Un quart des Terriens menacés par la fonte des glaces
Posté : 02 sept.09, 11:04
Une étude sur la fonte des glaces arctiques en révèle la vitesse et les impacts potentiellement dévastateurs pour l'ensemble de l'humanité.
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Si rien n'est fait, indique-t-elle, le niveau des océans aura monté d'environ 1,20 mètre en 2100, soit plus que ce qui était initialement prévu.
- le 02/09/2009 - 16h43
Près d'un quart de la population mondiale est menacée par des inondations en raison de la fonte des glaces dans l'Arctique, a averti mercredi le Fonds mondial pour la nature, en marge de la Conférence sur le climat organisée à Genève jusqu'au 4 septembre. "Le réchauffement de l'Arctique est bien plus qu'un simple problème local, c'est un problème global", a averti un responsable du WWF, Martin Sommerkorn, en présentant une étude sur la fonte des glaces arctiques. "Autrement dit, si nous ne maintenons pas l'Arctique à un niveau assez froid, des personnes dans le monde entier en souffriront".
Selon le WWF, l'Arctique se réchauffe deux fois plus vite que la Terre dans son ensemble et si rien n'est fait, le niveau des océans aura monté d'environ 1,20 mètre en 2100, soit plus que ce qui était initialement prévu. D'où de catastrophiques inondations côtières en perspective. Et la fonte des glaces a déjà eu un impact sur le climat actuel, notamment dans l'hémisphère nord, selon le WWF qui pointe du doigt les conditions météorologiques toujours plus sèches en Scandinavie et dans le sud-ouest de l'Amérique du Nord, ainsi que la plus grande humidité qui affecte la Méditerranée en hiver.
Le cercle vicieux du réchauffement
La planète semble donc confrontée à un processus inéluctable. A mesure que l'étendue de la glace diminue et que la surface des océans progresse, la quantité d'énergie solaire absorbée augmente. "Ce qui fait monter davantage les températures", relève l'étude. En outre, le réchauffement climatique libère dans la région polaire de grandes quantités de méthane, alors que ce gaz à effet de serre était jusqu'ici "emprisonné dans la glace". Cet effet contribue, à son tour, à l'accélération de la fonte des glaces arctiques.
"Nous ne pouvons briser cette spirale infernale des dangereuses rétroactions du système climatique qu'en réduisant fortement les émissions de gaz à effet de serre et en réussissant à maintenir le réchauffement global en-dessous de 2°C", estime le responsable de la politique climatique du WWF Suisse, Patrick Hofstetter. "Pour cela, il faut que les pays industrialisés réduisent d'au moins 40% leurs émissions de CO2 d'ici à 2020", poursuit-il.
C'est justement sur cette question que les chefs d'Etat et de gouvernement devront trouver un terrain d'entente en décembre à Copenhague. L'accord doit succéder au Protocole de Kyoto dès 2013. Il doit permettre de réduire la progression des émissions de gaz à effet de serre, qui risquent de conduire à un réchauffement global pouvant aller jusqu'à 6,4°C à la fin du siècle, selon les prévisions du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec). En visite dans l'Arctique pour constater de ses propres yeux les dégâts causés par le réchauffement, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a prévenu les dirigeants internationaux que s'ils échouaient à "agir très vite (...), nous le regretterons amèrement pour l'avenir de l'humanité et du monde".
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Au moins, c'est quand même un sujet où croyants et athées peuvent discuter car que l'on croit en Dieu ou non, nos descendants vont être noyés.
Ce qui est marrant c'est que dans tous les chefs d'états, il y a des présidents laïques mais beaucoup de croyants.
Vont-ils réussir à nous amener la paix sur cette terre, car à mon avis, la réduction des gazs ne va pas changer grand chose.
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Si rien n'est fait, indique-t-elle, le niveau des océans aura monté d'environ 1,20 mètre en 2100, soit plus que ce qui était initialement prévu.
- le 02/09/2009 - 16h43
Près d'un quart de la population mondiale est menacée par des inondations en raison de la fonte des glaces dans l'Arctique, a averti mercredi le Fonds mondial pour la nature, en marge de la Conférence sur le climat organisée à Genève jusqu'au 4 septembre. "Le réchauffement de l'Arctique est bien plus qu'un simple problème local, c'est un problème global", a averti un responsable du WWF, Martin Sommerkorn, en présentant une étude sur la fonte des glaces arctiques. "Autrement dit, si nous ne maintenons pas l'Arctique à un niveau assez froid, des personnes dans le monde entier en souffriront".
Selon le WWF, l'Arctique se réchauffe deux fois plus vite que la Terre dans son ensemble et si rien n'est fait, le niveau des océans aura monté d'environ 1,20 mètre en 2100, soit plus que ce qui était initialement prévu. D'où de catastrophiques inondations côtières en perspective. Et la fonte des glaces a déjà eu un impact sur le climat actuel, notamment dans l'hémisphère nord, selon le WWF qui pointe du doigt les conditions météorologiques toujours plus sèches en Scandinavie et dans le sud-ouest de l'Amérique du Nord, ainsi que la plus grande humidité qui affecte la Méditerranée en hiver.
Le cercle vicieux du réchauffement
La planète semble donc confrontée à un processus inéluctable. A mesure que l'étendue de la glace diminue et que la surface des océans progresse, la quantité d'énergie solaire absorbée augmente. "Ce qui fait monter davantage les températures", relève l'étude. En outre, le réchauffement climatique libère dans la région polaire de grandes quantités de méthane, alors que ce gaz à effet de serre était jusqu'ici "emprisonné dans la glace". Cet effet contribue, à son tour, à l'accélération de la fonte des glaces arctiques.
"Nous ne pouvons briser cette spirale infernale des dangereuses rétroactions du système climatique qu'en réduisant fortement les émissions de gaz à effet de serre et en réussissant à maintenir le réchauffement global en-dessous de 2°C", estime le responsable de la politique climatique du WWF Suisse, Patrick Hofstetter. "Pour cela, il faut que les pays industrialisés réduisent d'au moins 40% leurs émissions de CO2 d'ici à 2020", poursuit-il.
C'est justement sur cette question que les chefs d'Etat et de gouvernement devront trouver un terrain d'entente en décembre à Copenhague. L'accord doit succéder au Protocole de Kyoto dès 2013. Il doit permettre de réduire la progression des émissions de gaz à effet de serre, qui risquent de conduire à un réchauffement global pouvant aller jusqu'à 6,4°C à la fin du siècle, selon les prévisions du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec). En visite dans l'Arctique pour constater de ses propres yeux les dégâts causés par le réchauffement, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a prévenu les dirigeants internationaux que s'ils échouaient à "agir très vite (...), nous le regretterons amèrement pour l'avenir de l'humanité et du monde".
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Au moins, c'est quand même un sujet où croyants et athées peuvent discuter car que l'on croit en Dieu ou non, nos descendants vont être noyés.
Ce qui est marrant c'est que dans tous les chefs d'états, il y a des présidents laïques mais beaucoup de croyants.
Vont-ils réussir à nous amener la paix sur cette terre, car à mon avis, la réduction des gazs ne va pas changer grand chose.