypiques forment le phénome et dépendent des génotypes, lesquels forment le génome).
__________
(1) http://www.forum-religion.org/sciences/ ... 19803.html
(2) Notons que le critère d'interfécondité durable (si l'âne et le cheval sont interféconds, leurs hybrides sont stériles, donc ce n'est pas une interfécondité durable) est un critère a fortiori.
Voici une série de faits scientifiques vérifiables et étayés par de nombreuses expériences, qui passent désormais pour incontestables.
Or tous sont impliqués directement ou indirectement avec un autre fait scientifique, également largement prouvé et étayé, qu'est l'évolution.
Cette liste est organisée de telle manière que quiconque soutiendrait les thèses créationnistes est obligé de réfuter au moins l'un de ces faits. Si tous ces faits sont vrais ils ont en effet pour conséquence logique d'invalider les thèses créationnistes.
D'où ma question :
« Amis créationnistes, quels sont parmi ces faits scientifiquement prouvés ceux que vous contestez ? Et de quelle manière ? »
Note importante : Ce topique vient en complément du fil unique de discussion autour de la théorie de l'évolution(1) mais n'y est pas réductible. Donc merci de :
- vous en tenir au sujet,
- de donner votre avis personnel (et si possible argumenté),
- de ne pas polluer ce topique avec des copiés-collés issus de sites créationnistes (ce sont toujours les mêmes, qui plus est), surtout s'ils n'ont pas un rapport immédiatement direct avec le sujet.
Voici la liste de ces faits :
F1. La demi-vie des corps radioactif : En physique nucléaire, tout isotope radioactif voit baisser progressivement son activité radioactive (pour un mode de désintégration donné) au cours du temps. Cette baisse est de plus en plus lente lorsque l'activité diminue. On introduit alors une valeur appelée demie-vie et qui correspond à la durée nécessaire pour que le corps ait statistiquement perdu exactement la moitié de son activité. (Par exemple la demi-vie de l'Iode 129 est de 17 millions d'années. Cela signifie qu'un corps composé d'I129 verra son activité radioactive réduite à 50% au bout de 17 MA, à 25% au bout de 34 MA, à 12,5% au bout de 51 MA et ainsi de suite. Le Carbone 14, avec sa demi-vie de 5700 ans environ est l'isotope le plus connu, mais les isotopes radioactifs sont très nombreux, leur demi-vie allant de quelques fractions de seconde à plusieurs fois l'âge de l'univers.)
F2. Variabilité génétique :
F2.1. Une grande partie de notre patrimoine génétique est inscrite dans notre ADN nucléaire (= logé au sein du noyau de nos cellules) et mitochondrial (= logé au sein des mitochondries de nos cellules). Ce sont de grands rubans moléculaires accueillant quatre bases azotées : l'Adénine, la Guanine, la Thymine et la Cytosine.
F2.2. Par un ensemble de réactions chimiques dont il est ici inutile de donner le détail, cette molécule a la capacité de se répliquer. Ainsi un morceau "AGTTCGAATCCC" se répliquera toujours en "AGTTCGAATCCC". Néanmoins, il arrive parfois des accidents, des erreurs de réplication. Il en existe plusieurs sortes, notamment : substitution de nucléotide (une base azotée est remplacée par une autre) : "AGTTCGAATCCC" devient "AGTTCGAATCGC", coupure de brin "AGTTCGAATCCC" devient "AGTTCG" (la fin a disparu) ou inclusion : "AGTTCGAATCCC" devient "AGTTCGAATTAGCCC"... Nous possédons quelques bases statistiques sur ces taux d'erreurs (de l'ordre d'1/40000 pour une substitution par exemple).
F3. Vergence des systèmes : Tout système intégrant de manière itérée des réplications mutabiles produit nécessairement au bout d'un très grand nombre de réplications (hors cas exceptionnels de la fin du système ou son emballement) des entités à caractère téléonomique. Autrement dit, des entités apparaîtront qui donneront l'impression d'être animées par une fin, mais cette finalité apparente est une interprétation.
F4. Rétrocausalité : Si A cause B, cela ne signifie en aucun cas que si on observe B, A soit la seule cause possible de B, ni même que tel B particulier ait été causé par A.
F5. Définition d'une espèce : La dénomination d'une espèce est un terme de classification a posteriori d'individus se caractérisant par un ensemble de points communs phénotypiques(2), autrement dit comment s'exprime leur ADN dans les caractéristiques mesurables des individus (l'ensemble des traits phénotypiques forment le phénome et dépendent des génotypes, lesquels forment le génome).
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(1) http://www.forum-religion.org/sciences/ ... 19803.html
(2) Notons que le critère d'interfécondité durable (si l'âne et le cheval sont interféconds, leurs hybrides sont stériles, donc ce n'est pas une interfécondité durable) est un critère a fortiori.